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television

Demain Nous Appartient : Sahelle de Figueiredo évoque Noor, son personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Sahelle,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous faites partie de la belle aventure « Demain Nous Appartient » sur TF1 depuis quatre ans maintenant. On imagine votre joie, ainsi que celle de toute l’équipe, de voir la très grande fidélité des nombreux téléspectateurs ?

Oui, vraiment ! Ça fait plaisir parce qu’avec le confinement, on a eu presque deux mois d’absence et on avait peur de ne pas avoir le temps, malgré les épisodes d’avance, d’en tourner de nouveaux. Mais les gens sont quand même restés fidèles. C’est bien. Sur une quotidienne, on aurait pu croire que l’on aurait perdu du monde mais il y a eu des intrigues qui ont raccroché les téléspectateurs.

Après, c’est vrai que ça fait longtemps que l’on n’a pas pu faire de rencontre avec le public, ça manque. C’est alors un réel plaisir de rencontrer le public. Pour le coup, je sais que ça me manque, j’y repensais encore il y a quelques jours. Je me rappelle de cette séance de dédicaces au Spoon, où il y avait un nombre impressionnant de personnes, on avait l’impression d’être d’énormes stars mondiales, à notre balcon, à saluer les personnes venues. Et encore, il y avait eu tellement de monde que l’on avait manqué de temps. Les Festivals nous manquent aussi, j’avais notamment pu faire précédemment celui de Monaco, qui était très sympa.

On a un public qui est très fidèle, très varié aussi, avec des gens qui viennent de partout. C’est très agréable. Moi qui suis née en Alsace, j’adore rencontrer tout particulièrement des alsaciens, cela me fait trop plaisir à chaque fois de parler de cette belle région.

Justement, quels principaux retours peuvent-ils vous faire sur la série ?

Ils sont énormément attachés aux personnages. Je sais notamment qu’ils adoraient le personnage de Leila, ma maman dans la série, qu’interprétait Samira Lachhab. Quand le personnage est mort, les gens étaient très très attristés parce qu’elle était là depuis le début. Après, dès fois, on a des retours un peu différents, même si les téléspectateurs nous félicitent pour notre jeu, j’ai le souvenir que l’on m’ait déjà dit que je suis méchante avec ma mère, avec mon père, avec ma sœur, avec Jules, avec Timothée. Avec ce dernier, je m’en suis pris plein la figure, si je puis dire. Vu que c’est une quotidienne, on est rentrés dans le salon des gens, on fait complètement partie de leur vie, pas pour tous mais pour beaucoup.

Franchement, dans l’ensemble, le public est très bienveillant. Je sais qu’il y a une partie du public qui haït mon personnage mais, pourtant, je me dis que Noor n’est pas si méchante. Dès fois, je suis surprise, il y a des gens qui défendent Charlie alors qu’elle fait des choses beaucoup plus méchantes que Noor. Je pense aussi à l’intrigue où Soraya trompait Rémy avec Thomas Delcourt, il y avait une scène où je vois qu’elle reçoit des messages de Thomas sur son téléphone, j’ai lu les commentaires et j’ai pu constater que les gens s’en prenaient plus à Noor qui avait vu le message et qui se mêlait de ce qui ne la regardait pas, plutôt qu’à ma sœur qui trompait son conjoint. En vérité, Noor n’avait pas cherché à lire le message, c’est juste que le téléphone était posé devant elle et que ça l’a intriguée. Il y avait une centaine de commentaires, sans exagérer, il y en avait environ soixante-dix en ce sens. Je me souviens en particulier d’un commentaire qui était bien pour moi, en tant que comédienne mais vexant pour le personnage. Il y était dit que la comédienne joue si bien qu’on a vraiment envie de la « tarter ». Depuis, j’ai pris un peu de recul vis-à-vis des commentaires.

En quatre ans à l’image, Noor a vécu énormément de choses, est passée par énormément d’émotions et de sentiments. Quel regard portez-vous sur son évolution et sur ce qu’elle est devenue ?

Cela me permet de ne pas m’ennuyer. Elle a une vie beaucoup plus palpitante que la mienne. C’est cool, j’ai l’impression d’avoir deux vies. On a la chance, sur une quotidienne, que le personnage évolue avec nous. On grandit ensemble. Je suis hyper contente, vraiment, de l’évolution de mon personnage. Parce que c’est vrai que pendant un an, voire un an et demi, j’avais très peu de séquences. J’étais encore au lycée au même temps, tant mieux quelque part car j’ai pu avoir mon Bac grâce à cela, sinon cela n’aurait pas été possible.

Jusqu’à ma première vraie séquence qui était avec Sylvie Filloux, la deuxième interprète de Judith, dans laquelle on se mettait du vernis à ongles. Je me rappellerai toute ma vie d’Atmen Kelif, qui joue mon papa, qui était venu me voir pour me féliciter. J’étais hyper contente. C’était la première fois que j’avais l’impression de vraiment faire mon métier de comédienne. C’était ma première opportunité de montrer ce que je pouvais faire. C’est vrai que je l’attendais avec impatience. Je l’avais vue comme un test, je savais que je n’avais pas le droit de me louper. Après cette séquence-là, j’en ai eues beaucoup d’autres et, petit à petit, j’ai commencé à évoluer jusqu’à avoir l’intrigue d’Halloween avec Timothée, où on était dans les thermes, une super expérience dans un super décor. Mon personnage a énormément évolué, il est maintenant récurrent, ce qui n’était pas donné au départ. Je fais même partie des plus anciens de la série.

Le personnage a bien évolué. C’est vrai que j’étais beaucoup guidée vers un jeu tout le temps très agressif, ce qui fait partie de ma personnalité. Je suis comme ça dans la vie aussi, je suis très douce mais je peux être très agressive aussi, c’est un défaut autant qu’une qualité. Le personnage était vraiment l’ado rebelle. Je trouvais cela d’autant plus dommage que Noor a un côté très touchant et très juste. Du coup, la production a essayé de l’adoucir, avec Jules, avec Timothée aussi. On a vu, avec lui, une autre face de Noor. Avec Grégoire, on ne savait plus trop où ça allait et, même si on s’apprécie beaucoup, on n’avait plus trop de plaisir à jouer ensemble. Après, on a vu d’autres côtés de Noor dans son couple avec Jules. Je suis très contente aussi de la réconciliation avec Samuel. C’était bien car avec Axel Kiener, son interprète, on avait envie de passer autre chose. On était contents d’avoir des scènes douces ensemble, notamment quand Noor perd ses cheveux. C’est d’ailleurs dommage qu’il n’y en ait pas plus. Ça va mieux aussi avec son père et sa sœur, mon personnage a pu se réconcilier un peu avec tout le monde. Même avec Charlie, vous le verrez, ça va s’adoucir.

Avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour l’interprétation de Noor ?

C’est très drôle, justement, que vous posiez cette question. Il y a pas mal de fois où, avec Kenza Saïb-Couton, qui joue Soraya, on s’est dit que l’on est sous écoute. Je pense notamment au moment où Noor était tiraillée entre Jules et Timothée, c’est exactement ce qui se passait dans ma vie personnelle. Du coup, j’ai eu exactement la même discussion avec Kenza deux semaines avant de tourner une séquence où l’on disait la même chose. On aurait pu changer les prénoms que la discussion aurait été complètement logique.

Je sais aussi qu’avoir moi-même ce caractère un peu impulsif m’a beaucoup aidée. Du coup, je n’ai pas trop de soucis à me mettre dans des états d’hystérie. Concernant l’histoire de la mort de ma maman, les scènes à l’hôpital ont été très dures. Je suis très proche de Samira, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup, elle est un peu ma maman de fiction. Elle me protège, je l’adore, elle était la première personne à m’accueillir dans la série puis à me donner des conseils. Du coup, inconsciemment, voire son personnage sur un lit d’hôpital a fait écho avec des choses que j’avais vues personnellement. Cela m’a plongé dans des choses dures que j’avais pu vivre plusieurs années auparavant. En plus, entre chaque prise, il fallait, avec Kenza, que l’on reste dans un état triste afin d’être pertinentes dans la scène suivante.

A un moment donné dans la scène, cela a d’ailleurs été coupé au montage, je n’arrivais pas à m’arrêter de pleurer. Je rigolais en même temps parce que je savais que c’était du cinéma. Je pense que j’avais besoin de vider des choses en moi. Ce que ma professeur m’a toujours dit, et Kenza aussi d’ailleurs, c’est qu’il ne faut pas se mettre dans des états seconds. Il faut puiser sans se faire du mal. Il faut arriver à trouver des petites accroches mais plus techniques qu’autre chose. Il faut se faire une histoire qui n’a rien à voir avec notre état personnel. Sinon, on se fait du mal. Malheureusement, ce jour-là, je n’avais pas réussi. On a, dès fois, l’impression de se mettre à nu, notamment dans des scènes d’émotion comme celle-ci.

 

 

On le sait, le rythme de tournage est soutenu sur une quotidienne, au travers du nombre de minutes utiles à défendre. Quelle est votre méthodologie de préparation face à cela ?

Je suis vraiment une mauvaise élève, je n’ai pas de méthodologie particulière. J’ai la chance d’avoir une très bonne mémoire, du coup je n’apprends mes textes que la veille au soir. Ça m’est arrivé de les apprendre à deux heures du matin alors que le réveil sonnait à six heures. Ça n’est pas un exemple du tout, je sais qu’il y en a qui se préparent deux semaines avant. Je ne suis pas du tout comme cela, je ne l’ai jamais été. Même au lycée, j’apprenais mes leçons le soir avant de me coucher, comme cela c’était frais le lendemain en me réveillant. En fait, c’est une méthode, en quelque sorte. Je sais que, dès fois, ça peut ne pas être rassurant pour mes partenaires. Mais cela a toujours marché et je pense que c’est ce qui compte.

C’est vrai que j’aime bien lire les textes avant, pour ne pas les découvrir au dernier moment, mais je les apprends la veille. Sinon, je trouve que l’on perd de la spontanéité. On a alors tendance inconsciemment à apprendre avec l’intonation et, du coup, c’est comme si chacun jouait une partition, sans coordination. J’aime bien apprendre au feeling, c’est plus naturel.

D’ailleurs, vous arrive-t-il de suivre la diffusion pour voir le rendu final et, ainsi, vous en servir pour votre propre jeu ?

Oui, j’aime bien regarder. Je ne le fais pas tout le temps par contre. En tout cas, cela permet de voir ce que ça donne, c’est quand même le projet final. Je m’en sers aussi pas mal pour regarder ce qui va et ce qui ne va pas du tout. C’est vrai que j’ai encore pas mal de tiques ou de mimiques à corriger. Même mes parents les ont remarqués. J’essaie de corriger, de moins froncer les sourcils, de moins pencher la tête. Aussi dans la voix et l’intonation. C’est comme un coaching.

Quatre ans après votre arrivée sur cette série, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Déjà, que ça continue. De belles intrigues vont arriver et j’en suis très heureuse. C’est vrai que j’aimerais bien que les personnages de jeunes fassent plus de choses ensemble. Ça commence à être le cas, on vient de tourner une intrigue un peu comme un test il y a quelques temps. Cela apportera de la fraicheur, d’autant plus que l’on sait que les téléspectateurs adorent les jeunes. J’adorerais aussi que le personnage continue à évoluer, à grandir, qu’il lui arrive des choses gaies également. Je trouve que Noor est cool pour ça, c’est un personnage qui n’est pas du tout fermé, il est assez libre. Plusieurs de ces facettes ont été travaillées, on peut l’emmener un peu partout.

En complément, quelles sont vos autres envies artistiques pour la suite de votre parcours ?

C’est vrai que j’aimerais continuer DNA, c’est vraiment l’école de la vie. On apprend à travailler avec des gens qui ont beaucoup plus d’expérience, comme avec des gens qui n’en ont pas énormément. Avec beaucoup de réalisateurs et de techniciens différents. On se fait un super réseau. En plus, le tournage se déroule dans la ville où j’ai grandi, du coup ça me permet de pouvoir voir encore ma famille et mes amis.

