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theatre

Tiphaine Lamblin évoque sa très riche actualité, à la radio et sur scène !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Tiphaine,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ Vous animez, chaque soir de la semaine, de 20h à minuit, « Les dédicaces de Léa » sur MFM. Quel en est le principe ?

Il faut que ça soit une émission qui puisse être agréable le soir pour les auditeurs. Donc, malgré le fait que je sois parfois trop dynamique, elle détend. Dans le style d’une libre antenne, nous accueillons des auditeurs pour discuter avec nous, ils se sentent alors chez eux.

Si l’auditeur qui appelle a fini sa journée de travail et qu’il en veut à son patron par exemple, on va parler avec lui de son chef, lui passer « Et Alors ! » de Shy’m. Pour qu’il puisse le lendemain commencer sa journée du bon pied.

Je veux que l’on soit tous comme entre copains. Les gens appellent ou nous envoient des textos, pour choisir ensuite une chanson française qui leur tient à cœur, qu’ils aimeraient écouter et la dédicacent à quelqu’un s’ils le souhaitent. Soit cette musique est pour eux, soit pour un proche par exemple. Il nous arrive aussi d’avoir des déclarations d’amour ou, à l’inverse, des ruptures. Ce qui est d’ailleurs un exercice très spécial.

Toutes les tranches d’âges sont présentes, du petit garçon de 7/8 ans qui est hyper spontané, aux adolescents qui demandent Soprano ou Maitre Gims à foison, sans oublier les adultes et les personnes plus âgées qui sont peut-être seules et qui trouvent un peu de réconfort dans cette émission. C’est vraiment pour tous les âges, on essaie de s’adapter. Je reste naturelle et, je pense que cela plait.

2/ Quelles sont vos petites astuces personnelles pour apporter autant de fraicheur dans cette émission ?

Je suis très spontanée, je n’ai pas de filtre. Peut-être que cela joue. Hier soir encore, je disais à l’antenne que j’étais en train de manger mes nouilles chinoises en même temps que j’échangeais avec un auditeur. Ce qui a fait rire.

Je donne mon avis sur tout, c’est vraiment ma propre personnalité qui est dans l’émission. Je ne sais rien de l’auditeur qui appelle, je ne connais que son prénom. Pour laisser libre part à la spontanéité.

3/ Le fait d’être en soirée implique-t-il une adaptation particulière, notamment sur le rythme que vous donnez à l’émission ?

C’est un peu le même style que le matin. Parce que l’on est un peu seul au monde dans l’entreprise, c’est une ambiance très différente et très sympathique aussi. Il faut s’y faire, c’est compliqué dans les deux cas en termes de sommeil.

Mais l’ambiance diffère de celle en journée où tout le monde est présent. C’est vraiment le moment où l’on capte l’auditeur pour lui donner le punch avant la journée pour le morning et la douceur ainsi que le réconfort après la journée pour l’émission du soir.

4/ En parallèle, toujours sur cette même station, vous accompagnez Jean-Pierre le dimanche matin dans « MFM Radio Voyance ». Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce programme?

Jean-Pierre, qui a fait pas mal d’émissions en radio et en télévision, est très fort. Il y a énormément d’appels, l’émission cartonne.

Nous passons 11 à 12 auditeurs pendant les deux heures du programme pour répondre à leur question. Jean-Pierre, sur la base de quelques informations seulement, répond de façon hallucinante, avec beaucoup de précision et de pertinence. Jusqu’à évoquer des maux de dos ou de ventre.

Les auditeurs sont généralement très contents, les retours quelques mois après sont vraiment très positifs.

De mon côté, j’accompagne Jean-Pierre et essaie d’apporter une note d’humour à l’émission. Le duo fonctionne très bien.

5/ Toujours en radio, les auditeurs de Générations peuvent vous retrouver le week-end de 16h à 20h. Quel en est le principe ?

C’est du flux, j’accompagne l’auditeur pendant ces quatre heures. De la musique passe, je rappelle les titres, parle un peu des artistes, des opérations antenne (les jeux qui vont se faire et les cadeaux à gagner). C’est vraiment pour teaser sur les programmes de la semaine et pour faire connaitre les titres.

Le style musical est bien différent, notamment Hip Hop, Rap et R&B. Mais cela me convient aussi, c’est complémentaire.

6/ Vous êtes aussi comédienne, actuellement sur les planches dans «Eléonore est partie», le dimanche, au théâtre Darius Milhaud. Quelle histoire y est racontée ?

C’est l’histoire d’un couple, dont la femme a écrit une pièce de théâtre. Mais son compagnon la lui vole et veut la mettre en scène.

