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television

Koh Lanta : William nous parle de son élimination au neuvième jour de l'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour William,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La nouvelle saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est actuellement proposée chaque mardi soir sur TF1. A titre personnel, la diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, le fait de revoir les épisodes rappelle des souvenirs…Maintenant, ça fait plus de 6 mois…Il y a même des choses dont je ne me rappelais plus du tout. Donc, oui, ça rappelle des souvenirs et, justement, je n’ai que de beaux souvenirs de mon passage dans « Koh Lanta ».

Si l’on en revient à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à candidater ?

Cela fait depuis très très longtemps que je candidate pour « Koh Lanta » mais ça n’a pas été tout le temps. A la base, on va dire que c’était pour une aventure humaine avant tout, pour voir des beaux paysages et me prouver, dans les dernières motivations, que j’étais encore capable de rivaliser avec les jeunes. Il y a donc cette notion d’aventure humaine et le fait de savoir si, à 62 ans, j’étais encore capable de rivaliser sur ces épreuves avec des gens beaucoup plus jeunes et très bien entrainés.

On l’a vu, vous avez rejoint vos camarades d’aventure quelques jours après le début. Comment avez-vous vécu votre intégration dans la tribu ?

C’est sûr qu’on a une petite appréhension au départ…Mais elle a vite disparu, dans le sens où je me suis senti bien tout de suite avec les jaunes, ils m’ont bien accueilli. Je suis quelqu’un de très convivial donc je pense que l’intégration s’est bien faite pour moi. Etant donné qu’ils m’ont choisi, c’était de mon devoir de les aider au maximum dans tout ce qu’il y avait à faire sur le camp.

En tant que spécialiste et expert de la survie en milieu hostile, on vous a ainsi vu dispenser pas mal de conseils à vos camarades de jeu…mais avec des mises en pratique aléatoires…

Bien sûr ! J’aime bien donner des conseils…J’ai vu des choses qui m’ont un petit peu interpellé dès le départ, ils avaient très bien construit la cabane avec des planches mais il manquait vraiment un toit étanche, notamment avec des feuilles de palme. J’ai ainsi mis de suite la main à la pâte, il y a des personnes qui m’ont de suite aidé, cela a été un ensemble : je leur ai préconisé des choses et plusieurs personnes, comme Amri, Sébastien ou encore Alexis, ont mis la main à la pâte pour commencer à faire le toit. On a fait notre toit mais je leur ai dit qu’il fallait encore le consolider et faire cela un petit peu mieux. Après, j’avais autre chose à faire, je suis allé chercher deux trois bricoles en forêt pour manger, Amri m’a accompagné et on a trouvé des bananes.

Mon but était de leur montrer comment était la plante car des variétés de manioc, il y en a plusieurs, en l’occurrence celle-là je la connaissais donc je l’ai repérée. On va dire que je donne des conseils et, en même temps, il faut qu’ils roulent de leurs propres ailes, au cas où je partais de l’aventure.

Pour en revenir à l’épisode de cette semaine, l’épreuve de confort s’est disputée individuellement avec, en plus, le risque d’une élimination directe. Comment aviez-vous réagi à l’annonce par Denis de cette information ?

C’est quelque chose qui surprend : « déjà une élimination comme cela, directe ». On sait que c’est le jeu, on s’attend à des surprises mais il faut réagir le plus vite possible, surtout ne pas se prendre la tête et avoir un stress qui ne sert absolument à rien…Donc il faut le prendre le mieux possible et réagir rapidement. On sait que, effectivement, il y a une personne qui va être éliminée et il faut vraiment tout tout tout donner pour éviter que ça n’arrive. En l’occurrence, ça aurait pu être moi : si je n’avais tenu que 30 secondes sur les bambous, c’est moi qui aurais peut-être été en très grand danger.

Vous finissez troisième du jeu des bambous et vous êtes le dernier des jaunes à tenir l’équilibre…Pour autant, chose compréhensible, on voit à l’image beaucoup de déception après l’épreuve…

Oui parce que je me dis que les jaunes m’ont fait confiance, qu’ils m’ont intégré dans leur jeu et le fait que je n’ai pas tenu jusqu’au bout m’a énormément affecté parce que je savais qu’Amri ou Nathalie partait. Donc j’ai vraiment tout donné…Il y a eu peut-être un peu de déconcentration à un moment qui m’a fait perdre l’équilibre du bambou. Après, cela reste une épreuve mythique qui n’est pas facile facile à gérer. Il faut quand même donner beaucoup de sa personne au niveau résistance physique et mentale. Il faut aussi tenir la douleur, ce n’est pas simple. Vraiment, je leur ai dit, « je suis vraiment désolé, je n’ai pas pu faire le maximum pour eux ». L’équipe est quelque chose d’important pour moi, la famille aussi donc, pour cette équipe jaune, j’ai donné le maximum de moi-même sur le peu de temps que je suis resté…

Le lendemain, l’épreuve d’immunité, celle du « Grand Bleu », est un des grands classiques de « Koh Lanta » mais, cette fois-ci, ça se passe moins bien pour vous et votre équipe. Selon vous, qu’est-ce qu’il a manqué pour l’emporter ?

Une cohésion de groupe et peut-être qu’il aurait fallu que l’on analyse un peu ce que faisaient les autres. La victoire ne tient pas à grand-chose, elle tient simplement dans le fait qu’ils revenaient, la plupart - pas tous, en s’aidant de la corde. Nous n’avons pas compris cela tout de suite…C’est vrai qu’ils me rejettent un peu la pierre mais j’ai analysé pendant la diffusion, jusqu’à 5 voire 6 tortues, on était quasiment égal. Donc ça s’est joué un petit peu après le 5 ou 6ème tortue. Je pense surtout que Léa a fait la différence ! Grâce à Léa, les rouges ont gagné ! Franchement, la gamine assure grave ! C’est elle qui a fait gagner son équipe. Il n’y aurait pas eu Léa, il est possible qu’on s’en sorte…Mais Léa est une super nana, elle n’attendait que ça, de prouver ce qu’elle était capable de faire sur une épreuve aquatique et elle l’a très très bien démontré. C’est un très grand atout pour tout ce qui est épreuve aquatique. Là, les jaunes ont intérêt à réagir vite !

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ? On vous a vu précédemment cherché activement un collier d’immunité mais aussi discuter stratégie avec certaines de vos camarades d’aventure…

Je ne suis pas bien du tout ! C’était un mélange, j’avais un pressentiment de me dire que je suis quand même arrivé le dernier dans l’équipe et qu’ils ont déjà une certaine petite affinité. Je pense que ça a été un tout, ils ne m’ont peut-être pas forcément éliminé par rapport à la natation…encore que, je les comprends très bien si c’est le cas. Il faut penser qu’on est une équipe, qu’il faut aller le plus loin possible et je n’ai aucune amertume d’être parti : c’est leur choix et je le dis très bien au conseil, ils ont pensé, eux, sur le long terme. Ils se sont dit que Willy n’est pas bon sur les épreuves aquatiques - c’est la vérité, je n’ai pas à le nier – et qu’il risque de nous faire perdre. Ça, je le conçois très bien. Après, je leur ai bien dit que j’allais cartonner sur les épreuves terrestres…Parce que je suis doué en pas mal de choses : pour tout ce qui est jeu d’adresse, j’étais forcément un plus…

Après, il faut faire l’analyse : là, il y avait eu un jeu aquatique et je ne pense pas que l’on mette deux jeux aquatiques l’un derrière l’autre…Le fait de me garder peut-être encore une fois, j’aurais peut-être pu les aider…Je ne sais pas ce qui se passe dans le prochain épisode mais peut-être qu’ils vont se dire qu’ils s’en mordent les doigts et qu’ils auraient peut-être dû me garder. Je ne peux pas le dire, je ne suis pas voyant, je n’en sais rien…Peut-être aussi, comme le dit Alexis, que je raconte toujours mes histoires, « moi ceci, moi cela » » mais je ne l’ai pas fait pour les impressionner. J’aime bien raconter mon vécu et mes histoires, c’est un peu, en quelque sorte, pour faire rêver les gens mais loin de là de me dire que je fais ci ou ça, je m’en fous complètement : j’ai un vécu, j’ai 62 ans, le petit jeune en a 21, oui, forcément, c’est dans la logique des choses, j’ai plus de vécu à mon âge qu’un gamin, c’est complètement logique. Peut-être que je les ai agacés avec mes petites histoires, parfois assez longues : il m’est arrivé d’avoir été piqué par un scorpion par exemple…

Le fait que je ne sache pas bien nager peut aussi leur faire se demander si Willy tiendra dans le temps malgré ses 62 ans…Il y a toutes ces petites choses, c’est un tout je pense. Mais, encore une fois, « Koh Lanta » est un jeu, il faut le dire et bien se le mettre dans la tête ! Même quand on y est, que l’on est acteur du jeu, il ne faut pas se mettre la pression : on part, il y a tellement de choses plus graves dans la vie que voilà…

J’ai bientôt 63 ans, c’est la première fois que je fais « Koh Lanta », c’est la dernière. Quand on a un certain âge, on ne sait pas ce qui peut nous arriver : peut-être que dans 5 ans, je suis mort ; peut-être que dans 2 ans je serai amputé et ne pourrais plus rien faire donc je profite à fond de la vie, avec les moyens qui me sont donnés. Voilà, c’est la vie, on n’y peut rien, c’est comme ça ! « Koh Lanta » est un jeu, il faut que tout le monde se le dise, il ne faut pas se prendre la tête, moi je ne me la prends pas dans la vie….

