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theatre

Sandra Luce évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Sandra,

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour le blog.

1/ Vous êtes à l'affiche, au Théâtre du Marais, de la pièce « Les fêlés ». Quelle histoire y est racontée ? Quelles en sont les principales thématiques ?

C'est une pièce contemporaine, écrite par Philippe Sohier, un auteur contemporain, engagé et subversif. On y aborde la solitude, le couple, l'amour. En fait, c'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui sont dans leur propre solitude, qui ont des blessures intérieures, l'une psychologique et l'autre psychiatrique. Ils vont se rencontrer et cela va (ou pas) les réconcilier avec l'amour.  A vous de nous dire… 

Le côté original est lié au fait que l'on plonge directement dans le quotidien d'un couple et on remonte ensuite sept ans plus tôt. Pour découvrir leur rencontre et le lendemain de leur première nuit passée ensemble. Donc la naissance de leur amour.                                                                                                                                                                                                                                                                                 
2/ Comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

C'est un personnage un peu coincé, une sorte de Marie-Chantal, elle a des pudeurs, des principes, des valeurs qui la rendent ainsi. Mais elle voudrait avoir une vie sexuelle un peu plus pimentée. 

3/ Selon vous, quelles sont les clés de réussite de cette pièce ? Pourquoi plaît-elle aux spectateurs qui viennent vous voir ?

On joue dans une vérité, dans une sincérité. C'est interprété de façon cinématographique, c'est un parti pris assez réel, assez réaliste. Comme si on regardait le couple à travers le trou d'une serrure donc on rentre dans leur intimité. Je pense que les gens se reconnaissent dans ce couple là, du coup ça plaît, ça intéresse, ça interpelle. 

4/ Juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations prédominent en vous ?

Je dirais un mélange d'adrénaline, d'excitation, de peur, d'angoisse et d'envie. C'est ce qui me fait vibrer. Ce métier est une passion, c'est toute ma vie. Quand le rideau s'ouvre, on n'est plus nous-même, on se transforme, on devient, on est, on incarne des gens, des personnages. C'est magique, la scène est magique, comme un moment atypique, hors du temps, de fiction où l'on est en voyage. Ça me fait vibrer, j'en ai besoin. 

5/ Plus généralement, quels sont vos autres projets artistiques actuels ?

Je tourne de temps en temps des guests pour M6 dans « Scènes de ménages », couple José/Liliane. 

Fais partie d'une web série, « C.O.Q.P. », arrivée en saison 2, j’y interprète une assistante de direction complètement fofolle et un peu adolescente sur les bords qui ne pense qu’à faire la fête. Saison 3 en préparation.

Comédienne-chanteuse, je prépare également un album pop rock, avec Steven Productions.  

Mais j’ai aussi un projet de court métrage, co écrit avec Guillaume Block, un ami scénariste. A la réalisation Géraldine Fréry, que je connais très bien puisque j’ai tourné avec elle plusieurs fictions, on se complète parfaitement et travailler sous sa direction c’est que du bonheur.  « Circulez ! » est un court métrage, un projet personnel qui me tient à coeur. Nous sommes en prépa actuellement, on cherche des financements alors j’enchaîne les rencontres avec les producteurs. Un crowdfunding va être mis en ligne d’ici un mois. 

En gros je n’ai pas le temps de m’ennuyer, 24h dans une journée c’est trop peu…

6/ Pour terminer, que peut on vous souhaiter pour la suite ?

Que ça continue ! Encore et encore et toujours ! Vous divertir, vous faire rêver, vous faire voyager ! La réussite mais surtout les rencontres, le partage, l’échange, bref l’aventure humaine! Seul, on ne fait rien !

Ce fut un plaisir, Sandra, d'échanger avec vous  !

Merci pour cet interview, ravie également de cette rencontre. Si vos lecteurs ont envie de me découvrir un peu plus, ils peuvent aller sur mon site professionnel que voici: https://sandraluce02.wixsite.com/comedienne-chanteuse

Au plaisir!

Publié dans Théâtre, Télévision

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Marinelly Vaslon évoque sa nouvelle pièce de théâtre et ses futurs projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marinelly,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview en votre compagnie !

 

1/ Vous êtes à l'affiche, au Mélo d'Amélie, de la pièce « Boire ou séduire...». Quelle histoire y est racontée ? Quelles thématiques y sont abordées ?

 

C'est une comédie, l'histoire de Jean-Régis, joué par Régis Van Houtte, un aristo qui profite de gérer ses locations d'appartements à Paris pour rendre visite à sa maîtresse, que j'interprète. Sauf que, ce jour-là, évidemment, cela ne se passe pas tout à fait comme prévu.

 

Il se retrouve avec un potentiel locataire d'appartement, Bébert (Sébastien Bonnet), un petit protégé de sa femme. C'est alors que les ennuis commencent.

 

2/ Comment présenter votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

Gwenaëlle, avec qui je partage mes racines bretonnes, est une trentenaire parisienne maintenant, un peu bobo, habituée à un certain confort de vie. Et qui va se retrouver dans une situation pour le moins inconfortable. S'ensuit un huis clos à trois personnages.

 

3/ Selon vous, quelles sont les clés du succès de cette pièce ? Pourquoi plaît-elle aux spectateurs qui viennent vous voir sur scène ?

