Rémi Rosello évoque sa riche actualité !

Bonjour Rémi,
Quel plaisir de nous entretenir avec vous !
1/ Vous allez tourner en octobre et novembre prochains une série au format court, pour la télévision. Comment présenter le projet ? Quelles thématiques y seront abordées ?
C'est une série pour la télévision, au format court effectivement, mais je réserve un peu la surprise pour le contenu. En gros, cela met en avant un homme dans l'esprit de la famille des Tuches qui a une vie assez monotone, une fille de 18 ans qui rêve d'être star peu importe le domaine, un fils qui rêve d'être Ronaldo mais qui joue en troisième division, dans un club de province. Il travaille dans le social, il s'ennuie dans la platitude de sa vie.
Il a une particularité, celle d'être un grand rêveur. Dans chaque épisode, on va le voir dans sa vie normale et, d'un seul coup, il se transformera dans le personnage de Steven, qui a une Ferrari, une villa magnifique dans les Caraïbes et les plus jolies filles. On est entre le départ du film « Les Tuches » et « Le magnifique » de Belmondo. On peut aussi le rapprocher de Jean Dujardin dans « OSS 117 ».
Je suis co producteur avec la plus grosse société de production des Caraïbes, c'est une première pour moi. Cette société fait notamment « Meurtres au Paradis » depuis cinq ans avec la BBC. J'ai la chance d'incarner le personnage principal et d'être le co auteur avec Rudy Sarabus, mon associé qui vient du groupe JLA.
On est vraiment dans l'humour, tout en essayant d'apporter du rêve aux gens avec les beaux paysages des îles et la mer bleue turquoise.
Le pilote sera tourné en octobre sur Paris puis en Guadeloupe et à Saint Martin en novembre. La production prend le relais auprès des diffuseurs, des négociations sont d'ailleurs déjà en cours avec certaines chaînes.
2/ En parallèle, vous enregistrez actuellement en studio un titre musical. Que dire de cet autre projet ?
C'est une petite folie que je m'autorise, une parenthèse. Je suis fan de musique, j'adore tout ce qui est musique dance latino, comme Enrique Iglesias ou Despacito. Il y a trois ans, j'ai goûté à cette expérience, j'ai écrit les paroles, je me suis mis en tant qu'interprète dedans et, à ma plus grande surprise, je suis rentré dans le hit des 300 titres les plus écoutés en France, à la 174è puis à la 72è place, juste derrière Jermaine Jackson. J'ai trouvé cela hallucinant.
J'ai eu l'envie de renouveler l'expérience plus professionnellement même si le premier titre avait été diffusé dans 90 discothèques. Nous avons trouvé des partenaires, nous allons faire un gros titre, nous sommes en studio actuellement, j'ai écrit les paroles de la chanson, il y a un compositeur de plusieurs tubes qui a fait une musique très dance latino que j'adore. Il y aura un featuring d'une jeune demoiselle, qui fait des titres à 3 millions de vues. Le clip sera tourné à Saint Martin, en ambiance été, avec de beaux bateaux. Le montage sera fait en décembre et le titre sera lancé en janvier.
3/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes et plusieurs projets de théâtre sont dans les tuyaux. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Le théâtre est aussi toute ma vie. Il y a deux ans, ma pièce s'est jouée au Palace, « Welcome à Saint Tropez », avec 45 000 entrées. J'ai l'envie de la reprendre.
J'ai terminé aussi en mai l'écriture de ma nouvelle comédie et je vais essayer de faire en sorte qu'elle soit sur Paris dans l'année 2018.
4/ Récemment, vous allez lancé votre propre société de production. Quels projets sont déjà en cours ?
Pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvé producteur de théâtre il y a deux ans, via une société que j'avais créée avec Pascal Bataille. Nos chemins se sont ensuite séparés et l'on m'a proposé de monter une autre société dans l'audiovisuelle cette fois ci. J'ai accepté, avec un partenaire et associé. Avant qu'une autre personne ne vienne s'intégrer dedans.
C'est un métier assez compliqué pour être seul, c'est pourquoi nous avons la chance d'être associés à une grosse maison de production qui adore nos projets. Le but est d'avoir cette association de talents pour réussir à monter de belles choses.
Merci Rémi de nous avoir accordé un peu de votre temps !