Avec le recul, quels resteront vos meilleurs souvenirs de cette aventure ?

Le meilleur souvenir de « Koh Lanta » est un tout mais c’est déjà le fait qu’on vous annonce que vous allez y participer : ça fait un choc, en bien, extraordinaire ! Après, je suis assez fier de ma prestation sur les bambous, même si je n’ai pas gagné et que je ne suis pas allé au bout. Sur les bolas aussi j’ai fait une bonne prestation. Non, c’est un ensemble : on va dire que « Koh Lanta », dans sa totalité, reste un putain de souvenir…

A l’inverse, qu’est-ce qui aura été plus compliqué à appréhender ?

A la base, je n’ai pas eu d’appréhension. Le regret, je l’ai dit, est que je nage comme un fer à repasser. J’aurais eu un bon niveau en natation, je pense que j’aurais pu aller très très loin…Encore que, peut-être que j’aurais gêné certaines personnes parce que j’ai effectivement des connaissances en survie. Le fait d’étaler sa science ne plait pas forcément à tout le monde donc il faut faire la part des choses…

En tout cas, peut-être pas la pluie tombée ces derniers jours, qui ne semblait pas vous déranger plus que cela…

Alors ça aussi peut être une des raisons pour me dégager aussi vite : ce n’est pas de ma faute si j’ai un vécu à ce niveau-là, qu’une petite pluie comme il y a eu là ce n’est que dalle…C’est pratiquement mon quotidien de vivre et d’être dans les éléments. Là, ils ont eu une petite pluie de nuit, je suis partie en Amazonie dès fois en pleine saison des pluies où l’eau tombait pendant 9 à 10 jours d’affilée : imaginez-vous un orage jour et nuit pendant 9 jours…J’ai vécu ce genre de trucs donc une petite averse comme il y a eue dans « Koh Lanta », peut-être que mon tort a été de dire « non, ce n’est que dalle », je n’aurais peut-être pas dû dire cela. Mais je suis comme cela, on n’y peut rien, j’ai une certaine expérience de la nature et de la survie donc, oui, pour moi, à ce moment-là, disons que c’était le Club Med. Ce n’est pas de ma faute, je n’ai pas voulu les rabaisser, loin de là. C’était plus pour un encouragement, à leur dire « ce n’est pas grave, il y a une petite pluie, on va se relever, ce n’est que dalle, il va y avoir le soleil, on va chauffer nos fringues et basta ». C’est vrai que j’ai peut-être pu agacer à un moment, par rapport à toutes ces attitudes que j’ai eues sur le camp avec les jaunes. Mais cela a été sans aucune arrière-pensée, sans rien du tout, pour moi c’est naturel, j’ai sorti cela comme ça parce que c’est que dalle….Il faut penser qu’il y a des gens qui souffrent à l’hôpital, eux font de la vraie survie, moi ce que je fais, ce n’est pas de la vraie survie, ce que je fais c’est mon plaisir, c’est de l’amusement. Il faut qu’ils relativisent la chose, en se disant qu’il y a beaucoup plus grave dans la vie. Donc il ne faut pas se prendre la tête, « Koh Lanta », encore une fois, reste un jeu, je suis parti prématurément mais, voilà, ça reste un jeu. J’ai fait mon « Koh Lanta », je pense que je l’ai réussi, même si ça a été très court.

Merci, William, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Alicia nous parle de ses quelques jours d'aventure dans cette nouvelle saison !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Alicia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La nouvelle saison de « Koh Lanta – Les chausseurs d’immunité » est en cours, chaque mardi soir sur TF1. Justement, la diffusion des images ravive-t-elle en vous certains souvenirs et certaines émotions vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, complètement : de la joie, de la tristesse, des frissons,…Quand on revoit les épreuves, on se dit « waouh »…C’est vrai que ça fait bizarre quand on le revit en direct à la télé donc, en effet, ce sont des moments un peu particuliers mais, oui, j’ai revécu toutes les émotions, c’est comme si j’y étais.

Pour en revenir à la genèse de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incitée à candidater ?

J’ai candidaté par hasard : en fait, je ne suis pas une grande fanatique, de base, de « Koh Lanta », je n’avais pas regardé tous les épisodes. C’est arrivé sur ma page Google, du coup j’ai cliqué dessus et, ensuite, je me suis inscrite. Je me suis dit « ok, c’est un challenge personnel, c’est une sortie de zone de confort totale, c’est plus un développement de moi en mode : tu pars, tu sais qui tu es et tu verras jusqu’où tu es prête à aller, physiquement comme mentalement ». C’était un gros challenge ! J’avais une check-list où il fallait faire quelque chose de fou dans ma vie et c’était cette case-là que j’ai cochée pour « Koh Lanta ». Donc c’était plus un défi personnel que le fait de pouvoir faire l’émission parce que j’en suis fan, c’était plus humainement parlant pour moi, mon développement de moi-même et savoir jusqu’où j’étais prête à aller.

Lors de l’annonce, par Denis, dès les premières minutes d’aventure, que la présence, cette saison, d’un nombre record de colliers d’immunité, comment aviez-vous alors réagi ?

Dans un premier temps, je me suis dit « super, trop bien, on va pouvoir redistribuer les cartes ». Je savais que, sportivement parlant, je n’étais pas la meilleure donc je m’étais dit que, si je trouvais un collier d’immunité et qu’il avait des pouvoirs nouveaux, ça ne pourrait être que bénéfique. Ou alors, à l’inverse, je me suis dit « bon, ok, c’est super mais, à la fin, on ne sait pas réellement de quoi sont faits ces colliers donc ça peut être aussi handicapant dans le jeu ». Donc, à la fois, j’étais super contente et, à la fois, je me suis dit « waouh, ça va être une promo assez compliquée ! ».

D’ailleurs, comment aviez-vous vécu ensuite les premières heures sur le camp, à découvrir vos camarades mais aussi les lieux ?

Les premières minutes, quand on arrive, ça fait un peu bizarre parce qu’on découvre déjà un peu où on va vivre, comment, pourquoi, qui sont les aventuriers…Donc on est plus dans l’observation, dans qui fait quoi, qui est comment,…Après, on a été vite mis dans le bain parce qu’on a fait une épreuve tout de suite…Donc on n’a pas eu le temps vraiment de se poser 36 000 questions mais les premières impressions sont « waouh, où je suis ? C’est super beau mais, à la fois, waouh j’ai des coéquipiers et coéquipières totalement différents, ça va être compliqué avec certains et certaines, alors que, d’autres, je les adore… ». Après, on ne se pose plus de question, on fait le jeu et les choses changent…

Pour en revenir à l’épisode de mardi, l’épreuve de confort ne se joue, au final, pas à grand-chose…

C’est vrai que ça ne se joue vraiment à rien, on était au coude à coude. Je trouve que, dans les toutes les épreuves, entre les jaunes et les rouges, on est toujours, à la fin, au coude au coude. Donc c’est vrai que, jusqu’à la dernière minute, on ne sait pas réellement qui va gagner. Là, on a perdu deux fois de suite mais on n’est pas déméritant car on a vraiment tout donné pour y arriver et, malheureusement, il manquait quelque chose qui a fait que l’on n’a pas gagné…

Cette épreuve fut quand même l’occasion pour votre équipe de se renforcer, avec un nouveau membre. Comment avez-vous appréhendé son arrivée ?

C’est déjà compliqué à 10, c’est encore plus compliqué à 11…Ensuite, il faut se réadapter à quelqu’un alors que l’on avait déjà tous essayé de prendre nos marques les uns avec les autres : c’est très compliqué, aujourd’hui, de vivre en communauté, il faut s’accommoder les uns avec les autres, ce n’est pas évident et on vient remettre quelqu’un avec, en plus, un caractère assez fort au milieu, c’est vrai que c’est compliqué, il faut se réadapter, il faut réorganiser, il faut aussi lui montrer exactement comment on fonctionne, quel est le camp, qui a des affinités avec qui, comment, pourquoi…Donc c’est vrai que ce n’est pas hyper évident mais, à la fois, c’était quand même la bienvenue pour Léa chez nous, on avait un renfort, quelqu’un de dynamique qui était là, qui a envie, qui avait un caractère bien affirmé à 22 ans et qui peut nous emmener très loin. Donc on s’était dit « chouette, on va avoir quelqu’un pour les épreuves d’assez solide » et, à l’inverse, on s’est dit « bon, ok mais, là, il faut quand même se réadapter, il faut revivre en communauté avec quelqu’un de complètement nouveau avec un caractère complètement différent ». Donc un peu d’appréhension, un peu de peur mais, à la fois, de la découverte donc c’était plutôt sympa…

Sur l’épreuve inédite d’immunité, selon vous, avec le recul, qu’est-ce qui vous a manqué pour l’emporter ?