J’aimerais bien reprendre un peu le théâtre, c’est par là que j’ai commencé. Même si c’était en amateur, c’était super cool. C’est quelque chose qui me manque. C’est complètement différent, il y a une espèce d’adrénaline que l’on n’a pas sur les plateaux. C’est aussi un monde différent, plus spirituel.

J’ai envie de faire plus de courts-métrages étudiants. J’ai eu la chance, avec une amie, de faire quinze jours en colocation ave d’autres personnes que je ne connaissais pas du tout et qui sont en études artistiques. Cela a été un énorme coup de cœur amical. Les séparations ont été hyper dures. C’est très drôle, un figurant a fini assistant, un décorateur a eu un rôle, un autre a fini perche-man. C’était une superbe expérience. C’est vrai que c’est dans des projets étudiants que l’on apprend à se débrouiller et à faire avec ce que l’on a. Je pense que c’est là le but de notre métier de comédien. Ce fut une superbe expérience humaine.

C’est pour cela aussi que j’écris une web série avec une amie. Cela peut être un projet assez sympa. Forcément, j’ai envie que ceux qui ont participé à ces quinze jours de tournage soient sur le projet, ce sont des gens que j’aime profondément. On a envie aussi de lancer notre petite boite de production et d’écrire des choses. C’est super, j’avais besoin de cette dynamique.

J’adore chanter, j’avais fait du chant lyrique. Avec ces mêmes amis, on a écrit une chanson en un soir, dont on est hyper fiers. C’est vrai que ça m’a donné encore plus envie de m’y remettre, de refaire du chant et d’écrire.

Enfin, j’ai vraiment envie aussi de faire du cinéma. Le rythme est y différent, cela permet d’autres choses, de travailler chaque scène, d’aller plus loin dans les émotions, d’habiter plus son personnage.

Merci, Sahelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Maud Andrieux et Margherita Coppola évoquent "Drôles de Dames", dans le cadre du Festival Nikon !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maud, bonjour Margherita,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à nos questions !

Dans le cadre du Festival Nikon 2021, vous avez co-écrit le court-métrage « Drôles de Dames ». Comment le présenter facilement ? De quoi parle-t-il ? Quels thèmes y sont abordés ?

Margherita : On voulait se lancer dans l’écriture d’une comédie. Nous avons pris le parti d’un point de vu décalé qui se retrouve tant dans l’écriture que dans la mise en scène d’inspiration théâtrale.
Le Nikon Festival impose une durée de 2 minutes 20 et un thème. Pour cette 11ème édition, c’était « un jeu ». Le jeu est un sujet inspirant car il nous accompagne depuis toujours. Et en cette période complexe, nous avions besoin de légèreté.

Nous avons voulu donner vie à un jeu de cartes. Deux d’entre elles vont se réveiller: la Dame de Trèfle (interprétée par Maud) et la Dame de Cœur (que j’incarne). Ces « drôles de dames » donnent un point de vue singulier sur le monde et sur l’actualité. Elles soulignent la frénésie de notre époque où les gens n’ont plus (ou ne prennent plus) le temps de profiter des petites choses.

Maud : Nos personnages peuvent apparaître très différents et en opposition mais s’avéreront complémentaires et très complices. La Dame de Cœur est tempétueuse, dans l’énergie de la jeunesse et qui a envie de vivre pleinement ses aventures de jeu.

Margherita : En effet, recluses dans leurs paquet au fond d’un tiroir, elles ne jouent plus depuis longtemps et échafaudent un plan pour se remettre en jeu. C’est là que la Dame de Trèfle intervient sous l’impulsion de la Dame de Cœur.

Maud : Mon personnage, plus âgé, raisonné, veille à la bonne tenue des dames du paquet. Sans la Dame de Cœur, elle continuerait à patienter sans mot dire. Quand le film démarre, elle dort, soumise. C’est l’action de sa complice, qui n’en peut plus d’être enfermée et qui lui demande de l’aide, qui va l’inciter à trouver une solution. Ayant de l’expérience, des contacts, elle seule peut parvenir à l’objectif final: jouer de nouveau.

La mise en scène a un côté très théâtral également, comme l’indique le dossier de presse.

Margherita : En effet. Le théâtre est très présent dans le film : le décor, les costumes, le jeu… Il fallait recréer l’intérieur d’un paquet de cartes. Il a été évident de s’orienter vers la simplicité : deux cartes géantes sur fond noir, ambiance bougie et nos deux dames habillées en costumes d’époque.

Afin de signifier la superposition des cartes, un split-screen s’est imposé permettant aux deux femmes de se retrouver l’une à côté de l’autre à l’écran, donnant ainsi un rythme plus cinématographique. Le jeu d’actrices fait également un clin d’oeil au théâtre. C’est tout cela qui accentue l’aspect décalé de notre comédie.

Maud : Margherita et moi, toutes deux comédiennes ayant fait beaucoup de théâtre, ça nous intéressait d’écrire sur un univers théâtral et de le transposer à l’image. Ces personnages n’existant pas dans la vraie vie, on ne pouvait forcément pas les jouer de manière naturelle. Il fallait que toutes deux aient un grain un peu supérieur, pousser un peu les intentions de jeu, les émotions, pour que ça paraisse aussi insolite. Dès l’écriture du scénario, nous savions qu’on ne serait pas sur une scène théâtrale avec dix mètres d’ouverture, mais il fallait quand même garder cette dimension de reines, de dames, cette bienséance mise en avant par la dame de trèfle vis-à-vis de la dame de cœur. On devait se tenir à un rang social avec un langage soutenu et décalé pour celui qui regarde et, pour nous, c’était très drôle à jouer.

 

 

En tant que comédiennes, est-il si évident que cela d’interpréter des cartes ? Cela change-t-il d’un rôle plus classique, plus conventionné ?

Margherita : Oui, je trouve que ça change. Effectivement, on a cherché un jeu qui était plus adapté à ces personnages fantaisistes. Nous ne pouvions pas jouer de manière intimiste puisque ça n’aurait pas pu soutenir l’extravagance de notre histoire. Nous ne sommes pas dans un monde réel, classique et encadré. La clé afin de trouver la bonne direction dans l’interprétation a été le plaisir de sortir de ce cadre et de s’amuser.

Le timing global a été serré, entre l’idée et le rendu final. On imagine que les journées ont été chargées et intenses, sur tous les points de vue mais que, au final, la fierté et la joie l’emportent ?

Maud : Pour ce Festival Nikon, nous avons Margherita et moi écrit un premier scénario qui nous a occupée durant deux mois, de sa réalisation à la post production. Ce film, dont nous n’étions pas productrices, ne participe finalement pas au Festival pour des raisons de format. Cette embûche de parcours nous a motivé à écrire un second scénario pour y participer. A partir de l’idée que j’ai imaginée dès le lendemain de cette décision, nous nous sommes mis au travail d’écriture ensemble. Nous étions déjà fin janvier. C’est dire qu’il nous restait peu de temps avant la deadline étant le 17 février. Et nous n’avions pas d’équipe de travail. On a tout fait, de A à Z. Ça a été l’occasion d’une première réalisation pour Margherita et la première production du collectif Le Protocole. Nous sommes très fières d’avoir tenu un timing extrêmement serré et du résultat qui correspond à nos attentes de scénaristes.

Margherita, un petit mot sur cette première expérience de réalisatrice ?

Margherita : Ça faisait quelques temps que je voulais passer derrière la caméra. Je viens d’une famille d’artistes peintres et j’ai suivi des études d’art, ce qui fait que « l’image » a un rôle central dans mon quotidien. Passer du scénario au film, c’est un peu comme passer de l’idée du tableau à la toile avec toutes ses couleurs, ses nuances, ses textures. Cette première réalisation a été passionnante et enrichissante mais aussi stressante.

Il y a eu bien sûr les doutes d’une première mais le plaisir a pris le dessus me permettant de dépasser les difficultés. Ça été très amusant de « dessiner » au cadre, plan par plan, notre histoire jusqu’à la chute que j’avais imaginée.

La direction d’acteur a été aussi un point central avant et pendant le tournage. Il fallait trouver la justesse de ces personnages excentriques pour que l’ensemble soit harmonieux. 

Je tire un bilan très positif de cette expérience qui m’a appris beaucoup de choses (et j’en ai encore beaucoup à apprendre!). Ça été aussi l’occasion de faire de très belles rencontres. Parce qu'un film, c’est avant tout un travail d’équipe ! Et un grand merci s’impose à: Aldrick Brièche 1er assistant réalisatrice, Noémie Martineau cheffe opératrice, Kevin Abdoul chef électricien, Théo Palfray au son/mixage/musique, Étienne Glénat assistant son, Charlotte Blanchet assistante plateau, Rachel Cunéo au montage et à l’étalonnage, Hédi Zehri à la régie et à la décoration, Oriane Chaussard pour le graphisme des cartes, Laurent Monserrat pour les photos de plateau, Sophie Balagayrie pour les sous-titrage en anglais, Flavien Dareau pour la voix off du journaliste et Ferdinand et Jeanne Boudy pour les voix d’enfants.

Maud : Je peux témoigner du plaisir et de l’investissement de la réalisatrice que j’ai vu naître en elle. Je l’ai vu prendre les choses en main, avec des idées artistiques et techniques précises qui ne l’ont pas quitté tout le long du travail.  J’ai apprécié son souci d’actrice sur le terrain, de ne pas laisser la direction d’acteurs ni le jeu comme dernier pôle d’action mais de le mettre au centre du travail. Cela a été extrêmement plaisant, constructif et galvanisant.

 

 

Quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir ?

Margherita : Globalement, on a eu de très bons retours de gens du métier et d’univers tout autres.  

Maud : Les retours sont très enthousiastes, ça donne envie de continuer.

Une suite est-elle envisagée ? Sous quelle forme ?

Margherita : Peut-être une web-série ? Toujours dans des formats courts de 2 minutes. Nos « Drôles de Dames » sont attachantes et nous n’avons pas envie de les quitter tout de suite!

Maud : On aurait envie d’aborder des sujets de société grâce au décalage de nos personnages hors du temps.

Ce fut un plaisir d’échanger avec toutes les deux !

Le film est visible dans le lien suivant :

https://www.festivalnikon.fr/video/2020/1283

Publié dans Télévision

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Canal+ : Aline Riera évoque la fin à suspense des différents championnats de football diffusés sur la chaîne !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Aline,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Depuis peu, la Ligue 1 de football est diffusée en intégralité et en exclusivité sur les antennes du groupe Canal+. En tant que fidèle passionnée de ce beau championnat, on imagine votre joie ?

Pour moi, en tout cas, spectatrice ou téléspectatrice, c’est très bien parce que je peux voir tous les matchs et me faire des week-ends exclusifs entre la Premier League, la Ligue 1 et la D1. Tout ça sur Canal. D’un point de vue professionnel, effectivement, ça ouvre d’autres perspectives. Ça permet de diversifier, ça me permet de me replonger dans ce championnat que j’aime beaucoup et de le commenter. C’est tout bénéfice pour moi en tout cas que l’ensemble de ce championnat soit encore, pour quelques mois au moins, en exclusivité sur Canal. Et j’espère un peu plus pour la suite.

Même si le cordon n’avait pas été complètement coupé, au travers des deux rencontres par journée déjà proposées depuis le début de saison, on imagine que les retrouvailles ont été chaleureuses mais aussi intenses pour tout le monde ?

Ça a été une excellente surprise. On a récupéré, sur le même week-end, le classico en one-shot, ce gros match acheté par Canal et, derrière, la certitude d’avoir les dix matchs jusqu’à la fin de la saison. Donc ça a été exceptionnel, pour nous qui sommes avant tout des passionnés. D’un point de vue professionnel, ça diversifie, ça ouvre, ça fait huit matchs de plus à commenter, même si certains sont en multiplex donc sans consultant. En tout cas, ça ouvre sur d’autres gros matchs. Jusque-là, Canal avait deux matchs mais qui étaient les choix 3 et 4, à présent on a tous les gros matchs et toutes les grosses affiches. Ça nous permet, en tant que consultants, d’avoir plus de matchs, plus de belles affiches, de voyager et d’aller sur site encore plus qu’on ne le faisait. On montre que Canal sait toujours faire, nous n’avons pas perdu la main. Canal a toujours été acteur du foot et encore plus là, en ayant tendu la main à la Ligue professionnelle et aux clubs. Pour nous, c’est une nouvelle exceptionnelle.