Ca part dans tous les sens. Nous sommes sept sur scène. Il y a le couple, Raphael & Léa. Lui rend sa cherie complètement folle, d'ailleurs elle aime beaucoup bouder. Il y a le duo d'amis inséparables, le duo comique, l'un ne va pas sans l'autre. Samuel est le beau gosse de la pièce, il est hilarant, malheureusement un peu bébête (beaucoup même). Mais cela ne dérange pas Sophie, la soeur de Léa, la pin-up très fifille et un peu bébête elle aussi. C'est mon rôle. Et j'adore tellement jouer ce rôle, je m'y éclate ! Et puis sans oublier le directeur du théâtre complètement loufoque et tellement drôle. Le tout fait rire du début à la fin, et d'ailleurs à la fin ca part totalement en live!!! Pièce écrite par les comédiens eux même et par le metteur en scène Marc Liambo

Comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle est marrante, très pétillante, elle s’amuse, se met en soutien gorge et culotte sur la scène sans complexe. Quand je suis dans le personnage de Sophie, je m’oublie car, personnellement, je ne ferais pas cela.

Toute une préparation psychologique a d’ailleurs été nécessaire.

7/ Comment parvenez-vous à gérer votre emploi du temps avec autant d’actualités ?

Je n’arrive plus à vivre normalement. D’autant plus que j’ai pas mal de projets en cours pour la rentrée, des choses vraiment sympas tant en radio qu’au théâtre et au cinéma. Ce qui fera une nouvelle corde à l’arc.

Quelles complémentarités retrouvez-vous entre ces différentes casquettes artistiques ?

Les deux s’aident mutuellement. Le théâtre m’a aidé à ne pas être timide, à me laisser aller et à avoir confiance en moi. Mais aussi à être naturelle, pour ne pas jouer un rôle derrière un micro.

Le théâtre est une très bonne thérapie, qui m’a aussi permise de m’accepter telle que je suis.

8/ Pour finir, que dire, si ce n’est pas déjà fait, à nos lecteurs pour les inciter à vous écouter et à venir vous voir sur scène ?

Si vous voulez un peu de fraicheur, de spontanéité, de rigolade, d’authenticité, pour vous retrouver un peu, sans prise de tête, suivez nous chaque soir de la semaine !

Je fais vraiment ce métier par passion. Je ne compte pas les heures, jamais. Pour y arriver, j’ai toujours cru en mes rêves. Je me suis donnée les moyens mais la volonté de le faire est primordiale pour y arriver. Rien n’est inaccessible !

Merci Tiphaine pour votre disponibilité !

Publié dans Radio, Théâtre

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Philippe Nicaud nous présente sa dernière adaptation théâtrale, "Oncle Vania" !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Philippe,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.                                                      

1/ Vous êtes actuellement sur scène, au théâtre Essaion, avec la pièce « Oncle Vania ». Pour commencer, pourriez-vous nous en rappeler les thèmes ?

Ce sont des personnages qui souffrent de ne pas avoir vécu, d’avoir raté leur jeunesse, de ne pas s’être aimés au bon moment, de ne pas avoir fait ce qu’ils auraient voulu. Ils vivent avec leurs regrets, voudraient changer de vie mais ne peuvent pas.

C’est typique du style de Tchekhov, les gens ont une grande volonté de changement et puis, au fil des jours et des années, rien ne change,  tout reste ou revient toujours «comme avant».

C’est drôle tellement cela en est pathétique. Oncle Vania est donc une tragédie-comique.

Dans ce cadre, j’ai voulu que, de temps en temps, Vania ait un nez de clown pour cacher derrière ce masque toute sa fragilité, sa faiblesse, ses désirs, ses frustrations.

Désirs et frustrations, c’est ce que j’ai mis en avant dans ma mise en scène et c’est pour développer ces sentiments que j’ai voulu monter la pièce.

Sonia qui sacrifie sa jeunesse pour le domaine est amoureuse du docteur qui lui est amoureux d'Elena qui n'aime plus son mari qui lui voudrait vivre en ville mais n'en a plus les moyens et Vania qui tombe dans la dépression et ne fait plus rien.

Ces gens qui ont des désirs très forts, très enfouis et qui restent enfouis. C'est névrotique. Désir sexuel, par désir d’amour, par désir de meurtre. J’ai voulu faire exploser ces désirs et les faire éclater au grand jour. Mais après cet éclatement Tchekhov nous dit : « Tout sera comme avant. »

2/ Vous avez recentré ce chef d’œuvre de Tchekhov sur les 5 personnages principaux. Quelles ont été les clés pour y parvenir ?

Dans la version originale il y en a 9. J’ai recentré sur  cinq personnages principaux pour donner une densité émotionnelle plus forte et plus intense. Toutes les actions des personnages principaux s’enchainent beaucoup plus vite.

Le texte est du langage parlé, nous avons retraduit certains passages en partant du texte original, grâce à Céline Spang qui joue Elena qui parle Russe.