Je pense que l’on n’a pas été bons en termes de binômes, on n’a pas été bons en termes de stratégie, de qui mettre avec qui et comment. C’était compliqué, on ne le voit pas à l’image mais, Meissa, on a fait quand même plus de 10 tours de piste…Sous 35 degrés, sans boire ni manger, en plein soleil, j’en défis beaucoup de ne pas être exténués comme moi. Après, j’avoue que Meissa a une force surdimensionnée et qu’il était imbattable. Mais c’est vrai que, objectivement, même moi je suis très petite en taille, face à quelqu’un qui fait quasiment 2 mètres donc, en effet, on n’enjambe pas les barrières de la même façon et on n’aborde pas le parcours de la même façon…je pense que, stratégiquement parlant, on n’a pas été hyper bons là-dessus. Et puis on ne s’est pas réellement posé de questions de qui est bon pour regarder le puzzle avant, pour savoir qui étaient les personnes les plus habilitées pour bien savoir où étaient les bolas. C’est vrai, je pense que, stratégiquement, on ne s’est pas assez écoutés et on n’a pas assez fait les bons choix de binômes, même si je ne regrette pas du tout d’avoir été avec Meissa, qui a été le meilleur coéquipier que je pouvais avoir.

Le soir-même, au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

J’étais hyper sereine, je ne m’attendais pas du tout à être éliminée, de toute façon on le voit bien car c’est pour cela que je suis très en colère après. J’étais sûre et certaine que c’était Julie qui sortait : franchement, je ne stressais pas du tout, je me suis dit que ça allait bien se passer, que j’allais rentrer sur le camp avec mes copains…mais, en fait, pas du tout…En effet, ça a été un peu la douche froide !

Plus globalement, qu’est-ce qui aura été, sur le camp, le plus compliqué à appréhender ?

Déjà, la faim…j’appréhendais beaucoup, avant l’aventure, la faim, le fait de ne pas manger et sur l’ile, ça a été vraiment très compliqué. On mangeait un carré de noix de coco très petit une fois tous les 2 à  3 jours, on n’avait rien à manger, on n’avait pas de feu donc on ne pouvait rien faire. On a trouvé une petite canne à sucre, ça ne nourrit pas non plus…bon, ça donne un peu de force mais c’est tout ! C’est vrai que, pendant 6 jours, je n’ai quasiment pas mangé, vraiment ! C’est vrai que c’est complique d’être sportivement parlant très bon quand on n’a rien dans le ventre depuis 6 jours, qu’on n’a pas chaud la nuit sans feu, avec l’humidité en plus. Donc c’est vrai que ce n’est pas évident : manque de sommeil, manque de nourriture mais, moi, à proprement parlé, ce qui a été le plus difficile et ce que j’appréhendais de base, c’était la faim et elle s’est confirmée là-bas : ça a été la chose la plus difficile pour moi !

A l’inverse, quel restera votre meilleur souvenir sur place ?

Mon meilleur souvenir est le soir, en fait : étant donné qu’il n’y a rien à faire, qu’on est coupés du monde, qu’on avait fini notre journée et qu’on se reposait, on s’asseyait tous les uns à côté des autres et on discutait de nos vies, en profondeur. Là, j’ai trouvé qu’on en découvrait beaucoup sur les autres : en fait, on ne prend plus le temps aujourd’hui, dans notre vie quotidienne, avec les réseaux sociaux, les téléphones, … de réellement apprendre sur les gens qui ils sont vraiment au fond d’eux, ce qu’ils ont vécu. C’est vrai que ces soirs où on s’asseyait au bord de la mer et où on se racontait nos vies en profondeur, j’ai appris à connaitre les vraies personnes qu’ils sont et pas juste les aventuriers. C’était, je pense, mon meilleur souvenir de l’aventure : c’est l’humain, pour le coup…j’ai appris énormément sur les rouges et sur mon équipe, je n’en garde que de bons souvenirs.

En conclusion, votre sac est-il déjà prêt pour repartir à l’aventure, si l’opportunité se présentait ?

Alors, oui, complètement ! Depuis l’aventure, j’ai perdu beaucoup de kilos, je me suis mise au sport parce que je sais que c’est ce qui a pêché complètement…et, même, j’avais besoin de me retrouver moi, physiquement, dans mon corps. Mais, en effet, dans ma chambre, il y a un petit coin avec mon sac d’aventure, il est prêt, je suis prête à repartir, ils m’appellent et je prends l’avion tout de suiteJ. Donc, franchement, oui, à tout moment je repars, sans hésiter. En plus, pour le coup, c’est une production qui a été super avec moi, hyper bienveillante, je ne regrette pas du tout d’être partie pour cette émission-là. Pour le coup, je repars les yeux fermés, c’est certain !

Merci, Alicia, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Festival Nikon 2024 : Elisa Sergent évoque sa première expérience à la réalisation !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Elisa,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Dans le cadre du Nikon Film Festival 2024, vous avez écrit et réalisé votre premier court-métrage, « Hot flash ». A titre personnel, on imagine certainement la joie que cela doit être pour vous ?

Oui ! C’était étonnant, tout s’est fait très rapidement : j’ai vu le thème du Nikon - le feu, et j’ai tout de suite été inspirée par un sujet qui me tenait à cœur et je me suis dit qu’il fallait absolument que j’écrive pour ce festival. Je l’ai fait mi-septembre puis j’ai réuni une équipe avec des personnes dont j’avais vu le travail et que j’estimais. On a tourné début novembre…Un truc de fou ! Le film est donc sur le site internet du Festival Nikon, dans sa version courte puisque j’ai tourné une version qui est plus longue à envoyer en festivals.

En quelques mots, comment pitcher ce court-métrage, sans tout en dévoiler ?

C’est une plongée dans la féminité, on est submergé par les vagues émotionnelles que cette femme essaie de comprendre. Il y a un compte à rebours qu’elle ne maitrise pas. C’est vraiment un film découverte sur un thème qui n’est jamais mis en avant sur les écrans et dont les femmes ne parlent pas. On n’en connait pas grand-chose, si on n’a pas eu de conversation dessus, même le corps médical n’est pas toujours au fait de tout… Cela m’est paru comme une évidence de le porter à l’image, de façon poétique aussi avec certains plans.

Justement, votre expérience personnelle vous a-t-elle aidée dans l’écriture ?

Oui, c’est une semaine de ma vie, qui s’est calmée après mais qui reviendra peut-être…Certainement d’ailleurs. Cela m’a tellement bouleversée que, quand j’ai vu ce thème du Nikon, je me suis dit que je tenais un sujet. Surtout, j’avais envie que les autres femmes ne vivent pas la même chose que moi, c’est-à-dire l’effet de surprise, qui est quand même assez violent. L’information est primordiale, pour l’entourage aussi. Les femmes ont le droit d’être informées, la société a le droit de parler des choses, c’est important de les comprendre.

Techniquement parlant, pendant ces 2 minutes et 20 secondes, on y voit beaucoup de dynamisme et pas mal d’alternance dans les séquences…

J’ai eu un génial chef-opérateur, Edouard Lemiale, qui a participé au fait que les images sont magnifiques. La monteuse Fanny Servant est une perle, elle a fait un montage qui me plait énormément. Mariana Pottier, à l’étalonnage, a aussi mis en valeur le film, tout comme chaque professionnel qui est intervenu dessus. Effectivement, le film a un rythme soutenu qui fait que l’on va plonger avec cette femme, petit à petit. Toutes ces images qui arrivent sont presque, finalement, un teaser de la version plus longue. Et c’était important qu’elles soient toutes là car elles participent à la compréhension du sujet !