 

 

A titre plus personnel, sur quels rendez-vous pouvons-nous à présent vous retrouver ?

Je varie, je suis toujours sur les trois championnats (Premier League, Ligue 1 et D1), indépendamment pendant les week-ends. Ça va dépendre des affiches, du roulement des consultants en plateau et sur site. On est tous un peu dispatchés, je vais rester essentiellement sur du commentaire de matchs. Je vais notamment commenter le choc féminin Lyon vs Psg le 13 mars. J’étais sur le gros match de L1 Lille vs Marseille, après avoir été à Monaco le dimanche d’avant. Ce week-end, je fais de la Premier League le samedi après-midi. Je suis sur les trois championnats, c’est vraiment intéressant d’avoir à suivre les trois. C’est très chronophage parce qu’il faut regarder tous les matchs. Chaque week-end, au bas mot, c’est une dizaine de matchs à observer sur multi écrans, avec plusieurs compétitions en même temps. Mais c’est passionnant, c’est très positif pour moi qui suis plutôt une hyper active d’avoir à suivre tous ces championnats, d’avoir à m’intéresser à tout, de demander des conseils à des journalistes, d’en retrouver d’autres que je n’ai pas croisés depuis longtemps. Ça permet d’avoir accès un peu à tout, d’avoir toutes les informations. C’est un challenge hyper excitant.

En amont d’un commentaire de match, quelles est votre méthodologie de préparation ?

Je ne sais pas si c’est la bonne solution, moi qui ne suis pas journaliste de formation mais ancienne sportive de haut niveau, en tout cas je regarde toujours l’intégralité du match précédent des deux équipes que je commente. Si je fais un commentaire le samedi et un autre le dimanche, je vais avoir quatre matchs à regarder et quatre équipes à suivre. Ensuite, je lis les articles sortis sur le match précédent, les comptes rendus, les conférences de presse et je me mets aussi sur les statistiques. Avant de regarder les groupes, où je fais des recherches sur tous les joueurs, sur les blessures, les suspensions, l’état de forme, le nombre de matchs joués, le nombre de buts, le nombre de passes décisives. J’élargis un petit peu car c’est bien de pouvoir expliquer à l’antenne par exemple les raisons d’une absence. Je cherche donc toutes les infos, club par club, des deux équipes que je vais commenter.

Après, je me fais une petite répétition dans ma tête de l’état de forme global de l’équipe, de ce que je pourrais dire en intervention. Je prépare et écris quelque termes basiques, quelques termes génériques que je vais pouvoir utiliser ainsi que quelques anecdotes.

Tout cela prend énormément de temps en recherche. Même si ce sont souvent les mêmes clubs qui reviennent, d’une semaine à l’autre ça peut changer, il peut y avoir une absence ou des changements de joueurs.

 

 

Pendant la rencontre, on imagine que votre carrière de joueuse pro et vos années d’expérience derrière un micro vous aident beaucoup ?

Pendant la rencontre, au départ, je mets un peu de côté toutes les recherches parce que les anecdotes et informations vont être diffusées vraiment s’il y a un arrêt de jeu ou un temps de jeu qui le permet. Dans un premier temps, je reste sur du factuel, sur ce que je vois, je reste sur de l’analyse technique et tactique, sur les faits de jeu. Le journaliste a son rôle, j’ai le mien, c’est quelque chose qui est bien huilé entre nous. C’est un schéma que je connais très bien, le consultant est sur la composition d’équipe, l’analyse technique et tactique de ce qui se passe, ainsi que sur les ralentis. Au début, pour bien me mettre dans le match, pour ne pas déborder, pour ne pas m’enflammer, je reste là-dessus et, ensuite, petit à petit, en fonction de comment se passe le match, en fonction des faits de jeu, on peut donner quelques-unes des informations que l’on a pu rechercher. Mais, j’insiste, dans un premier temps, je reste avant toute chose dans ce que je sais faire, en amenant mon analyse, ma personnalité, un tempo dans la voix, une fluidité et une pédagogie. J’essaie toujours de donner mon avis pour permettre aux téléspectateurs de mieux comprendre une action ou un geste. J’ouvre des possibilités à chacun d’une réflexion pendant la rencontre. J’emmène cette pédagogie avec moi pour éclairer un petit peu plus la partie foot en elle-même, pour donner mon éclairage et ma personnalité dans ce commentaire.

On est déjà début mars, la fin des championnats commence à se rapprocher. A quoi peut-on s’attendre selon vous ?

Je crois qu’en Premier League c’est fait, que l’on ne parle plus du titre de champion. On voit bien que Liverpool a lâché depuis longtemps. Là, on va jouer et lutter pour les places en Champions League et en coupe d’Europe. On sait que le titre est quasiment acquis, quand on voit ce que City est capable de faire, même en ne jouant pas toujours très bien, ils arrivent à gagner les matchs. On a quand même une lutte en bas entre trois à quatre équipes, même si, pour Sheffield, c’est quasiment fait, on a encore un combat entre West Brom, Fulham et Newcastle, sans oublier Brighton. Il y a encore du suspense à ce niveau-là.

Sur la D1, on est toujours en train d’attendre ce choc du 13 mars qui dira un peu plus clairement qui fait quoi entre 1 et 2. Là, le championnat est divisé en trois parties. Les deux premières ont déjà un écart extraordinaire donc le titre se jouera entre elles deux, il n’y a pas photo. Bordeaux semble le mieux placé pour cette troisième place qualificative pour la Champions League. Même si Montpellier n’a pas encore lâché, mathématiquement ça parait difficile. En bas, ce n’est pas fait, mis à part peut-être Le Havre qui, malheureusement, me semble en dessous et semble retourner directement faire l’ascenseur en D2. Pour le reste, Issy est toujours dans le coup, comme Reims. On a toujours Dijon et Soyaux en lutte pour le maintien, comme chaque année. Donc il y a du suspense à tous les étages.

En Ligue 1, c’est pareil, c’est tellement serré devant. On a encore quatre clubs qui peuvent être champions, même si Monaco semble un peu en retrait. Lille, Paris et Lyon sont toujours en lice pour remporter le titre. Pour la Ligue Europa, on a ce paquet Metz, Lens, Rennes, Montpellier, Marseille. Pour le maintien, pareil, on a toujours ce suspense dans le bas, où ce n’est pas complètement fait, même si Dijon semble en difficulté. On a toujours Nîmes, Nantes, Lorient.

Je trouve que, franchement, ces championnats, cette année, ont beaucoup de mal à se dessiner et tant mieux pour nous. Il y a du suspense encore partout. Tous les clubs sont concernés quasiment par quelque chose. Dans ces trois championnats, vous perdez deux matchs de suite, vous êtes concernés par le maintien, vous en gagnez deux, vous êtes concernés par une qualification en coupe d’Europe. C’est fou ! C’est tellement serré, tout le monde se tient tellement qu’il n’y a aucun club, aujourd’hui, qui a lâché. Aucun se dit qu’il peut y aller tranquille car il est dans le ventre mou. C’est ce que je trouve hyper excitant et hyper attrayant cette année. Pareil en Ligue 2 et en National. Je ne sais pas si c’est la fatigue, le Covid, la peur, je ne sais pas pourquoi mais ces championnats ne se dessinent pas, cette année. Il y a, je le redis, du suspense partout, des incertitudes, des séries de clubs qui étaient très bien en début de saison et qui, là, plongent. Je pense notamment à Liverpool, le champion, qui n’a pas gagné un seul match en 2021 alors qu’ils n’ont pas perdu de joueurs. Pareil, on a un club comme Metz qui fait des étincelles et on ne sait pas pourquoi ça fonctionne. Il y a forcément Frédéric Antonetti qui y est pour quelque chose. L’effectif est quasiment le même que la saison passée, ils ont même perdu des joueurs et, pour autant, ça fonctionne. Il y a des choses qui sont extrêmement difficiles à expliquer mais, en tout cas, ça apporte beaucoup à l’attrait de ce championnat et à la fidélité des téléspectateurs. C’est ce qui nous amène beaucoup de plaisir à commenter encore ces championnats. Je pense que, jusqu’à la fin, ce sera comme cela, très indécis.  

 

 

Certains joueurs ou joueuses vous ont-ils particulièrement marquée depuis le début de saison ?

Sur la D1, j’en envie de mettre en avant Khadija Shaw. Elle fait partie des joueuses qui ont beaucoup progressé. Elle porte aujourd’hui, avec la maturité seulement d’une saison de D1, son club à bout de bras. Si Bordeaux en est là, c’est parce qu’elle aussi en est là. L’année dernière, elle arrivait un peu avec le statut d’une jeune joueuse exceptionnelle, il a fallu qu’elle s’adapte à notre championnat, à notre culture, à la pandémie aussi. Là, elle est en pleine possession de ses moyens, elle n’est jamais blessée, elle est meilleure buteuse du championnat de France, elle est dans un collectif qui tourne autour d’elle. Elle pourrait subir la pression, elle qui n’a que 21 ans mais elle est décisive plus qu’elle ne l’a été la saison passée. Bordeaux a créé son effectif autour d’elle, a bien recruté, c’est une belle surprise.

J’en envie de mettre en parallèle, parce que c’est le même poste, Marie-Antoinette Katoto à Paris. Pareil, on en attendait beaucoup, elle a parfois déçu, elle a parfois eu du mal à être là pendant les grands rendez-vous, en équipe nationale ou avec son club et elle aussi atteint une maturité, une justesse, elle a beaucoup progressé sur sa concentration. C’est elle qui marque le but de la victoire contre Lyon, alors qu’elle avait toujours été en grande difficulté sur ces matchs-là.

J’ai aimé l’adaptation de Sakina Karchaoui dans un grand club, à Lyon. En une demi-saison, elle est indispensable dans ce collectif. Elle se rend presque indispensable en équipe nationale aussi, donc elle a passé un palier. Peut-être aussi mettre en avant sur la D1 la joueuse de Montpellier Elisa De Almeida. Sur une saison difficile, elle émerge un peu de ce collectif et prend un peu d’épaisseur en équipe nationale. Je finirais par une joueuse étrangère, Christiane Endler, la gardienne du PSG, qui est toujours à son niveau. Pour moi, et je n’ai pas honte de le dire, elle est la meilleure gardienne du monde aujourd’hui. C’est une joueuse très stable, qui ne se blesse jamais, qui ne fait jamais un mauvais match et qui tient Paris par certaines de ses interventions. Elle sera une grande artisane, si Paris arrive à être champion, de ce titre.

Sur la Ligue 1, j’ai envie de mettre en avant ce collectif lillois, qui n’était peut-être pas taillé pour aller au bout, qui n’est peut-être pas le meilleur mais qui, pour moi, est le meilleur collectif. C’est facile à dire comme ça mais, quand vous êtes en tête du championnat, devant Paris, Lyon et Monaco qui, avec leurs effectifs et leurs budgets, vous courent après, vous chassent sans arrêt et que vous arrivez mentalement à tenir, parfois un point devant, et que vous allez chercher une victoire dans les arrêts de jeu face à Marseille, c’est très fort. C’est un collectif, c’est un entraineur aussi, qui a forcément quelque chose car partout où il passe, il crée quelque chose.

Pour ne pas faire de jaloux dans le Nord, sinon ils vont être fâchés, il y a aussi la magnifique saison de Lens. Que l’on n’attendait pas du tout là. C’est un club historique de notre championnat de Ligue 1, qui attendait la remontée depuis très longtemps, qui fait une saison de fou et qui, pour l’instant, est presque en passe de se qualifier pour une coupe d’Europe. C’est le renouveau du foot dans le Nord, c’est une belle saison pour eux.