J’ai aussi rajouté des chansons, car le docteur est dans la pièce un artiste. Il peint, il écrit des chansons, chante, ce qui rajoute une touche de liberté au personnage. Les chansons sont des pôles de libération, de fraicheur.  Elles permettent aussi de changer les décors à vue.

3/ Selon vous, quels sont les éléments de succès de la pièce ? Pour quelles raisons plait-elle au public et que dire pour inciter les lecteurs à venir voir la pièce ?

Le réalisme. L'intemporalité. L'action se passe ici et maintenant dans une intimité cruelle et sensible. J’aime à penser que le spectateur soit voyeur et s'identifie à cette intimité.

Nous avons eu un coup de cœur en Avignon l’été dernier et le coup de cœur du journal La terrasse en du mois de février 2017. Nous avons un accueil de la presse Parisienne remarquable et magique.

La mise en scène offre un théâtre où les acteurs ne sont plus des acteurs. Ils sont tout simplement. Quand les spectateurs rentrent dans la salle, nous sommes déjà sur scène en train de vivre-jouer, ils deviennent otage de cette intimité.

Ils vivent ce que le personnage vit et c'est dans ce partage que le théâtre nait.  

Ce fut une joie, Philippe, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre

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Charles Lachenal évoque son parcours et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Charles,

Quel plaisir d’effectuer cet entretien avec vous !

1/ Vos expériences montrent que vous êtes un artiste aux multiples casquettes, au théâtre, en télévision ou bien encore au cinéma. Quels plaisirs prenez-vous chaque jour dans ces différents métiers ?

Comme beaucoup d’autres domaines je pense, ce métier est aussi fait de phases de creux. Ce serait mentir de dire qu’il n’est fait que de plaisirs et de passion, il y a beaucoup de doutes, d’attentes. Au début, on doit marteler ce métier, pour trouver tout simplement son théâtre. A savoir trouver ce qui nous fait vibrer pour ensuite le reproduire à vie.

Il faut donc chercher un auteur, un registre, une compagnie qui nous parlent. Le plaisir est donc aussi dans la recherche du plaisir optimal, à venir.

J’aime la répétition, j’aime l’épuisement. J’ai fait du graffiti pendant des années, je suis ensuite arrivé au théâtre. Cela a été incroyable, j’ai adoré cette recherche artistique en groupe. J’ai aussi découvert l’écriture, on est seul, cela nécessite de la géométrie, à l’image du graffiti. J’apprécie également la peinture.

2/ Comment vivez-vous les derniers moments avant de rentrer sur scène ?

J’essaie toujours d’entrer avec les énergies de l’instant. C’est souvent difficile de ne pas faire de ce moment un challenge. Ca doit être un prolongement, en arrivant sur les planches simplement dans l’état dans lequel on est.

Mais je pense que cela est aussi lié à la situation du personnage dans sa première scène. Qui rend cette approche de l’instant plus ou moins facile.

3/ Quels sont vos projets artistiques actuels ?

Je travaille avec la compagnie Rascar Capac depuis deux ans, nous avons récemment monté, pour un festival, le spectacle « On essaiera pas de les comprendre », une sorte de conférence sur la sécurité nationale. Nous allons préparer un autre spectacle prochainement.

J’ai aussi un projet de pièce de théâtre avec une metteur en scène avec laquelle j’ai récemment travaillé au théâtre Odéon, accompagné de prisonniers spécialement sortis pour l’occasion. Je vais devoir apprendre le chant pour une autre pièce, sans doute jouée en mars et en avril, «Rats», de Yanowski.

Sans oublier le festival d’Avignon cet été.

Merci Charles de nous avoir accordé un peu de votre temps.

Publié dans Théâtre

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Emilie Crubezy nous présente le Festival Traits d'Union !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Emilie,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

1/ Avec votre compagnie « Les Entichés », vous proposez actuellement le premier Festival Traits d’Union, du 8 au 29 janvier. Quel en est le principe ?

C’est un festival basé uniquement sur la jeune création. Nous avons décidé d’un thème commun, à savoir la discrimination, pour choisir ensuite les artistes avec lesquels nous avions envie de faire ce festival.

La directrice de la compagnie, Mélanie Charvy, et plusieurs autres membres de la troupe ont été voir plusieurs spectacles de jeunes gens pour les sélectionner. La discrimination est un thème assez large, nous avons pu choisir des univers différents.

Les principales soirées sont axées sur le théâtre, mais nous avons aussi retenu des photographes, des danseurs et des artistes de cirque. Des vernissages notamment sont ainsi proposés pendant le festival.

2/ Nous l’avons dit, il s’agit d’une jeune création. Comment sont venues l’idée et l’envie de lancer ce programme ?