 

Parce qu'elle est géniale :) C'est très drôle, bien écrit, c'est d’ailleurs un plaisir, actuellement en répétitions, de la jouer. Les auteurs de la pièce sont également comédiens et cela se ressent dans l'écriture. Il y a un vrai sens de la répartie, du rythme. 
C'est une sorte de “Dîner de cons”, on retrouve ce côté comédie qui peut paraître légère mais où les personnages sont riches et les situations moins anecdotiques qu'elles peuvent en avoir l'air. Bref, une comédie avec du fond  !

 

4/ A quelques jours de la première, comment vous sentez-vous ?

 

Je suis très impatiente ! Ça fait deux ans que j'étais en tournée avec une autre pièce comique « La guerre des garces » de Fabrice Blind. Ce fut une expérience incroyable mais je suis très contente de retrouver les planches parisiennes.

 

Impatiente et confiante aussi. Je pense que c'est une pièce qui va vraiment beaucoup plaire.

 

5/ Dans les derniers instants avant de rentrer sur scène, quels sentiments dominent alors ?

 

Il y a toujours la petite montée d'adrénaline qui fait que l'on aime tellement ce métier. De la curiosité aussi parce que chaque soir est différent. Donc de l'impatience, de l'excitation et aussi du plaisir. Un sacré cocktail !

 

6/ Plus généralement, quels sont vos autres projets actuels ?

 

En ce moment, j'ai un projet de co-écriture d'une série humoristique. C'est un peu tôt pour en parler mais ça avance. J'ai aussi des projets de longs métrages en tant qu’actrice, en préparation pour le printemps prochain.

 

7/ En conclusion, que dire aux lecteurs pour les inciter un peu plus encore à venir voir la pièce ?

 

Y a des femmes à moitié nues… et des hommes aussi ! ;)
 Et c’est le genre de pièce qui vous fait ressortir avec le sourire. Pour combattre la morosité de la rentrée, c'est absolument parfait!

 

Merci Marinelly pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Mélanie Belamy évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Mélanie,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps !

 

1/ Vous serez à l'affiche, à partir de fin septembre, au théâtre BO Saint-Martin de la pièce « Mars et Vénus ». Quelle histoire y est racontée ? Quelles en sont les thématiques ?

 

Ce n'est pas vraiment une histoire, c'est surtout une thématique, l'homme et la femme au sein du couple. C'est présenté sous forme d’émission de télé où le troisième personnage est le public. Je n'en dévoilerai pas plus, pour ne pas casser le mystère.

 

On y parle des clichés, ce qu'est la vie en couple, de la rencontre jusqu'à l'installation. Donc des choses à faire, à ne pas faire. Le tout illustré par des mises en situation, des sortes de mini sketchs avec la participation du public.

 

2/ Comment décrire votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

Au départ chauffeuse de salle, mon personnage devient progressivement animatrice de l'émission puis personnage dans les démonstrations, donc qui illustre la femme dans le couple. Il ne faut pas s'étonner qu'il y ait des clichés, qui sont là pour que les gens s'y retrouvent. Il y a aussi une grosse part d'improvisation sur le spectacle donc tantôt nous sommes comédien tantôt nous sommes nous-même car, avec le partenaire de jeu, on s'envoie des pics, on se renvoie la balle.

 

C'est surtout sur le ton de la dérision et de l'humour pour que les spectateurs s'y retrouvent mais aussi qu'ils puissent se poser des questions. Sur eux ou sur leurs amis.

 

Comment appréhendez-vous cet exercice de l'improvisation ?

 

L'improvisation dont je vous parlais me faisait vraiment très peur au début, car je ne viens pas, en premier lieu, du registre de la comédie. En fait, c'est à force d'être sur scène, d'avoir les retours du public, d'avoir une pièce rodée et d'avoir le soutien de mon partenaire que l'improvisation est arrivée. Comme une porte qui s'est ouverte en moi et je suis très heureuse d'avoir trouvé la clé. Ce n'est pas un exercice évident, ce n'est pas donné à tout le monde mais je dois bien reconnaître que cela aide aussi pour d'autres projets.

 

3/ Selon vous, quelles sont les clés de succès de la pièce ? Pourquoi va-t-elle plaire aux spectateurs qui vous venir vous voir sur scène ?

 

C'est un sujet à la fois vaste mais aussi universel. Il existe depuis la nuit des temps. Les gens vont s'y retrouver et vont passer un bon moment.

 

Faire participer le public marche aussi très bien. Les gens interviennent pour que nous puissions savoir ce qui se passe dans leurs couples.

 

En plus des dates parisiennes, et après un Festival d'Avignon réussi cet été, nous serons aussi en tournée à partir du 30 septembre prochain.

 

4/ En parallèle, on pourra aussi vous retrouver, à partir de novembre, au théâtre Darius Milhaud, en alternance, sur la pièce « Seuls au monde ». Que dire sur cette autre aventure théâtrale ?

 

Je suis au stade des répétitions pour reprendre le rôle et afficher une alternance. Ça n'a rien à voir avec l'autre pièce. C'est vraiment intéressant car je vais revenir pour le coup à un théâtre avec une véritable histoire, une problématique, un personnage, il y a une vraie construction.

 

C'est post apocalyptique et on y parle de la cohabitation après la fin du monde. Cela s'applique tout à fait à ce qui se passe dans le monde actuel, au vue des sujets abordés comme la politique, la religion, l’acceptation de l’autre etc… C'est pour ça que c'est à la fois drôle et intéressant.

