La chanteuse Aude Juncker nous dévoile son premier EP !
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Bonjour Aude,
Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.
1/ Vous venez de sortir votre premier EP en cinq titres, « Le houhouhouhouhou », disponible en téléchargement et streaming. Pour commencer, pourriez-vous tout d’abord nous en décrire les tonalités et les couleurs musicales ?
Ce sont des chansons françaises d’origine très intime. Les histoires sont assez anciennes et inspirées de l’enfance. Au travers du texte, j’essaie de comprendre quelque chose pour en sortir.
C’est une sorte de déroulement pour sortir d’où je suis enfermée.
2/ Etes-vous l’auteur des textes ou bien avez-vous été accompagnée dans cette démarche ?
Je suis l’auteur et le compositeur de ces chansons. J’ai aussi été très bien entourée, notamment de Laurent Brifo et d’Antoine Graugnard, pour les arrangements et la réalisation.
J’écris au quotidien car c’est une nécessité. Sans que cela aboutisse nécessairement à une chanson.
3/ Quelles sont les prochaines étapes souhaitées de cette belle aventure musicale ? La sortie d’un album ? La mise en ligne d’un second EP ?
J’adorerais sortir un album. Mais, pour cela, je souhaiterais être encore plus entourée, notamment d’un label et d’un éditeur. La rencontre de personnes pouvant m’aider à accomplir ce projet serait superbe ! Aussi, je me permets de prendre le temps de les trouver.
Dans le cas contraire, je sortirais quand même un opus mais avec un contexte et un cadre différents. Actuellement, je ne m’interdis rien de son contenu, que ce soit l’utilisation d’une ou plusieurs chansons de l’EP, mais aussi la nouveauté totale.
4/ En parallèle, vous êtes aussi comédienne. Quels sont, à ce titre, vos projets et vos envies artistiques du moment ?
Il est vrai que j’ai l’habitude de mener en parallèle les deux arts. J’ai plusieurs souhaits mais il me faut trouver les personnes qui s’accordent avec. Ce qui n’est pas forcément facile.
J’apprécie tout particulièrement le travail de Luc Bondy, qui laisse une liberté intelligente aux comédiens. Le cadre est borné, mais il y a une juste liberté. On sent quelque chose de vrai et d’honnête. J’adorerais travailler dans pareil contexte.
Récemment, j’ai eu l’occasion d’avoir un petit rôle dans « La femme de la plaque argentique », un long-métrage de Kiyoshi Kurosawa, un réalisateur japonais ayant tourné en France, avec notamment Tahar Rahim. J’ai été ravie de cette expérience.
Un grand merci Aude pour votre gentillesse et votre disponibilité !