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Geoffrey Sauveaux évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Geoffrey,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver depuis peu dans un court-métrage, « 12h20 ». Sans tout en dévoiler, comment le présenteriez-vous ?

Très simplement, ça commence comme un film à suspense, où un homme « classique » rentre chez lui mais découvre un post-it sur son frigo où il est marqué que, à 12h 20, il allait mourir. Et il est 12h 10… Ensuite, des petites choses se passent. On est sur du thriller, sur du suspense. Là est l’intérêt de ce court-métrage réalisé par Gabriel Kaluszynski, qui finit en un sujet complètement sociétal et d’actualité.

On a vraiment voulu faire un personnage tout ce qu’il y a de plus, encore une fois, « normal ». On est samedi matin, il revient de la salle de sport, il est rasé proprement, on n’en sait pas beaucoup plus sur lui. A priori, il habite dans une maison plutôt cossue. Il doit avoir un enfant, d’après ce que l’on peut voir. A priori, tout va bien.

 

 

Même si ce n’est jamais évident à dire, selon vous, qu’est-ce qui plaira aux internautes qui regarderont ce court-métrage ?

Déjà, le suspense. Imaginez-vous rentrer chez vous et vivre la même situation…. Du coup, on a envie d’atteindre la fin de ces dix minutes pour voir ce qui va se passer. C’est aussi une belle cause que l’on défend, que je trouve excessivement importante… Je suis obligé de m’arrêter là.

Il est diffusé sur les réseaux sociaux habituels et relayé par quelques associations. Voici d’ailleurs le lien de visionnage :

https://m.youtube.com/watch?v=IMRPtqvy76M&t=1s 

Le tournage s’est fait en une journée. Comparativement à d’autres expériences, des adaptations ont-elles été nécessaires à titre personnel ?

On est beaucoup plus préparé dans ce genre de situation. C’est un court-métrage autoproduit qui me tient à cœur, je suis très copain avec le réalisateur donc je m’occupais aussi de l’organisation. On a mis nos réseaux en commun pour faire venir une équipe complète et professionnelle.

Justement, le problème dans ce genre de projet est de réussir à avoir quelques minutes afin de se reconcentrer sur mon rôle premier : comédien. J’essaie d’avoir la présence d’esprit de m’accorder quelques instants avant les prises, quitte à faire patienter l’équipe qui est prête, pour me recentrer sur le jeu et délaisser tout le reste : lumière, cadre, raccords etc…

En parallèle, vous préparez et produisez pour fin octobre un clip sur le secours catholique. Que dire sur cette belle aventure ?

C’est un film qui s’appelle « Révolution fraternelle », d’une durée d’une minute, où célébrités et anonymes vont se relayer pour dire un morceau du texte que l’on a écrit, qui est très actuel et, je trouve, qui est très bien résumé par le titre. On situe bien l’idée, on explique dans le texte ce qu’est la fraternité, au-delà de ce qui est marqué sur les frontons des mairies. Ça ne devrait pas rester qu’un mot, ça devrait être palpable j’ai envie de dire.

 

 

Des SDF participent au clip. Comment se passe le tournage ?

Ce sont des gens en marge de la société, qui n’ont pas forcément, ça parait bête, les moyens de communication que nous avons, à savoir un téléphone dans la poche. Qui n’ont pas non plus de lieu fixe. Bien sûr, ils ont leur routine, rythmée par des paniers distribués, par des chèques ou par un mobil’douche, qui est un camping-car que nous avons aussi filmé et qui peut apporter quelques instants d’intimité et de propreté.

Il a fallu trouver des gens qui aient envie, qui n’aient pas peur, je peux comprendre la crainte de certains, ils vivent dans la rue et ne veulent pas être reconnus parce qu’ils ont un travail et/ou une famille. C’est une population particulière, je suis revenu il y a peu du tournage, avec plein de questions et de chamboulements. Ça aide quand même à relativiser, on peut se plaindre de beaucoup de choses mais certains vivent malheureusement des situations que l’on ne connaitra, je l’espère, jamais. En plus, on comprend très vite qu’il y a plein de parcours différents et que ça peut arriver à tout le monde. A un moment, on vrille dans son esprit et on n’est plus soi-même, souvent en lien avec des drames familiaux. On a rencontré une personne adorable qui était chef d’entreprise d’électricité mais qui, en très peu de temps, s’est retrouvé à la rue. Il a perdu sa femme, a frappé un médecin à l’hôpital et tout s’est enchaîné… Il s’est finalement retrouvé sans rien, à la rue. C’est rude quand même…

Ce que je vais retenir de cette expérience, c’est qu’il faut faire attention. On est tous susceptibles de glisser et de tomber dans le ravin. Et ceci ne concerne pas une sorte de personne en particulier, ce sont des gens sur qui le sort s’est acharné.

Vous êtes un artiste aux nombreuses cordes artistiques, notamment à l’image et sur les planches. Certaines expériences vous ont-elles particulièrement marqué, plus encore que les autres ?

Oui, évidemment. J’étais enfant et j’ai joué avec Jean-Paul Belmondo, qui était mon acteur préféré. Ça reste quelque chose de dingue. J’ai en tête des images et de vrais moments. J’ai quand même fait rire Belmondo sur scène et ça me fait trop plaisir. L’anecdote est superbe.

Il y a aussi eu des caps, on peut parler également de « Plus Belle La Vie » ou de « La Famille Formidable », où l’on a vécu des choses incroyables à travers le monde. C’est quand même un métier où l’on a la chance de rencontrer beaucoup de gens, notamment des gens supers qui restent encore à nos côtés dix, quinze ou vingt ans après. Je pense notamment à Ambroise Michel ou Marie Sambourg, pour ne citer qu’eux. Le plus beau dans ce métier, ce sont les gens et l’équipe. Souvent, quand on part en tournage en province ou même à l’étranger, d’un seul coup, on est un groupe, une équipe de tournage. Avec « La Famille Formidable », on disait souvent : « c’est quand la colo ? ». On partait à quarante personnes, comédiens et équipe technique. On est allé envahir un bout du Maroc ou de la Thaïlande, on était tous ensemble, ça nous a soudés. On partait un à deux mois et on passait journées et soirées ensemble. Du coup, je me comparais souvent aux émissions d’enfermement. Bien sûr, on voyait les locaux mais il ne faut pas se mentir, un groupe de quarante français en Thaïlande va au resto ensemble, et non pas chacun de son côté. Tout est accéléré, les amitiés, qui sont démultipliées très vite, en tout cas les liens qui se créent, les amours, les colères…Tout va beaucoup plus vite, ce que l’on ne mesure pas, je pense, quand on n’a pas vécu ce genre d’expérience.

Si l’on revient à la genèse de ce parcours, d’où vous est venue cette envie d’artistique ?

Très au hasard, j’ai envie de dire. J’ai dix ans, je crois que je suis un petit garçon assez timide qui fait beaucoup de sport, qui aime les sports collectifs (on retrouve déjà l’équipe) et je tombe un peu malade, ce qui fait que je dois arrêter le sport. Bêtement, je me retrouve le mercredi après-midi et le samedi à buller à la maison. Mon père me suggère alors d’aller faire du théâtre, pensant que ça me ferait du bien pour mes futurs entretiens d’embauche (je rappelle que je n’avais alors que 10 ans…). Me voilà au théâtre municipal de Rosny et ça me plait assez vite. Mon vrai premier souvenir est mon premier spectacle de fin d’année, où deux cent personnes se marrent à une de mes répliques, un vrai kiff.

Merci, Geoffrey, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Diane se remémore sa belle aventure aux Fidji !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Diane,

Quel plaisir d’effectuer cet entretien avec vous !

Comment avez-vous vécu la diffusion des deux derniers épisodes de « Koh Lanta », témoins de vos deux éliminations successives ? Cela a-t-il ravivé en vous certains souvenirs ?

Lors de la diffusion, déjà, ça fait tout drôle de se voir à la télé, même si, quand on est sur le jeu, on sait qu’il y a des caméras, on sait que c’est télévisé et, quand on voit Denis, on sait que c’est « Koh Lanta ». Mais on a quand même du mal à s’imaginer se voir sur TF1 le vendredi soir. Donc c’est très particulier, presque je ne me reconnais pas trop, c’est rigolo.

Ca a ravivé aussi des bons souvenirs car, pour moi, « Koh Lanta » est avant source de très bons souvenirs. Notamment cette belle relation avec l’équipe des oranges. On a eu une très bonne affinité dès le départ, qui continue toujours aujourd’hui. Ça fait du bien de revoir à la télé nos sensations d’il y a un an. Ce n’est que du positif.

Après, c’est sûr que quand on part plus tôt que prévu, en tout cas plus tôt que l’objectif que l’on s’est fixé, on est un peu déçu de soi et de la tournure des choses, au moment de rentrer en France. Finalement, de revoir son départ à la télé rouvre un peu la plaie que l’on avait gentiment soignée en revenant. On se remémore les choses et on se dit que « si j’avais pu faire cela, je serais restée plus longtemps… j’aurais pu faire ceci ou cela pour sauver ma place… ». Mais bon, ce qui est fait est fait et, quand même, le plus important à retenir est le positif et la chance d’avoir pu participer à une émission telle que « Koh Lanta ».