 

Je pourrai facilement passer d'une pièce à l'autre car il y a deux jours entre chaque représentation. Mais cela va me faire beaucoup de bien aussi. Je vais pouvoir m'amuser dans un autre personnage également. C'est bien de changer de vision, de cadre et de partenaires. Ce sera aussi l'occasion de rencontrer un autre public et j'espère envoyer les publics d'une pièce à l'autre.

 

5/ En parallèle, quels sont vos autres projets artistiques ?

 

En juin, j'ai joué dans une création, «  Sentir le vent  », écrite et mise en scène par Hugo Meignant, un jeune auteur et metteur en scène. Nous avons joué une représentation unique au Théâtre de la Commune, à Aubervilliers. Il a décidé de reprendre ce projet sous forme de court métrage et il est à la construction du scénario. Le tournage est prévu pour la fin d'année.

 

A titre personnel, je suis actuellement en train de monter ma structure théâtrale afin d'héberger une prochaine création. Je vais commencer les répétitions courant septembre, avec mon équipe artistique. Pour une fois, je me retire complètement du plateau, je vais écrire et mettre en scène. Il y aura une part d'improvisation et d'écriture de plateau, ainsi que des textes que j'aurais préalablement écrit.

 

6/ Pour conclure, comment inciter un peu plus encore les lecteurs à venir voir l'une des deux pièces au moins ?

 

Pour « Mars et Vénus », si vous avez des problèmes de couple, venez nous voir. Si vous n'en n'avez pas, venez aussi, on pourra vous en trouver:)) Plus simplement, si vous avez envie de passer un bon moment avec nous, nous passerons un bon moment avec vous.

 

Concernant « Seuls au monde », si vous voulez voir comment se passe la fin du monde près de Melun, c'est l'occasion.

 

« Mars et Venus » se jouera tous les mardis du 26/09 au 26/12 à 20h au Bô St Martin. La reprise de rôle pour « Seuls au monde » aura lieu courant novembre et c’est tous les vendredis à 19h15 au Darius Milhaud.

 

Ce fut un plaisir, Mélanie, de nous entretenir avec vous !

 

 

Publié dans Théâtre

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Katia Miran évoque son parcours et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Katia,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment au théâtre, en télévision ou bien encore au cinéma. De façon générale, qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

Je ne peux pas faire autrement, c'est quelque chose qui fait partie de ma vie, de mon hygiène de vie, c'est une part de mon existence et de mon rapport au monde. Donc cela va au delà de ça me plaît, c'est !

 

2/ Retrouvez-vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Ça peut arriver, je trouve que la complémentarité existe au sens où chaque travail, image, théâtre, radio, demande une disponibilité d'esprit avec tout une technique autours qui varie d'un des pôles à l'autre. La complémentarité vient dans la nécessité d'être réactif et disponible.

 

3/ Êtes-vous davantage attirée par un domaine en particulier ? Ou est-ce la diversité qui vous plaît davantage ?

 

Le mieux est de pouvoir tout faire. Mais on n'a pas forcément le choix ou les opportunités. J'aime tout et je dois être capable de tout faire.

 

4/ Spontanément, une expérience vous-a-t-elle plus marquée que toutes les autres ?

 

Il y a eu quelque chose de très marquant, pour un tas de raisons. En l’occurrence lorsque j'ai tourné le film sur Bernadette Soubirous. J'avais le premier rôle, six semaines et demi de tournage au Portugal, j'avais 19 ans. C'était ma première expérience avec ce degré d'immersion. Cela a été très marquant. Ne serait-ce que le rapport au personnage qui était très profond.

 

Tous les projets, de façon générale, sont marquants, pour différentes raisons.

 

5/ Juste avant de rentrer sur scène, quels sentiments et quelles sensations prédominent en vous ?

 

En fait, plus jeune, il y avait une poussée d’adrénaline mais, à présent, il y a une vraie joie à y aller. Mais je ne suis pas forcément angoissée. Je n'ai pas besoin d'être très concentrée. Je suis très contente d'y aller. Si je suis un peu stressée, comme lors d'une première, je vais avoir tendance à rigoler un peu avec tout le monde pour faire baisser la pression.

 

6/ Face au rythme généralement soutenu d'un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de préparation en amont pour ensuite être aussi efficace que possible pour le réalisateur ?

 

De base, j'arrive avec le texte su. On ne sait jamais le temps que ça va prendre ni le stress que l'on va nous mettre.  Pour le coup, je trouve plus stressant le fait de tourner que d'être au théâtre. Sur un plateau, toute une équipe, plus ou moins étendue d'ailleurs, attend après nous. Donc si on loupe une prise, c'est tout le groupe qui le subit. En tournage, le temps c'est de l'argent. J'arrive donc avec cette idée de devoir faire le mieux possible le plus vite possible.

 

7/ Plus généralement, quels sont vos actualités et projets artistiques actuels ?

 

Je vais commencer les répétitions de « L’Avare », pièce que je jouerai à partir du 14 novembre prochain, au théâtre 14. J'y serai Marianne. J'ai des projets de tournage qui sont en cours de finalisation. Je m'essaie aussi à l'écriture de scénarii avec une très bonne amie comédienne. Nous avons hâte de finir pour pouvoir les faire lire. J'aimerais beaucoup travailler en Angleterre. En plus de la langue qui me plaît beaucoup, il y a une façon d'aborder les choses très différente de la France et très stimulante je trouve.

 

8/ Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

D'être heureuse, tout simplement !

