Elliot Delage : son actualité, ses projets, son parcours - il nous dévoile tout !

Publié le par Julian STOCKY

Elliot Delage : son actualité, ses projets, son parcours - il nous dévoile tout !

Bonjour Elliot,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences en télévision, au théâtre, mais aussi notamment dans le mannequinat. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’art, au sens général du terme ?

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été attiré par ces exercices. Ce sont de superbes moyens d’expression et je ne pourrais pas m’en passer.

C’est comme une sorte d’instinct, une évidence pour moi !

2/ Quelles complémentarités éventuelles retrouvez-vous dans les différents exercices artistiques précédemment évoqués ?

Pour faire du mannequinat, il est important d’être à l’aise devant une caméra. Il faut travailler avec le photographe de la même manière qu’avec un réalisateur. Il est nécessaire de savoir comment se positionner, d’être créatif et spontané. Il ne suffit pas de faire un joli sourire face à l’appareil.

Concernant le théâtre et la télévision, malgré l’existence de nombreuses différences, les deux exercices se rejoignent dans le jeu et les intentions. Sur les planches, le comédien partage son jeu et va vers le public, alors qu’au cinéma, ce sont les spectateurs qui viennent aux artistes.

3/ Selon vous, quelles sont les principales clés d’un cliché réussi ?

Le détail a une grande importance. Il peut suffire d’un regard ou d’un sourire pour que la magie fonctionne. Etre naturel est important aussi, tout comme ce que l’on ressent à l’intérieur.

La subjectivité a une grande part car personne ne réagit de la même façon à un cliché.

4/ Le rythme sur un plateau de tournage est généralement soutenu. A ce titre, quelle est votre méthodologie de travail en amont pour ensuite être efficace face au réalisateur ?

Il est primordial d’apprendre les textes aussi bien que possible. Connaitre les situations dans les scènes est indispensable. J’aime aussi avoir un petit moment avec les autres acteurs en amont pour m’accorder avec eux.

Travailler dans un rythme soutenu est contraignant mais c’est aussi une très belle expérience. Car cela permet, dans d’autres situations plus confortables, de savoir encore mieux profiter du luxe qui nous est offert d’avoir du temps. Cela donne au travail une autre dimension.

Faire des propositions au réalisateur est important aussi. Toutes ne sont pas forcément pertinentes, il faut aussi renouveler ses offres. C’est donc un réel exercice, très intéressant et enrichissant.

5/ Vous êtes actuellement en plein projet d’une pièce de théâtre, « Dans le jardin ». Pourriez-vous nous en dire davantage ?

A la base, c’est une belle rencontre avec deux amies, l’une des cours Florent et une autre, norvégienne, Kathrine Nedrejord. J’ai le plaisir de commencer à travailler ce texte très contemporain. Nous espérons jouer cette pièce à Paris et peut-être en Norvège et en Chine.

Cela parle des liens entre les parents et les enfants, des différentes visions et relations qui peuvent exister. Du père mort, la fille n’en dit que du bien, mais le fils veut rester dans une réalité, le considérant comme abusif. Il est aussi dans le déni de sa mère, qui est en train de détériorer.

J’interprète donc ce fils, pour lequel je dois créer un univers. On sait seulement qu’il a des soucis très profonds, sans doute liés à son père. Il est très proche de sa maman mais, une fois cette dernière atteinte de la maladie d’Alzheimer, il est tellement frustré qu’il refuse de la voir.

Nous avons effectué les lectures. La metteuse en scène chinoise Ziwei Liu a d’ailleurs des techniques de travail très intéressantes. Nous sommes en pleine création des personnages.

6/ Dans un autre registre, vous avez récemment tourné un court-métrage « Jette la clé », de Sébastien Rea. Qu’en est-il plus précisément?

C’est l’histoire d’un parisien qui utilise le cliché des cadenas pour draguer les touristes. Étant très superstitieux, il garde les clés dans sa poche afin de pouvoir enlever les cadenas plus tard. Il rencontre finalement une espagnole, interprétée par Katya Martin, mon amie de longue date. Il tente de la séduire avec le cadenas, mais elle reste sceptique et ressui à balancer la clef dans l'eau.

Du coup, il tombe amoureux d'elle mais ce n'est pas réciproque. Elle fini par le traiter comme il avait traité toutes les autres. Il souffre et prend une belle leçon sur la vie et l’amour.

Ce tournage en trois jours a été très intense, mais très enrichissant. Ce fut une expérience unique. L’équipe technique habitant New-York, la première diffusion aura lieu dans cette ville. Le court-métrage sera ensuite proposé en France, notamment dans des festivals.

7/ En parallèle, vous interprétez le personnage de Julien sur TMC, dans la série à succès « Les Mystères de l’Amour ». Quel regard portez-vous sur lui et son évolution au fil des saisons?

Il est très proche de sa maman, très attaché à elle. Leur complicité ne cesse de grandir. Mais il est un peu naïf, notamment dans sa relation passée avec JM. Il est peut-être impulsif, il laisse ses émotions le contrôler.

Il est aussi jaloux avec sa maman, comme un mari le serait avec sa femme. Même s’il apprend de ses expériences, son instinct est plus fort que lui et reprend le dessus.

J’aimerais le voir grandir au travers de ses relations amoureuses. Avec sa maman, beaucoup de choses restent encore à travailler. J’espère qu’il aura de belles histoires d’amour et d’amitié.

Ce fut un plaisir, Elliot, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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