Plus généralement, quels resteront vos plus beaux souvenirs de « Koh Lanta » ?

Je pense que le plus beau souvenir a été le tout début, avec l’arrivée sur la plage. Vraiment, ça m’a marquée. Quand j’ai vu Denis, je me suis dit : « waouh, ok, on y est ». Juste cela, avoir Denis en face, un décor de rêve et des aventuriers autour de moi, je me disais que je venais de passer dans un monde parallèle. J’avais l’impression d’être dans mon écran, c’était un peu particulier. Juste cette première émotion était énorme.

La deuxième émotion est venue lorsque nous avons gagné notre toute première épreuve de confort. On ne se connaissait ni d’Adam ni d’Eve, on a monté rapidement une stratégie et on a été performants. Il n’y a rien de mieux qu’une victoire dès le départ pour souder les liens. Ca reste très marquant pour moi.

Quelle avait été d’ailleurs votre réaction à l’annonce par Denis des quatre équipes ?

Très surprise des quatre équipes. Déjà trois, ce n’était pas arrivé souvent. Mais quatre, franchement, je ne m’étais pas du tout dit que ça aurait pu se passer comme cela et que ce nous serait proposé cette année. En tout cas, j’ai été surprise mais ravie, d’autant plus quand j’apprends que je vais défendre mes couleurs, celles de ma région. Pour moi, c’était particulièrement le Béarn. Mais c’est vrai que, sur le coup, je n’ai pas compris. Quand Denis nous a dit que nous allions défendre nos régions, j’ai regardé autour de moi : François m’a dit qu’il est basque, pas de soucis, Jody, du côté de La Rochelle, why not et quand j’entends Dorian ou Brice ou encore Estelle, qui sont plus vers la Normandie ou plus vers le Nord pour moi, je me suis dit que l’Ouest était vraiment très grand. Mais c’était une belle surprise en tout cas.

En quoi aviez-vous retrouvé, sur le camp des oranges, les valeurs de votre région, l’Ouest ?

Je les ai très vite retrouvées. En tout cas, je suis tombée sur des personnes qui avaient les mêmes valeurs que moi. Dans le sens où nous avons été, très vite, très famille. On n’était plus trop dans un jeu de stratégie, on était presque plus que dans un jeu de survie. On est devenus très vite très proches, à s’entraider dans la difficulté. C’est ce côté très solidaire, très esprit d’équipe, très l’union fait la force, que j’ai retrouvé chez les aventuriers de mon équipe.

Comparativement à la vision que vous en aviez avant de rejoindre les Fidji, certaines choses ont-elles été plus difficiles que prévues ? A l’inverse, d’autres ont-elles été moins compliquées ?

Ce qui m’inquiétait beaucoup avant de partir, c’étaient la nourriture et le confort. Pour la nourriture, à mon grand étonnement, je trouve que mon corps l’a bien subie, en tout cas pour la dizaine de jours que j’ai passée. Mon corps s’est habitué à très peu manger, la faim est omni présente, c’est une évidence, mais je ne pensais pas aussi bien vivre ce manque. Finalement, on a tellement le cerveau pris par les épreuves et les occupations sur le camp que je suis quand même passée nettement au-dessus. Je suis quelqu’un de relativement gourmande dans la vie de tous les jours, je ne saute pas un repas ni le gouter, donc c’est vrai que ça a été étonnant.

J’étais davantage inquiète encore pour le confort et, pour le coup, c’était encore plus difficile que ce que l’on voit à la télé. Sur les images, on a l’impression, quand il fait froid ou quand il pleut, que ça dure une minute ou deux, parce que ça passe vite, et c’est normal, à l’écran. Mais c’est vrai que nous passons des heures sous des trompes d’eau, sous des rideaux d’eau. En fait, quand tout est trempé, que l’on est tout mouillé, on grelotte comme des ânes. Je n’avais jamais grelotté comme ça. Pour le coup, les conditions climatiques sont très compliquées et, franchement, quand on le voit à la télé, on n’imagine vraiment pas les sensations que ça fait en vrai, où le temps parait vraiment très long.

Quelles ont été vos principales occupations sur le camp pendant vos dix jours d’aventure ?

Sur le camp, on avait beaucoup de choses à faire. On a fait la cabane, on a passé beaucoup de temps car on n’était pas très rodés sur le sujet, ne faisant pas des cabanes tous les joursJ. Donc ça a mis du temps mais on a fait une belle cabane bien solide. On arrachait des branchages et on tressait des feuilles un peu au milieu de nos fondations. Le problème est que les feuilles meurent et pourrissent avec les jours qui passent, laissant le vent passer quand elles sèchent. A partir de là, il fallait en rajouter tous les jours des neuves, plutôt épaisses, pour essayer de contrer le vent au maximum. Du coup, quand on revenait d’une épreuve ou juste avant de partir, on en rajoutait. Donc on passait beaucoup de temps sur la cabane et beaucoup de temps à essayer de faire du feu. Ça nous prenait pas mal d’énergie, on n’a pas réussi mais on a essayé. Ensuite, on allait se promener en forêt pour essayer de trouver à manger, pour récupérer de la canne à sucre et de la coco.

Si l’on s’intéresse plus en détails à votre première élimination, sur le camp des oranges, quelle avait été alors votre réaction au conseil ? On se rappelle que, quelques heures auparavant, vous aviez été tentée de fouiller le sac d’Estelle…

Je pense que ça s’est bien vu à la télé, pour le coup j’ai été extrêmement surprise et choquée lorsque j’ai appris que c’était moi qui devais partir ce soir-là. Je ne m’y attendais pas du tout, étant donné que l’on était un groupe très soudé. C’est difficile, sur le moment, avec les conditions que l’on vit, d’accepter que ce soit une seule personne qui choisisse son destin. Sur le coup, je l’ai vraiment très mal pris, c’est une évidence.

On avait émis l’idée de la division de votes mais on ne l’a pas mise en place parce qu’on ne pensait vraiment pas qu’Estelle aurait un collier. Elle nous avait dit qu’elle ne se sentait pas très bien donc je ne pensais pas du tout, et l’équipe non plus, qu’elle irait à la recherche d’un collier. D’où ma surprise à ce moment-là.

Je l’aie vue revenir de la forêt, avec Marie-France, et toucher son sac. En soi, toucher son sac, on le faisait vingt-cinq fois par jour. Au moment où je la vois faire une nième fois, je me dis : « oh, si ça se trouve, elle y met un collier ». Mais je disais plus cela sur le ton de l’humour, en mode « hum, j’ai comme une envie de fouiller dans ce sac », avec une petite rigolade derrière parce que, en vrai, je ne l’aurais absolument pas fait. Donc j’y ai pensé mais je ne l’aurais pas fait, c’était plus sur le ton de l’humour que pour y aller vraiment.

Suite à l’abandon médical de Samuel, vous réintégrez le jeu, cette fois ci chez les violets, du Nord. A quoi avez-vous de suite pensé ? Au plaisir d’avoir une nouvelle chance ? Ou aux bonnes attitudes à avoir pour rapidement trouver votre place ?

Ça a été les deux. Au début, l’euphorie, forcément, quand on apprend la nouvelle. J’apprends plus tard, sur la  plage, que j’intègre l’équipe des violets. Donc ça a été l’euphorie jusqu’au début du premier jeu où, là, il a fallu commencer à parler de stratégie. Je devais directement être dans le thème. Là où je me suis vraiment dit que l’euphorie était finie et qu’il fallait réfléchir, c’est au moment d’arriver sur leur ile, où j’ai découvert leur cabane et toute leur installation. Tout était déjà fait, normal ça faisait dix jours qu’ils étaient tous ensemble, je me suis alors demandé comment me rendre utile et quoi faire en ce sens, voire même, si possible, comment devenir indispensable. D’autant plus que, lors de l’épreuve du bambou sur la tête, je n’avais pas été incroyable. Dès mon arrivée, je me suis dit que j’allais leur donner autre chose à manger que ce qu’ils mangeaient déjà.

Pensez-vous que, avec un peu plus de temps avant votre premier conseil en violet, vous auriez pu prolonger l’aventure ?

Oui, je pense. Parce que les filles ont de suite compris et vu ma sincérité. Je venais dans l’optique d’aider, de me rendre utile, d’essayer de rendre les violets meilleurs. Parce que c’est vrai que, jusque-là, que ce soit en conditions de survie ou sur les jeux, c’était peut-être une des équipes les plus faibles. Je me suis dit que j’avais peut-être ma carte à jouer. Ils n’avaient pas beaucoup de sportifs donc j’avais mes chances. J’avais cru comprendre que les filles avaient de gros doutes sur Adrien, elles avaient déjà bien ressenti son côté stratège, elles n’avaient pas confiance en lui. Si j’avais pu avoir cette conversation avec elles, cela aurait été beaucoup plus simple pour moi de leur donner ma confiance, moi qui ne jouais aucun jeu. A ce moment-là, on aurait peut-être tous voté contre Adrien.