Nous sommes jeunes, nous faisons du théâtre, il y a des choses qui nous plaisent et que nous avons envie de défendre. Notamment d’autres jeunes, qui font la même chose que nous, qui sont en création, qui ont la volonté de faire de l’art.

La discrimination, aussi diversifiée qu’elle soit, est un thème qui revient tout le temps aujourd’hui, même au niveau de la religion, de la sexualité ou bien encore du travail. Nous avons trouvé que ce thème pouvait vraiment rejoindre les jeunes et qu’il permettait aussi de questionner et de penser. D’où la mise en place de débats à l’issue de certains spectacles.

Quelles ont été les éléments déterminants pour le choix du contenu ?

Les membres de la compagnie ont, comme je vous le disais, vu de nombreux spectacles en amont et ont retenu ceux qui leur paraissaient les plus justes. Que ce soit dans la façon dont le thème est traité, mais aussi d’un point de vue artistique, pour qu’une réflexion soit amenée.

3/ Les thèmes sont assez larges, de la danse, du théâtre, de la photographie notamment. Pourquoi ce choix d’avoir un panel vaste de domaines ?

Pour la richesse ! En ce moment, Lola Casamitjana expose ses photos à l’intérieur du théâtre pendant une semaine. Ce qui permet aux spectateurs venant voir une pièce de découvrir ses clichés.

Comme nous restons un mois dans le théâtre, c’est aussi une manière quelque part d’investir le lieu. Ainsi, le public ne va pas uniquement voir un spectacle, il peut aussi prendre un verre et regarder des photos.

4/ Le théâtre El Duende, à Ivry-sur-Seine, vous accompagne dans cette démarche. Un petit mot peut-être sur cette collaboration ?

Nous remercions grandement les responsables du théâtre, notamment Mehdi Kerouani, car ce sont eux qui nous ont permis de faire ce festival là-bas. Ils avaient déjà reçu précédemment notre compagnie pour les premières créations réalisées.

C’est un théâtre qui a l’envie en fait d’aider des jeunes dans leur démarche artistique. Il faut savoir que, en tant que jeune compagnie avec, par définition, de jeunes spectacles, il est plus difficile pour nous d’être programmés car nous n’avons pas forcément déjà fait nos preuves.

Le théâtre El Duende a accepté de faire cette promotion, de mettre en avant la jeunesse et la création proposée par cette dernière. C’est une très belle ouverture et une envie commune avec les membres du théâtre. Les contacts artistiques et humains sont très agréables. Nous nous entendons très bien, ce qui nous donne l’envie de faire des choses avec eux et de grossir le projet.  

5/ A titre plus personnel, vous êtes en charge principalement de la communication autour du festival. En quoi consiste ce rôle ?

Je tiens à dire que je ne suis pas toute seule dans ce rôle, nous sommes plusieurs pour ce domaine. Ma partie s’oriente dans les contacts avec la presse, les quotidiens, les journaux et les magazines.

Nous faisons aussi du tractage, dans la ville d’Ivry et tous ses lieux culturels d’Ivry. Nous sommes aussi présents chaque week-end sur les marchés pour informer les gens du festival et leur montrer qu’ils sont vraiment les bienvenus. Ils peuvent d’ailleurs simplement venir voir les photos, ils ne sont pas obligés pour cela d’assister à un spectacle.

Enfin, le collage d’affiches en ville est aussi une part importante du travail.

6/ Quelle suite aimeriez-vous donner à ce festival ?

Un deuxième festival ! Ce serait un vrai bonheur. Nous espérons que cette première édition plaira et qu’elle intéressera.

Elle a aussi pour but de permettre une rencontre et un échange entre les différentes compagnies. Pour que nous puissions nous ouvrir entre nous et, pourquoi pas, nous permettre de nous croiser dans d’autres occasions.

7/ Pour conclure, si ce n’est pas déjà fait, comment inciter les lecteurs à venir découvrir ce chouette festival ?

Des jeunes ont choisi d’autres jeunes, ce qui est vraiment intéressant. Mais cela peut intéresser toutes les tranches d’âges.

Nous espérons que vous serez touchés, humainement ou artistiquement. Peut-être que vous vous reconnaitrez dans certaines formes. C’est aussi un véritable échange.

La formule est aussi assez nouvelle. Le théâtre El Duende a un côté familial, vous y passerez un bon moment. Vous serez bien accueillis et vous vous y sentirez bien. Ce lieu est un vrai bonheur !

Voici les liens pour découvrir la programmation :

https://www.facebook.com/events/207484126375556/

https://www.facebook.com/compagnielesentiches/

https://www.facebook.com/theatreelduende/?fref=ts

Ce fut encore une fois un plaisir, Emilie, d’effectuer cet entretien avec vous.