Pour la Premier League, on retient le jeu du chat et de la souris entre Liverpool et Manchester City. Un coup, c’est l’un qui est champion, un coup c’est l’autre. Ce sera City cette année. Il ne reste pas grand-chose pour les autres derrières, ces deux clubs glanant les titres depuis quelques temps. Les autres sont à la lutte pour essayer de gagner une place en coupe d’Europe seulement. Même si c’est étonnant de voir que le champion Liverpool est autant à la peine. Si ça se trouve, ils n’auront pas de coupe d’Europe à jouer la saison prochaine. Ce serait une énorme surprise.

Un clin d’œil aussi au Leeds de Bielsa, qui est toujours exceptionnel et hyper intéressant à commenter. Quand vous êtes consultant sur un match de Leeds, vous savez qu’il va toujours se passer quelque chose, qu’il va y avoir des buts. Bielsa n’a pas changé ni son schéma de jeu, ni son choix de jeu ni sa philosophie. C’est tout pour l’attaque, il faut toujours marquer un but de plus que l’adversaire. Quand vous regardez les scores de Leeds, il y a des 3-4, des 3-2, quand ça ne va pas, ils en prennent 5 mais ils continuent de jouer de la même manière, à trois derrière. Je trouve qu’ils font une saison palpitante, on voit que les joueurs prennent du plaisir à jouer. Les résultats sont là. On se demande si ce n’est pas Bielsa qui a raison, en tout cas dans ce championnat : avec une équipe promue, il arrive à avoir des résultats alors que les deux autres promus sont en grande difficulté, encore en lutte pour le maintien. En tout cas, ce club est un peu mon coup de cœur de la Premier League.

Merci, Aline, pour toutes vos réponses !

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Demain Nous Appartient : Laura Mathieu évoque le retour de Justine, son personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Laura,

C’est toujours une joie d’effectuer une nouvelle interview avec vous !

Depuis peu, votre personnage de Justine a fait son grand retour dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». A titre personnel, on imagine votre joie d’avoir retrouvé cette belle équipe ?

Carrément ! J’avais tellement hâte…c’est vrai que je ne savais pas du tout à quel moment mon personnage allait revenir dans l’histoire. Il aurait dû revenir plus tôt mais, avec le premier confinement, il y a eu des réorganisations de planning et d’arches. Du coup, le retour de Justine a été décalé dans le temps…C’est vrai que, au bout d’un moment, de décalage en décalage, forcément, ça provoque une petite angoisse. Je me suis demandé si je pourrais avoir la chance de retravailler avec toutes ces personnes avec lesquelles j’avais pris énormément de plaisir lors des arches l’année précédente. Forcément, lorsque j’ai reçu l’appel confirmant mon retour et m’indiquant mes dates de tournage, j’étais très heureuse. De retrouver toute l’équipe, mon personnage de Justine et Sète. 

Pour redonner quelques éléments de contexte, comment présenteriez-vous Justine ? Qui est-elle ?

Justine est une personne plutôt fraiche, solaire et battante. Alors, la vie ne lui a pas fait de cadeau, elle s’est retrouvée confrontée à des situations qui n’ont pas été simples, elle n’a pas forcément eu la vie qu’elle voulait. Mais elle sait toujours tirer le positif de tout ce qui se passe, elle arrive à garder le moral et à aider les autres. Le cadeau dans sa vie est d’avoir rencontré Tristan, qui l’a bien aidée. Je pense que, mutuellement, ils s’apportent quelque chose de positif dans leur vie.

 

 

Je le disais, elle n’a pas eu une vie facile, elle s’est retrouvée confrontée à de sérieux problèmes. Elle est en prison mais elle a toujours cet espoir de retrouver sa fille et Tristan, c’est ce qui la maintient dans cet état d’esprit positif de battante.

On l’a vu récemment, Justine a soutenu Morgane à son arrivée en prison et l’a beaucoup conseillée aussi dans ses difficultés relationnelles avec la matonne. On peut sans doute dire qu’il s’agit là de l’une des principales caractéristiques de votre personnage ?

Exactement ! Ce n’est pas montré à l’image mais dans l’histoire de Justine, quand elle est arrivée en prison, elle a vécu les mêmes péripéties qu’a rencontrées Morgane. Elle a été confrontée à cette même matonne qui lui a fait vivre l’enfer car elle a su que c’était une ancienne prostituée. Justine a donc vécu ce même harcèlement, c’est comme ça qu’elle a pu conseiller et aider Morgane. Même si cette dernière a un tempérament encore plus combatif, de par son passé et ce qu’elle a vécu par rapport à sa transformation. Du coup, Justine se rend compte de ce que lui apprend Morgane en retour : se battre et ne pas accepter ce que l’on nous fait marche aussi, il faut se faire respecter.

Semaine dernière, sa libération (provisoire) a été annoncée et une surprise est en train de s’organiser pour Tristan, son compagnon. Sans dévoiler de grand secret, à quoi peut-on s’attendre pour la suite ?

Dans l’épisode de ce mercredi, on pourra revoir le personnage de Justine. Ce sera beaucoup plus festif que toutes les précédentes séquences.

On peut raisonnablement penser qu’un séjour en prison change un homme ou une femme. Aussi, avez-vous appréhendé différemment votre personnage suite à ce séjour à l’ombre ?

Oui, je pense que ça se voit à l’image, Justine est quand même fatiguée de son année et demie de prison. Elle a vécu un an et demi d’isolement, où elle n’a vu sa famille que lors des parloirs. Elle a ce poids sur ses épaules d’avoir, quelque part, contraint sa fille à vivre à nouveau avec l’absence de sa mère. Elle a aussi une sorte de culpabilité vis-à-vis de son compagnon qui est obligé de l’attendre. Il y a quand même cette fatigue qui se ressent sur le visage de Justine. Même si elle reste solaire et qu’elle aide Morgane, je l’ai appréhendée comme si elle avait une fatigue, un poids, une lassitude d’être dans cette prison. Bien qu’elle ait ses habitudes et sa petite routine.

 

 

Pendant l’absence de votre personnage, avez-vous continué à suivre le programme pour, dès votre retour, être à jour ?

Oui, on ne quitte jamais une telle aventure de toute façon. Ça reste toujours dans un coin de notre tête, forcément on suit les copains, on suit les aventures, on ne peut pas vraiment couper, ce n’est pas possible, c’est une continuité. Même si notre personnage n’est plus présent à l’image, notre esprit est toujours un peu à Sète.

Votre personnage a toujours été très apprécié des nombreux et fidèles téléspectateurs du programme. Quels premiers retours avez-vous pu avoir ces derniers temps ?

Ah oui, ça a même commencé avant la diffusion des épisodes. Deux à trois semaines avant mon retour, j’avais déjà des centaines de messages sur Instagram et Facebook, de fans qui m’écrivaient leur joie et leur hâte de me revoir. Plein de messages adorables, plein d’amour, de bienveillance, ça fait chaud au cœur. Même si j’ai quand même continué, pendant tout ce laps de temps, à recevoir des messages assez régulièrement, je suis touchée de voir que Justine n’a pas été oubliée, malgré son absence à l’écran. Après la première diffusion, j’en ai reçus encore plus. C’est assez fou d’avoir un tel soutien après presque un an et demi, c’est incroyable, ça procure tellement de bonheur et de joie, c’est fou. J'en profite pour remercier tous les fans de DNA pour leurs témoignages d'amour et de bienveillance!

Merci, Laura, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Delphine Wespiser évoque la sortie de son livre ainsi que ses autres actualités artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

@dundeephotos

 

Bonjour Delphine,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Le 18 mars prochain sera publié, aux éditions First, votre livre « Devenir pleinement et sereinement soi ». Comment vous en sont venues l’idée et l’envie ?

En fait, ce livre a un peu une dimension mystique parce qu’il traite de comment devenir heureux et en pleine santé. Bien sûr avec son corps, via les éternelles routines « feel good » et bien-être, mais aussi avec son cœur, via une partie émotionnelle du vivre avec l’autre, et aussi avec son esprit et donc son âme. Il y a toute cette troisième partie qui est très très présente, qui me tient beaucoup à cœur et qui fait que ce livre est différent. Partant de ce principe, de ce côté âme, de ce côté énergie, de ce côté mystique, il y a aussi du mystique pour moi dans le fait d’écrire ce livre. Pour moi, ça a été un appel…un matin, je me suis levée et je me suis dit que j’avais envie d’écrire. Je ne savais pas encore si j’avais envie d’écrire un livre mais, en tout cas, j’avais envie d’écrire ce qui était dans ma tête, en trois parties. Qui, aujourd’hui, sont les trois grands chapitres du livre. J’avais envie comme ça de faire un schéma de ce qui aide à trouver enfin pleinement le bonheur. Ce que l’on recherche tous, moi la première.

En fait, c’était quelque chose que j’ai perçu la nuit et qui m’est venu au petit matin. Je l’ai dit, je ne savais pas si j’allais écrire un livre, en tout cas j’avais besoin de tramer cela. Une fois la trame faite, qui était très claire, je l’ai lue à mon chéri à son réveil, une heure après, qui l’a trouvée super bien. Je l’ai du coup envoyée à plusieurs maisons d’édition, elles m’ont quasiment toutes répondue. First a été la première et a été très très enthousiasmée. Cela m’a donné l’envie de développer vraiment cette trame. Au final, c’est tellement développé que ça a pris la forme d’un livre. 

Le contenu en est très riche, les thèmes et thématiques sont nombreux et variés, du sommeil, aux routines capillaires, en passant par des recettes de cuisine….

Oui, en fait, je voulais vraiment que ce livre soit un livre généreux où l’on trouve comme un buffet de conseils. J’utilise exprès le mot buffet parce que j’adore manger, je suis très gourmande, mais mon alimentation est très tournée vers le végétal parce que, pour moi, ça contribue justement à cette santé et donc à ce bonheur. Le végétal, c’est être bien dans son corps, c’est prévenir des maladies, c’est digérer moins longtemps donc être mieux dans sa tête. C’est donc un buffet de conseils, comme une très bonne amie pourrait le faire, sans jugement, avec bienveillance, sans filtre, avec de l’authenticité. J’ai voulu mettre tous les chapitres qui m’ont intéressée un jour dans ma vie. Alors, bien sûr, on ne peut pas tous les développer sur trois pages mais j’ai voulu donner comme ça des petits conseils, des petites choses. Si cela intéresse les gens, ils pourront approfondir. Mais je pense que tous les points abordés sont relativement expliqués comme lors d’une discussion qu’on pourrait avoir entre amis, en disant « est-ce que tu as déjà essayé cela ? C’est super cool. Pour moi, ça a marché. Si tu le faisais, donne-moi en des nouvelles ».

 

 

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour choisir ce contenu ? Peut-être avez-vous même dû faire des choix pour limiter le nombre de pages ?

En fait, le livre devait avoir moins de pages à la base. Au final, je n’avais pas envie de restreindre mes conseils. Tout ce qu’il y a écrit correspond vraiment à toutes les choses qui ont fonctionné pour moi et qui m’ont fait du bien. J’ai voulu toutes les mettre. Du coup, on a décidé d’augmenter le nombre de pages. Je suis très très satisfaite parce que le livre me ressemble beaucoup, j’ai écrit ligne par ligne, phrase par phrase, mot par mot ce que je voulais dire. Avec les bons termes parce que, tout simplement, ce sont des mots qui sortent de ma tête, de mon cœur et de mes expériences. C’est peut-être le livre de ma vie. En tout cas, ce sont vraiment des conseils très purs et très bienveillants. Je pense que ça fonctionnera pour les gens.

 

@anthony_passant

 

Diriez-vous que ce livre s’adresse à certaines personnes plus particulièrement ? Ou sa diversité permet-il au plus grand nombre d’aller picorer dans les thèmes les plus parlants pour chacun ?