Pour terminer, à ce stade-là du jeu, voyez-vous déjà certains aventuriers sortir du lot ?

Franchement, j’ai espoir que certains gagnent plus que d’autres. Mon cœur reste avant tout chez les oranges, donc mon envie première serait que l’un d’eux gagne. C’est très personnel. De là à mettre une pièce et à miser sur quelqu’un… « Koh Lanta » est très compliqué, on l’a vu avec Mathieu, qui est incroyable physiquement, qui était certainement le plus fort, mais qui est parti très tôt lui aussi. Il n’y a pas de vérité dans « Koh Lanta »,  c’est compliqué de savoir. En partant, franchement, j’étais incapable de faire un pronostic dans ma tête. J’avais des espoirs sur certaines personnes mais sans certitude aucune.

Merci, Diane, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Demain Nous Appartient : Audrey Looten évoque son personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Audrey,
 
Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions !
 
On peut vous retrouver depuis de nombreux mois déjà dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». On peut imaginer le plaisir et la joie que ce doit être de faire partie de cette belle aventure artistique ?
 
Oui, oui. En fait, ce n’est pas que je n’y croyais pas au début mais je ne savais pas trop à quoi m’attendre en intégrant cette série. Ça a été une vraie surprise parce qu’il y a une vraie bienveillance, beaucoup de gentillesse. Au départ, je pensais qu’il y aurait un côté usine dans le travail, alors, oui, ça va vite, on abat beaucoup de travail mais il y a beaucoup d’humanité dans les équipes que l’on croise et avec tous les gens qui travaillent là-bas. On a l’impression que toute cette équipe est unie pour donner le meilleur résultat d’une série quotidienne. Donc c’était une belle surprise.
 
J’en suis ravie, tout comme je le suis d’avoir encore un pied dedans, d’être encore à l’écran car on ne sait jamais comment le public va percevoir un nouveau personnage, s’il va l’aimer ou pas. Le mien est plutôt perçu avec bienveillance, c’est très agréable. C’est très agréable aussi d’enfiler un costume et de le garder un temps, de faire évoluer ce personnage, de le faire grandir, de le faire aller dans d’autres directions.
 
Justement, après tout ce qu’il a pu vivre, personnellement et professionnellement, quel regard portez-vous à présent sur votre personnage ?
 
Elle a vécu beaucoup de choses et c’est un vrai bonheur. Ce qu’amène cette série aussi, c’est qu’elle m’a offerte une partition à jouer qui est incroyable. Dans ce métier, on peut avoir des rôles dans des téléfilms, dans des films mais c’est rare d’avoir autant de choses à jouer, de nuances à donner. Le personnage est passé par plein de moments. J’ai vraiment sauté dedans, comme un plongeon, je ne savais pas où j’allais, ça s’est fait très vite au début, j’ai découvert presque le premier jour qui était mon personnage, ce qu’elle allait faire et être. C’est vrai que j’ai aimé qu’elle soit femme de braqueur, qu’elle ait un côté un peu dark, tout en restant digne avec son métier d’avocat. Après, elle a vécu ce drame de perdre son mari mais toute l’histoire et la cavale étaient extraordinaires. J’adore l’action et c’était parfait.
 
J’ai aimé commencer à m’attaquer à son métier d’avocate. Quand il y a eu le procès de Laurence Moiret, le personnage joué par Charlotte Valandrey, c’était presque une pièce de théâtre. Cette audience de tribunal était extraordinaire à faire.
 
J’ai beaucoup de tendresse pour elle et, en même temps, je suis ravie car je trouve qu’elle a du caractère. Dans ses histoires personnelles, de cœur, elle s’est débattue et, aujourd’hui, elle est un peu plus sereine, c’est très bien. J’espère que les auteurs auront l’inspiration de ramener quelques petites zones d'ombres, que l’on ne soit pas uniquement dans le « tout va bien, la vie est belle ». En tout cas, je suis très heureuse. Le métier d'avocate me fascine, je rêvais d’en interpréter une, pour être dans un tribunal et défendre des accusés. Etre maman d’un grand garçon permet aussi de jouer tellement de choses, beaucoup d’humanité, de sentiments, d’émotions. J’ai beaucoup de tendresse pour ce personnage. Si, aujourd’hui, je devais enlever le costume de Virginie Corkas, je serais triste, vraiment. J’ai encore envie de la faire évoluer, j’ai encore envie qu’elle m’emmène sur d’autres terrains.
 
Au fur et à mesure des situations qu’elle a pu vivre, avez-vous eu des sources particulières d’inspirations ?
 
Pas trop trop. Je fonctionne assez à l’instinct. Après, on est épaulés sur le tournage par des coachs. Ils nous aident, nous rappellent le contexte. Les metteurs en scène nous dirigent et nous aident aussi. Oui, je fonctionne plutôt à l’instinct et à ce qui anime ce personnage à l’intérieur. J’avais envie de construire un personnage qui soit bien présent et qui existe, ça a été ma principale préoccupation quand je suis arrivée sur ce tournage. Je me suis dit que je ne voulais pas juste être la femme de ce braqueur autours duquel l’histoire tourne. Pour être plus que la femme de, je me suis dit qu’il fallait qu’elle existe, qu’elle ait du caractère, qu’elle s’impose, qu’elle contre. Je ne peux pas dire que j’ai mis du mien car je suis différente d’elle, complétement, mais, instinctivement, dans ce que l’on nous a donné à jouer, dans l’écriture, dans le rapport au partenaire, ce personnage est né et existe vraiment.
 
Le rythme de tournage est soutenu, du fait du nombre de minutes utiles à défendre chaque jour. Vos expériences passées vous ont sans doute beaucoup aidée ?
 
Quand je suis arrivée, je ne pouvais pas réfléchir à trop de choses, j’ai dû me lancer et y aller directement. C’est pour cela que la préparation, en tout cas l’apprentissage des textes et la connaissance de ce qui se passe, est très très importante. Justement, au moment d’être sur le plateau, on n’a pas le temps de trop réfléchir ni de tester trop de choses. Il faut avoir déjà imaginé parce que c’est vrai que le rythme est très soutenu. Mais c’est une excellente école. J’ai puisé dans mes expériences précédentes et, en même temps, cette expérience-là m’enrichit énormément. Pour ici mais aussi pour d’autres téléfilms et pièces de théâtre. Il faut tellement être efficace tout de suite, sachant son texte parfaitement, que l’on a une exigence nécessaire. En même temps, j’ai ce côté très perfectionniste, je ne peux pas arriver ne sachant qu’à moitié mon texte. Ce sont mes angoisses du soir. Mais c’est vraiment une très belle école, je le redis.
 
J’avais surtout la préoccupation d’être juste et de bien faire le travail. Si on est un peu exigeant comme je le suis, on fait vraiment un travail en amont, ce qui est aussi très enrichissant. Ça nous laisse même une liberté plus grande sur d’autres projets. Cette rigueur, en même temps, est un challenge, j’adore cela et c’est très bien.
 
 

 

 
Globalement, quels retours avez-vous pu avoir sur votre personnage, sur son évolution, sur son image ?
 
C’est très bienveillant, que ce soient les gens que je peux croiser dans la rue ou les messages que je peux avoir. Au début, il n'y avait pas trop de retour, peut-être que le public ne savait pas encore trop quoi penser d’elle mais, aujourd’hui, j’ai l’impression que les gens aiment ce personnage. Je reçois souvent des messages pour me demander ma date de retour car c’est vrai que je suis moins présente en ce moment. Donc c’est très agréable.
 
Le couple Martin et Virginie, je crois, a beaucoup plu au public. Les gens sont en demande justement de les voir vivre ensemble des choses de toute sorte. Mais, en tout cas, ce ne sont que des messages gentils, qui font chaud au cœur aussi quand on me parle de la justesse du jeu et de ce que dégage ce personnage. C’est une petite fierté.
 
Vous évoquiez le couple Martin et Virginie. Justement, comment aviez-vous réagi à la lecture du scénario, au moment de découvrir leur rapprochement ?
 
Au début, je me disais que ce n’était pas possible. Je prenais vraiment le parti-pris de ce personnage, c’était Virginie qui parlait avant Audrey : avec tout ce qu’elle avait vécu, surtout son rapport avec son mari Mickael, aussi le fait que Martin le tue, je me disais, au départ, que l’on ne pouvait pas, que ce n’était pas possible. Je ne pouvais pas l’accepter mais c’était Virginie qui ne pouvait pas l’accepter en fait. Je me disais que ça allait à l’encontre de ses émotions, de ses sentiments et, surtout, que c’était arrivé très vite.
 