Publié dans Théâtre

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Jean-Pierre Rochette : parcours, projets, envies - il nous en dit plus !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Jean-Pierre,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment en télévision, au cinéma mais aussi au théâtre. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’art et dans ce métier?

D’abord cela m’évite le déplaisir d’en faire un autre. Car il m’est arrivé, comme beaucoup d’artistes, de faire autre chose et cela s’est, pour être honnête, assez mal passé. J’étais alors beaucoup plus jeune et je prenais assez vite les choses du mauvais côté, ce qui n’était pas très malin.

Au fur et à mesure de mes expériences de comédiens, je n’ai pas toujours pris du plaisir. D’abord parce que je n’ai pas toujours travaillé avec des gens sympathiques. Qu’ils soient acteurs, metteurs en scène ou autre. C’était simplement déplaisant.

Dans l’ensemble, pour être honnête, je n’ai pas fait énormément de films où j’ai pu me dire que j’étais content d’y avoir participé. J’essaie, au maximum, de ne pas être un acteur dans la vie. Je le suis sur un plateau ou sur scène, mais pas en dehors. 

J’ai aussi pris énormément de plaisir avec certaines rencontres. Malheureusement, on ne retravaille pas souvent avec les gens que l’on a réellement appréciés.

2/ Ponctuellement, retrouvez-vous des complémentarités entre les différents domaines précédemment évoqués ?

Pour certaines séries de télévision, il vaut mieux avoir fait du théâtre. Il y a un rythme, cela se tourne vite et on le sait, c’est ainsi. Il faut être capable d’emmagasiner du texte et les données techniques très rapidement, sinon on est battu et on fait perdre du temps à tout le monde.

3/ Face au rythme généralement soutenu des plateaux de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont ?

Je cherche à être disponible. Nous ne sommes pas là pour avoir des crises d’angoisse, les metteurs en scène ne sont pas là pour donner des cours. Sur un plateau, un acteur doit être efficace de suite. Il coûte cher, il faut donc être pertinent d’entrée de jeu.

La mémoire est un muscle qui se travaille. A force, on a l’habitude. Nous recevons généralement la veille le plan de tournage du lendemain, donc nous savons les scènes que nous avons à travailler.

Les séquences sont découpées en plans, il faut donc se rapprocher du réalisateur pour connaitre ses intentions. Sans oublier l’attitude à la fin d’un plan qu’il faut dupliquer au début de la suivante.

4/ Sur les planches, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous juste avant de rentrer sur scène ?

De la jubilation ! J’ai des amis qui sont terrifiés, mais c’est le contraire pour moi. C’est même très embêtant pour eux, car je leur parle. C’est ma façon personnelle de me concentrer.

Mais j’essaie de faire attention à ne pas trop les perturber.

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Je suis actuellement en train de finir d’écrire un livre. Je suis dans le dernier tiers de ce polar, thème qui n’est en réalité qu’un prétexte, même si quelque chose se résout à la fin. Le livre traite du diable et du bon dieu, qui est l’un et qui est l’autre ?

J’ai également coécrit une pièce de théâtre, que je vais présenter à des gens avec qui j’ai tourné récemment. De même qu’à d’autres personnes assez médiatiquement en vue. Jean-Philippe Azema, un ami de longue date, très talentueux, s’occupera de la mise en scène.

Ce fut un plaisir, Jean-Pierre, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Agathe Anquez nous présente son premier court-métrage !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Agathe,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

1/ Vous avez récemment coréalisé, avec Cécile Khindria, le court-métrage « Je suis incompris » dans le cadre du Festival Nikon. Comment le présenter ?

Cest un festival qui se déroule chaque année, avec pour thème, cette fois-ci, « Je suis une rencontre ». Nous avons écrit ensemble avec Cécile mais elle a une part prépondérante dans la réalisation et le montage.

Ce projet est vraiment né dune volonté commune, avec Cécile, de travailler ensemble. Elle est journaliste mais souhaiterait se tourner vers la fiction.

Nous sommes parties sur lidée dune rencontre, mais un peu particulière. Cest un point de vue surprenant que je vous invite à découvrir sur le lien suivant: http://www.festivalnikon.fr/video/2016/989

2/ Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage ?

Nous avons cherché à avoir un personnage qui ne soit pas trop défini. Nous avons voulu quelque chose dassez neutre, nous avons en filmant pris une certaine distance également.

Je dirais que mon personnage est observé, cest un rôle muet.

3/ Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour l’écriture de ce court-métrage ?

Cest un sujet qui nous tenait à cœur mais qui, en même temps, peut être polémique. Nous avons donc mis du temps à savoir comment le faire passer et ce que lon voulait faire passer.

Nous souhaitions un décalage, que le spectateur soit amené dans un univers, quil soit un peu surpris. Transformer l’écriture en mise à limage a été une de nos grandes préoccupations. Notamment lors du montage. Ca a été une belle expérience.