Vous êtes devant et derrière la caméra sur ce projet. Cet exercice n’a pas dû être facile mais a probablement été particulièrement enrichissant…

C’est comme lorsque j’ai écrit mon spectacle musical pour le jeune public, je m’étais lancée dedans du jour au lendemain, à fond. Là, c’est exactement pareil, je me suis dit : je suis folle… c’est tellement d’énergie, toutes les personnes concernées le savent. En même temps, c’est le métier aussi qui fait que l’on va vers les bonnes personnes, vers celles avec qui on a envie de travailler… J’ai réuni une équipe en or qui avait cette envie commune de porter le film. Ils ont été un soutien énorme pour ma première réalisation… à commencer par ma première assistante Marie Depuydt. Et évidemment, les comédiens qui sont venus sur le film. C’était un cadeau vraiment immense de les avoir à mes côtés dans leurs rôles respectifs. Alors j’étais rincée à la fin mais tellement fière de toute mon équipe. Je n’oublie pas notre compositeur, Mathieu, qui a ajouté des musiques qui apportent beaucoup au film aussi. Oui, je considère que j’ai eu de la chance que tout se mette en place ainsi. En même temps, c’est ça la création : c’est un gros point d’interrogation mais il faut tout mettre en œuvre pour que ça se fasse.

Donc c’était génial de passer derrière la caméra ! Contrairement à mon expérience de metteur en scène au théâtre, là, chacun avait un poste très précis que je ne pouvais pas faire à leur place. C’était génial d’être épaulée par chaque talent, j’ai adoré partager ce travail avec eux ! Les potes comédiens, qui sont venus pour la scène du diner, m’ont dit ne pas avoir l’impression que c’était mon premier film, ça fait plaisir... Et j’ai bien envie de recommencer !

Après quelques jours de mise en ligne, les retours et commentaires sont nombreux, ce qui doit vous faire particulièrement chaud au cœur…

Le premier jour de la mise en ligne, je n’ai pas été capable de le revoir, ce n’était pas possible, j’avais besoin que ce soit le public qui commente pour me rassurer. J’avais les pétoches à un point que vous n’imaginez pas. La confiance acquise précédemment se dilue le jour où le rendu est livré au public… C’est à lui de donner son avis, son ressenti et ça, ça nous dépasse.

Les commentaires, pour certains, sont émouvants, de femmes, d’hommes… Franchement, ça me touche que ce que j’avais envie de montrer soit reçu de cette façon ! C’est vraiment très agréable…

Vous l’avez dit, c’est là une version courte d’un format qui pourrait s’étendre sur une dizaine de minutes…

Oui, dans cette version, les instants pourront se vivre pleinement, c’est important. Dans la version courte, le déroulé de l’histoire fait que je n’ai pas pu mettre toutes les scènes que j’ai eu envie de mettre. Avec la monteuse, on a eu une frustration là-dessus… Quand j’ai écrit le scénario, j’ai voulu développer cette histoire. La version longue permettra notamment de mettre en avant le rôle du médecin, interprété avec tant de talent par Serge Hazanavicius. C’est tellement généreux de sa part d’être venu sur ce court-métrage, c’est un honneur qui m’a grandement touchée. Ce qu’il amène dans ce rôle est exactement ce que je souhaitais, c’était important pour moi d’avoir ce regard masculin dans cet univers féminin. Les femmes et les hommes sont indissociables et c’est pour cela que la compréhension d’un côté ou de l’autre est fondamentale… 

C’est un court-métrage qui s’adresse à tout le monde, pas uniquement aux femmes : il s’adresse aussi aux hommes, à la société, au corps médical… Chacun peut y voir sa compagne, sa mère, sa collègue… Il y a beaucoup de tabous sur la santé des femmes, sur l’accouchement aussi. Par exemple, les fausses couches qu’on se prend comme des claques, parce qu’on n’est pas informée que c’est courant.  Dame Nature nous impose des surprises, pourquoi les gens qui savent n’expliquent-ils pas, avant. Car être informée, parler des choses, ça prépare et si ça arrive, forcément, on le vit différemment.

Que peut-on ainsi vous souhaiter pour la suite du festival ?

Parce que ce sujet est tabou, ça me tiendrait à cœur que ce court-métrage soit remarqué pour son côté sociétal. Ce serait une belle récompense ! Surtout, que ce soit une piste de lancement pour la version plus longue qu’on est en train de monter, pour l’emmener en festivals car c’est un thème universel. J’aimerais bien, pour les femmes, qu’il dépasse nos frontières : il y en a qui m’ont dit « merci », ça m’émeut de le dire… À la fin, j’ai ajouté un thème en soutien à certaines femmes qui se reconnaitront. Ça me tenait à cœur.

Le court-métrage est d’ailleurs visible sur le lien suivant :

https://www.festivalnikon.fr/video/2023/4432

En complément, vous êtes toujours sur scène avec votre spectacle jeune public, « Le voyage de Tohé », que vous poursuivez au Mélo d’Amélie, jusqu’à mi-mars…

J’ai fait 3 théâtres parisiens, j’ai la chance que le Mélo d’Amélie m’ait reprogrammée cette année. J’ai aussi fait Avignon cet été, au théâtre de la Luna, c’était génial. Le public était au rendez-vous et, franchement, c’était agréable ! Cela m’a permis de décrocher des dates de tournée, notamment à Monaco en fin d’année dernière dans le beau Théâtre des Muses d’Anthéa Sogno. Je retourne aussi cet été dans le sud de la France le jouer, et au printemps je suis reprogrammée à Asnières notamment… « Le voyage de Tohé » vit donc un beau parcours mais c’est aussi mon voyage, finalement !

Et, j’ai eu une reconnaissance qui m’a vraiment touchée, une Nomination aux « Trophées de la Comédie Musicale Jeune Public 2023 » qui m’a vraiment émue. Car, c’est une reconnaissance de mon travail et de celui de mon arrangeuse musicale Sandra Gaugué. Cela fait tellement plaisir pour une première écriture et une première composition.

En tout cas, ces deux actualités vous permettent de vous adresser à des publics différents…

J’avais envie, avec ce film au Nikon, de m’adresser à nouveau aux adultes, on peut exprimer d’autres problématiques, d’autres sujets, on peut rêver autrement. Au-delà du thème traité, ce court-métrage est aussi un objet artistique et cela me tenait à cœur !

Oui, c’est une chance de pouvoir m’adresser à deux publics différents…

Quels sont vos autres projets et actualités artistiques à venir ?

Alors, j’ai eu le grand plaisir de tourner, au cinéma, aux côtés de Christina Réali et Christian Clavier dans la comédie d’Arnaud Lemort « Jamais sans mon psy », qui devrait sortir vers la fin de l’année. C’est une très chouette aventure  avec toute l’équipe !

J’ai aussi tourné, à Paris, dans un téléfilm américain, c’était génial de tourner en anglais, ce rôle de flic, avec toute cette team américaine et canadienne. C’était hyper agréable ! Cela fait partie des belles rencontres surprenantes. Donc poursuivons le chemin… !

Merci, Elisa, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Une jeunesse : Lola Klodawski nous parle de la pièce dans laquelle elle joue actuellement au TMG !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Lola,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Vous êtes actuellement sur scène, au TMG, jusqu’au 6 mars prochain, avec la pièce « Une jeunesse ». A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Ca faisait très longtemps que je n’avais pas joué sur scène…Oui, cela me rend vraiment heureuse parce que c’est une pièce que j’adore, avec des messages forts sur la jeunesse. Je joue avec deux comédiens vraiment géniaux, il y a une super alchimie sur scène. On a de très bons retours, ça plaît beaucoup au public. C’est un grand bonheur de jouer cette pièce !

Avec vos mots, comment pitcher ce spectacle ? 

C’est une pièce qui parle du passage de l’adolescence à l’âge adulte, dans un New York en ruines des années 80. Ça parle du regard qu’on porte sur les autres et sur soi, de l’image qu’on renvoie, de comment on gère ses doutes et sa peur du futur, surtout à cette époque, à New-York, où il y avait très peu d’espoir en l’avenir.

 

 

En complément, quel regard portez-vous sur votre personnage ?

Jessica est une fille qui paraît très sûre d’elle mais qui, en fait, est un peu une outsideuse sans l’admettre. C’est pour cela qu’elle a une attirance pour le personnage de Warren, qui est vraiment le marginal assumé de la pièce. Jessica est une fille qui a beaucoup été soumise au regard et au jugement des autres…Aujourd’hui, elle est très méfiante. Pourtant, elle a beaucoup de caractère et d’espoir, au moins autant qu’elle a de craintes et de doutes quant au futur.

Certainement qu’il vous permet une palette de jeu plutôt large et variée, ce qui doit être, artistiquement et personnellement, très plaisant ?

C’est un personnage qui a énormément de couches et de subtilités. A travailler, ça a été très long mais c’est la chose la plus agréable dans ce personnage : d’une seconde à l’autre, Jessica peut complètement changer de position et d’idée. Je la trouve aussi très touchante…C’est drôle, également, de travailler un personnage de 19 ans parce que je les ai eus avant elle. Je peux maintenant y revenir avec beaucoup plus de recul. 