Du coup, au départ, j’étais assez réfractaire mais, après, c’est vrai que ça a été fait en deux temps. Finalement, je me disais qu’elle ne savait pas où elle en était ni ce qu’elle voulait. A un moment donné, j’avais pensé que, peut-être, elle jouait avec Martin pour, à la fin, le détruire comme il avait détruit sa famille. Ce qui n’a pas été l’idée des auteurs. Ils nous ont fait arrêter ensuite cette relation à cause de Jules, qui ne la supportait pas. Il y avait alors plein de choses à jouer qui étaient très intéressantes, notamment le fait que le fils soit plus important que l’amour que l’on ressent. Et puis, elle a recraqué. Du coup, ça a amené autre chose, une partie d’elle, de femme, où elle pense à elle. En même temps, elle en avait envie, de toute façon rester seule n’aurait pas fait revenir son mari et elle a pardonné l’acte, la prise de décision de Martin.
 
J’ai un formidable partenaire, Franck est un très très bon camarade de jeu, c’est très agréable de tourner avec lui, il a beaucoup de répartie et ça marche bien ensemble. 
 
Comment voyez-vous la relation entre Virginie et Jules, son fils ? On a pu voir qu’elle est plutôt fluctuante…
 
J’ai une grande grande affection pour le comédien, Xavier, que j'ai eue immédiatement dès qu'il a débarqué, c’était son premier vrai gros tournage. C’est quelqu’un de formidable que je trouve très touchant, talentueux et vraiment super.
 
Il y avait cette fusion au début entre les deux personnages car ce qu’ils avaient vécu était très fort. Ensuite, c’est passé par plein de conflits avant, finalement, qu’ils se retrouvent. Avec Xavier, on se disait que l’on n’avait pas trop envie que nos personnages soient séparés. On a envie d’être proches, d’être soudés et, finalement, ça s’est reconstruit aussi avec Martin. Cette relation qu’il a su créer avec mon fils, après tout ce qui s’est passé, fait qu’il y a une vraie cohésion.
 
On a de beaux rapports ensemble, on a vécu plein de choses, c’était formidable, j’adore travailler avec lui. C’est étrange d’être maman d’un garçon aussi grand en âge et en taille mais c’est une belle histoire dont je suis fière.
 
Très simplement, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
 
J’ai toujours dit que j’avais été très très bien servie l’année dernière avec tout ce qui est arrivé à ce personnage : son arrivée, l’évasion, la cavale, l’installation au Mas avec Bilel, son métier d’avocate, l’incendie au mas… vraiment, elle est passée par toutes les émotions.
 
Qu’est-ce que l’on pourrait me souhaiter ? Que l’on remette une autre couche parce que j’adore ça. J’adore être en action. Ce métier me passionne, il fait vivre plein d’émotions et vibrer donc j’aimerais qu’il lui arrive plein de choses, des bonnes choses comme des mauvaises. Aussi dans son métier, d’expérimenter encore des scènes au tribunal de plaidoyer.
 
En parallèle, quels sont vos autres projets et envies artistiques actuels ?
 
J’ai des envies très grandes de travailler aussi sur d’autres choses. Ce personnage et cette série m’épanouissent beaucoup mais j’ai envie également de créer et de jouer d’autres personnages. Que ce soit à la télévision ou au cinéma.
 
Un projet théâtral est encore en chantier, j’en parlerais quand les choses commenceront vraiment.
 
Ce fut un plaisir, Audrey, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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Marion Aydalot : Le Psg est respecté aujourd'hui en Europe !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marion,

C’est toujours un plaisir de vous retrouver pour un nouvel entretien !

Revenons quelques instants, si vous le voulez bien, sur le parcours du Psg jusqu’à la finale de la Ligue des Champions. Quel regard y portez-vous ? A la vue du tirage au sort, était-ce « normal » ? Ou, comparativement aux syndromes des années précédentes, peut-on parler là d’un « petit exploit » ?

C’est toujours une performance d’arriver en finale de Ligue des Champions. Mais, évidemment, on tempère parce que l’Atalanta et Leipzig ne sont pas le Real ni l’Atletico. Il est aussi évident, on peut le dire également pour Paris, que, sur deux matchs, un aller et un retour, Lyon ne passe pas contre City, selon moi. Il est évident que Paris a eu de la chance, le Bayern aussi. On peut dire que, pour tout le monde, ça a été une année particulière, c’est sûr.

Ça fait du bien, ça donne de l’optimisme à tout le monde. Surtout, je ne sais pas si les supporters parisiens s’en rendent compte, le Psg est respecté aujourd’hui en Europe. Notamment par le Bayern, notamment par Rummenigge qui disait des choses très négatives avant. Comme, en plus, il y a l’effondrement du Barça, on se rend compte que le Psg n’est pas si nul que cela et que c’est même très bon en termes d’effectif. Il le fallait, les supporters avaient vécu la remontada et se disaient que le club ne pourrait jamais s’en remettre. Mais on s’en remet très bien. Comme le Barça s’en remettra très bien, comme le Brésil s’en est très bien remis. Toutes les équipes ou nations qui ont vécu de grandes humiliations doivent savoir que l’on s’en remet. La France vit Knysna en 2010 et gagne la Coupe du monde en 2018.

Selon vous, qu’est-ce qui a manqué en finale face au Bayern ?

Depuis le mois de janvier, je me suis dit que c’était l’année du Bayern. Cette équipe est folle en termes d’effectif : Hernandez sur le banc, on a tout dit. C’est un effectif incroyable, c’est une équipe incroyable. Pour moi, avant le match, c’était le Bayern qui allait remporter la Ligue des Champions parce que c’est la meilleure équipe du monde et que le Psg, aujourd’hui, n’est pas la meilleure équipe du monde.

Je pense que c’est surtout MBappé qui est passé à côté de son match et moins Neymar. Il n’y a pas qu’eux deux, il y a d’autres joueurs. A un moment, lorsque l’on est face à une équipe du Bayern très très forte à tous les postes, qui est un rouleau compresseur, c’est difficile. Cela aurait été difficile pour tout le monde, le Psg n’a certainement pas à rougir, au contraire ça donne de l’optimisme pour l’avenir.

On peut dire que, avec un quadruplé national et une finale européenne, le Psg a enfin réalisé une saison quasiment pleine et parfaite ?

Oui, bien sûr. Grace à l’effectif, grâce à Léonardo, grâce à Neymar que l’on peut critiquer dans tous les sens, mais quelle chance de l’avoir à Paris. C’est toujours un bonheur de voir ce joueur, je trouve qu’il a des défauts mais quel joueur de football n’en a pas ? Messi en a, de gros. Ronaldo également. Neymar en a, on les voit mais c’est une chance, vraiment, d’avoir des joueurs aussi exceptionnels à Paris. Maintenant, il faut savoir les entrainer et je ne suis pas sûre que le coach sache les entrainer et leur donner le cadre qu’il faut.

Qu’avez-vous pensé de la demande du club parisien de reporter le match contre Lens, à la deuxième journée ?

C’est tout à fait normal qu’ils partent en vacances, à Ibiza s’ils veulent. Ca me parait logique après une finale de Ligue des Champions. Quant à la Ligue, elle accepte toujours, quelque que soit le club. C’est comme ça, ça fait partie de l’histoire. Quand l’OM l’a demandé au moment de la finale de la Ligue Europa, pour décaler la rencontre contre Guingamp, la Ligue avait accepté. Le but de cette dernière est quand même que les clubs français soient au mieux. Il ne tient qu’aux autres clubs d’aller en finale européenne et de tenter, ils verront que c’est possible. Pour moi, il n’y avait même pas de polémique.

Le discours du maire de Lens, disant que les nordistes sont les petits, m’a amusé. Comme quand Rennes avait été qualifié de « petit » face au Psg en finale de coupe de France l’année dernière… je rappelle que Rennes est la propriété des Pinault, 45 milliards de fortune personnelle.

Concernant le début de cette nouvelle saison, les trois premières rencontres parisiennes n’ont pas été d’un grand niveau. Y a-t-il des raisons d’être inquiet ?

C’est vrai que c’est un peu bête d’avoir commencé la saison de Ligue 1 si tôt, il aurait fallu attendre un petit peu. Je pense que les joueurs du Psg ne sont pas prêts, tout simplement. Il y a quand même eu cette histoire de Covid donc beaucoup de joueurs n’ont pas été là, ça explique beaucoup de choses. Ce qui est mal parti, c’est que le coach, encore une fois, et je tape souvent sur lui, ne sublime pas ses joueurs. Je trouve que l’on a perdu Icardi. Gueye est un grand joueur mais on ne le voit pas en ce moment comme tel. Je suis sûre que Sarabia et Herrera peuvent être bien meilleurs qu’en ce moment. Pour Marquinhos, je persiste et je signe, il est défenseur central. Je continue à penser que MBappé devrait être bien meilleur et on voit d’ailleurs que, dès qu’il retrouve l’équipe de France, il marque, il a des sensations et il est bon. Je sais qu’il y a joueurs au très fort potentiel à Paris et qui ne sont pas au top d’eux-mêmes. Pour moi, c’est la faute du coach. Certains joueurs errent sur le terrain. Tuchel ne sait pas faire jouer ces joueurs-là, comme il n’a pas su faire jouer Dani Alves précédemment. Il faut oublier, ce n’est pas à sa hauteur, ce n’est pas à son niveau. Le Psg n’est pas au niveau du Tuchel, je me tue à le dire depuis le début.