C’est un livre pour l’être humain. Il n’y a pas d’âge, il n’y a pas de sexe. Vouloir être heureux, vouloir trouver de l’apaisement, vouloir trouver de la sérénité, c’est pour les hommes et les femmes. Vouloir avoir des cheveux plus forts, une belle peau, c’est pour les hommes et les femmes. Très souvent, quand je donne des petits conseils sur Instagram qui pourraient s’avérer plus féminins, par exemple sur les routines pour la peau, les garçons me demandent s’ils peuvent aussi le faire ou pas. Mais bien sûr, le sexe est si peu de choses, on est tous des Hommes, avec un cœur, avec une émotion, avec une peau. Donc tous ces conseils, que ce soient les conseils pour le corps, esthétiques ou alimentaires, que ce soient les conseils psychologiques, pour les choses du cœur, pour la confiance en soi, pour le côté mystique, sont pour les hommes et les femmes. De n’importe quel âge. Même un ado ou une ado pourra découvrir des choses. Même des enfants, si on leur lit des phrases. Parce que j’ai mis beaucoup de métaphores pour qu’ils comprennent. Quand je suis perchée sur certains sujets, moi aussi j’ai besoin d’y mettre des métaphores pour les comprendre. Même quelqu’un à la retraite peut avoir envie de revenir sur certaines choses de sa vie qui lui ont mis des poids, pour recommencer de nouvelles bonnes habitudes. Absolument tout le monde peut lire et doit lire ce livre je pense parce que tout le monde y trouvera son interprétation. En fait, c’est le but. Dans le livre, j’explique que l’on est tous différents, que l’on a tous notre âme, que l’on va tous vers notre mission au fur et à mesure de l’âge. Donc, en fait, ce livre est pour tout le monde, vraiment.

 

@ Stephan Deneuvelaere

 

On peut penser que vous avez hâte de découvrir les premiers retours des lecteurs ?

J’ai tellement hâte ! Pour l’instant, les seuls retours que j’ai sont ceux des journalistes qui ont lu le livre avant de pouvoir m’interviewer. Je suis très contente parce que ce qui ressort à chaque fois, c’est qu’ils ont appris des choses, dans ce livre plaisant, authentique, qui se lit très facilement, où l’on peut y puiser des éléments. C’est tout ce que je veux. J’ai mis vraiment mes plus belles énergies dedans et j’espère que ça rayonnera, que les gens ressentiront cela à chaque page du livre qu’ils tourneront.

D’ailleurs, cette expérience littéraire vous donne-t-elle déjà l’envie de retenter l’aventure ?

J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à écrire ce livre mais ça m’a pris quinze mois de ma vie, où je n’ai que pensé au livre. Donc, pour l’instant, je veux vraiment pouvoir profiter du retour et de l’impact positif qu’a ce livre sur les gens. Peut-être que, dans quelques années, si je vois que ça a été bien reçu, bien pris et que j’ai à nouveau des choses à dire, je le referai. Parce que j’ai adoré. C’est vrai que quand j’ai mis le point final au livre, j’ai eu comme un genre de blues post-accouchement. Je me sentais très très seule parce que, en fait, pendant quinze mois, à chaque fois que j’avais un temps libre, je prenais ce temps pour ce livre. C’était un compagnon de vie incroyable qui m’a donné ma thérapie et ma quête du bonheur, en écrivant tout cela. Parce que, généralement, on donne ses bons conseils aux gens, à ses amis mais on a parfois du mal à se les appliquer. Le fait de les écrire, et pas de les dire, nous permet de les intégrer nous-même donc c’est fantastique.

Votre actualité du moment est bien chargée, vous avez notamment fait votre retour dans « Touche Pas à Mon Poste » il y a quelques semaines. On imagine votre joie d’avoir pu retrouver cette bande ?

Aujourd’hui, je sens que j’ai une place, que j’ai ma place, que je peux vraiment m’exprimer et donner ma patte, qui est une patte bienveillante, calme. Donc c’est vraiment vraiment vraiment super chouette. Il fallait partir en fait pour mieux revenir. Je sens que j’ai mûri, l’équipe aussi est différente et, aujourd’hui, ça matche hyper bien, je prends beaucoup beaucoup de plaisir et je suis très fière d’être aux côtés de Cyril. Qui, pour moi, est quelqu’un qui a énormément d’énergie et une très grande aura. Des thèmes omniprésents dans le livre, auxquels je suis très sensible. Je suis très fière d’apprendre à ses côtés.

 

@ Laurence Laborie

 

Parmi les choses à venir, citons aussi le tournage annoncé d’ici quelques mois de la 32è saison de « Fort Boyard » pour France 2, un autre rendez-vous qui vous tient à cœur.

Oui, oui, oui. Ça commence à faire un petit nombre d’années que Blanche et Rouge sont sur le Fort. Je suis ravie parce que ça apporte toujours autant de plaisir aux enfants. C’est tellement chouette quand je reçois des mails avec des photos d’anniversaires de petites filles qui jouent à « Fort Boyard » pour l’occasion, déguisées en l’un des deux personnages. Je trouve cela super.

Pour terminer, quels sont vos autres projets du moment ?

Mon grand projet pour 2021 et, à partir de maintenant, parce que professionnellement c’est déjà chargé, est d’être dans une ère où j’ai juste envie, comme le titre du livre le dit, de devenir pleinement et sereinement moi en fait. Après cette crise de la Covid, après ces confinements, je me suis rendue compte que l’on est tous dans des métiers où il faut être dans la productivité, où il faut, lorsque l’on a déjà animé un projet, en avoir un de plus. J’ai envie maintenant de savourer, de vivre, j’ai envie d’aller à la rencontre des gens, j’ai envie que ça puisse rouvrir et que je puisse faire plein plein de séances de dédicaces dans toutes les villes de France. Pour pouvoir retrouver les gens, donner les conseils du livre de vive voix aux personnes qui me poseront des questions. Pour moi, j’ai vraiment envie de cela pour 2021, de profiter du succès de ce livre et de pouvoir revoir les gens. Vraiment, 2021 sera axée sur ce bébé auquel j’ai mis tellement de temps à faire voir le jour. C’est déjà un programme bien chargé.

Merci, Delphine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Audrey Ferin évoque sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Audrey,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Depuis quelques temps, vous accompagnez Simon Collin dans son émission « Les clochards célestes ». Comment présenteriez-vous ce programme ?

C’est une émission présentée par Simon Collin, quant à moi je suis chroniqueuse pour le programme. Nous interviewons des politiciens, des artistes ou des intellectuels pour parler de leurs parcours. Au travers d’interviews fleuves, en général qui durent à peu près une heure, on évoque leur carrière et leur vie privée. On se réfère souvent à des autobiographies et des biographies pour préparer l’émission.

Maintenant, j’anime une nouvelle rubrique dans Les Clochards Célestes qui s’appelle « La Méridienne ». C’est un projet qui me tient très à cœur. On reprend le principe de la psychanalyse pour poser des questions plus intimes aux invités. J’essaie de creuser certains moments de leur vie pour les connaître un peu plus.

Justement, quelle est votre méthodologie de préparation pour cette chronique ? On imagine un vrai travail de fond pour se référer notamment au parcours de la personne qui sera en face de vous ?

Oui, tout à fait ! Plus on a de matière vis-à-vis de la personne, mieux c’est. Généralement, c’est au travers de livres mais on peut aussi trouver des documents sur internet qui nous aident à connaitre la vie de l’invité plus en détails.

 

 

Parmi toutes les personnalités déjà rencontrées, certaines plus encore que d’autres vous ont-elles particulièrement marquée ?

C’est une très bonne question ! Chaque invité a sa personnalité et un parcours de vie différent. On crée un lien très différent avec chacun, un peu comme dans la vie. J’ai été assez impressionnée par Ségolène Royal, Madame la ministre, avant qu’elle n’arrive. Elle a été très sympathique et naturelle. Je trouve que c’est une femme qui a dû se battre dans un milieu d’hommes, je l’admire beaucoup pour cela. Il y a aussi M. Jacques Séguéla qui a une carrière marquante dans la communication et qui est un communicant modèle. Ce sont toujours des gens inspirants et quand on les rencontre, quand on a cette chance, c’est toujours un grand honneur et un moment important, unique.

Vous évoquiez la durée significative de l’entretien. On peut penser que cela permet l’installation d’une relation de confiance et de prendre le temps ?

Aujourd’hui, c’est un peu le contre-pied aux interviews très courtes qui sont devenues la norme. C’est très agréable d’avoir le temps de créer un lien avec l’interviewé. Je trouve qu’en tant que journaliste, c’est important d’avoir le temps d’installer une confiance entre eux et moi. Car, pour que la personne se livre, il faut qu’elle ait confiance, avant tout. C’est là que l’on peut, je pense, faire une vraie belle interview. C’est une chance que ces personnalités nous accordent autant de temps. En plus, avec cette rubrique supplémentaire, qui me permet d’aller encore plus loin, je m’estime chanceuse et je les remercie du temps accordé.

 

 

En plus, on le voit à l’image, le lieu est plutôt très chouette…

Merci…On a voulu, pour donner un style unique à l’émission, faire une interview comme si des amis viennent vous voir chez vous. J’adore cette idée de convivialité. Et en plus, c’est un très joli appartement parisien avec beaucoup de livres et d’œuvres d’art. Les spectateurs sont alors plongés dans cet univers dès la première seconde.

Quels principaux retours avez-vous pu avoir des fidèles suiveurs du programme ?

Ce qui est intéressant, justement pour rebondir sur la durée des interviews, c’est que le fait qu’elles soient longues laisse le temps de poser beaucoup de questions, et, parfois, des questions qui ne sont pas posées ailleurs. J’ai l’impression que les spectateurs sont contents d’en connaitre plus sur les personnes invitées. Il y a aussi parfois un côté divertissement, avec des blagues. Il y a une forme de spectacle. Ça dépend bien sûr des interviews, il y en a de plus sérieuses que d’autres. C’est un mélange entre divertissement et amusement.

Simon et moi- même sommes de grands admirateurs de Thierry Ardisson. On s’est inspiré de ses programmes télévisuels. « Tout le monde en parle » était mon émission préférée, déjà à l’époque des gens d’univers très larges étaient invités, le temps était donné pour discuter avec eux afin d’avoir les interviews les plus sincères possibles. C’est un peu l’idée qui est reprise dans notre émission.

Quels seront les prochains invités du programme ?

Il y a beaucoup de surprises à venir ! Nous allons bientôt diffuser les émissions avec Ségolène Royal et Jacques Séguéla. Vous pourrez également voir notre programme avec le ministre Jean-Louis Debré, André Manoukian ou Joey Starr.

 

 

A noter également un partenariat pour continuer à développer et à enrichir le programme…

On a la chance aujourd’hui de collaborer avec le magazine Technikart, un magazine qui rejoint nos goûts pour l’art et le cinéma. C’est un réel plaisir de collaborer avec eux.

En parallèle, vous développez aussi votre page Instagram en tant qu’influenceuse.

Exactement ! Il y a longtemps de cela, j’avais monté un blog qui avait du succès, « Fameuse », alors qu’Instagram n’existait pas. Mon blog parlait de la mode et de la beauté, une autre de mes passions. J’ai plusieurs facettes, autant je vais m’intéresser à des sujets plus intellectuels, autant j’adore des thèmes plus légers. J’aime l’ambivalence, cela rend une personnalité plus complexe et moins lisse. Il faut oser être totalement soi sans s’accrocher à des codes. Faute de temps, j’avais arrêté ce blog mais aujourd’hui, je le reprends sous la forme d’Instagram. Donc c’est un contenu sur le life style, la mode, la beauté, les voyages tout en parlant aussi de mon métier. Parce que le fil conducteur est ma vie et que cette dernière, c’est aussi beaucoup mon travail.

Quelle est la fréquence de mise en ligne de contenus nouveaux ?

Je pense qu’il est important justement d’être très régulier donc je poste des stories tous les jours. Je fais aussi des collaborations avec des marques, où il y a tout un travail en amont. Je travaille aussi avec des photographes. C’est une activité à part entière.

 

 

On imagine que de plus en plus de personnes vous contactent pour avoir des informations ou vous poser des questions ?

Oui…je m’excuse car je n’ai pas toujours le temps de répondre à tout le monde, même si j’essaie au maximum. C’est vrai que je suis très preneuse de critiques constructives et de questions. Je suis toujours très heureuse d’y répondre. L’idée est d’avancer ensemble car, dans la vie, on avance toujours avec les autres et on se nourrit des personnes qui nous entourent.

D’ailleurs, au travers de tout votre parcours et de toutes vos activités, vous avez des suiveurs au-delà des frontières françaises.

