Tabaré Dutto-Canto nous présente son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Tabaré Dutto-Canto nous présente son actualité et ses projets artistiques !

Bonjour Tabaré,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Votre parcours met en avant les différentes cordes de votre arc artistique, au travers notamment de la télévision, des courts-métrages, du cinéma, du théâtre, de la publicité ou bien encore des voix-off. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique, au sens global du terme ?

Ce qui me plait, c’est de devoir être dans l’air du temps constamment, d’étudier, de lire, d’observer les gens, de travailler sur moi pour espérer être juste et bon dans mon métier.

Du coup, je suis épanoui et j’ai vraiment l’impression d’être un éternel enfant en soif d’apprentissage. Ce qui me fait progresser en tant qu’homme. Et bien-sûr il y a les belles rencontres et les sensations que le jeu procure.

2/ Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

J’ai vraiment le parcours classique du jeune acteur qui n’a ni eu la chance soudaine, ni de la famille dans le métier. Je franchis les échelons un à un et comptez sur moi pour arriver en haut du panier.

Je fais des choses très différentes. Je passe d’un registre totalement décalé dans « Groland » à un personnage de poète sur TMC ou un sportif de haut niveau perturbé dans la série « Deux Flics Sur Les Docks » sur France 2. Je fais un peu le grand écart et cela me plait. En publicité j’ai la chance de faire des films très artistiques, qui mettent en avant mes qualités d’acteur physique.

3/ Votre actualité est riche actuellement. Les téléspectateurs de TMC peuvent actuellement vous retrouver dans la série à succès « Les Mystères de l’Amour », où vous y interprétez un jeune écrivain. Qui est-il ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

C’est un écrivain, poète, philosophe qui déifie la femme et qui a un profond respect pour ces dernières. Il a pour muse Aurélie avec qu’il il entretient une relation passionnée mais platonique car il ne se sent pas digne de la toucher. Il est vraiment singulier, on peut même dire bizarre, mais aussi attendrissant. Pour l’instant il est plein de bonnes intentions.

C’est un personnage dur à incarner du fait qu’il parle un langage soutenu, qu’il fait les liaisons et emploi des thermes d’un autre siècle. Il pourrait paraitre grotesque et prétentieux. Mais je m’efforce de donner un sens à son concept de la déification de la femme et d’être naturel dans l’extravagance (rire).

4/ En parallèle, vous êtes le premier rôle dans un clip de Nina Morato. Qui est un très beau projet, sous forme d’un court métrage de 8 min. Pourriez-vous nous en dire davantage sur cette belle aventure ?

Nina est une artiste formidable, elle a un vrai univers, une voix et des textes profonds. C’est aussi une partenaire de jeu très agréable du fait de sa grande sincérité. Le clip a été tourné avec des moyens dignes du cinéma, une grosse équipe professionnelle et tout le monde a mis le paquet!

J’y incarne un homme qui collectionne les femmes et tout le monde sais que ça brise des cœurs ce genre d’hommes. Mon personnage va encore plus loin dans l’ignominie. Mais je ne vous en dit pas plus.

5/ Vous avez aussi joué dans un sketch pour « L’émission d’Antoine » sur Canal + …

En fait, je travaille depuis plusieurs années avec l’équipe de « Groland », au travers de nombreux sketchs. De fil en aiguille, les contacts m’ont emmené vers « L’émission d’Antoine » et Le Studio bagel.

Ce qui me plait dans l’humour un peu décalé de Canal + est le fait de se moquer de l’actualité, des gens de téléréalité, des publicités débiles et des politiques.

Et pour ce qui est des publicités?

J’ai vraiment la chance de faire des publicités très esthétiques. Notamment une tournée sous l’eau pour Kusmi Tea. Mais aussi, entre autres, un spot pour Agéa pour lequel j’ai dû faire huit sauts à l’élastique. Récemment, une publicité pour un parfum dans laquelle j’ai interprété un lanceur de disques torride.

C’est très fort de mêler ma passion pour le sport et l’adrénaline à celle de faire de belles images.

De façon générale, quels sont vos projets et envies artistiques du moment ?

J’ai des projets à venir mais tant que je n’ai pas un pied sur le plateau, je n’en parle pas. Vous savez, j’ai appris qu’un rôle, un choix d’acteur, un projet, un film c’est fragile et ça ne tient des fois qu’à un fil et au bon vouloir d’un client, d’un producteur, d’une chaine, même de l’actualité ou du climat politique…

J’aimerais faire du bon cinéma. Et surtout avoir le luxe de pouvoir choisir mes films. Comme disait Galabru, ça fait toujours plaisir un bon navet pour vivre et remplir son assiette, mais faire ce qu’on aime avec passion et respect pour son art c’est mieux.

Tous les genres me plaisent, aussi bien le drame social que la comédie ou les films d’actions ou de gangsters. D’ailleurs, ce sont les films de Scorsese, De Palma et Coppola qui m’ont donné envie de faire du cinéma quand j’étais gamin. Je balançais leurs répliques cultes à toutes les sauces avec mes potes. Puis est venu le jour de mon premier pas sur une scène de théâtre et l’apprentissage de textes classiques, ce qui a conforté mon choix d’en faire mon métier. J’aimerais y revenir au théâtre mais plus tard, à moins d’une belle opportunité.

6/ Vos différentes casquettes impliquent une polyvalence forte, pour passer d’un exercice à un autre. Justement, quelles sont vos astuces afin d’y parvenir ?

Le secret est de garder une âme d’enfant et de ne pas avoir peur de se mettre en danger.

Pour incarner mes différents personnages, je me fis vraiment au texte, à ce qu’il m’inspire, à l’instinct de la première lecture, puis j’aime parler avec le réalisateur ou même l’auteur si je peux. La capacité de comprendre rapidement un texte et un scénario est très importante mais aussi celle de savoir comment se documenter intelligemment.

7/ Pour finir, qu’aimeriez-vous dire aux lecteurs du blog pour les inciter à continuer de s’intéresser à l’art ?

Sortez de chez vous, allez au théâtre, au cinéma, dans les musées… Ne vous contentez pas de la médiocrité de ce que l’on vous propose au quotidien.

Allez chercher ailleurs, ouvrez votre esprit. N’ayez pas peur d’aller vers des choses qui ne vous auraient pas attiré au début mais que vous pourriez trouver fantastiques.

Ce fut un plaisir, Tabaré, d’effectuer cet entretien en votre compagnie !

Publié dans Télévision

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