A quelques jours de la fin du mercato, quels sont les besoins parisiens ?

D’abord, il ne faut pas oublier que Leonardo est un homme d’affaires et qu’il aime bien faire des affaires à la fin du mercato. C’est là que les clubs arrêtent d’en vouloir trop et en demandent un peu moins sur certains joueurs. Je pense qu’un grand défenseur central va finir par arriver. Je pense qu’il va falloir remplacer Bernat également, blessé pour quelques mois. J’ai confiance en Leonardo, j’espère que Tuchel ne l’empêche pas trop de choisir les bons et les grands qui pourraient venir à Paris. Tuchel, c’est Kehrer et Chupo Motting, avec Leonardo, c’est Navas et Icardi. J’espère vraiment que Tuchel va être remplacé assez vite mais j’ai bien peur que les qataris veuillent qu’il aille jusqu’au bout de son contrat à la fin de la saison. Mais, pour moi, ce serait une erreur et peut-être même une erreur dramatique, notamment en Ligue des Champions. Si le tirage n’est pas clément, cette histoire ne pourra pas bien se finir. Neymar et MBappé ne sont pas de simples joueurs, ce sont des stars et c’est un travail particulier de les manager. Ce n’est pas celui d’un simple entraineur. Tuchel n’est pas un mauvais entraineur, il n’est simplement pas fait pour Paris, un club latin, nerveux, difficile, dans une ville incroyable, avec des stars.

Merci, Marion, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France Télévisions : Thomas Voeckler dresse le bilan des deux premières semaines du Tour de France !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Thomas,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Le Tour vient de boucler en beauté sa deuxième semaine. En tant qu’ancien coureur, que passionné de vélo et que suiveur du tour, on peut imaginer la joie et peut-être le soulagement de voir que l’épreuve se déroule, pour le moment, normalement, malgré le contexte sanitaire que l’on connait tous ?

C’est clair. Je crois que l’on peut même enlever dans la question « en tant qu’ancien coureur et passionné de vélo ». Je crois que le Tour de France est un événement universel, qui rassemble tout le monde, pas seulement les amateurs de sport, ça fait partie du patrimoine français. Donc, oui, on est tous soulagés, vraiment, que tout se passe bien.

Il faut bien rappeler que c’est le seul événement d’envergure organisé cette année. On le sait, dans l’ordre, il y a les JO puis la Coupe du Monde de foot et, ensuite, le Tour de France.

En tant que consultant dans la roue généralement des échappés, peut-on dire, du coup, que, sur la route, votre travail est le même que traditionnellement ?

Pour moi, ça ne change rien, très franchement. Sauf qu’il y a des mesures de distanciation, qui sont bien compréhensibles, au départ. Je dois rejoindre ma moto avec, en même temps, pour ma casquette de manager de l’équipe de France, la possibilité de parler avec les coureurs, les entraîneurs, les managers. C’est là la seule chose qui change pour moi. De ce que je vois sur la route, il y a dès fois moins de public, quoi que certains jours ont été de vraies journées de Tour de France.

Ça ne change rien, c’est le Tour, je vous avoue même que ça me fait tout bizarre de me dire que, quand le Tour sera fini, il n’y aura pas un mois de vacances après ni la rentrée des enfants ensuite. Tout cela est déjà fait, c’est particulier mais, sinon, ça ne change rien du tout.

A titre plus personnel, avez-vous une méthodologie particulière de préparation en amont de l’étape du jour ?

Très franchement, je travaille très peu, je n’ai pas honte de le dire. C’est aussi parce que je suis sur la moto. Je rappelle que je n’ai pas d’image. Mon travail n’est pas de reconnaître les coureurs à la seconde, je sais que je peux compter sur Marion, Laurent et Alexandre. C’est plus de ressentir la course à l’instant T. Donc je fais très peu de travail en amont. Il est clair que, lorsque l’on est en cabine, qu’il faut reconnaître les coureurs et que l’on a la parole 90% du temps, le travail est différent. Ce n’est pas que je suis fainéant, j’ai pris le parti de ne pas trop calculer et justement de laisser parler mon naturel.

Quel regard portez-vous justement sur ces deux premières semaines ?

Il y a deux façons de les voir. La première, on va commencer par la mauvaise nouvelle, est liée aux français. Entre Thibaut Pinot et Romain Bardet, tout le monde est déçu et dégouté. N’oublions pas que les français ont gagné, notamment Julian, qui a porté le maillot jaune, Nans Peters qui a gagné une magnifique étape. On en parle moins parce qu’il y a de la bagarre pour le général. Sinon, la deuxième, d’un point du vue global, on s’attendait à un duel Jumbo Visma vs Ineos Grenadier, force est de constater qu’il n’y a pas de duel. Il y a une équipe au-dessus du lot avec un coureur peut-être au-dessus du lot aussi, mais avec une concurrence de Pogacar, son rival le plus sérieux. Après, attention, en vélo, il peut y avoir des chutes, des méformes, des maladies, des stratégies. Mais, contrairement à ce que l’on pensait, il n’y a pas deux équipes au-dessus du lot, il y en a une.

En tant qu’amoureux du vélo, un moment en particulier vous a-t-il marqué lors de ces deux premières semaines ?

Très franchement, la victoire de Marc Hirschi. J’ai trouvé cela très beau. Il avait essayé plusieurs fois depuis le début du Tour et, pour avoir la chance d’être au plus près des coureurs notamment après la course, au niveau du protocole, avec France Télévisions, que ce soit Nicolas Geay ou Rodolphe Gaudin, son émotion ce jour-là a été communicative. Ça m’a vraiment touché la façon dont il était heureux et dont il appréciait cette victoire.

A quoi peut-on s’attendre pour la dernière semaine ?

Que la domination des Jumbo Visma continue. Après, on peut s’attendre aussi à un sursaut d’orgueil de Thibaut parce qu’il en a, il a les moyens physiques, il est handicapé au dos mais, si ça se règle, il peut aller chercher une étape. On peut voir un maillot à pois avec Pierre Rolland ou avec Guillaume Martin qui, maintenant, est plus loin au général. On peut voir un Pogacar surclasser son ainé et compatriote.

Merci, Thomas, pour toutes vos réponses !

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Section de recherches : Elise Tielrooy évoque la nouvelle saison à venir de la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Elise,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On pourra prochainement vous retrouver dans la nouvelle saison de « Section de recherches » sur TF1. On peut imaginer, pour vous, la joie que cela a été de retrouver vos camarades et toute l’équipe de tournage ?

C’est sûr. A chaque fois que l’on se retrouve après plusieurs mois d’interruption, c’est vrai que c’est très sympathique. C’est comme une réunion familiale lorsque l’on n’a pas vu les gens pendant longtemps et que l’on fait le point sur tout ce qui s’est passé. Le reste de l’année on reste un peu en contact mais ce n’est pas pareil que de se voir tous les jours. Donc c’est très agréable, surtout que l’on s’entend très bien.

Sans tout en dévoiler, peut-on s’attendre, pour cette nouvelle saison, à quelques nouveautés pour votre personnage, la capitaine Ariel Grimaud ?

Oui, il y a des changements, c’est aussi pour cela que j’ai hâte que la diffusion puisse se faireJ. Je me suis beaucoup amusée et il me tarde d’avoir le feedback du public. C’est toujours marrant quand on le tourne, quand on le joue mais, contrairement au théâtre, il faut attendre la diffusion pour savoir ce que les téléspectateurs en auront pensé.

On découvrira un peu plus la vie personnelle d’Ariel, j’ai trouvé cela très marrant, ça a été bien écrit, j’étais ravie de pouvoir jouer cela, ce fut très plaisant.

Avez-vous ou avez-vous eu des sources d’inspiration particulières pour son interprétation ?

Au départ, (avant de rencontrer le reste de l’équipe) je voulais en faire un personnage très froid. Je m’étais fixé ça toute seule dans mon coin, et finalement ce n’est pas exactement ce qui s’est passé. Le personnage s’est tricoté avec les partenaires et les réalisateurs, avec le texte, avec les accessoires, avec aussi la perception des autres sur qui elle est, ce qu’elle apporte, et la ligne de départ s’est adaptée. C’est très bien comme cela.

Ça arrive que l’on parte avec quelque chose et que, en réalité, le personnage prenne vie un peu malgré nous par moment. Tout d’un coup, ces petites briques les unes après les autres font un personnage plus complet, plus complexe et, souvent, plus riche que ce que l’on avait imaginé.

 

 

La série existe depuis bientôt quinze ans. Justement, selon vous qui avez rejoint l’équipe en 2018, qu’est-ce qui explique cette fidélité du public ?

Je pense qu’il y a un mélange de choses. D’abord, et c’est le plus important je pense, l’attachement aux personnages. Il y a aussi le fait que ce soit joliment tourné et dans une région somptueuse. C’est beau, les décors sont magnifiques. Les intrigues aussi sont bien ficelées et sont possibles à regarder en famille. Ça permet aussi certainement de discuter de certains sujets. Voilà, je pense que c’est un ensemble. La fidélisation est clé, je crois que c’est important d’avoir des personnages à retrouver régulièrement, pour les voir évoluer. On s’attache, on les voit bouger, changer un peu. Je pense que ça joue aussi.