4/ Quelle suite aimeriez-vous lui donner ?

Lidée serait de le présenter dans dautres festivals. Nous avons déjà quelques noms en tête.

Il sagissait de notre première expérience à toutes les deux, nous aimerions collaborer à nouveau ensemble pour en faire dautres. Quelques idées commencent déjà à émerger.

5/ De façon plus générale, quels sont vos autres projets et envies artistiques du moment ?

Jai récemment fait un stage en doublage, qui a été vraiment très prenant et exaltant. Jaimerais poursuivre dans cette direction.

Jai aussi eu la chance de faire une petite apparition dans le prochain long-métrage dEmma Bratulić, El weon que se veía a sí mismo. Il est actuellement en montage. Cest lhistoire dun jeune homme qui, suite à une rupture, va traverser une épreuve singulière. A travers cette dernière, il va rencontrer différentes personnes pour essayer de comprendre ce qui lui arrive. Jinterprète lune delles.

Une page Facebook existe pour suivre ce long-métrage: https://www.facebook.com/El-weon-que-se-ve%C3%ADa-a-s%C3%AD-mismo-224124638018660/?fref=ts .

6/ Vous êtes passionnée par l’art, au travers de votre métier de comédienne, au théâtre et en télévision. Qu’est-ce qui vous plait tant dans ces exercices ?

Je crois que cest une belle manière de faire passer des messages, de faire réfléchir les gens dune autre manière, de souvrir sur une vision du monde exprimée différemment.

Beaucoup de sujets peuvent être traités, ce qui est plaisant. Les mots que lon utilise, les images que lon véhicule sont précieux et, dans lart, on a la chance davoir une certaine liberté.

Ce fut un plaisir, Agathe, d’effectuer cette interview en votre compagnie !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Marie-Laetitia Bettencourt évoque la pièce "Abracadabrunch" !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Ryther

 

Bonjour Marie-Laetitia,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

1/ Vous êtes actuellement à l’affiche, à La Grande Comédie, de la pièce «Abracadabrunch». Sans tout dévoiler, quelle histoire y est mise en avant ?

C’est l’histoire d’un homme qui a fait fortune, mais qui est assez misogyne, égoïste et macho. En fait, une extraterrestre va débarquer chez lui pour le dresser, pour le rendre meilleur en quelque sorte.

Une histoire d’amour entre les deux va alors naitre.

2/ Votre personnage est assez énigmatique, plein de sous-entendus ou d’allusions. Comment le décrieriez-vous simplement ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle est une extraterrestre assez dure, qui n’a pas beaucoup d’émotions. C’est une femme de caractère, elle est là pour dresser François, elle est donc assez dominatrice.

Mais elle a quand même une certaine douceur en elle, elle se laisse un peu aller au fur et à mesure de la pièce. Pour, au final, tomber amoureuse de François.

3/ La pièce est un véritable succès depuis de nombreux mois maintenant. Selon vous, quels sont ses principaux facteurs de réussite ? Pourquoi plait-elle autant aux spectateurs ?

Je pense que la pièce plait beaucoup car c’est une comédie romantique. Les gens ont besoin de voir une histoire simple, d’amour.

Le fait également qu’il y ait des tours de magie apporte une certaine originalité.

4/ Vous êtes accompagnée sur scène notamment par Alil Vardar, qui aime, de temps à autre, ajouter quelques improvisations toutes personnelles au cours de la représentation. Comment parvenez-vous alors à gérer ces moments-là ?

Quand Alil improvise, j’ai toujours du mal à garder mon sérieux. Tous les soirs, j’ai un fou-rire, à un moment différent. Car il cherche à me faire rire et, tant que ce n’est pas le cas, il en rajoute jusqu’à ce que je craque.

C’est aussi grâce à cela que la pièce fonctionne, c’est Alil qui fait le succès de ce spectacle. Il est très drôle et a une capacité à l’improvisation qui est assez rare.

5/ En parallèle de cette belle pièce qui remplit fortement votre emploi du temps, avez-vous d’autres projets ou envies artistiques pour les prochains mois ?

Je vais jouer cette pièce jusqu’au mois d’avril et je verrai après à développer d’autres projets, pour me concentrer sur des choses nouvelles. J’espère, d’ici là, obtenir quelques propositions dans ce sens.

Je suis ouverte à toute opportunité, au théâtre, au cinéma ou en télévision.

6/ Pour finir, si ce n’est pas déjà fait, qu’avez-vous envie de dire à nos lecteurs pour les encourager à venir voir la pièce ?

Venez nous voir car c’est une pièce sympathique, une comédie romantique où il y a des tours de magie. C’est original, et vous pourrez retrouver le talentueux Alil Vardar.