Avec la compagnie (ndlr Exzhister), on a fait énormément de recherches sur le contexte politique, social, culturel de ces années-là, aussi sur les émergences musicales et artistiques. J’ai beaucoup regardé de films d’époque, de séries, je me suis plongée pas mal dans la musique, c’est quelque chose qui m’a beaucoup aidée et qui, je pense, se ressent sur scène maintenant. J’ai aussi beaucoup travaillé sur le costume parce que mon personnage est en école de mode. J’ai cherché longtemps les bonnes pièces pour que, justement, ce soit au plus proche de ses études, de qui elle est et de la période. Cela marche vraiment bien selon les gens…

 

 

Quels principaux retours pouvez-vous avoir, justement, du public ?

Les gens nous disent que c’est très drôle, que c’est très touchant, qu’on a beaucoup d’alchimie sur scène, que la pièce passe très vite et qu’elle était vraiment faite pour ceux qui ne vont jamais au théâtre, pensant que c’est un peu trop élitiste… Parce que c’est une pièce très cinématographique, qui parle autant aux jeunes qu’aux gens qui ont grandi dans les années 80.

Quelle suite aimeriez-vous donner à cette belle aventure théâtrale ?

On cherche des producteurs pour nous suivre dans ce projet. Il y aura probablement une prolongation mais on ne sait pas encore où ni quand. Ça nous plairait beaucoup de faire Avignon l’année prochaine, dans le cadre du festival off. 

En parallèle, votre personnage d’Elodie dans la quotidienne à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil » vit actuellement une période intense, tant personnellement que professionnellement…Cela doit être particulièrement intéressant et agréable de défendre des émotions et des thèmes aussi forts…

J’aime beaucoup cette histoire. Je suis très portée, en général, sur les drames sociaux dans les films : voir cette thématique être amenée dans une quotidienne, et avoir l’opportunité de la défendre, m’a semblé aussi important qu’agréable à interpréter.  C’est un sujet très actuel dont on parle trop peu, les agriculteurs ne sont pas entendus. Malheureusement, ils sont souvent relégués au second plan alors que leur activité est essentielle. 

Dans la série, ce sont des viticulteurs mais on parle de tous types d’agriculteurs. Aujourd’hui, ils sont remplacés par des industriels…C’est toujours une question de pouvoir et d’argent, alors que ce sont des gens qui sont vraiment en lien direct avec la terre…C’est ce qui nous manque, je pense, dans notre monde d’aujourd’hui…

 

 

Sans doute aussi que ces émotions sont complémentaires à celles sur scène, au TMG ?

Oui parce que, en plus, ce sont deux personnages qui ne sont vraiment pas du tout pareils dans leur personnalité. Les deux ont le même âge mais ne traversent pas du tout les mêmes choses. C’est drôle, justement, de jouer en même temps deux filles de 19 ans qui sont complètement différentes, dans des époques qui le sont tout autant. Donc, oui, c’est hyper agréable en tant qu’actrice !

Pour terminer, quels sont vos autres projets et actualités artistiques actuels ?

J’ai réalisé un court-métrage en fin d’année dernière, qui est toujours en post production. Je travaille aussi sur d’autres projets de films, ainsi que sur des projets d’écriture, poèmes et scénarios☺. En parallèle, le clip d’entrepreneur local, « Mauvais élève », sort le 25 février. Tourné en fin d’année dernière, c’est l’un des projets qui me ressemble le plus, j’en suis vraiment très fière. Il est un peu construit comme un court-métrage, je le trouve très beau ! En mai sortira aussi le film « Les comédiens », qu’on a tourné entre potes il y a deux ans et demi. J’y joue Gaby, une ancienne comédienne qui traverse un tumulte amoureux en plein casting. 

Merci, Lola, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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Ingrid Dupont évoque la cagnotte Ulule des "Imparfaits", actuellement en ligne !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour Ingrid,

Quel plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle interview !

La cagnotte Ulule pour la troupe « Les Imparfaits » est actuellement en ligne, jusqu’à fin février environ. Dans quel contexte s’inscrit-elle ?

Notre cagnotte Ulule est principalement destinée à rémunérer les techniciens qui vont permettre de faire les sketchs, de les tourner, de les monter, d’avoir un joli son, d’avoir de jolies images. Donc on a besoin de professionnels pour faire l’étalonnage, le montage, …on a un très bon ingé-son et des cadreurs expérimentés. Si, nous, en tant que comédiens, ne nous payons pas, il reste nécessaire de rémunérer ces professionnels. C’est vraiment l’objet de la cagnotte !

Nous faisons gratuitement, pour le plaisir, toute la partie création et écriture, qui part essentiellement des improvisations. Mais on insiste vraiment sur le fait que ceux qui vont permettre de concrétiser ce travail doivent être payés, c’est pour cela que l’on se permet de demander une petite contribution aux gens qui nous suivent. Cela peut aussi nous permettre d’acheter des costumes, de louer des lieux car demander à quelqu’un de nous prêter un endroit n’est pas toujours évident – il y en a pleins qui nous réclament une rémunération en échange. On aimerait aussi que nos spectacles soient filmés, afin de faire de petites bandes annonces pour continuer la promotion.

C’est donc vraiment de l’argent très très utile, qui sera très bien investi ! J’insiste sur le fait que ce n’est pas du tout pour payer les comédiens, nous faisons cela par plaisir. Si, un jour, c’était le cas, ce serait génial parce qu’on aurait plus besoin de demander de l’aide financière à notre communauté – c’est vraiment ce que l’on souhaite-, mais, pour cela, il nous faut un producteur. On attend patiemment d’en trouver un qui voudra bien nous aider financièrement, si toutefois le résultat en vaut la peine, ce que nous pensons, comme, apparemment, d’autres personnes.

La troupe est jeune et a été créée il y a à peine un an et demi. Cette campagne de financement participatif est ainsi une démarche nécessaire pour le développement et la pérennité de cette belle aventure artistique…

Tout à fait ! On avait fait un premier Ulule, alors que l’on partait de 0. Cette première cagnotte, de 10 000 euros à l’époque, nous avait permis de mettre en boite plus de 100 sketchs. On aimerait bien maintenir ce rythme ! C’est une belle aventure, elle est extrêmement complète, la partie improvisation nous permet d’écrire, de proposer un spectacle tous les 15 jours aux Blancs Manteaux et, enfin, de concrétiser tout ce travail par des sketchs diffusés sur Youtube et sur les réseaux. L’ambition, bien sûr, en année 2, est un peu plus grande, c’est pour cela qu’on se permet de demander un petit peu plus : on aimerait en faire encore plus, être encore meilleurs et encore plus pros !

Justement, quelles seraient vos envies et idées de développement à présent ?

On est très attachés au jeu de scène, que l’on aimerait vraiment continuer à développer. On ne souhaite pas trop s’éparpiller dans d’autres styles d’humour car, en France, en improvisation, c’est un style peu fait sur scène. Souvent, on a des improvisations qui sont narratives, où on va raconter une histoire, ce que beaucoup proposent alors que nous sommes vraiment sur du jeu de scène, qui consiste à partir d’une petite bizarrerie du quotidien et à la tirer jusqu’au bout. C’est vraiment ce que l’on tient à faire et sur scène et dans le cadre de nos vidéos.

On tient aussi à la qualité du résultat final donc on aimerait continuer à augmenter la qualité de l’image, avec des personnages et un jeu sincères, un décor dans lequel on croit, une très belle lumière, un son optimal, … C’est en cela que l’on se détache un peu de ce qui peut se faire aujourd’hui sur les réseaux. On tend à être encore plus pros…. C’est un peu ce sur quoi on met notre point d’honneur !

A noter que des contreparties sont proposées face aux contributions …

Absolument ! La contribution n’est absolument pas imposée d’un montant minium : 1 euro, c’est déjà super et on remercie les gens qui font cet effort-là ! Ensuite, on peut soit faire un simple don, soit choisir selon la somme dans différentes contributions. On est particulièrement attachés à ces dernières parce que certaines vont nous permettre de rencontrer les gens, ce qui est super ! On reste des comédiens qui aimons rencontrer notre public. Notamment, on va proposer un stage d’improvisation, des coachings professionnels sur du développement personnel ou de la prise de parole, …On est aussi très fiers de proposer une murder party où on est tous les 5 en personnages, en proposant aux gens d’enquêter avec nous sur un faux meurtre. C’est la contribution qui nous excite le plus : on a très hâte de l’offrir ! Il y aussi des petites dédicaces, des tags sur une story, on peut vous faire votre répondeur,…plein de choses rigolotes pour compenser les aides.

On a aussi des paliers, on va proposer, en atteignant une certaine somme, un live que nous n’avons encore jamais fait, pour discuter avec les gens. La précédente étape était de diffuser un sketch inédit pour fêter les 5 500€ atteints ! C’est chose faite, vous pouvez désormais le visionner sur tous les réseaux !