A titre plus personnel, avant de rejoindre le programme, le regardiez-vous ? Sinon, vous étiez-vous plongée dedans en amont pour bien en maitriser le contexte et les enjeux ?

Je la regardais ponctuellement, je ne me suis pas plongée dedans avant de la rejoindre car je ne voulais pas trop être influencée par ma prédécesseure. Je voulais proposer quelque chose de radicalement différent. Elle était très très bien, il fallait que je me démarque. Ce n’était pas facile, elle était là depuis le début, son personnage était très aimé donc je voulais justement prendre de la distance pour proposer quelque chose de différent.

En revanche, j’ai dû prendre un peu de champ par rapport à mon esprit comédie de « Mes amis, mes amours, mes emmerdes », esprit qui m’habite de toute façon. J’aime m’amuser avec un texte. Donc c’est plus à cela que j’ai pensé, à m’inscrire comme une pièce dans un puzzle. Il fallait apporter sa particularité mais qu’elle s’imbrique bien dans l’ensemble. J’ai dû penser au fait que c’est une série policière sérieuse, que j’avais un personnage sérieux. Une scientifique ! Et sur le plateau, je garde toujours cela en tête.

On le sait, le rythme de tournage est soutenu. On imagine que vos précédentes expériences, notamment à l’image, vous ont beaucoup aidée à vous adapter sereinement ?

Absolument ! D’autant plus sereinement que sur une série, on peut justement donner des nuances au personnage au fur et à mesure. Quand on fait un unitaire, on a envie de tout mettre tout de suite mais, dans une série, on a le temps d’installer, on a le temps de prendre sa place, d’étoffer, de complexifier, c’est toujours très agréable.

Ce rythme de tournage est une bonne chose, on n’a pas le temps de s’ennuyer, on est sur le grill, c’est très agréable.

 

 

En complément, quels sont vos autres projets et envies artistiques du moment ?

De reprendre l’écriture. J’ai publié deux romans, j’en ai écrit un troisième mais qui est encore en chantier, du coup je me concentre sur mon quatrième qui sera la suite des deux premiers. Par ailleurs, le premier devrait être adapté, mais je ne sais pas très bien où ça en est. Avec cette crise sanitaire tout est bouleversé ! Bien entendu les tournages aussi. Cette année la reprise est un peu étrange.

En conclusion, on l’a dit, vous possédez différences cordes à votre arc artistique. Les considérez-vous comme complémentaires ou comme autant de métiers différents ?

C’est absolument complémentaire. L’une nourrit l’autre. Dans tous les cas, c’est une projection dans de la fiction, c’est créer des personnages, que ce soit dans l’écriture, au théâtre ou sur les tournages. Ce que l’on apprend d’un côté va aider pour le reste.

Merci, Elise, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Téléfoot : Jimmy Algerino évoque ses premiers jours à l'antenne !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photos : Sindy Thomas

 

Bonjour Jimmy,

Quelle joie d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver depuis quelques jours sur « Téléfoot », la chaine du football. Avant de rentrer plus en détails dans le contenu de vos interventions, on imagine déjà la joie et la fierté que ce doit être d’avoir rejoint cette belle famille du football, dès la naissance de la chaine et des programmes ?

Content de rejoindre le monde de la télé et du journalisme. Le monde du foot, je le connais, pour y avoir été pendant plus de vingt ans. Oui, je suis très content d’avoir été retenu pour intégrer l’équipe et de rejoindre ce monde des médias, du visuel, du journalisme, tout ce domaine que je voyais de l’autre côté de la barrière. Surtout, c’est le fait de faire partie d’un projet qui commence de zéro, c’est comme une naissance. Il sera intéressant, en fin de saison, de voir tout le chemin parcouru.

A titre personnel, comment se sont passés les premiers jours ? Avez-vous déjà pris vos marques ?

Oui. Il y a d’abord eu la rencontre avec Jean-Michel Roussier, Marc Benoit et Johnny Séverin puis, après, avec l’équipe un peu administrative et le directoire de la chaine. Après, les autres consultants et journalistes lors de la présentation et lors des essais. Ça s’est fait très naturellement. J’allais dire, entre footballeurs ou personnes travaillant dans le monde du football, ça s’est fait assez rapidement.

Dans quels programmes intervenez-vous du coup ?

J’interviens le samedi soir dans l’émission « Night Club », l’après début de journée de Ligue 1 et l’après journée de Ligue 2. Avec des images des matchs, des interviews, des échanges avec des joueurs et des entraineurs.

Il y a aussi l’émission du dimanche matin, « Ligue 2 Exclusif », où avec Saber Desfarges, je me retrouve à débriefer la journée de championnat de Ligue 2, avec toutes les images et tous les buts et, là aussi, des intervenants.

Egalement un autre programme fort passionnant et fort intéressant, « Le Multi Vintage », en retrouvant les précédentes saisons de Ligue 1, aux côtés de Smail Bouabdellah. Avec les commentaires des journalistes de la chaine, pour se remémorer ce fabuleux championnat qui a débuté il y a bien des années. On commence par la saison 2001/2002 qui, je pense, s’appelait encore la D1.

Pour ce programme-ci, avez-vous une méthodologie particulière de préparation, peut-être en vous remémorant le contexte de l’époque ?

Ça se fait plus spontanément, je connais les joueurs, je me rappelle bien du contexte, j’étais encore en activité et, à la mi saison, je revenais à Sochaux. J’ai une mémoire sur le moment qui me permet d’y aller plus décontracté.

Pour les deux autres émissions, surtout celle du dimanche, c’est vrai que ça me demande un peu plus de travail de recherche, d’information. Beaucoup de choses ont changé, les coachs, les joueurs et même les stades. Aussi le contexte. Il y a un travail de recherche qui est un peu plus prépondérant.

 

Crédit photo : Sindy Thomas

 

Lorsque vous regardez un match avant de le débriefer à l’antenne, quel œil essayez-vous d’avoir ?

Une partie bienveillante, en essayant de comprendre ce que peut vivre le joueur, même si les mentalités ont changé depuis mon époque. J’essaie de voir plutôt l’information positive, plutôt que le côté négatif ou encore l’aspect buzz pas très bienveillant vis-à-vis du championnat et des joueurs.

Après quelques jours à l’antenne, quels premiers retours avez-vous pu avoir ?

Les retours sont bons. On essuie les plâtres, il y a tout un travail à faire et un feeling à trouver avec les journalistes, ce qui se fait petit à petit, dans de bonnes conditions. Pour moi, je retrouve la Ligue 2, je trouve le niveau très intéressant, les joueurs sont de qualité, ils sont bien préparés, ils ont un niveau physique et technique très intéressant. Je me familiarise avec les joueurs et les visages, notamment les jeunes joueurs.

Concernant la Ligue 1, à quoi peut-on s’attendre ? Les favoris seront-ils au rendez-vous ?

Ils devraient l’être à partir du moment où il n’y a pas de problématique liée au Covid. Paris a des cas, Marseille aussi, Lyon n’a pas eu ces problèmes et est bien entré dans la compétition. Je pense que ce sera un championnat plus serré, avec des matchs intéressants. Les prétendants aux places européennes seront beaucoup plus en concurrence. Peut-être, on l’espère, que ce sera aussi le cas vis-à-vis du Psg, qui truste les titres depuis pas mal d’années maintenant.

Dans un autre registre, vous intervenez aussi sur Europe 1. Sur cet autre support, tout passe par la voix. Du coup, abordez-vous l’exercice différemment ?

On analyse les matchs en direct, on a les ralentis, on commente pleinement le match ou, du moins, ce qui se passe. Alors que, à la télé, on débriefe ce qui s’est passé une heure voire une journée après, ce qui nécessite davantage de travail de recherche et d’informations. A la radio, ça demande un travail plutôt d’observation et de ressenti footballistique, qui est très intéressant pour les auditeurs, quel que soit le consultant. On peut voir l’action, on peut ressentir le but,  on peut se demander pourquoi tel geste a été fait à ce moment précis.

Les gens ne voient pas ce qui se passe, ils sont dans la voiture, dans le train, au travail ou ailleurs. C’est la voix qui compte. Je ne sais pas si la mienne peut être reconnaissable et appréciée mais, effectivement, tout se passe dans le ton, dans les expressions - toulousaines, parisiennes ou footballistiques, qui peuvent apporter un plus aux commentaires des journalistes sur place.

Ces deux médias sont, du coup, très complémentaires ?

Oui, ils sont complémentaires. D’ailleurs, les deux entités n’ont pas vu de problème à ce que je puisse le faire. C’est complémentaire, c’est intéressant. Sur « Téléfoot », je suis sur de la Ligue 2 et du Vintage, à Europe 1, je suis sur de la Ligue des Champions, une belle compétition que je connais et que j’apprécie. Je suis multi tâches et multi cartes. Qui sait, après, je pourrais faire du commentaire de match ? En tout cas, ce sont de très bonnes expériences à vivre et à peaufiner.