Ce sera un plaisir de jouer pour vous !

Merci Marie-Laetitia de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Théâtre

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Ludivine Bigéni évoque son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Ludivine,

C’est un plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

1/ Vous êtes actuellement sur scène, à la Comédie République, dans la pièce à succès « Adopte un jules.com ». Comment présenter ce chouette spectacle ? Quelles thématiques y sont abordées ?

Je dirais que c’est à la fois une comédie de boulevard et un three women show. C’est drôle, et écrit de la même manière que l’on peut parler dans la vie de tous les jours. Les personnages sont assez caricaturaux. Cela retranscrit bien les trois caractères distincts de chacune.

On y traite avec dérision les rapports hommes-femmes via les nouvelles cyber-plateformes de rencontres.

Le public passe un bon moment, de détente et de rires.

2/ Comment décririez-vous votre personnage ? Quelles en sont ses principales caractéristiques ?

Clara est le garçon manqué du spectacle. C’est une grande gueule, un peu bourrine, pas vraiment élégante. Elle est brute de pomme.

3/ Le spectacle cartonne depuis plusieurs années maintenant. Selon vous, quels facteurs expliquent cet énorme succès ?

Je pense que c’est d’abord parce-que c’est drôle et léger, et peut-être aussi que cela vient du fait que  c’est un sujet d’actualité. Les rencontres via les sites internet sont plus que jamais en effervescence. Tout le monde connait la thématique, même ceux qui ne la pratiquent pas ont probablement dans leur entourage quelqu’un qui est inscrit. C’est donc assez parlant.

La pièce est rigolote ; Nous tournons les situations en dérision, ce qui permet de prendre un peu de distance avec ce sujet-là, auquel tout le monde n’adhère peut-être pas.

4/ La distribution est alternante sur la pièce. Cela implique-t-il une adaptation particulière pour vous en fonction des comédiennes qui vous accompagnent sur scène ?

Il nous est demandé d’être attentifs sur le texte et les relances, justement pour que chacune puisse reconnaitre les tops. Le fait de faire tourner les équipes et un vrai exercice, chacune ayant sa propre façon de jouer son personnage.  

5/ En parallèle, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

J’aime tellement de choses que j’ai beaucoup de projets !

Je suis danseuse à l’origine, puis j’ai appris à chanter et jouer. Je me suis trouvée un très gros penchant pour les comédies musicales qui allient toutes ces disciplines.

J’ai pour projet la création de vidéos sous forme de clips, dans lesquels je partagerai mon plaisir de danser, chanter et/ou jouer avec des proches qui ont aussi ça comme passion.

Je suis aussi sur la création d’un court métrage, et divers spectacles. Tout ça demande du temps et de l’implication, maos j’essaie de faire au mieux pour réaliser tout ce dont que j’ai envie.

En parallèle, je suis chanteuse-comédienne à Disney, encore un autre univers. Je suis donc sur deux opposés avec la pièce.

6/ Vous êtes une artiste aux multiples talents, vous êtes comédienne, danseuse et chanteuse. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ?

Je crois que j’ai beaucoup de choses à donner, à partager et à dire. De nature très émotionnelle, j’ai trouvé dans l’artistique de bons moyens d’être moi-même en exposant tout ce que peux être et tout ce que j’ai envie d’exprimer.  Allier l’utile à l’agréable, en fait ! (rires)

7/ Pour conclure, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Une très belle carrière dans le cinéma. C’est mon aspiration principale en ce moment.

Le jeu devant une caméra, beaucoup plus minimaliste que sur une scène de théâtre, me plait énormément et colle à ce que je suis.. J’ai testé le fait d’être au plus sincère lors de mes cours et j’ai très envie d’y retourner.

Merci Ludivine pour votre gentillesse et votre disponibilité !

Publié dans Théâtre

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Antoine Gorczewski revient sur son parcours et évoque ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Antoine,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment sur scène, à l’écran, mais aussi en publicité. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ? Pourquoi prenez-vous autant de plaisir chaque jour à effectuer ce métier ?

J’ai envie de défendre des valeurs, de transmettre des messages. Je suis passionné par l’ambiance d’un plateau de tournage, avec une équipe qui tire dans le même sens pour aller de l’avant. J’ai l’impression que je ne me sens jamais aussi vivant que lors d’une répétition ou devant une caméra.

Au théâtre, le travail est plus profond, la recherche du personnage et la compréhension de l’auteur, de ce qu’il a voulu dire sont très intéressantes. C’est à chaque fois une sorte de petite chasse au trésor. J’y prends beaucoup de plaisir.

Je trouve que le théâtre possède quelque chose de sacré, un peu comme dans une église. Il faut rentrer sur scène en parfait accord avec soir même. Tout est très solennel, avec une union et un esprit de groupe.