Au Maghreb, au Canada ou encore en Belgique. J’adore ! Je suis une voyageuse donc ça me parle beaucoup. J’adore les différentes cultures, j’aime la différence dans tout ce qu’elle a, je trouve, d’enrichissant. Du coup, c’est toujours super d’avoir des retours de personnes d’autres pays qui vous suivent, ça fait très plaisir. J’essaie de leur apporter un petit coin de Paris et de la France. On voit que l’artistique et l’humour français traversent les frontières. J’en suis très fière et je trouve que c’est une chance de pouvoir communiquer avec des gens d’autres pays.

On le sait, le contexte sanitaire complexifie le développement de spectacles. Pour autant, quels sont vos autres projets artistiques du moment ?

Je m’accomplie dans mon métier de journaliste et d’influenceuse, mais mon métier de comédienne, qui est sacrée à mes yeux, est plus compliqué actuellement, comme pour tous les artistes. J’ai deux projets de théâtre qui me tiennent très à cœur mais qui sont en stand-by pour le moment. J’espère qu’ils vont pouvoir voir le jour fin 2021 ou début 2022.

Merci, Audrey, pour toutes vos réponses !

Voici les liens associés : 

https://www.youtube.com/channel/UCFdqf6yEM0Fq3tDfU3ISgow

https://www.instagram.com/audrey_ferin/?hl=fr

Publié dans Télévision, Théâtre

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Demain Nous Appartient, festival Nikon, long-métrage : Juliette Tresanini évoque sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Juliette,

Quelle joie d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Le Festival Nikon 2021 est actuellement en cours, sur le thème du jeu, les vidéos sont visibles depuis quelques jours maintenant. Vous avez participé au court-métrage « Le but du jeu » (https://www.festivalnikon.fr/video/2020/291). Sans tout en dévoiler, comment le présenteriez-vous ?

Comme il dure 2 minutes 20, je peux surtout vous dire que, à mon avis, vous allez verser votre petite larme. C’est un court-métrage que j’aime beaucoup parce que ça m’a demandé une interprétation un peu sensible. J’ai été très agréablement touchée que l’on me propose ce rôle, je n’ai pas l’habitude de faire des choses comme cela, autant dans l’émotion, de manière douce, subtile, dans la nostalgie. En fait, pour moi, c’était un vrai challenge de comédienne, j’ai trouvé cela extrêmement agréable à jouer. C’est le réalisateur, Laurent Firode, qui me l’a proposé. Je crois qu’il avait envie de me voir dans un autre registre que la comédie, là c’est un peu plus poussé et c’était très agréable à faire.

Du coup, comment avez-vous abordé cet exercice ? Comment vous y êtes-vous préparée ?

Ce qui est compliqué dans ce genre d’exercice, c’est de trouver l’émotion sur 8 à 9 prises, en retrouvant la même sincérité. En fait, quand on pleure 10 fois de suite, c’est épuisant d’arriver à ce que ce soit toujours vrai, toujours juste, toujours touchant pour celui qui va regarder. Du coup, à la fin, j’étais crevée. Ça nécessite de l’implication. Je n’arrive pas à faire mon métier en étant complètement déconnectée, je dois écouter du Brel ou d’autres musiques tristes, je dois me mettre dans une disposition de tristesse, il y a tout mon corps qui se concentre pour ne pas tricher et être au plus juste. Du coup, je ressens une certaine tristesse et, au bout de 10 fois, je suis épuisée. L’état du personnage déteint un peu sur moi, forcément.

Pour autant, le résultat étant très chouette, cela a dû vous faire chaud au cœur de voir que le travail a porté ses fruits ?

Disons que ce sont effectivement les retours que j’ai. J’ai toujours du mal à me juger mais j’ai eu de très jolis retours de gens du métier qui sont parfois un peu plus difficiles à convaincre. En tout cas, ce que j’aime, ce n’est pas forcément le résultat, c’est d’être sincère dans ma démarche de travail. Le reste appartient aux autres, d’aimer ou pas. Je sais que j’ai tout donné et, si ça paie, tant mieux.

En parallèle, on peut également vous retrouver dans « Prémonitions » (https://www.festivalnikon.fr/video/2020/476). Que dire sur cette autre aventure artistique en lien avec ce même Festival Nikon ?

J’avais parlé à Laurent du fait que je fais souvent des rêves prémonitoires et que cela me perturbait vraiment énormément. On est partis là-dessus en fait, d’une fille qui fait des rêves qui se réalisent. Je ne peux pas en dire plus mais il y a du suspense et de la comédie …

Ce court était moins difficile à tourner, émotionnellement moins “engageant”. Autant, le premier est très intéressant dans le jeu, dans l’interprétation, autant celui-là est intéressant dans la réalisation et dans l’histoire, qui est un peu … surprenante on va dire.

 

 

Comme chaque année, le Festival est riche en candidatures. Selon vous, qu’est-ce qui plaira particulièrement au public dans votre proposition ?

Je pense qu’il ne faut pas réfléchir en termes de stratégie. En tout cas, ce n’est pas comme cela que je fonctionne. Il faut plutôt se demander ce que l’on veut raconter, quelle histoire nous plaît et qu’est-ce qui, sincèrement, nous fait plaisir, puis laisser faire… Un film ne nous appartient plus à partir du moment où il est visible. Tant qu’il est en montage, c’est notre bébé et, après, il faut le laisser, il faut lâcher prise et être surpris par les retours. Par exemple,  « La cicatrice», le dernier que j’ai fait sur ma chaine, avec Julie Debazac (Aurore dans DNA) a fait un très bon démarrage. Dans les festivals, il est pris partout, mais je ne m’étais pas aperçu en le faisant qu’il aurait plus d’impact que les autres. On est toujours un peu surpris par nos succès et par nos échecs aussi d’ailleurs, ça va dans les deux sens... Si on a des prix, c’est super, si on ne les a pas, ce n’est pas grave, ça veut dire qu’il y aura eu mieux ailleurs, forcément.

D’ailleurs, pour chacun de ces deux courts-métrages, quelles principales différences avez-vous ressenti, dans l’approche, l’appropriation et l’interprétation par rapport à des formats plus longs ou plus réguliers ?

Quel que soit le format, quelle que soit la diffusion, cinéma, Youtube ou télé, j’essaie juste de faire de mon mieux, d’être la plus sincère possible dans tout ce que je fais et d’être la plus efficace. Parce que c’est faux de dire maintenant que, au cinéma, on a plus de temps. La réalité est que tout va très vite, qu’il y a de moins en moins d’argent et souvent, on n’a que deux/trois prises maximum. C’est très rare d’avoir le luxe absolu de se tromper. Je fais tout avec la même implication, la même préparation et le même sérieux pour me dire que, le jour J, le réalisateur n’ait plus qu’à enclencher l’action pour que ce soit déjà top. Donc j’aborde tout de la même façon et je mets la même énergie dans tout.

Enfin, votre personnage de Sandrine, dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient » vit une période peu évidente en ce moment, suite à l’incarcération de Morgane, sa compagne. L’arche vécue précédemment au travers de l’arrivée puis du décès de Franck, son frère, a beaucoup plu aux téléspectateurs. On imagine votre joie de lire tous ces retours positifs et surtout votre plaisir d’avoir pu la tourner ?

Vraiment, cette arche était incroyable, j’étais tellement flattée d’être au cœur de cette intrigue qui était merveilleusement bien écrite. J’avais des partenaires de jeux incroyables, bien sûr Marie Catrix qui joue ma femme mais aussi Véronique Jannot et Franck Semonin. Je ne le connaissais pas du tout et il est devenu un vrai allié sur le plateau parce qu’on a énormément répété, notamment les scènes d’action. Pour moi, ce qui était inédit, c’était d’être crédible dans les accidents de voiture, les tremblements, les scènes de peur…Sandrine a été mise à rude épreuve et je n’avais pas l’habitude d’avoir autant d'émotions à jouer dans la même journée. Lui qui était très à l’aise avec cela m’a beaucoup aidée à être crédible, à mieux tomber, à mieux me réceptionner, à faire en sorte que l’on y croit. Notamment pour la scène de l’étranglement, qui n’était quand même pas facile à jouer. En plus, j’étais un peu mal à l’aise par rapport à l’image, je sais qu’il y a de très jeunes téléspectateurs qui nous regardent et je ne voulais pas que cette scène-là soit choquante pour eux. Je voulais que ce soit crédible sans être trop glauque. Donc on a beaucoup discuté de cela car on avait vraiment envie de faire le meilleur travail possible sur cette arche et je crois que les retours étaient à la hauteur du travail. J’ai l’impression que cette arche a beaucoup plu, ça a payé. Après, est ce que les scénaristes vont nous en réécrire une autre … à eux de voir.

 

 

Pour le moment, Sandrine se retrouve donc seule à la maison, à gérer trois adolescents. Selon vous, comment ressent-elle cette période ?

C’est vrai que Sandrine n’a pas été épargnée, la pauvre. C’est quand même sa deuxième femme qui part en prison, ça fait beaucoup. Je pense que c’est un personnage qui est très altruiste, très tourné vers les autres donc elle va s’en sortir grâce aux autres. Là, on voit qu’elle aide son amie Chloé dans sa nouvelle histoire d’amour avec Xavier et qu’elle retrouve justement son ami d’enfance Xavier. Je pense que, pour sauver Sandrine, il faudrait qu’elle ait des gens à sauver elle-même. Je ne sais pas ce que les auteurs ont prévu mais je pense que c’est la seule issue possible pour ce personnage, sinon il se jette dans le canal, tellement sa vie est compliquée. Pourquoi pas des élèves à sauver de grandes difficultés, comme le harcèlement scolaire ou l’anorexie. Ou encore aider ses amis Chloé et Xavier dans leur problématique, comme on l’avait vu aider Justine à sa sortie de prison pour retrouver sa fille. Je pense que ce personnage est tant aimé car il est tourné vers les autres. Pour s’oublier elle-même, il va falloir que Sandrine s’occupe des autres, encore plus qu’avant je dirais. Ou que les autres s’occupent d’elle. Elle en a bien besoin.

Pour finir, quels sont vos autres projets artistiques du moment ?

Je suis très excitée parce que je vais faire un long-métrage, que je co-écris, que je co-réalise et dans lequel j’ai le rôle principal. C’est parti d’une vidéo un peu fun qui s’appelle « De l’autre côté de l’armoire », que l’on a présentée sur ma chaîne comme un teaser avec Audrey Pirault il y a à peu près 3 mois et qui a eu un énorme succès. En tout cas, on a eu des retombées de la part de gens du métier, notamment un agent qui veut vraiment nous soutenir. Il est prêt à nous accompagner pour développer ce long-métrage qui est en cours d’écriture. Le but, après, étant de signer sur des plateformes type Netflix, Amazone Prime ou, pourquoi pas, au cinéma, à voir. C’est donc le gros projet de 2021.

C’est l’histoire de Laure, comédienne depuis 10 ans, qui est un peu en galère, à Paris. Elle tombe un jour sur une armoire dans un dépôt-vente qui lui permet de voir sa vie alternative si elle avait décidé d’épouser l’homme qui l’avait demandée en mariage à 22 ans. Ces deux vies sont donc présentées en parallèle. Si elle avait fait un autre choix de vie, qu’en serait-il à l’heure actuelle ? Évidemment, l'autre Laure, qui a épousé cet homme et qui est partie en province, à Limoges, reprendre l’entreprise familiale de porcelaine, voit elle aussi qu'elle aurait été sa vie si elle avait suivi son rêve d’être comédienne.

En fait, c’est autobiographique, pour vous dire la vérité. A 24 ans, j’étais en couple à Londres, j’avais un boulot bien rangé et très bien payé, tout était tracé et le jour où on m’a proposé un CDI, j’ai décidé, un peu sur un coup de tête, de tout plaquer pour m’inscrire aux cours Florent ! Le déclic : je ne voulais rien regretter à 40 ans ! Et ben Bim, je ne regrette pas une seconde mon choix mais je me demande souvent : si je ne l’avais pas fait, où en serais-je aujourd’hui ? Ce questionnement est, je pense, très universel.