Pour terminer, très simplement, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison ?

Pour la télé, souhaiter que les gens adhèrent pleinement à la philosophie de la chaine « Téléfoot ». Il y a vraiment de bonnes intentions, des gens vraiment compétents. Je n’oublie pas non plus Jérôme Revon, qui fait cela depuis l’époque Canal, aux côtés de Charles Biétry. J’espère que les gens viendront voir une approche différente de ce qui a été fait jusqu’à présent. Aussi que nous ayons une belle saison, avec pas mal de rebondissements. Ce serait une belle première année pour la chaine.

Ce fut un plaisir, Jimmy, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision, Radio

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Un Si Grand Soleil : Elsa Maure évoque son arrivée dans la série de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Elsa,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Depuis quelques semaines, on peut vous retrouver dans la série à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil ». A titre personnel, on peut imaginer le plaisir, la joie et peut-être aussi la fierté que cela représente d’intégrer cette belle famille ?

Oui, oui, oui. C’est une super équipe, vraiment. Que ce soient les comédiens, les techniciens, la production. Il y a vraiment une très très bonne audience. C’est d’ailleurs assez surprenant quand on arrive de voir à quel point tout le monde est vraiment content de travailler dans cette ambiance-là. Tout le monde est très bienveillant les uns envers les autres, c’est très agréable comme cadre de travail. Donc c’est très chouette, oui.

Comment présenteriez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Elle est une nouvelle journaliste, qui arrive dans la série. Il y en avait déjà une auparavant, qui était d’une ancienne école de journalisme on va dire, un peu plus fourbe dans la manière d’aborder son travail. Alors que ce personnage est de la nouvelle école de journalisme, c’est-à-dire vraiment frontal, qui n’a pas froid aux yeux, qui va farfouiller là où ça fait mal.

Concernant son interprétation, avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Pas particulièrement, non. Je me laisse porter par l’écriture des scenarii et par aussi les indications des réalisateurs. Je me suis construit ce personnage mentalement et ça s’enrichit un peu plus à chaque fois que je reçois de nouvelles informations.

 

 

En amont de votre arrivée sur les plateaux, vous êtes-vous plongée ou replongée dans la diffusion des épisodes pour bien vous imprégner du contexte ?

Oui, tout à fait. C’est très important. Je regarde peu la télé, c’est un peu étrange pour mon métier. Donc, du coup, à partir du moment où j’ai su que j’étais prise pour ce rôle, je me suis mise à regarder cette série pour savoir dans quoi j’atterrissais.

On le sait, le rythme de tournage est soutenu, au travers du nombre de minutes utiles à produire chaque jour. Vos précédentes expériences, notamment « Plus Belle La Vie » sur France 3, vous ont-elles aidée à appréhender cette organisation ?

Oui, bien sûr, c’est une très bonne école, qui nous apprend à travailler dans l’urgence. De par mon parcours, j’ai souvent eu à travailler dans l’urgence, même au niveau du théâtre. J’étais pendant plusieurs années dans un café-théâtre, où les créations se faisaient très rapidement, en quinze jours à trois semaines. On continuait à créer et on affinait nos personnages sur scène, devant le public et avec lui. Ce travail dans l’urgence fait vraiment partie de mon parcours professionnel et, je le redis, c’est une très très bonne école.

Du coup, quelle est votre méthodologie de préparation en amont du plateau ?

Déjà, il y a un travail en amont sur le personnage, sur ce que l’on sait de lui. Souvent, l’écriture n’est pas forcément finie, on n’a pas tous les éléments de notre personnage, on doit établir une sorte de premier canevas avec les informations que l’on nous donne, pour dessiner les grands traits de notre personnage. Ensuite vient l’apprentissage du texte, qui se fait de manière assez plate, sans intention, comme on dit, pour pouvoir changer son interprétation plus facilement en fonction des directions des réalisateurs. Enfin, on essaie de trouver tous les enjeux, les sous enjeux de chaque phrase : que veut dire le personnage ? Qu’y a-t-il derrière chaque mot ? Afin de trouver les trajets émotionnels.

 

 

Pour la suite de ce personnage, quelles couleurs aimeriez-vous pouvoir lui donner ?

Je ne sais pas encore, on verra. C’est très frais, le personnage vient d’apparaitre. J’ai hâte de savoir aussi comment il va être développé. Pour l’instant, la couleur me plait bien, cette espèce de tête brulée qui rentre dedans et qui n’a peur de personne. Je trouve cela très chouette à jouer, j’espère que ça va continuer dans ce sens. Jusqu’à quel point ? Je ne sais pas, on verra selon l’imagination des auteurs.

En parallèle, vous l’avez dit, vous avez déjà eu de nombreuses expériences sur scène. Des projets sont-ils en développement dans ce sens ?

Je suis entre le Sud et Paris, au niveau de mon travail. Dans le Sud, j’ai une troupe de théâtre avec laquelle j’ai joué pendant huit ans, « La troupe du théâtre des 3 T », qui est le plus grand café-théâtre de France, situé à Toulouse. Que j’ai quittée pour monter à Paris et faire de l’audiovisuel. Mais je suis restée avec eux pour une comédie musicale, « Les Clotildes », que l’on a montée, avec mon metteur en scène et deux amies comédiennes très proches, à Avignon l’année dernière. Elle a eu un gros succès, je continue à jouer cette pièce qui ne cesse de remplir les salles. Le metteur en scène a d’ailleurs récemment écrit la suite.

Merci, Elsa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Koh Lanta : Marie France revient sur son élimination au premier conseil !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Marie France,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions.

On a vu, lors du premier épisode de cette nouvelle saison de « Koh Lanta », que quatre équipes s’affrontent cette année, chacune défendant une des grandes régions de France. Quelle a été votre réaction à l’annonce de Denis ?

Dans un premier temps, j’ai été assez surprise parce qu’on ne savait pas que ce serait nord, sud, est, ouest, on ne savait rien en fait. La seule chose que j’ai comprise tout de suite, ça a duré une fraction de seconde, est qu’il n’y avait pas de candidat belge. Il faut savoir que je ne suis pas belge mais que j’y habite depuis trente ans. J’ai eu un petit coup de stress quand même, me demandant si je ne partais pas déjà perdante parce que j’habite en Belgique, me demandant aussi si je ne serais pas mise de côté. Mais bon, ça n’a pas duré très très très longtemps parce que, quand Denis nous a expliqué que nous étions tous des gens du Nord, on s’est tout de suite rapprochés avec Fabrice. Il m’a dit qu’il venait, comme moi, des alentours de Maubeuge. Toutes mes craintes étaient dissipées et, sur le coup, je me suis dit que le concept est vraiment génial. J’avais l’impression d’avoir fait un bond de trente ans en arrière et d’avoir retrouvé en Fabrice par exemple un copain d’école que je n’avais plus revu. Car il faut savoir que, hormis ma famille, je n’ai revu personne, aucun de mes copains d’enfance ou d’adolescence. Donc, voilà, c’est le sentiment que ça m’a procuré à ce moment-là.

Le fait de représenter une région, le Nord pour vous, est-il une fierté et une motivation supplémentaires ?

Ah oui, ça crée une motivation, on a des liens quand même. On sait que l’on vient du Nord et on est vraiment dans le truc au moment présent. On a envie de se battre pour que le nord gagne. « Le nord, on est les meilleurs, le nord, on va gagner ». On est vraiment dedans, quand Denis nous propose cela, on est tous à fond dedans.

Plus généralement, comment avez-vous vécu vos premières heures et vos premiers jours d’aventurière ?

J’ai adoré tout de suite. Je me suis sentie bien tout de suite. Je ne savais pas à quoi m’attendre, évidemment, parce que je ne l’avais jamais fait. J’avais même jamais dormi dans une tente de toute ma vie donc ça vous situe un petit peu. Mais j’ai adoré tout de suite, je me sentais en confiance. Durant les six mois de casting, on a vraiment été épaulés du début à la fin, on a vraiment été bien encadrés, on s’est vraiment occupé de nous psychologiquement. Je me suis sentie bien tout de suite, avec une équipe comme ça je ne pouvais me sentir autrement que bien.

Comparativement à l’image que vous vous étiez faite de certaines choses, avez-vous été surprise de vos réactions et de votre adaptation ?

En fait, je ne savais pas à quoi m’attendre. J’avais déjà regardé « Koh Lanta » à la télé donc je connaissais un peu certains jeux, je connaissais bien le principe, ça c’est sûr. Pour le reste, honnêtement, je ne savais pas à quoi m’attendre. J’avais lu des choses sur internet, oui, ils ne dorment pas dehors, on leur donne à manger, c’est faux, je peux vous le dire, on dort dans notre cabane et on ne nous donne rien à manger. Là aussi, pour le coup, j’étais rassurée, je me suis dit que ce n’est pas une émission bidon. Cela a encore plus conforté la confiance que j’avais donnée dans toute cette équipe très chouette.

Lors des premiers jours passés ensemble, aviez-vous déjà pu lier certaines affinités avec des camarades de votre équipe ?