 

Ce fut un plaisir, Katia, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Stéphanie Heiser évoque son parcours et ses actualités artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Stéphanie,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

 

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoignent vos expériences notamment sur scène, devant une caméra en télévision ou bien encore sur grand écran. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

J'ai cela en moi, j'aime m'exprimer, c'est assez facile et naturel. J'aime profondément les personnages et leur psychologie. Je cherche en détails tous les pourquoi d’un personnage ... J'ai à cœur, au travers des mots de mes personnages, de m’exprimer et de me dévoiler, cela me fait vraiment du bien. L'appropriation est plaisante.

 

On peut voyager dans tellement de vies différentes, c'est formidable. Quand on est comédien, on ne joue pas, on est. Ce qui est génial. On ne ment pas.

 

2/ Retrouvez-vous certaines complémentarités entre ces différents domaines ?

 

Oui surtout, dans la façon de travailler mes personnages. Les bases de la recherche psychologique sont les mêmes. Que ce soit pour un premier ou un second rôle.

 

Cette préparation donne aussi prétexte et matière à discussion avec le réalisateur. Ce que j’aime c’est avancé ensemble, collaborer.

 

3/ Face au rythme généralement soutenu d'un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont ?

 

J'ai une astuce de fou, dormir ! J'ai besoin de dormir pour être efficace :) Je connais aussi mon texte au rasoir, ce qui me rassure et j'étudie toutes les facettes de mon personnage. 

 

Quant au stress, je fais ce qu'il faut pour ne plus l’avoir, se mettre dans sa bulle et faire fie de ceux qui m’entourent .

 

Je suis assez forte en improvisation, ce qui peut plaire aux réalisateurs et metteurs en scène et cela me permets d’être à l’aise en toutes situations .

 

4/ Juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations et quels sentiments prédominent en vous ?

 

J’aime être sur scène. Cela me manque lorsque je ne joue pas au théâtre… J’ai souvent eu des 1 ers rôles à défendre au théâtre donc beaucoup de texte …, comme tout comédien, je blinde mes répliques et je relie la pièce toujours 1 fois avant de jouer. Ce qui ne m’empêche pas parfois d’oublier un truc :) mais comme je suis bonne en impro, je retombe toujours sur mes pieds !

 

Le théâtre, c’est très excitant et tellement bonifiant, quant le public vous remercie et vous applaudie. C’est un vrai bonheur.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

 

J'ai surtout des projets liés à l’image, récemment j’ai aimé tourné pour TF1 dans « Munch », dans le rôle d’une journaliste. Cet été, j'ai eu la chance de participer au premier court métrage, soutenu par la Maison du Film Court, d’un jeune réalisateur, Théo Augier. Il aborde l’amitié entre un jeune homme et une personne âgée. L'écriture et le propos m'ont intéressé. Le montage est actuellement en cours. J'y joue la maman du jeune homme, une mère de famille totalement autocentrée qui a une problématique au travail qui lui fait négliger son fils.

 

J'ai aussi un rôle dans le deuxième long-métrage d'Alexandre Messina, « Je t'aime, Filme moi !». Je suis un ancien flirt du personnage joué part Michel Crémadès. Le film sort au cinéma en fin d’année.

 

Récemment, j'ai tourné le teaser qui annonce l'émission « Groland Le zapoï » sur CANAL+ , j’ai eu beaucoup de plaisir à le faire... Sans oublier quelques autres pubs qui m'ont bien plu, car il y a de plus en plus de vrai jeu qui nous y est demandé. Je m'y amuse beaucoup. C'est aussi l'occasion d'apprendre à travailler rapidement et de rencontrer des professionnels.

Je vais aussi tourner bientôt la saison 2 d'une web série réalisée par Marc Jonas qui traite de la rencontre entre un couple de femmes et un couple de cérébrolésés. ce qui donne des situations cocasses et matière à réflexions.

 

Je suis en écriture d'une série, avec une production, pour onze épisodes de six minutes…mais je ne peux pas en dire plus. Et je serai au Festival de la Rochelle, Festival de la fiction Tv française du 13 au 17 septembre 2017.

 

6/ En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

 

De continuer à travailler comme je le fais, régulièrement ! D’avoir de beaux rôles à défendre, qui me correspondent. Et de faire de belles rencontres. Nous faisons un métier magnifique !

 

 

Merci Stéphanie pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Laetitia Vercken nous présente sa nouvelle pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Lætitia,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

1/ Vous serez, à partir de septembre, à l'affiche à la Comédie de Paris de la pièce « Le miracle ». Quelle histoire y est racontée ? Quelles thématiques y sont abordées ?

 

"Le Miracle", pièce écrite par Alexandra Chouraqui et Patxi Garat et produite par Pierre Palmade, parle d’un couple qui voit échouer sa n-ième tentative de fécondation in vitro. Ils sont éprouvés et désemparés, leur médecin leur conseille de faire un break, de partir en vacances. Ils choisissent un hôtel-club plutôt luxe, où ils vont faire la connaissance d’un autre couple, apparemment “parfait”.

 

Cette nouvelle rencontre va questionner leur propre relation amoureuse.

 

Alexandra et Patxi abordent avec drôlerie la thématique du couple, les travers de la vie à deux, les difficultés à communiquer, à maintenir le désir dans la relation, mais aussi ce que peut engendrer, dans le couple et socialement, la difficulté à attendre un enfant qui n’arrive pas.