Ce long va être un vrai challenge pour moi car je vais jouer deux rôles, je vais jouer la Laure dans le premier univers, qui est un peu artiste, délurée et un peu alcoolos sur les bords mais aussi désabusée par ce métier, mais aussi la Laure de l’autre monde qui est maman, beaucoup plus rangée, plus bourgeoise mais qui retrouve sa passion quand elle change d’univers. Pour un rôle d’actrice, jouer deux personnages est une aubaine ! (et bim, j’ai gagné mon pari, je devais placer le mot “aubaine” dans une interview!)

Merci, Juliette, pour toutes vos réponses !

Merci Julian, quelle aubaine cette interview ! Ok, bon j’arrête

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beIN SPORTS : Samuel Ollivier évoque le retour du MultiLigue 2 à l'antenne !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright : Panoramic

 

Bonjour Samuel,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Depuis peu, en l’occurrence le 13 février dernier, la ligue 2 de football est diffusée intégralement sur les antennes de beIN SPORTS. En tant que fidèle passionné de ce beau championnat, on imagine votre joie ?

Oui, il y a deux sentiments, effectivement il y a le plaisir mais aussi l’humilité. Beaucoup de plaisir, c’est vrai, parce que, pour la première fois de son histoire, depuis 2012, beIN SPORTS va pouvoir proposer 100% de la Ligue 2 en exclusivité, avec les huit matchs du multiplex et nos deux rendez-vous depuis le début de la saison, l’affiche numéro une le samedi après-midi (à 15h00) et la numéro deux le lundi soir à 20h 45. Donc le plaisir est au rendez-vous, notamment celui de retrouver cette formidable émission qu’est le MultiLigue 2. Et puis l’humilité parce que l’on sait dans quel contexte le multiplex est revenu sur notre antenne. Cela nous appelle tous, je crois, à un peu de retenue et à beaucoup d’humilité, notamment quand on sait la difficulté qu’est de produire chaque samedi un MultiLigue 2. Même si nous avons nos habitudes, même si nous avons notre savoir-faire qui s’est affiné depuis 2012, c’est certain, il n’en reste pas moins que nous relevons le défi avec le plaisir ainsi que l’enthousiasme qui nous caractérisent et que nous relevons cette tâche ensemble, avec Robert Malm, avec les commentateurs sur place, avec les équipes de production, avec Geoffrey Chapon et Florian Demez, qui sont les deux chefs d’édition de la Ligue 2 sur beIN SPORTS.

Vous l’avez dit, le MultiLigue 2 est de retour le samedi soir, quelques mois seulement après l’arrêt de sa diffusion. Les retrouvailles ont sans doute été chaleureuses et intenses pour tout le monde ?

Oui, ça s’est passé très vite puisque nous avons appris 48h avant le premier MultiLigue 2 de la saison sur beIN SPORTS que nous devions être à l’antenne le samedi soir. Par conséquent, il a fallu agir très  vite. Il y a un énorme travail de production qui a été fait pour permettre la captation et la réalisation des matchs dans les temps. Et un très gros travail éditorial aussi pour que l’on réponde aux attentes, j’espère d’ailleurs que c’est le cas, des abonnés de beIN SPORTS. Qui n’arrivaient pas totalement neutres parce qu’ils nous connaissaient et parce qu’ils connaissaient la Ligue 2 chez nous depuis 2012. Nous avons essayé et nous continuons d’essayer de combler ces attentes jusqu’à la fin de la saison. Avec, notamment, des nouveautés. Déjà le passage du MultiLigue 2 à 20h pour permettre une meilleure exposition des matchs et, ensuite, l’idée de remettre le supporter au centre de l’attention, au centre des débats. Tout cela est parti d’un constat, à savoir que les supporters étaient les grands absents de cette saison. beIN SPORTS se devait non seulement de fournir le travail le plus complet possible pour combler ce manque pour eux d’aller au stade mais on se devait d’aller plus loin.

 

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L’idée est de replacer le supporter dans la lumière et d’inviter chaque samedi, dans le MultiLigue 2, un supporter d’un club qui joue le soir-même. Les candidatures sont ouvertes depuis quinze jours maintenant, sur ml2@bein.com . Chaque samedi soir, nous aurons donc un supporter qui viendra nous rejoindre, il sera avec nous sur le plateau non pas pour faire de la figuration mais pour participer activement à l’émission en avant et après-matchs. Pendant les rencontres, il pourra également réagir, notamment aux buts marqués ou encaissés par son équipe. Cela est quelque chose que l’on devait, je crois, aux supporters et que nous sommes ravis de proposer. Nous avons commencé samedi dernier avec un supporter de Chambly.  

Le fait aussi que, jusqu’alors, les deux affiches du championnat étaient diffusées en intégralité sur vos antennes a sans doute facilité la (re)mise en route du MultiLigue 2 ?

Bien sûr ! beIN SPORTS n’a jamais perdu le contact avec la Ligue 2, les deux affiches les plus prestigieuses de chaque journée étaient diffusées, un nouveau magazine avait été créé le lundi soir, Maxi Ligue 2, pour encadrer le match et revenir sur l’ensemble de la journée. L’équipe était en place, elle était prête à relever le défi, en dépit des conditions et du temps très court qui nous était imparti. On était prêt, j’insiste, à relever le défi et on est très heureux, vraiment.

A titre plus personnel, comment faites-vous, avec vos camarades, pendant l’émission, pour essayer d’avoir les yeux un peu partout, sur tous les terrains ? C’est sans doute un vrai travail d’équipe ?

C’est super important de le préciser, la Ligue 2 sur beIN SPORTS est d’abord un travail d’équipe. C’est Robert Malm, c’est François Rabiller évidemment mais aussi des journalistes qui sont dans l’ombre et dont on entend le nom parfois sans pouvoir mettre un visage dessus. Ce sont Geoffrey Chapon et Florian Demez qui m’accompagnent dans l’oreillette le samedi et le lundi et qui, avec l’équipe de production, avec le réalisateur, sont sans cesse en train de m’informer, de m’abreuver d’informations, avant, après les matchs mais aussi évidemment pendant les rencontres.

 

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On est déjà début mars, la fin du championnat commence à se rapprocher. A quoi peut-on s’attendre selon vous ?

C’est un championnat plus ouvert que jamais, on a 6 six équipes qui se tiennent en quelques points et Sochaux et Valenciennes ne sont pas tout à fait décrochées. Ce que je retiens de cette saison jusqu’à aujourd’hui, c’est que le beau jeu paie. Ça n’a pas toujours été le cas en Ligue 2 mais, cette saison, les 5 premières équipes sont les 5 équipes qui procurent le plus de plaisir à leurs supporters devant leur télé et qui produisent le plus de jeu. J’aime cette idée que, contrairement aux saisons précédentes, il ne faut pas créer une équipe rouleau compresseur pour monter en Ligue 1, on peut s’en sortir aussi par le jeu. Ça prend un peu plus de temps, c’est certain, comme en témoigne le parcours de Jean-Marc Furlan qui, pour sa deuxième saison à Auxerre, arrive à mettre des choses en place. Mais peut-être faudra-t-il attendre une troisième saison comme cela avait été le cas avec Brest, pour envisager la montée en Ligue 1. Comme c’est aussi le cas avec Grenoble et Philippe Hinschberger qui travaille depuis plusieurs saisons maintenant au club. Comme c’est le cas à Clermont, où Pascal Gastien fait un travail formidable. Tout comme à Troyes avec Laurent Batlles. Finalement, la seule exception est Toulouse qui a réussi à construire en très peu de temps un projet viable.

Certains joueurs vous ont-ils particulièrement marqué depuis le début de saison ?

Oui, bien sûr ! Je pense à Mohamed Bayo dont j’adore la simplicité. D’ailleurs, on retrouve ce lundi un entretien mené par Clément Grezes, dans Maxi Ligue 2. A 21 ans, ce jeune joueur vit toujours chez sa mère, il habite à quelques centaines du mètre du stade et il nous a accordé un entretien avec sa maman à côté de lui. Lui m’impressionne déjà, c’est le meilleur buteur du championnat, il avait été déjà très performant l’année dernière avec Dunkerque en National. Ce n’est pas tout de l’être en National, il faut pouvoir passer le cap en Ligue 2 et lui le fait brillamment.

Après, je pourrais en citer pleins. J’aime beaucoup Mathias Autret à Auxerre, ça c’est vraiment tout sauf une surprise. Il a eu l’humilité de redescendre de Ligue 1 en Ligue 2 pour retrouver du plaisir avec un entraineur qui le connait parfaitement bien. Il y a Mickael Le Bihan aussi à Auxerre qui se relance formidablement bien. Et puis il y a des petites découvertes, Janis Antiste ou Amine Adli à Toulouse, j’adore leur fraicheur, leur enthousiasme, leur façon de jouer très décomplexée, très « tout pour l’attaque » finalement. Voilà, je vous en ai cités quelques-uns, je pourrais continuer très longtemps mais, spontanément, ce sont les noms qui me viennent à l’esprit.

 

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En conclusion, que peut-on souhaiter à toute l’équipe beIN SPORTS qui accompagne ce championnat ?

Que ça continue encore longtemps, que la Ligue 2 et beIN SPORTS puissent encore s’apporter l’un l’autre. La Ligue 2 apporte beaucoup à beIN SPORTS et je pense que beIN SPORTS le lui rend bien en offrant des programmes qui se veulent les plus complets possibles, les plus enrichis possible. La seule chose que l’on pourrait souhaiter pour la suite est que ces programmes-là se fassent avec des supporters dans les stades désormais, ça voudrait dire que la situation sanitaire se sera arrangée et c’est, je crois, ce que nous souhaitons toutes et tous, au-delà de notre amour pour le football.

Merci, Samuel, pour toutes vos réponses !

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Eurosport : Gaëlle Millon évoque les 1/16è de finale de la coupe de France de football à l'antenne ce week-end !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Gaëlle,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

La coupe de France de football revient, pour un nouveau week-end, sur les antennes d’Eurosport, du 5 au 8 mars. On imagine, à titre plus personnel, votre joie de retrouver, une nouvelle fois, cette belle compétition ?

Effectivement, c’est un grand bonheur chaque année de retrouver la Coupe de France, de pouvoir la suivre, de pouvoir la commenter, de pouvoir la raconter. De pouvoir aussi faire partie de l’équipe Eurosport pour cette compétition depuis 5 ans maintenant. Avec tout ce qui s’est passé, clairement, j’ai eu très peur cet automne qu’il n’y ait pas de Coupe cette saison. C’est une édition un peu particulière car tous les clubs sont seulement tous réunis pour ces 1/16è de finale. On a souvent de très belles surprises en 1/32è. Elles n’ont pas pu avoir lieu. Mais ça va amener énormément de sel à ces 1/16è de finale donc c’est plutôt très chouette.

Ce sera sans doute là l’occasion de retrouver le parfum de la Coupe, comme on le connait depuis des années maintenant ?

Tout à fait ! La coupe de France, ce sont ces clubs amateurs dont il va falloir que l’on cherche sur la carte où ils se trouvent car il y en a quand même certains que l’on ne connait pas trop ! Evidemment, on n’aura pas les ambiances de d’habitude, il va manquer la proximité des supporters. Maintenant, encore une fois, je crois qu’il faut que l’on s’estime heureux qu’elle ait lieu, que les clubs de division inférieure soient là. On a hâte de retrouver cela.

L’absence de public mais aussi de prolongation en cas d’égalité à l’issue des 90 minutes du temps réglementaire peut-elle influer sur les rencontres, notamment dans celles opposant les « petits » à des clubs plus huppés ?

Avant, des joueurs pouvaient être galvanisés par leur public, un club pouvait, au bout d’un moment, peut-être déjouer un peu sur des pelouses pas toujours évidentes. C’est vrai que les prolongations, ces matchs à rallonge, ont fait l’histoire de la Coupe. Les changements de cette année vont-ils changer les résultats ? Franchement, je ne sais pas, on aura la réponse ce week-end. On verra si on a des matchs un peu surprenants ou des petits qui font tomber des gros. Restons dans le positif. Peut-être qu’on n’aura pas de gros exploit. Mais, en même temps, ça joue ! Alors soyons heureux.