Vous avez d’ailleurs de beaux souvenirs de rencontres privilégiées avec le public…

Exactement ! Soit dans le cadre de contributions Ulule, soit lors des spectacles aux Blancs Manteaux. C’est aussi très vrai à ce moment-là, on a une première partie d’interaction avec le public, au travers d’un aller-retour constant de discussions avec les gens dans la salle entre chaque improvisation. C’est très rigolo, ce sont des moments vraiment croustillants. Les gens sont contents de parler de leur anecdote, certains se moquent de leur voisin mais gentiment, avec bienveillance. La relation commence donc dans la salle et, à chaque fin de spectacle, on est là, à la rencontre des gens, pour continuer à débriefer. Souvent, les spectateurs sont très friands d’avoir vu leur anecdote prendre vie sur scène, il y a un côté ravi et flatté. Ils ne l’avaient pas forcément imaginée comme cela, du coup ça déclenche du rire et de l’émotion. C’est pour cela que l’on fait ce métierJ.

Que peut-on ainsi vous souhaiter pour les jours restants avant la fin de la cagnotte ?

Que notre campagne fasse un petit peu de bruit, que les gens aient l’information, qu’ils soient touchés, qu’ils comprennent que notre objectif est commun, s’ils aiment nos vidéos, pour nous permettre de continuer. On a eu l’impression que nos vidéos plaisent, on espère que des gens vont avoir l’envie que ça continue. L’objectif ultime serait vraiment d’atteindre les 20 000 € car, si nous ne les atteignons pas, nous perdons tout et ce serait rageant. Donc on souhaite vraiment décrocher la plus grosse somme possible pour continuer l’aventure !

La cagnotte est visible sur le lien suivant : https://fr.ulule.com/les-imparfaits-saison-2024-/

Au-delà des représentations le samedi soir que vous évoquiez, nous pouvons aussi vous retrouver dans deux autres spectacles…

En effet ! Avec « Les Imparfaits », ma prochaine date sera le 9 mars. Mais je joue aussi dans « Histoires d’amour improvisées » qui, comme son nom l’indique, est aussi un spectacle d’improvisation mais axé uniquement sur l’amour. On est toujours sur une interaction avec le public, on fait des allers retours avec les gens pour avoir des petites anecdotes, des phrases de drague un petit peu lourdes ou des petites choses qui ont pu les titiller, que l’on va ensuite utiliser pendant une heure sur scène. C’est très enrichissant, il y a cette connexion avec le public et de petits clins d’œil. Une date supplémentaire a même été ajoutée le 12 mai...

 

 

Après, d’un point de vue plus théâtral, en partant d’un texte écrit, préparé et travaillé, en costumes, nous rejouerons fin avril « Le diner de Condé », au théâtre de Nesle. C’est une expérience tout à fait différente, rien n’est improvisée et l’interaction avec le public ne peut avoir lieu qu’après… mais très intéressante parce qu’on parle de la vie d’un personnage historique du XVIIe siècle, François Vatel, le maitre d’hôtel du Grand Condé. Notre pièce évoque la préparation d’un diner, chez le Grand Condé, en l’honneur du Roi et nous suivons les trois semaines autour de ce fabuleux évènement de l’époque.

 

 

Sans doute que cette diversité artistique est enrichissante et complémentaire pour vous…

Autant j’ai insisté sur le jeu de scène des « Imparfaits », autant « Histoires d’amour improvisées » est plus du narratif et autant « Le Dîner de Condé » est du texte appris. Mais le plaisir est le même et tout cela se complète pour m’enrichir à titre personnel. Je sais que l’impro m’aide quand je joue du théâtre puisque j’ai une capacité à m’adapter assez vite en cas d’aléas. A l’inverse, les personnages que je travaille sur du texte peuvent effectivement ressurgir lors d’une impro. Ce sont des vases communicants, tout alimente tout en fait, c’est très très intéressant !

Merci, Ingrid, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Théâtre

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TF1 / Léo Mattei : Maïra Schmitt évoque le retour de son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

© Jean-Philippe Baltel / Big Band Story / TF1

 

Bonjour Maïra,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pouvons actuellement vous retrouver sur TF1, dans la onzième saison de la série à succès « Léo Mattei, brigade des mineurs », sous les traits du personnage d’Eloïse. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela a été pour vous de retrouver cette belle équipe ?

Oui, oui, oui, c’est sûr ! En fait, on est restés assez proches avec Jean-Luc et Nathalie, la réalisatrice, ce sont des gens dont j’ai pris de temps en temps des nouvelles. Au-delà de ce lien, j’ai aussi pu retrouver l’équipe technique, que je connais depuis très longtemps, presque depuis le début de la série. C’était chouette de revoir tout le monde ! Vraiment, je considère cette équipe comme ma préférée de tournage, tout le monde est vraiment très cool. Il y a aussi eu la joie de rencontrer les nouveaux de l’équipe de la brigade…

En plus de sa qualité artistique, c’est une série qui permet de défendre et de mettre en valeur des sujets forts de société…

Bien sûr ! Surtout, d’un point de vue de l’enfance, je ne connais pas beaucoup de programmes qui traitent ce sujet de cette manière…Ce que j’aime bien, pour avoir vu les deux premiers épisodes de cette nouvelle saison, c’est qu’il y a un côté assez rigolo, c’est pris à contrepied, il y a de la légèreté. Je trouve que c’est rare : souvent, dans des téléfilms ou séries d’enquêtes policières, on a l’habitude de choses très noires, où on voit des morts, avec des histoires tarabiscotées. Là, on a un peu de légèreté et je trouve que c’est à l’image de Jean-Luc, de ce qu’il transmet comme émotion. C’est quelqu’un avec qui on rigole beaucoup et je trouve chouette que ce soit transmis à travers la série.

 

 

Quel regard portez-vous d’ailleurs sur votre personnage ? Aujourd’hui, elle est devenue une jeune femme, certainement plus posée que dans le passé…

Je trouve qu’elle a énormément changé. Je m’amuse bien avec Eloïse, c’est un personnage qui ne me ressemble pas mais qui souvent faisait la tête : de jouer, plus jeune, ce personnage me permettait régulièrement d’aller aux antipodes de ce que j’étais dans la vie. Au début, cela me faisait très peur puis, au fur et à mesure des années, j’y ai pris goût. Dans cette nouvelle saison, je m’attendais à retrouver ce petit côté peste qu’Eloïse a pu avoir. Mais Nathalie, la réalisatrice, m’a expliqué qu’elle était à présent beaucoup plus tendre. Finalement, ça fait partie de la suite logique des choses…mais j’avoue que de jouer la fille torturée, franche du collier, m’a un peu manqué. Elle va maintenant très bien, je trouve cela évidemment chouette car c’est un personnage auquel je me suis attaché, c’est le personnage que je joue depuis le plus longtemps. Je trouve intéressant de revenir pour voir son évolution, je suis contente qu’elle en soit arrivée là aujourd’hui.

Pour cette nouvelle saison, elle est d’ailleurs en quête de retrouver la maman de Léo Mattei…

Pour moi, c’est ce que le personnage devait faire. Je trouve cela logique qu’Eloïse ait envie de reconstruire sa famille. J’avoue que je me demandais un peu ce que j’aurais bien pu faire dans cette nouvelle saison, maintenant qu’Eloïse a sa vie. En fait, retrouver la mère de Mattei était le meilleur moyen de réintégrer la série car c’est la suite logique, pour Eloïse, de son processus d’évolution.

 

© Jean-Philippe Baltel / Big Band Story / TF1

 

En tout cas, ce personnage vous permet une palette de jeu large et variée…

Merci ! Je suis contente d’avoir pu mettre un peu de joie dans ce personnage parce que c’est ce qui lui manquait. On l’avait souvent vue faire la tête, ne pas être contente, avoir peur,…Là, je trouve ça chouette de voir sa joie avec, par exemple, Brigitte Fossey, qui joue la mère de Mattei. Les moments de rigolade sont sympas, c’est plus doux !

D’ailleurs, pour cette onzième saison, avez-vous eu de nouvelles sources d’inspiration pour son interprétation ?

Moi-aussi, j’ai grandi depuis que j’ai commencé cette série, aussi bien mentalement, physiquement que dans mes expériences de cinéma. Entre temps, j’ai fait pas mal de choses très différentes alors que, au début de la série, c’était seulement mon deuxième projet, je connaissais très peu ce monde-là. Je pense que j’ai appris à me détendre sur les plateaux : à force, on connait mieux les choses, on comprend ce qui se passe donc, quand on me parle, je n’ai plus l’impression d’entendre une langue étrangère. Je crois aussi que le fait de connaitre très très bien l’équipe du programme m’a aidée à évoluer. J’ai vraiment l’impression de pouvoir éclore dans cette équipe parce que je me sens totalement libre.

Mes sources d’inspiration ont forcément un peu changé et évolué. Dans ma vie personnelle, j’ai trouvé mon style, je sais qui j’ai envie d’être alors que, au début, je me cherchais encore un peu. Je suis beaucoup plus posée et calme, finalement aussi détendue qu’Eloïse Mattei aujourd’huiJ.