 

C'est très drôle, la distribution est vraiment chouette, nous nous sommes tous rencontrés dans “La troupe à Palmade”, on s’entend super bien et nous sommes très heureux de défendre ce projet que Benjamin Gauthier et Constance Carrelet mettent en scène avec talent, sous l’oeil génial de Pierre Palmade, qui est aussi producteur du spectacle.

 

2/ Comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

J’incarne la femme d'Yvan, interprété par le génial Yvan Naubron, dans le couple rencontré au club. Elle est très axée développement personnel, yoga et sexualité. Elle est plutôt gentille et empathique, mais aussi très égo-centrée, elle s'écoute beaucoup, se regarde faire et peut faire preuve de grande bêtise sous ses airs altruistes et généreux. Elle et son mari font partie de ces couples très démonstratifs qui agacent autant qu’ils intriguent.

 

3/ Selon vous, quelles seront les principales clés du succès de cette pièce ? Pourquoi va-t-elle plaire aux spectateurs qui viendront vous voir ?

 

Il y a une vraie finesse et un humour fou dans l'écriture d'Alexandra Chouraqui et de Patxi Garat, et le regard qu’ils posent sur le couple. Nous sommes plutôt dans des situations très réalistes, presque du cinéma sur scène. On s’entend tous très bien dans la vie, on rit beaucoup et je crois que ça se ressent sur scène.

 

Le sujet fera écho à plein de gens, l’amour parle à tout le monde! Et ces fameux clubs de vacances à l’ambiance bien particulière aussi!

 

4/ Nous sommes à quelques jours de la première. Comment vous sentez-vous? Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

 

Je me sens très bien! La pièce a été jouée 3 fois déjà, lors de shows cases il y a quelques mois. L’avantage est que nous partons de quelque chose qui existe déjà, d’un travail qui a été digéré, qui a des qualités. C’est assez agréable car les répétitions actuelles nous permettent d’aller beaucoup plus loin dans le détail et d’approfondir les intentions de jeu.

 

A la première, quand on démarre une pièce, il y a souvent un temps de rodage normal. Là, j'ai le sentiment que nous sommes déjà prêts, c'est assez rassurant, nous ne sommes plus en pleine recherche, il y a une certaine fluidité. Je peux déjà aller plus loin dans mon personnage.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos autres projets artistiques actuels ?

 

Plusieurs projets de pièces à venir, des dates de tournées avec “Tout le monde peut se tromper” pièce de Carole Greep et Guillaume Labbé que je viens de terminer au Café de la gare.

Quelques tournages et un projet de format court avec Constance Labbe, que vous avez d’ailleurs récemment interviewée, sur lequel on travaille en ce moment.

 

6/ Pour finir, qu'avez-vous envie de dire aux lecteurs pour les inciter, un peu plus encore, à venir vous voir sur scène ?

 

On se marre, on voyage, c’est fin et touchant! Venez nous voir!

 

Merci Lætitia pour votre disponibilité !

 

 

Publié dans Théâtre

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Flor Lurienne : parcours, projets, actualités - elle évoque tous les sujets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Flor,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous travaillez actuellement avec la production Fulldawa pour financer votre court-métrage « Un jour avec » que vous espérez réaliser cette année. Quelle histoire y sera racontée ?

 

Cest lhistoire dune cellule familiale qui traverse un grand chaos. La mère de famille va imposer à ses enfants un rituel «magique» pour dépasser l'épreuve, pour faire le trait dunion entre ce qui a été et ce qui reste maintenant. Pour remettre du brouhaha de la vie. Il y a quelque chose de très cinématographique dans cette histoire..

 

Quelles ont été vos sources d'inspiration pour son écriture ?

 

Tisser des histoires autour de la complexité des liens familiaux est en général un terreau qui minspire énormément, dautant plus quon retrouve ces mêmes problèmes internes dans notre rapport à la société, au monde. Ils sont juste travestis, mais le même bordel continue ! Intérieur et extérieur se donnent la main. Cest toujours une histoire de place, trouver sa bonne place. Et puis,  jaime parler surtout de tout ce qui ne se voit pas, mais qui existe aussi. La part magique de la vie. La part étrange, celle qui s'échappe du quotidien et nous emmène ailleurs. Cest plus difficile den faire des images, mais cest surtout un climat, une atmosphère, mais cest le cinéma qui me plaît.

 

En général, pour écrire, je prends plein de notes, et puis arrive le moment où jarrête. Je laisse alors une grande place à l'ennui. Jai besoin de mennuyer pour trouver. Il faut une place vide pour que quelque chose se remplisse. C’’est pas toujours agréable, ça fout le vertige, mais après, tout sarticule. Cest comme si je me laissais couler dans des fonds marins et que dun grand coup de pied au sol, en urgence, je revenais à la surface pour écrire. Après cest fiévreux et jadore cet état. Cest comme un état amoureux. Avec ses doutes, sa dépendance, son obsession.

 

2/ En parallèle, vous êtes aussi sur plusieurs projets d'écriture. Qu'en dire très simplement  ?

 

J'évite maintenant d'être focalisée que sur un seul projet, sinon cest vraiment trop risqué. On peut s'épuiser sur la longueur. Il y a plusieurs choses dans les tuyaux, un deuxième court métrage, mais cette fois-ci sans grands moyens, un huis clos et deux personnages .On pourra le tourner vite. Il nous faut juste trouver un petit théâtre comme décor.