Beaucoup avec Lola. La première personne vers qui je suis allée et qui est venue vers moi était Lola. Beaucoup Fabrice aussi. Adrien également. Même s’il s’est passé ce qui s’est passé, je vais dire que c’était le jeu. Adrien est un chouette gars. Sinon, je ne suis pas beaucoup allée vers Angélique ni Samuel. Mais si je devais citer une seule personne, ce serait Lola.

 

Copyright : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Au moment de vous rendre au conseil, vous sentiez-vous déjà en danger ?

Je n’y suis pas allée confiante du tout, je savais qu’ils avaient décidé de m’éliminer. Mais il faut savoir que, même avant d’avoir perdu le jeu, je m’étais dit que, en cas de défaite, je sauterais, selon ma logique. Elle était quand même juste. Les deux petites nanas sont copines, chose qui est tout à fait normale, elles ont à peu près le même âge. Ensuite, vous avez les trois gars, il faut construire une cabane, il faut faire du feu, ce n’est peut-être pas Marie-France, à 50 ans, qui va faire cela. Donc, s’il y en a une que l’on va éliminer, c’est moi. Maintenant, voilà, je n’étais pas du tout partie dans le but de me prendre la tête avec des stratégies, j’étais partie là pour me prendre la tête avec personne. Je trouve que le monde dans lequel on vit actuellement est déjà assez prise de tête donc si c’est pour partir à « Koh Lanta » et se prendre la tête, ce n’est pas la peine. Donc je me suis dit que je n’allais emmerder personne et que j’allais chercher mon collier d’immunité, et puis voilà. Maintenant, j’ai cherché pendant des heures, c’était long et pénible, je peux vous dire que c’est un moment qui m’a gonflée parce que je n’en trouvais pas. Après, Adrien est venue me voir pour me proposer une alliance. Là, je me suis dit que, même si ce n’est pas dans ma philosophie, il faut quand même que je sauve mes fesses. Je ne suis pas venue là pour rester deux ou trois jours. J’ai essayé de rallier Fabrice à ma cause, ça n’a pas fonctionné, Fabrice est tellement gentil que s’il avait pu mettre son nom sur le morceau de papier, il l’aurait fait, c’est sûr et certain. Adrien a vraiment essayé et m’a dit après qu’il pensait que ce serait mon nom qui allait sortir. Le « je pense » a été mis pour ne pas me clasher complètement mais je savais que c’était fait.

Si c’était à refaire, changeriez-vous certaines choses pour aller plus loin dans le jeu ?

Non, je ne ferais rien différemment parce que je me dis que ça devait se passer comme ça. Je suis repartie vexée, ça c’est sûr, mais la conscience tranquille. On m’attribue un fort caractère, ok je veux bien mais je ne me suis pris la tête avec personne, je n’ai emmerdé personne, je n’ai pas été non plus le boulet dans les épreuves. Donc je repars, c’est sûr, triste et vexée mais j’ai montré cette image de moi qui est celle de tous les jours, c’était vraiment moi, je n’ai pas joué un personnage. On n’a pas montré de moi non plus un autre personnage. Donc je ne changerais rien, non.

Comment avez-vous vécu la diffusion des images ? Vous ont-elles remémoré certains souvenirs ?

Complètement ! Je ne savais pas comment j’allais aborder le fait de me voir, de m’entendre, c’est sûr que l’on se trouve moche, l’accent mélangé belge et chti n’est pas top. Mais bon, c’est comme ça, il faut faire avec. Mais j’avais vraiment vraiment l’impression de retourner dedans une deuxième fois et de revire ces moments. C’était magique.

En conclusion, quel sera le plus beau des souvenirs que vous conserverait de votre aventure ?

Je n’ai pas de moment précis et particulier. Parce que, même si je ne suis pas restée longtemps, j’ai quand même réussi à trouver cette sérénité. Je suis partie, comment je peux vous expliquer cela, avec la tête remplie des problèmes du monde dans lequel on vit. J’avais une rage sur tout, sur tout le monde, il ne m’a pas fallu une journée complète pour arriver à m’apaiser l’esprit. Je pense que personne ne peut me comprendre, c’est un truc, si on ne l’a pas fait, on ne peut pas le comprendre. J’avais vraiment l’impression d’avoir lâché prise. Je me dis, si c’est ça le lâché prise, alors j’ai lâché prise car j’avais vraiment réussi à me vider la tête. Voilà ce que j’en retiendrais. Je n’ai rien en particulier, les trois jours que j’ai vécus étaient vraiment merveilleux.

Ce fut un plaisir, Marie France, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision

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Alex Hugo sur France 2 : Marilyne Canto nous en dit plus sur la nouvelle saison !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marilyne,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver, en ce mois de septembre, dans la nouvelle saison de la série de France 2 « Alex Hugo ». Très simplement, on imagine la joie que cela a été, pour vous, de retrouver cette belle équipe et de prolonger cette belle aventure ?

Oui, parce que c’est assez heureux comme aventure. Que ce soient les partenaires, le cadre de cette fiction ou son succès. C’est très joyeux de travailler et de voir que ce que l’on fait est apprécié. Ce sont des équipes d’autant plus joyeuses que la plupart des gens viennent de Marseille, ce sont vraiment des gens formidables. Je les aime beaucoup, j’aime beaucoup travailler avec cette équipe, elle est très professionnelle et engagée. Du coup, il y a vraiment une ambiance de travail très agréable. Humainement et artistiquement.

Globalement, quels sont les retours que vous pouvez avoir des nombreux et fidèles téléspectateurs ? Qu’est-ce qui leur plait dans ce programme ?

Le cadre des montages et la splendeur des paysages jouent énormément. Je pense que ça propose une forme d’évasion pour les téléspectateurs. En plus, avec ces temps de Covid, on en a d’autant plus besoin et je pense que les gens sont à la fois très sensibles à la force d'un tel environnement mais aussi au fait que le personnage de Samuel soit assez humain, assez proche des autres, d’une grande simplicité. C’est un acteur très physique aussi. Chaque personne prend des risques, la montagne représente un danger supplémentaire, cela marque l'identité de la série. Ce ne sont pas des enquêtes citadines, ça change tout, ça ouvre et ça offre plein plein de possibilités.

Sans tout dévoiler de cette nouvelle saison, quels thèmes et quels sujets seront traités ?

Comme ce sont des enquêtes, il y a évidemment des meurtres. Dans l’épisode « Les racines du mal », le premier de la saison, il s’agit d’une mère qui a perdu sa fille et dont on n’a jamais retrouvé le corps. J’étais chargée de l’enquête il y a quinze ans. Je vis cela comme un échec puisque je n’ai jamais réussi à rendre le corps de cette fille à sa mère. Un nouvel habitant à Lusagne et meurtre similaire vont être au coeur du film et relancer les recherches. 

Dans le second, des détenus vont s’évader du fourgon qui les transporte. Il y aura une course poursuite avec la police rurale.

Plus généralement, quel regard et quelle vision avez-vous à présent de votre personnage du commissaire Dorval ?

C’est assez touchant justement dans cet épisode, elle est assez entière, directe, pour la première fois elle reconnait ses erreurs. Je trouve que c’est une dimension, du coup, qui lui donne une très grande conscience de son travail et une grande honnêteté. Elle est bosseuse, obstinée, acharnée dans la façon de faire ses enquêtes et, en même temps, si elle se trompe, elle le reconnait et sa lucidité est un aspect nouveau et inattendu de son caractère qui est très intéressant à jouer, qui la rend à la fois fragile et plus sensible.

Pour son interprétation, avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Elles sont multiples. J’ai été voir certains commissaires, j’en ai suivis quelques-uns. Sinon, je m’inspire à la fois de moi et de l’écriture, c’est une sorte de mélange entre ma personnalité, la personnalité du personnage tel qu’il est décrit et puis certaines choses du réel. Notamment le regard qu’ont pu me donner certains commissaires sur leur façon de travailler. Mais, là, c’est particulier, c’est à Marseille et je me déplace dans la montagne, ce n’est pas du tout les mêmes codes qu’à Paris ou en ville. 

De toute façon, on s’inspire toujours un peu de soi, on met un peu de soi dans les personnages, c’est sûr.

Pour la suite, au-delà de ce que feront très bien les scénaristes, avez-vous des envies particulières d’évolution professionnelle et/ou personnelle pour votre personnage ?

Oui, je pense que plus on ira sur des choses un peu plus intimes et personnelles, plus je pense que ça enrichira le personnage. Il faut toujours faire attention à ce que les personnages ne soient pas des fonctions. Quand on joue un policier ou un juge, il faut veiller à ce qu’ils aient quand même une vraie personnalité. Je pense que plus on est un peu dans l’intimité du personnage, dans ce qu’il vit à côté, plus c’est passionnant. C’est ce que j’aime dans cette série, à la fois l’enquête mais aussi la personnalité profonde du personnage. D’ailleurs, on y va de plus en plus. Plus cette part sensible est présente, plus je trouve qu’une fiction est passionnante.

Merci Marilyne pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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