Ces nouveaux épisodes sont, pour vous, l’occasion de côtoyer un casting certainement très chouette, entre les personnages historiques et les nouveaux arrivés…

C’est très enrichissant parce qu’il n’a que dans « Léo Mattei » que l’on peut se retrouver à tourner avec Brigitte FosseyJ. A la lecture du casting, je me suis dit « waouh, trop bien ! ». C’est pareil avec Théo Fernandez, j’ai beaucoup aimé jouer avec lui parce qu’il a un univers. Il joue un personnage qui est complétement décalé et, moi qui le connais assez bien, je trouvais intéressant de le voir là-dedans. Me rendre compte aussi que l’on pouvait faire de la comédie dans des choses dramatiques m’a beaucoup ouvert l’esprit, même personnellement sur ce qu’est le métier et tout ce qu’on peut en faire. On prend la liberté, dans « Léo Mattei », de mettre des personnages hauts en couleurs ou des personnages différents, d’avoir plusieurs caractéristiques que je ne vois nulle part ailleurs. C’est vraiment l’image de la fleur qui pousse, qui pousse, qui pousse pour, au bout d’un moment, ouvrir ses pétales…

 

© Jean-Philippe Baltel / Big Band Story / TF1

 

Quels premiers retours avez-vous peut-être déjà pu avoir du public suite à la première soirée diffusée ?

J’ai été très touchée ! Une des raisons pour lesquelles je suis revenue est liée à l’engouement sur les réseaux sociaux pour le personnage, auquel je ne pensais pas du tout. Quand je suis partie il y a deux ou trois ans, je croyais que personne n’allait s’en rendre compte car c’était un personnage comme un autre. Mais j’avais lu de très gentils messages, demandant où est Eloïse. Du coup, ça m’a fait plaisir, là, de recevoir et de lire des messages ou des commentaires disant que le public était content de retrouver ce personnage-là. Je suis, de mon côté, contente de livrer quelque chose de différent avec une Eloïse qui a grandi. En tout cas, les réactions sont chouettes et m’ont fait évidemment chaud au cœur, encore plus que quand je suis partie.

On vous imagine aussi curieuse de découvrir la suite du rendu final et les autres commentaires des fidèles téléspectateurs ?

Exactement ! Cela donne envie de voir la suite, j’ai tout lu sur le papier mais ça donne encore plus envie en images.

En complément, quels sont vos autres projets et actualités artistiques actuels ?

En ce moment, le film de Pascal Thomas, « Le voyage en pyjama » passe au cinéma, pour quelques jours encore. Ensuite, cette année sera diffusée la série « Isabelle », qui retrace la vie d’une tueuse en séries. C’est inspiré d’une histoire vraie, d’une personne ayant tué plusieurs de ses compagnons mais toujours en expliquant que c’étaient des accidents. Avant que, au bout du quatrième, la police décide de se pencher sur son cas. Je joue la belle-fille d’Isabelle, je suis la fille du dernier compagnon tué. C’est, pour le coup, un rôle bien noir et bien difficile à jouer. Le 16 octobre prochain sortira un film de Nicolas Vanier, « C’est le monde à l’envers !», qui parle d’enjeux écologiques on ne peut plus actuels dans le monde dans lequel on vit. C’est un très beau film que j’ai eu la chance de découvrir il n’y a pas très longtemps et qui, je pense, va plaire et va compléter la lignée des Nicolas Vanier que, personnellement, j’adorais regarder quand j’étais plus jeune et même encore récemment.

 

 

Je réalise aussi cette année mon premier court-métrage, qui va s’appeler « L’embryon ». Je passe de l’autre côté de la caméra, cela me plait beaucoup ! Je l’ai déjà écrit et je suis en train de finaliser l’équipe. Cela parle des conséquences psychologiques de l’inceste mais avec, évidemment, des touches de subtilité, de légèreté, au milieu d’une famille quand même bien déjantée.

Merci, Maïra, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Koh Lanta : Steve se remémore son élimination, après seulement quelques jours d'aventure !

Publié le par Julian STOCKY

© A.ISSOCK / ALP / TF1

 

 

Bonjour Steve,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

La nouvelle saison de « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité » est en cours sur TF1. A titre personnel, on imagine que la diffusion des images a peut-être ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions, vécus sur place quelques mois en arrière ?

Oui, effectivement ! Quand on voit les premières images, on est excité, comme des enfants ! On est content de se voir, de se dire que l’on a pu participer à cette magnifique aventure. Quand on voit les dizaines de milliers de personnes qui s’inscrivent chaque année, c’est totalement magnifique de faire partie des vingt !

Pour en revenir à l’origine de votre aventure, quelles principales raisons vous avaient incité à y candidater ?

J’ai décidé de participer à « Koh Lanta » parce que c’était un rêve de gosse. Dès que le programme est sorti en 2001, j’ai tout de suite adoré le concept : tout ce qui est survie, stratégie, ile déserte, décors magnifiques…Je me suis dit que c’est un programme fait pour moi et qu’il faudra, un jour, que je le tente, quand j’aurai l’âge requis. Depuis que je suis majeur, j’ai tout le temps candidaté : quand il y avait deux saisons par an, je candidatais deux fois !

Comme chaque saison, les premiers jours ont été particulièrement intenses, tant en émotions qu’en actions et rebondissements. D’ailleurs, comment avez-vous vécu la première rencontre avec les 19 autres aventuriers puis la composition des équipes ?

C’est toujours excitant de découvrir les nouveaux aventuriers de la saison. Surtout, quand on découvre son équipe qui se construit au fur et à mesure. C’est une joie et une fierté de récupérer enfin sa couleur et de faire partie de tout cela ! C’est quelque chose, quand j’y repense, qui est énorme : j’aimerais bien y revenir pour, de nouveau, sentir les émotions que j’ai ressenties à ce moment-là.

A l’annonce par Denis d’un nombre record de colliers d’immunité cette saison, comment avez-vous réagi ?

J’étais totalement kiffé le concept ! Quand Denis a dit que, cette année, ce serait « Koh Lanta – Les chasseurs d’immunité », j’ai tout de suite adoré. J’étais venu aussi pour trouver des colliers, j’ai eu la chance d’en trouver, j’ai aussi eu l’honneur et la fierté d’avoir trouvé le premier collier de la saison. Pour moi, c’est vraiment magnifique : je me dis que je rentre chez moi pas bredouille. Certes, le collier que j’ai trouvé n’a pas été d’une grande utilité pour moi vu qu’il ne me protégeait pas mais c’est toujours une joie d’en trouver un. Quand on sait le temps que j’ai mis pour le trouver, je me dis que je n’ai pas fait ça pour rien.

Dans la foulée de l’annonce par Denis, sans avoir le temps de se poser, une première épreuve collective de confort vous attendait qui, sur les images, paraissait intense, notamment d’un point de vue physique…

Bien sûr ! Directement, ça a démarré très fort. C’est ça qui est magique avec « Koh Lanta »…En fait, on ne sait pas par quoi ça va commencer : tout le monde s’attendait à faire un naufrage en sautant du bateau mais cette année, non, on a fait une arrivée en camion. J’ai trouvé ça vraiment génial, j’ai totalement adoré ce changement. « Koh Lanta » ne se réinvente pas mais il change chaque année, il y a tout le temps des nouveautés et c’est ce qui est magnifique avec ce programme…C’est pour cela que je l’adore et que je continuerai toujours à le regarder, quoi qu’il arrive…

C’est vrai que ce n’est pas évident de se coordonner tous, quand on ne se connait pas, quand on se découvre tous sur une première épreuve qui est assez intense physiquement. Tout le monde ne connait pas les limites de tout le monde. Franchement, j’en ai quand même bien bavé dans cette première épreuve…En plus, j’avais Sébastien devant moi, une force de la nature. Sur cette épreuve-là, il a failli me mettre deux/trois coups de coude dans le nez ou dans l’arcade…Cela n’a vraiment pas été facile pour moi : j’ai dû faire cette épreuve comme j’ai pu ! Il faut en fait trouver ses marques dès le début, se coordonner, que tout le monde s’écoute et, franchement, on a réussi, on n’a pas lâché, on a eu la fierté et la joie de gagner cette première épreuve, qui était très très importante pour nous, puisqu’on est repartis avec tout le nécessaire pour faire la cabane. Et puis c’est toujours bien de commencer avec une victoire dans « Koh Lanta », ça nous met en confiance…

Une fois sur le camp, on a vu que tout le monde s’est rapidement activé, pour trouver l’eau, commencer à construire un abris, chercher à manger…et peut-être plus… J

Dès que l’on est arrivés, on s’est vraiment répartis en petits groupes, on a commencé à faire la cabane d’un côté, d’autres sont partis chercher l’eau, certains ont cherché à manger ou à faire des réserves de bois secs pour essayer de faire le feu. Franchement, l’arrivée a été super bien ! Je trouve que l’on a vraiment bien géré la chose, pour le temps que l’on avait avant le coucher du soleil.