 

Il y aussi l'écriture du long métrage avec Denis Brusseaux, «A labri du monde».  Je ne me dis pas auteure, je suis juste une comédienne qui écrit. Cest comme si je faisais un instrument de musique en plus. J'ai suivi l'année dernière une formation continue à Louis Lumière sur la réalisation et cela a été un déclic. Je le savais déjà, mais là c'était concret avec les expériences de tournage en préparation. Je my sentais chez moi, à la bonne place ! Ce souvenir là me donne la niaque pour continuer dy travailler, de ne pas lâcher. 

 

3/ Plus généralement, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?

 

Comme comédienne cette saison, jai des dates de tournée  avec  « Déshabillez mots, nouvelle collection » et avec une autre pièce, « Ca va maman ? » de Gloria Mina*.

 

Sans oublier Mattéo La Capria, un jeune homme étonnant qui est en train de monter une série de poèmes mis en images, « Poèmétrages ». Il y a plein des talents incroyables dans cette série. J'en réalise un, que j'ai écrit et dans cet épisode, ce sont les hommes qui sont « enceintes » ! Le magnifique Michael Lonsdale sera la voix de Ghérassim Luca, poète roumain.

 

Et puis jai un agent en qui jai vraiment confiance, jaime bien sa manière de travailler. Ce qui peut marriver comme comédienne je ne le maîtrise pas du tout ! De toute manière dès quon y met trop de volonté ça foire, alors maintenant je mabandonne totalement ! 

 

4/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, notamment comédienne et auteure. Qu'est-ce qui vous plaît tant dans l'exercice artistique ?

 

Sa liberté, son exigence, ses rencontres. J'ai l'impression que, tous les jours, il faut se réinventer, se renouveler. Rien nest figé, définitif. C'est ce qui me plaît le plus, mais cest paradoxal car cest ce qui est aussi le plus difficile-: maintenir une sécurité financière. Et avec ce métier, on a choisi nos difficultés avec entre autres, linsécurité!

 

Les projets ressemblent à des îles qui flottent, certaines disparaissent, d'autres apparaissent, d'autres réapparaissent, il faut voyager dans ces eaux-là. C'est un métier dapparitions et de disparitions, dombre et de lumière, on apprend à chaque fois à mourir et à renaître. Jaime créer, inventer des trucs. Ça donne un sens à ma vie.

 

5/ Spontanément, retenez-vous une expérience plus que toutes les autres ?

 

J'ai connu de très belles années en lumière avec l'aventure des deux spectacles Déshabillez mots* que jai co-écrit avec mon amie Léonore Chaix, en passant à la radio, à Flammarion et sur les planches. Nous revenons dAvignon et cest une très grande joie de jouer ses propres textes et de les partager avec un public qui est toujours au rendez-vous.

 

6/ En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour la suite  ?

 

De ne pas lâcher et que les choses se concrétisent., mais jai confiance car je suis bien entourée. Et que surtout les trois grâces soient réunies : être là au bon moment au bon endroit et avec les bonnes personnes ! ça cest Jeanne Moreau qui mavait dit ça !

 

Ce fut un plaisir, Flor, de nous entretenir avec vous  !

 

 

  • Ca  va maman ? écrit par Gloria Mina , mise en scène  dArmand Eloi
  • Déshabillez mots écrit par Flor Lurienne et Léonore Chaix mise en scène Marina Tomé, production Acte 2.
  • Flor Lurienne est représentée par lAgence Aléo. David Subtil.

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Christophe Guybet évoque son actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Christophe,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

 

1/ Vous serez, à partir du 29 septembre prochain, sur la scène du théâtre du Gymnase pour la reprise de la pièce « L'amour est dans le prix ». Quelle histoire y est racontée ? Quelles thématiques sont abordées ?

 

C'est une véritable comédie dramatique. Il y a une grande surprise à la fin que je ne vais pas dévoiler. C'est l'histoire d'un homme qui va tout faire pour quitter sa femme, une femme qui a beaucoup donnée parce qu'ils ont des enfants et qu'elle s'est sacrifiée pour le couple. Le mari va vouloir la quitter pour sa maîtresse qui, en fin de compte, n'en vaut pas la peine. Mais il va le comprendre un peu trop tard.

 

La pièce est vraiment orientée sur les relations de couple, sur l'amour, sur la tragédie de ce que peuvent vivre certains couples.

 

C'est drôle, c'est émouvant, nous sommes une très belle équipe, à six sur scène, avec un très bon producteur. C'est un beau projet que l'on tient depuis octobre 2016.

 

2/ Comment décririez vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

C'est un mec odieux, il n'est pas sympa, il est malin. Mais on peut se demander comment il peut être aussi con à un moment donné de sa vie  ? Il a certes réussi va vie professionnelle mais il est centré sur son nombril, il s'en fiche des autres, de plus en plus de sa femme d’ailleurs.

 

A un moment donné, il va se rendre compte qu'il n'était pas si mal que cela avec elle. Qu'il s'est trompé de problèmes dans sa vie.

 

3/ La pièce est un franc succès, les rires sont nombreux. Justement, quelles sont, selon vous, les clés de cette réussite ?

 

La mise en scène est brillante, originale. Les gens se retrouvent beaucoup dans cette histoire, surtout les femmes. C'est une pièce qui fait miroir à beaucoup de spectateurs dans leur vie. Le texte et l'énergie de l'équipe y sont aussi pour beaucoup.