La programmation s’annonce chargée et le rythme intense. Justement, pouvez-vous repréciser le dispositif d’Eurosport et vos interventions dans ce cadre ?

Le dispositif est assez classique, c’est un tour qui se joue sur quatre jours avec deux matchs dès vendredi, un gros programme samedi et dimanche, et un dernier match ainsi que le tirage des 8e lundi. La formule est assez classique, je serai aux commandes de « Jour de coupe » jusqu’au match en prime : avant, pendant et après les multiplexs. Je laisserai ensuite Louis-Pierre Frileux et « Soir de coupe » prendre la main. On aura une belle équipe de consultants, j’aurai la chance d’être accompagnée par François Clerc vendredi et dimanche. Je retrouverai aussi Lionel Charbonnier qui a fait son retour à Eurosport pour les 1/32è de finale. Je suis là pour accompagner les téléspectateurs et leur montrer tout ce qu’ils auraient pu rater.

 

 

A quelques jours de retrouver le plateau mais aussi la coupe, on vous imagine en pleine préparation ? Ce doit sans doute être un travail de fourmi, en lien avec le nombre de rencontres et la diversité des divisions représentées ?

Effectivement mais c’est ce qui est chouette dans cette compétition. Si je n’avais que des matchs de Ligue 1, je m’ennuierais ! La richesse de cette coupe est d’aller trouver l’histoire de ce petit club au fin fond de l’Alsace ou de la Lozère, qui arrive là on ne sait pas trop par quel miracle. Mais aussi de se rendre compte qu’on a dans un club un ancien entraineur de plus haut niveau, ou un joueur qui a un peu vieilli mais qui joue toujours, ou un buteur qui se révèle chaque année en coupe. Voilà, ce sont ces petites informations là que j’essaie d’aller chercher. Effectivement, c’est beaucoup de boulot en amont mais ça fait partie du métier, c’est la plus belle partie du job presque de s’approprier ces histoires-là et de pouvoir les raconter. Mes fiches pleines de couleurs et d’anecdotes seront prêtes vendredi.

 

 

Que représente, pour vous, cette compétition ? Quels principaux souvenirs en avez-vous ?

Je pense que celui qui m’a le plus marquée est la finale 2019, avec la victoire de Rennes, face au PSG, le grand favori. J’avais eu la chance d’être au stade de France. Je présentais  « Jour de coupe » pour la finale de la Gambardella et j’avais donc pu vivre ce match au bord de la pelouse. J’ai de très bons souvenirs de cette finale avec toutes les équipes d’Eurosport, je revois notamment Gérard Houiller. Il nous manque cette année à Eurosport.

En conclusion, que peut-on souhaiter aux équipes d’Eurosport pour ce week-end de quatre jours à l’antenne ?

De beaux matchs à suspense, avec de belles audiences pour la chaine. Et quelques surprises forcement !

Merci, Gaëlle, pour toutes vos réponses ! (RV Soir de Coupe vendredi 20h45 / Jour de Coupe samedi 14h / Dimanche 18h)

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Manon Brunet évoque sa belle carrière de championne d'escrime !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Manon,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous êtes une jeune escrimeuse de talent, avec un palmarès déjà bien rempli. Si on revient quelques années en arrière, comment vous sont venues cette passion et cette envie de pratiquer ce sport et le sabre plus particulièrement ?

Au départ, je faisais du taekwondo et de la danse. J’avais des parents très sportifs, du coup être sportive était un peu évidentJ. En fait, ces deux activités ne m’ont pas forcément plu et j’ai une copine à l’école qui m’a proposé d’essayer l’escrime. J’ai commencé, l’ambiance du club et la tenue m’ont énormément plu, du coup c’est comme ça que j’ai démarré. J’ai choisi le sabre parce que, en fait, je n’ai pas vraiment eu le choix, mon club ne proposait que cette arme-là. Heureusement car je pense que je n’aurais pas continué si ça en avait été une autre.

Plus jeune, aviez-vous des modèles en particulier, qui vous a peut-être inspirée par la suite ?

En termes de haut niveau non car je ne regardais pas trop ce qui se passait. Aux Jeux Olympiques, je regardais beaucoup l’épée mais pas spécialement le sabre. Je regardais plutôt les grands dans mon club, qui avaient deux trois quatre ans de plus que moi. Je voulais devenir aussi fort qu’eux.

Aujourd’hui, au quotidien, qu’est-ce qui vous plait tant dans ce métier qui doit sans doute être une passion pour vous ?

Oui, c’est sûr que l’escrime est complètement une passion. Je suis une des sportives qui aime aller s’entrainer. J’aime l’escrime déjà parce que c’est un jeu. En fait, c’est un sport assez complet, il y a de la technique, de la tactique, on ne se rend pas compte mais c’est assez physique et il y a beaucoup de respect. C’est un sport complet, c’est ce que j’aime.

 

 

Le rythme d’entrainement doit être particulièrement intense et soutenu. A combien d’heures par jour s’élève-t-il ?

Je m’entraine deux fois par jour. En tout, je fais 20 à 25 heures par semaine. Juste le sabre, je pense que je dois faire entre 4 et 6 heures d’assaut à l’entrainement, plus 2 à 3 heures en individuel avec le coach.

Entre deux compétitions, avez-vous pour habitude de visionner vos rencontres pour en tirer des leçons, positives ou d’amélioration ?

Oui, oui, quand on a eu de grosses difficultés, c’est le premier réflexe, on regarde pourquoi ça n’a pas fonctionné, pour voir si c’est nous qui avons fait des erreurs ou si c’était un style de jeu qui nous a gênés. On cherche donc ce qu’il y a à changer. Quand ça fonctionne, au contraire, on regarde ce qui est bien, ce qu’il faut garder. Donc, oui, regarder ses matchs de compétition est essentiel. Dès fois même, on se filme à l’entrainement, surtout en ce moment d’ailleurs, vu qu’il n’y a pas de compétition. Cela nous permet de regarder nos touches et nos erreurs.

C’est enrichissant car, souvent, on imagine des choses qui ne sont pas du tout réelles. Mais c’est difficile, quand on a perdu le match, de revoir l’échec. Il m’est souvent arrivé de pleurer, plus jeune, devant un match que j’avais perdu, ou d’être mal. Sinon, c’est enrichissant, quand on perd, on apprend mais c’est sûr que si on ne cherche pas à savoir pourquoi on a perdu, on n’apprendra pas. Ça fait partie du travail.

Sans dévoiler de grand secret, avez-vous un petit rituel dans les dernières minutes juste avant une rencontre ?

Oui, j’ai créé une routine avec mon préparateur mental pour me mettre dans une espèce de bulle et essayer de me mettre dans un mode de combat. Souvent, on a rituel en compétition qui est créé, c’est-à-dire qu’on nous invite à aller dans une salle d’appel pour sortir ensuite sur la piste avec notre arbitre et notre adversaire. Dans cet endroit, je fais alors ma petite routine d’échauffement mental et un peu physique pour mettre mon corps et ma tête en éveil.

 

 

Même si ce n’est sans doute pas forcément évident, comment décririez-vous votre jeu ?

C’est un jeu d’attaque. Je joue beaucoup sur ma rapidité et mon physique. Mon but est d’attaquer mais ce n’est pas forcément ce que je fais tout de suite. Mais, oui, c’est un jeu offensif. Quand on me regarde tirer, disons que ça bouge beaucoup sur la piste.

Nous le disions, à 25 ans, votre palmarès est déjà très riche. En prenant un peu de recul, on imagine votre joie et votre fierté ?

Oui, je suis très contente de ce que je fais. Je vis de ma passion, j’en fais tous les jours. Déjà, ce n’est que du bonheur. Après, oui, c’est vrai que j’ai pas mal de lignes à mon palmarès mais j’en veux encore plus, surtout sur le plan individuel. J’ai déjà été championne du monde par équipe, j’aimerais bien avoir cette médaille d’or pour moi toute seuleJ.

D’ailleurs, quels sont, à l’heure actuelle, vos meilleurs souvenirs en compétitions ? A l’inverse, quels moments vécus restent les plus compliqués ?

Le plus beau moment que j’ai vécu est justement quand on a gagné le championnat du monde par équipe, en 2018. C’était une médaille que l’on cherchait depuis quelques années, que l’on n’arrivait pas à avoir. On avait fait des finales, on avait gagné des coupes du monde mais on n’avait encore jamais réussi aux championnats du monde. Ces championnats en Chine ont duré très longtemps, c’était justement l’année où il y avait la coupe du monde, on était restées trois semaines sur place, loin de nos familles, dans un monde différent du nôtre. J’avais vraiment loupé l’individuel, mes coéquipières aussi. Du coup, quand on a gagné par équipe, on a pu relâcher un an de pression, plus les 3 semaines de compétition, plus nos échecs individuels. J’ai rigolé et pleuré en même temps, très longtemps, tellement il y avait de pression qui se relâchait et d’émotion de la victoire qui était énorme.

J’ai eu d’autres magnifiques souvenirs, comme gagner la coupe du monde à Orléans. La première fois, c’était en 2016, juste après les Jeux Olympiques, où je venais de faire 4ème. Après Rio, j’avais envie de gagner et la victoire m’a permis de me rendre compte que j’avais pris mon tremplin aux JO. En 2019, j’ai à nouveau gagné là-bas et j’étais très touchée parce que, cette fois, mes parents étaient là. Eux qui me soutiennent depuis que je suis toute petite, dans le sport et dans la gagne, ils avaient enfin pu voir ce que ça faisait de me voir gagner. J’étais vraiment très fière de pouvoir partager cela avec eux.

 

 

En vrai, il y a quand même pas mal de mauvais souvenirs. Mais je pense que le plus difficile a été celui des Jeux Olympiques. Pas forcément de faire 4è, certes cette place était difficile à digérer mais il y avait quand même pas mal de choses positives dans cette journée-là. C’était surtout de digérer la défaite par équipe. On a fini 8è, on était venues pour une médaille et ce fut une grosse grosse déception. Ajoutée à la 4è place, c’était encore plus dur à digérer. J’ai mis plusieurs semaines voir plusieurs mois à me remettre de cette grosse déception. On n’a jamais re-regardé le match avec mon équipe.

Du coup, la prochaine Olympiade fait sans doute partie de vos objectifs à court terme ?

C’est ça. Depuis Rio, les Jeux Olympiques de Tokyo sont mon objectif. Là, ça a été décalé d’un an, du coup on repousse d’autant. En tout cas, oui, je m’entraine pour être prête pour cette compétition.

D’ici là, quels sont les prochains grands moments que vous attendez avec impatience ?

On part en coupe du monde dans deux semaines, ça fait un an que l’on n’a pas fait de compétition donc c’est un moment que l’on attend. Le groupe a envie de voir comment toutes ces personnes se sont entrainées, quel est le niveau, quel est le rythme de la compétition car on a un peu tout oublié. On s’est pas mal entrainées pendant des mois mais on s’entraine avant tout pour la compétition. De ne pas en avoir eue pendant un an ne nous était jamais arrivé, donc c’est difficile. Plus personnellement, je me suis blessée pendant 6 mois à l’adducteur, du coup je n’ai pas pu m’entrainer pendant cette période. C’est la première fois sur une aussi longue durée. Là, j’ai repris l’entrainement depuis un mois à peu près, j’ai envie de voir ce que ça donne, si le retour est bon, si je suis dans le bon rythme pour me préparer justement pour les Jeux Olympiques. D’ici là, au-delà de cette coupe du monde prévue dans deux semaines, peut-être qu’il y en aura d’autres en avril et mai, mais ce n’est vraiment pas sûr. Peut-être aussi les championnats d’Europe en juin. Ce serait, à priori, les trois compétitions que l’on aurait avant les JO. Mais ce n’est pas sûr à 100%. Seule l’épreuve dans deux semaines est confirmée, on a hâte de la faire pour retrouver nos sensations.

 

 

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre carrière ?

Plein de médailles, plein de bonheur et de pouvoir continuer à m’épanouir dans ma passion.

Merci, Manon, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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