Vanessa Le Moigne, animatrice sur beIN SPORTS, évoque son émission quotidienne ! 2/2

Publié le par Julian STOCKY

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4/ Vous évoquiez précédemment l'interview d'anciennes gloires. Comment se font les choix de ces invités ?

 

Une première sélection est faite en début de saison, en septembre. Toute l'équipe donne ses noms, certains se rejoignent car il y a des incontournables. La programmatrice s'occupe ensuite de les lancer. Il faut alors qu'eux trouvent une date qui coïncident avec leur emploi du temps, ce qui est compliqué, d'autant plus que, par dessus, vient se greffer les invités qui font l'actualité. 

 

En fait, on demande à l'instant t pour avoir de la réaction mais, comme on revient aussi sur la vie de ces personnes, ce n'est pas grave si on les reçoit plus tard. Cela permet d'aller plus loin dans leur actualité. Il y a donc à la fois des choses calées et de l'opportunisme. Benoît Paire, qui est venu mi-décembre, est un souhait que j'avais depuis quatre ans. C'est une personnalité que j'adore, il n'est pas tout lisse, il y a quelque chose chez lui. On a réussi à trouver une date mais en ayant eu la confirmation deux jours avant. Cela laisse peu de temps pour préparer l'interview mais ce n'est pas dérangeant car c'est une belle opportunité.

 

On ne s'arrête pas forcément non plus aux sports les plus connus, on est vraiment omnisports, on s'intéresse à tous les sports olympiques notamment: comme la lutte par exemple ou le plongeon synchronisé. On cherche à mettre en lumière tout le monde en fait.

 

5/ Vous vous adressez à un public très large. Du coup, comment trouvez-vous l'équilibre et la bonne alchimie pour satisfaire les téléspectateurs ?

 

Nous avons un vrai parti pris. J'aime le sport mais j'aime avant tout les sportifs. On se retrouve toujours dans le parcours d'un athlète, il y a toujours un moment donné où ça va nous parler. 

 

On a un public assez large, avec notamment des enfants. Du coup, quand j'interviewe Alain Giresse par exemple, je ne pars pas du principe que c'est moi qui interviewe, je me mets aussi à la place du petit qui ne le connaît pas. Les rappels que l'on fait permettent de les valoriser, de les mettre en valeur, de revenir sur ce qu'ils ont pu être. En même temps, mon papa par exemple regarde aussi l'émission et il connaît très bien Alain Giresse. Forcément, il faut que ces deux personnes là se rejoignent. Il va alors y avoir des anecdotes, où je vais m'arrêter sur un moment particulier, qui aura forcément touché mon père, en demandant à l'invité de nous donner un peu plus d'éclairage. C'est pour cela d'ailleurs que ces interviews sont aussi longues, le but du jeu est de faire découvrir "quelqu'un" aux téléspectateurs. 

 

6/ Depuis la rentrée, un moment vous aurait-il plus marqué que tous les autres ?

 

Il y a beaucoup de moments qui m'ont marqués, autant que de rencontres. J'ai souvent pleuré d'ailleurs...

 

Mais il y a forcément Teddy Riner... A chacune de ses venues, je souhaite qu'il ressente ce que nous avons ressenti devant notre télévision quand on l'a vu. Il faut donc qu'il ait un accueil à la hauteur de ce qu'il a fait. Il a eu le tapis rouge, les feux d'artifices, le sceptre de roi avec la cape et la couronne... le niveau monte à chaque fois. Je me demande d'ailleurs toujours comment nous allons faire lors de son prochain passage. 

 

Il y a eu aussi l'équipe de France de Coupe Davis, l'équipe de France féminine de handball. On les a tous reçu après leurs sacres et j'avais un peu l'impression de prendre une petite dose de leur bonheur lors de leur passage chez bous. Ca fait du bien...  

 

Il y a des découvertes, comme avec Nicolas Mahut. J'ai adoré, aussi parce qu'on a réussi à aller le chercher et à le toucher. Cela n'arrive pas tout le temps. La carapace est tombée. C'est un garçon qui parle très peu avec son papa et, quand on a contacté ce dernier, il ne voulait pas faire de vidéo, ne se sentant pas à l'aise de parler à son fils devant son téléphone. Mais il avait des choses à lui dire, il en avait envie et, comme on lui a donné l'opportunité de le faire, il lui a écrit une lettre. Une lettre incroyable et qui nous a fait pleurer tous les deux sur le plateau. 

 

Ce sont des moments forts. Même si cela ne dure que quelques minutes, j'ai l'impression de partager quelque chose de fort avec eux et j'espère que ceux qui regardent ont ce même sentiment.

 

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7/ L'année 2018 s'annonce chargée sur le plan sportif. Quels sont les moments que vous attendez plus impatiemment encore que les autres ?

 

Le Mondial ! Il sera à suivre en intégralité sur beIN SPORTS. Pour voir toutes les images de la compétition, ce sera chez nous. La saison a déjà commencé, la première partie vient de s'achever et le plus important, le plus beau est à venir. Pendant les vacances de Noël, j'ai déjà commencé à réfléchir à ce à quoi va ressembler l'émission pour le Mondial. Parce que ce ne sera pas quelque chose d'habituel. On sortira des clous, toujours avec cette envie à la fois d'être spectateur d'un événement et acteur en tant que 12è homme. Nous aussi, nous vibrons avec passion, c'est ça le sport !

 

8/ Pour terminer, que dire de plus aux lecteurs pour les inciter, si ce n'est pas déjà fait, à vous suivre chaque soir de la semaine ?

 

On est sympa, on essaie de bien faire notre travail, pour informer dans un premier temps, ensuite pour faire partager et, enfin, pour divertir. Mais on ne le fait pas pour nous, on le fait pour les abonnés de beIN SPORTS, pour qu'ils se sentent chez eux, tout simplement. Je pense sincèrement que, chez nous, ils sont chez eux !

 

Merci, Vanessa, pour votre disponibilité et votre gentillesse.

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