 

4/ Juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations et quels sentiments prédominent encore en vous ?

 

J'essaie de me concentrer au maximum sur ce que j'ai à faire tout en étant détendu. Pour être dans l'énergie. Je ne veux pas savoir par contre qui est dans la salle, ni si les sièges sont remplis ou pas.

 

Dès que l'on commence à s'habiller, on commence à entrer dans le personnage. Il faut savoir oublier ses problèmes de la journée, pour être à fond dans le rôle et prendre plaisir.

 

J'essaie d'être calme, de respirer lentement, de vérifier les petits détails comme la présence des accessoires.

 

On se sert dans les bras les uns les autres, pour se rassurer et être soudés, car il est important de jouer avec les autres et pour les autres. Surtout dans cette pièce qui est très collégiale. Il faut savoir regarder l'autre, il faut faire attention à ses camarades autant qu'à soi même. Les gens aiment cela et le sentent.

 

5/ Plus généralement, quels sont vos autres actualités et projets artistiques ?

 

J'écris et je travaille un nouveau one man show. Tout en continuant à jouer le précédent, une sorte de best of, notamment en novembre prochain.

 

Je lis d'autres pièces, je rencontre d'autres auteurs. Certains touchent à la condition humaine et cela me parle. J'espère monter des choses avec certains d'entre eux.

 

J'ai fait une nouvelle bande démo, j’aimerais bien tourner à nouveau.

 

 

Ce fut un plaisir, Christophe, de nous entretenir avec vous !

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Joséphine Rioli évoque son actualité théâtrale !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Joséphine,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre de Dix heures, de la pièce à succès « Je t'aime à l'italienne ». Comment présentez cette pièce ?

 

C'est d'abord une ode à l'amour, à la mixité, au vivre ensemble. Carlo, un italien, annonce à son meilleur ami Farid, qui est algérien, qu'il est amoureux de sa soeur jumelle Aïcha depuis deux ans et qu'ils vont se marier. Cela crée forcément des conflits, Farid n'étant pas très content que son meilleur ami sorte avec sa soeur jumelle. Des conflits notamment de culture et de religion. Donc il va lui faire passer toute une batterie de tests pour le faire accepter par la belle famille, pour le convertir. Des tests très rigolos et très drôles.

 

La pièce est écrite par Hugues Duquesne et Kader Nemer. Ce fut une très belle opportunité pour moi. Lorsque Hugues m'a contacté, j'ai eu 24 heures pour apprendre mon texte avant l'audition et, cinq jours plus tard, je faisais ma première. Qui a été, en plus, mon pass pour le festival d'Avignon.

 

Bref, c'est une pièce sur l'amour et sur la mixité. Sans tout dévoiler, on va se rendre compte que j'ai une autre religion. Je sors avec Farid mais il ne m'a pas dit qu'il s'appelait comme cela. Je vais découvrir qu'il m'a beaucoup menti, ce qui va se retourner contre lui.

 

2/  Quelles sont les principales caractéristiques de votre personnage  ?

 

Rachelle est une femme très sanguine, elle va avoir des phases un peu pétage de câble, des phases très smooth. Elle veut que tout soit comme elle le souhaite, on va se rendre compte que c'est elle en fait qui tient un peu les garçons.

 

C'est d'ailleurs ce que j'aime dans cette pièce, c'est pour cela que je suis très fière d'interpréter ce rôle. Il y a déjà une palette très large à jouer pour ce rôle et ce n'est pas un faire valoir pour les rôles masculins. A l'inverse, c'est elle qui tient les reines, ce qui est géniale dans une comédie contemporaine.

 

3/ La pièce est un carton, les rires sont nombreux. Quelles sont les clés de ce succès  ?

 

La pièce n'est pas dans les clichés. On parle de religion, d'amour, de mixité en toute sincérité. Sans oublier un rythme très soutenu, les vannes coulent vraiment très bien. Les gens s'identifient aussi, beaucoup nous le disent à la sortie.

 

Nous avons eu la chance d'être choisis par Juste pour Rire pour leur Festival en Tunisie. Nous étions la seule pièce parmi des humoristes, ctait une super expérience que nous avons hâte de réitérer.

 

4/ Juste avant de rentrer sur scène, quels sentiments et quelles sensations prédominent en vous ?

 

Dans la pièce, j'arrive au bout de 20 minutes. J'ai donc un petit moment toute seule dans la loge. Jen profite pour écouter le rythme de la première partie des garçons et adapter le ton lors de mes premières répliques. Si les garçons sont trop impulsifs, il va falloir que je les calme. A l'inverse, s'ils sont trop mous, je vais devoir remettre un coup de boost.

 

Juste avant mon entrée, heureusement que personne ne me filme en loge, je fais des choses un peu bizarres, notamment des mimiques de tête afin de bien articuler. Je me mets aussi dans l'énergie du rôle. Il y a un petit son rai avant mon entrée, en coulisses je commence à danser toute seule.

 

5/ Vous serez aussi, à la rentrée, au théâtre de la Renaissance, pour un autre chouette spectacle, « La dame blanche ». Que dire de cette autre aventure théâtrale  ?

 

C'est quelque chose d'extraordinaire. J'y ai déjà joué de septembre 2016 à mai 2017 avec deux casts différents. C'est un très gros show. Ce fut un super tremplin pour moi. J'ai fait de très belles rencontres. Je dis un grand merci à Sébastien Azzopardi.

