Julian Watre nous présente son EP et nous dévoile son projet théâtral !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Julian,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

1/ Vous avez récemment sorti un EP pour promouvoir le premier album de votre groupe « The Killians ». Quels styles musicaux y sont proposés ?

Le style musical est totalement rock. « The Killians » est né il y a quelques mois, notre groupe s’appelait au départ « Radio Londres ». Nous avions alors sorti un premier album, tout en français, assez pop.

En fait, notre guitariste compose toutes les musiques, j’interprète seulement les titres du groupe, je n’ai pas du tout la prétention de dire que j’ai écris les paroles. Il s’est avéré que j’avais envie d’autre chose, d’une musique très rock, plus que pop pour faire un album en anglais. Nous avons revu alors tous ensemble, avec le groupe, notre manière de faire, pour devenir « The Killians ».

Un premier EP, totalement en anglais, a ainsi vu le jour, dans le but de sortir un album d’ici à la fin de l’année. Ce qui est très excitant, car il y a tous les concerts à prévoir, sans oublier bien entendu la promotion de cet EP qui est sur Itunes depuis peu de temps.

Quelles sont vos principales sources d’inspiration pour la composition de ces titres ?

Il y a un mélange d’inspiration extérieure et de créativité. Au travers des guitares et de la manière dont je chante apparait la patte du groupe. Nous nous inspirons aussi beaucoup d’artistes qui nous plaisent, comme Nirvana, The Doors ou bien encore Pretty Reckless. Toutes ces ambiances sont très rock.

En même temps, je ne veux pas d’un rock hyper hard, mais d’un rock assez accessible que l’on peut écouter. Il faut donc trouver le juste milieu entre ce que l’on peut donner et ce qui peut plaire au public.

Nous avons donc des influences, mais nous essayons de garder notre originalité, bien que cela ne soit pas toujours évident à transmettre.

2/ Quelles sont les prochaines étapes attendues et espérées pour la concrétisation de l’album ?

Nous allons prochainement réaliser le clip du titre « One day left to leave ». Cette chanson représente bien le futur album, car elle est très rock, assez sombre, avec peu d’espoir dans l’histoire.

On peut interpréter plein de choses dans cette chanson. En l’occurrence, on va imaginer quelqu’un de seul, un peu comme s’il était le dernier sur terre. Nous permettant de nous demander alors ce que l’on ferait dans pareille situation, ce que l’on ferait s’il ne nous restait qu’une seule journée à vivre. Ce côté sombre de certains de nos titres me plait bien.

A l’inverse, d’autres chansons seront beaucoup plus joyeuses, comme « Rock’n Roll ». L’écouter donne l’envie de sautiller, l’on y parle de musique, de joie et de festivité.

Ce style musical permet donc de combiner ces différentes couleurs artistiques. A l’image de Radiohead, où, d’un seul coup, l’on plonge dans l’obscurité et l’on est content de le faire.

Pour revenir à l’album, dix titres environ sont bien avancés et nous aimerions atteindre le nombre de douze. Contre quatre dans l’EP. Un gros travail d’enregistrement en studio aves les musiciens est donc à prévoir.

Je suis accompagné de guitares, basses et batteries. J’adorerais mettre du piano sur certains titres, instrument que j’apprécie énormément, pour apporter une ambiance encore plus singulière.

3/ Revenons sur ces derniers instants juste avant de monter sur scène. Quel sentiment prédomine alors en vous ? L’excitation et la joie ? Ou l’angoisse et le stress ?

C’est un mélange d’excitation et de stress. Jusque, parfois, avoir l’envie de vomir. A l’image de ce que j’ai aussi pu ressentir au théâtre. Les quelques secondes avant de rentrer sont horribles, mais c’est une horreur magique, si je puis dire.

Je n’ai pas particulièrement besoin de cette intensité, mais je m’en accommode. J’aime avoir cette sensation qui, pour autant, n’est pas forcément agréable. C’est comme un déclencheur qui permet de se propulser pour profiter ensuite pleinement des moments sur scène.

4/ En parallèle, vous avez actuellement un projet théâtral. Pourriez-vous nous en dire davantage ? Quelles thématiques y seraient abordées ?

J’ai le projet de pouvoir vous proposer, en 2017, la pièce « L’aiglon » d’Edmond Rostand. Le personnage principal est le fils de Napoléon et de Marie-Louise d’Autriche. C’est un rôle que j’ai parcouru lors de ma formation dans les cours Jean-Laurent Cochet. Je ressemble d’ailleurs physiquement au personnage principal.

C’est un rêve pour moi de pouvoir l’interpréter. Henri Lazarini, un metteur en scène avec lequel j’ai déjà travaillé, m’a proposé de monter cette pièce. Un lourd travail nous attend, car la pièce comprend six actes, avec énormément de personnages. Henri a déjà commencé à couper certaines parties, au travers de plusieurs rôles secondaires dont il est possible de se passer. Cela est nécessaire, car les gens n’ont plus la patience de rester trois heures au théâtre.

A noter que, dernièrement, j’ai eu la chance de jouer la pièce « Un mariage à l’italienne ». Où j’y interprétais l’un des trois fils. Ce fut une très chouette expérience dont je garde un excellent souvenir !

5/ Où en êtes-vous de la concrétisation de ce projet ? Comment en voyez-vous la suite ?

Nous sommes actuellement en pleines recherches. Le projet a été lancé il y a très peu de temps et je compte y mettre toute mon âme. Car sa concrétisation me tient énormément à cœur. A noter que le casting n’a pas encore démarré.

Nous avons le projet de jouer la pièce à Paris, à Palaiseau, mais aussi en Corse, l’île natale de Napoléon. Le clin d’œil serait très sympathique.

6/ Pour finir, que dire, si ce n’est pas déjà fait, aux lecteurs pour les encourager à suivre l’avancée de ces projets et à venir vous voir sur scène ?

Il est important de sortir, de s’intéresser, d’aller au théâtre et de lire. Ne vous contentez pas de ce que l’on vous donne tout cuit dans le bec, qui n’est pas forcément bon.

Tournez vous vers les gens qui peuvent vous donner de nouveaux horizons et d’autres visions. Pour aller encore plus loin. Il faut garder un esprit curieux et ouvert.

A titre personnel, j’apprends chaque jour. Au travers de livres ou bien encore de conversations avec des personnes au vécu important.

Ce fut un plaisir, Julian, d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

Publié dans Théâtre, Musique

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