J’ai aussi ce petit égo d’acteur, j’aime que l’on me regarde. J’apprécie l’échange avec le partenaire, c’est quelque chose de simple mais qui procure beaucoup de joie.

2/ Retrouvez-vous, ponctuellement, une certaine complémentarité entre les différents domaines évoqués précédemment ?

Tout sert. N’importe quelle expérience de vie est utile. Au théâtre, on fait souvent appel à des souvenirs, des odeurs, des sensations donc chaque métier apporte quelque chose.

3/ Juste avant l’ouverture du rideau, comment vous sentez-vous ? Quelles émotions prédominent alors en vous ?

Tout dépend du contexte. Dans tous les cas, il faut être concentré au maximum pour tout donner. Globalement, je suis inquiet mais je cherche à me recentrer, à respirer pour trouver les énergies de mon personnage.

Il ne faut pas avoir peur du public. Un professeur me suggérait d’imaginer, en regardant à travers le rideau, que je serre chaque spectateur dans mes bras, pour justement éviter l’appréhension de la salle. Je pense progresser et avoir franchi un cap. J’ai envie de transmettre, de faire plaisir, ce qui me donne de l’énergie et réduit le stress.

4/ Sur les plateaux de tournage, les rythmes sont généralement très soutenus. Du coup, comment vous préparez-vous en amont ?

J’ai principalement tourné dans des courts-métrages. Il n’y a pas de petit rôle, il faut à chaque fois s’inventer un personnage, lui trouver un contexte, un cadre et une histoire. C’est même souvent plus dur quand il y a peu de répliques.

Il est important de s’amuser, cela aide à être bon.

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Tous les domaines m’attirent. J’ai très envie de jouer au théâtre, les planches me manquent terriblement.

J’apprends beaucoup avec un livre, basé sur l’actors studio. Je m’efforce chaque semaine à m’entrainer pendant plusieurs heures. C’est très instructif. Je vais souvent voir des pièces, ce qui m’enrichit et me cultive.

Je ne joue pas pour jouer, je cherche des projets qui me plaisent avec une équipe de gens passionnés. Je suis patient, ouvert.

Mon objectif principal est de monter mon équipe, de comédiens et de techniciens. J’ai envie d’une famille de travail avec un noyau de six à sept comédiens. J’écris des petits formats courts en vidéo sur des thèmes de la vie en société que j’aimerais leur proposer. Ce programme s’annonce très drôle. Si cela peut éveiller certaines consciences, j’en serais très heureux. J’espère déjà tourner six épisodes pilote.

Merci Antoine de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Frédéric Jeannot : parcours, actualités, projets - il nous dit tout !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Frédéric,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes, comme le montrent vos expériences au théâtre mais aussi sur les plateaux. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ?

J’y trouve une liberté et une créativité.. J aime  travailler à partir de la matière qu’est notre vie .

Créer est fondamental  et Le métier d’acteur est une forme de création qui me parle : utiliser  le corps, la voix, l’esprit, ça me plait.

2/ De façon ponctuelle, retrouvez-vous une certaine complémentarité entre ces différents domaines ?

Il ne faut pas oublier, je trouve, que l’on fait le même métier,  bien que la technique  diffère le fond reste le même.

Mais, oui, des passerelles existent. Elles m’aident et me nourrissent.

3/ Au théâtre, quelles sensations éprouvez-vous juste avant de rentrer sur scène ?

 Je crois que ça dépend des jours ; de comment je me sens, du rôle , de la pièce ; je peux avoir le trac , ressentir  de l’excitation,  de la joie. J’essaie d’être le plus à l écoute  de  ce qui se passe en moi,  afin de l’utiliser pendant la représentation.

4/ Sur les plateaux de tournage, le rythme est plutôt soutenu. Quelle est alors votre méthodologie de travail en amont ?

J’ai besoin, autant que possible, de venir avec le texte su sur le bout des doigts. Pour me libérer ensuite dans le jeu. Car il est nécessaire aussi, en plateau, de gérer l’aspect technique demandé par le metteur en scène et la présence de l’équipe autours.

J’essaie d’avoir travaillé ma situation sous différents aspects pour être, au moment du tournage, aussi malléable que possible. Il faut être capable de réactivité.

5/ Quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Je suis actuellement en tournée avec « Le marchand de Venise », de Shakespeare, mis en scène par Pascal Faber.

Je répète beaucoup ce grand auteur en ce moment, car je vais me lancer prochainement dans une autre de ses œuvres, « La mégère apprivoisée », qui va se jouer à partir de février, en tournée aussi, avec Hélène Laurca à la mise en scène. J’ai aussi la chance de participer bientôt à une adaptation, sur Paris, de « Roméo et Juliette », mise en scène par Stéphane Bénazet.

Ce fut un plaisir, Frédéric, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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