 

Cette pièce mérite vraiment son succès, avec une mise en scène incroyable, des textes vraiment très bien écrits.

 

6/ Pour finir, comment inciter, si ce n'est pas déjà fait, les lecteurs à venir vous voir sur scène  ?

 

Venez au théâtre, c'est le plus important. La télé c'est bien, mais le spectacle vivant c'est mieux. Il y a plein de belles choses à voir à Paris et la culture est quelque chose de très important.

 

Si vous voulez venir me voir, ce sera avec grand plaisir. « Je t'aime à l'italienne » est une comédie, c'est très drôle. Vous passerez une heure quinze de bons moments. Si vous voulez avoir plus peur, avec des émotions plus intenses sur deux heures de show, dans un sublime théâtre à l'italienne, si vous voulez être embarqué dans une ambiance un peu bizarre d'horreur, de terreur, « La dame blanche » est faite pour vous  ! On sera là également pour vous faire rire, car c'est rigolo aussi.

 

Ce fut un plaisir, Joséphine, d'échanger avec vous   !

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Rémi Rosello évoque sa riche actualité !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Rémi,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

1/ Vous allez tourner en octobre et novembre prochains une série au format court, pour la télévision. Comment présenter le projet ? Quelles thématiques y seront abordées ?

 

C'est une série pour la télévision, au format court effectivement, mais je réserve un peu la surprise pour le contenu.  En gros, cela met en avant un homme dans l'esprit de la famille des Tuches qui a une vie assez monotone, une fille de 18 ans qui rêve d'être star peu importe le domaine, un fils qui rêve d'être Ronaldo mais qui joue en troisième division, dans un club de province. Il travaille dans le social, il s'ennuie dans la platitude de sa vie.

 

Il a une particularité, celle d'être un grand rêveur. Dans chaque épisode, on va le voir dans sa vie normale et, d'un seul coup, il se transformera dans le personnage de Steven, qui a une Ferrari, une villa magnifique dans les Caraïbes et les plus jolies filles. On est entre le départ du film « Les Tuches » et « Le magnifique » de Belmondo. On peut aussi le rapprocher de Jean Dujardin dans « OSS 117 ».

 

Je suis co producteur avec la plus grosse société de production des Caraïbes, c'est une première pour moi. Cette société fait notamment «  Meurtres au Paradis  » depuis cinq ans avec la BBC. J'ai la chance d'incarner le personnage principal et d'être le co auteur avec Rudy Sarabus, mon associé qui vient du groupe JLA.

 

On est vraiment dans l'humour, tout en essayant d'apporter du rêve aux gens avec les beaux paysages des îles et la mer bleue turquoise.

 

Le pilote sera tourné en octobre sur Paris puis en Guadeloupe et à Saint Martin en novembre. La production prend le relais auprès des diffuseurs, des négociations sont d'ailleurs déjà en cours avec certaines chaînes.

 

2/ En parallèle, vous enregistrez actuellement en studio un titre musical. Que dire de cet autre projet ?

 

C'est une petite folie que je m'autorise, une parenthèse. Je suis fan de musique, j'adore tout ce qui est musique dance latino, comme Enrique Iglesias ou Despacito. Il y a trois ans, j'ai goûté à cette expérience, j'ai écrit les paroles, je me suis mis en tant qu'interprète dedans et, à ma plus grande surprise, je suis rentré dans le hit des 300 titres les plus écoutés en France, à la 174è puis à la 72è place, juste derrière Jermaine Jackson. J'ai trouvé cela hallucinant.

 

J'ai eu l'envie de renouveler l'expérience plus professionnellement même si le premier titre avait été diffusé dans 90 discothèques. Nous avons trouvé des partenaires, nous allons faire un gros titre, nous sommes en studio actuellement, j'ai écrit les paroles de la chanson, il y a un compositeur de plusieurs tubes qui a fait une musique très dance latino que j'adore. Il y aura un featuring d'une jeune demoiselle, qui fait des titres à 3 millions de vues. Le clip sera tourné à Saint Martin, en ambiance été, avec de beaux bateaux. Le montage sera fait en décembre et le titre sera lancé en janvier.

 

3/ Vous êtes un artiste aux multiples casquettes et plusieurs projets de théâtre sont dans les tuyaux. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

 

Le théâtre est aussi toute ma vie. Il y a deux ans, ma pièce s'est jouée au Palace, «  Welcome à Saint Tropez  », avec 45 000 entrées. J'ai l'envie de la reprendre.

 

J'ai terminé aussi en mai l'écriture de ma nouvelle comédie et je vais essayer de faire en sorte qu'elle soit sur Paris dans l'année 2018.

 

4/ Récemment, vous allez lancé votre propre société de production. Quels projets sont déjà en cours ?

 

Pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvé producteur de théâtre il y a deux ans, via une société que j'avais créée avec Pascal Bataille. Nos chemins se sont ensuite séparés et l'on m'a proposé de monter une autre société dans l'audiovisuelle cette fois ci. J'ai accepté, avec un partenaire et associé. Avant qu'une autre personne ne vienne s'intégrer dedans.

 

C'est un métier assez compliqué pour être seul, c'est pourquoi nous avons la chance d'être associés à une grosse maison de production qui adore nos projets. Le but est d'avoir cette association de talents pour réussir à monter de belles choses.

 

Merci Rémi de nous avoir accordé un peu de votre temps !

Publié dans Télévision, Théâtre, Musique

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