Sur l’ile, on vous a aussi vu, chose normal, échanger longuement avec certains de vos camarades, pour peut-être sceller un pacte entre vous…

Bien sûr ! De toute façon, « Koh Lanta », c’est ça, il faut tout de suite créer des alliances, il y a aussi des affinités qui se font comme cela. Par exemple, j’ai vraiment bien accroché avec Sébastien, qui est quelqu’un, pourtant, totalement différent de moi. En fait, c’est juste que par respect et par les choses de la vie, on s’est bien entendus. Pourtant, Sébastien est quelqu’un qui n’est absolument pas stratège dans la vie…Moi, dans le jeu, j’ai décidé de l’être mais c’est quelqu’un que je respecte beaucoup, comme lui a énormément de respect pour moi. L’un n’empêchait pas l’autre, on respectait l’humain tous les deux, on respectait la personne. Chacun est différent de toute façon, chacun a son profil différent.

L’épreuve d’immunité a été forte en suspense…votre équipe était largement en tête, ce qui a certainement dû renforcer le goût amer de la défaite…

Bien sûr ! On a subi une remontada énormissime, comme le match du PSG contre le Barca au Camp Nous, ça a été à peu près ça. Je ne pourrais pas vous dire les minutes que l’on avait car on ne savait pas de notre côté mais on avait, grosso modo, dix minutes d’avance et on s’est fait rattraper. C’est dommage parce que, franchement, on était vraiment bien partis. On aurait voulu viser le doublé, championnat-Ligue des Champions mais, du coup, non…et on s’est retrouvés au conseil !

Quelques heures justement avant le conseil, vous êtes le premier aventurier à trouver un collier d’immunité, mais qui ne vous protège pas vous directement…Racontez-vous ce coup de bluff ensuite que vous avez fait à votre tribu…

En fait, je me sentais en danger et je me suis dit qu’il fallait que je trouve un collier. Quand je le trouve, que je découvre le pouvoir qu’il a, je me dis « mince, ce collier ne va pas beaucoup m’aider ». Il fallait donc que je trouve une alternative, je décide alors de montrer mon collier à tout le monde et de jouer mon coup de bluff. C’est comme dans un poker : on va avoir une main avec un 6 et un 3 et, en face, une paire de rois, je vais tout faire pour essayer de coucher la personne avec les cartes que j’ai. C’est-à-dire que je vais miser une première fois, avant, ensuite, de remiser deux fois plus. En fait, j’ai tenté ce coup de bluff…En tout cas, quand j’ai montré mon collier, il a vraiment foutu un sacré bordel, je peux vous l’assurer ! Ils sont tous partis en chercher un dans la forêt car ils ont vraiment eu beaucoup beaucoup le doute. C’est cela qui m’a amusé parce que je suis venu à « Koh Lanta » pour jouer. J’ai joué et je ne regrette absolument rien ! Si c’était à refaire, je referais pareil. Je suis venu pour jouer, pas pour être transparent…il y en a, dans une saison de « Koh Lanta », qui vont aller jusqu’au bout mais en étant transparents comme de l’eau…C’est une forme de stratégie aussi, que je respecte totalement. Mais, personnellement, j’ai décidé de jouer comme cela : c’est un jeu et je suis venu pour jouer !

Au moment de rejoindre le conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous ?

Quand on va au conseil, personnellement, je ne suis pas serein du tout, je ne vous le cache pas. Je savais que j’étais clairement en danger, c’était du 50/50, soit ça passe, soit ça casse. Ca a cassé, c’est dommage mais je me préparais à sortir quand même, je me préparais à mon élimination. Je me disais malgré tout que, peut-être, ça pourrait passer…Ce n’est pas une surprise que je sois sorti, je m’y attendais vraiment, mais comme je m’attendais aussi peut-être à rester car ça aurait pu passer. Après, dans les votes, il n’y a pas eu lynchage non plus, ça n’a pas été un 9 contre 1 donc ça va quand même…Et puis, honnêtement, j’adore ma sortie, la façon dont je protège Sébastien et Pauline : je les protège mais ce n’est pas une forme de stratégie, c’est vraiment l’humain qui parle, c’est tout à fait moi dans la vie, je reste fair-play et je récompense les personnes qui ont mérité selon moi. J’aurais pu protéger mes alliés mais je ne l’ai pas fait, j’ai préféré protéger les gens qui le méritaient.

Avec le recul, qu’est-ce qui aura été le plus compliqué à appréhender sur ce début d’aventure ? A l’inverse, peut-être avez-vous finalement mieux vécu d’autres choses qu’imaginé ?

Si j’étais resté plus longtemps, honnêtement, je pense que le moins compliqué aurait été la faim : sur les trois jours, je n’ai ressenti aucun besoin de nourriture, j’étais vraiment bien, je n’ai vraiment eu aucun coup de fatigue, je dormais super bien la nuit, …même mes collègues aventuriers me disaient que je ronflaisJ, …personnellement, je peux dormir partout, dans un jardin, devant une porte d’entrée,…quand je veux dormir, je dors…Oui, j’aurais aimé continuer…après, c’est comme ça, c’est le jeu, « Koh Lanta » est avant tout un jeu, il ne faut pas l’oublier mais, bon, pourquoi pas, un jour, revenir : si on me rappelle, pourquoi pas, avec grand plaisir prendre ma revanche !

Merci, Steve, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France 2 / L'art du crime : Armelle Deutsch évoque son personnage guest dans l'épisode inédit de ce 19 février !

Publié le par Julian STOCKY

©Christophe Lartige - FTV - Gaumont

 

 

Bonjour Armelle,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview avec vous !

Nous pourrons vous retrouver, le lundi 19 février prochain, dans l’épisode inédit « La muse perdue » de la série « L’art du crime », sur France 2, sous les traits du personnage de Claire Jodelle. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Complètement ! Déjà, je suis fan de l’art de la renaissance…J’étais hyper flattée, de par le costume, de par les cheveux, de par tout ce que l’on a construit autour de ce personnage qui représente quand même bien les icones de Botticelli à l’époque de la Renaissance…J’étais hyper flattée aussi que la réalisatrice, Floriane Crépin, me le propose.

Aussi parce que je trouve que cette série est vraiment différente : ludiquement, on apprend énormément sur l’art. Tout part quand même de choses réelles, ce sont de vrais tableaux, on parle souvent de très grands peintres, sculpteurs, …C’est pour cela que j’aime beaucoup cette série !

Cette série est aussi l’occasion de tourner dans de très beaux décors…

C’est absolument incroyable ! Je n’avais jamais fait le musée Jacques Marc André, qui a une collection absolument incroyable. Je crois d’ailleurs qu’il est encore fermé pour travaux car il y a un réaménagement de la terrasse. Vraiment, on était seulement une trentaine à l’intérieur, comme au musée du Louvre d’ailleurs, il n’y avait que l’équipe…C’était un privilège vraiment incroyable de pouvoir, entre deux scènes, admirer des toiles, admirer des endroits complètement incroyables, découvrir des peintres que l’on ne connait pas…

Quel regard portez-vous sur votre personnage ?

C’est un personnage qui a été bourré de failles et de quiproquos. Ce que je me suis inventé, c’est qu’elle avait fait une telle bêtise, qu’elle ressentait une telle culpabilité que son seul choix a été de tout quitter. Je trouve que c’est un destin assez incroyable…

Il vous permet, en tout cas, une palette de jeu plutôt large et variée…

Oui, c’était super ! D’autant plus que j’avais déjà travaillé avec la réalisatrice…On se connait même depuis 20 ans parce qu’elle était script avant. J’aime beaucoup travailler avec elle et on a amené beaucoup de mystère au personnage. Avec peu de dialogues, elle a vraiment axé sur des jeux de regard, sur des choses assez mystérieuses, …un peu comme dans les œuvres de Botticelli, quand on voit comment il dépeint les femmes, où il y a toujours une grosse part de mystère. J’ai trouvé que de tout intérioriser était très intéressant à faire !

Au moment de rentrer dans la peau du personnage, vous étiez-vous plongée dans certains documents ou visuels pour mieux encore vous imprégner de l’atmosphère ?

Oui, surtout Botticelli ! Je me suis complètement axée, j’ai revu plein d’œuvres…D’autant plus, on le découvrira, que j’ai aussi posé. C’était aussi assez sympathique de voir sa tête en muse de BotticelliJ. Donc, oui, je me suis surtout replongée dans la vie de cet artiste.

Vous avez, en plus, la chance d’être entourée d’un chouette casting…

Complètement ! C’est vrai que j’avais des scènes assez seule, étant donné que l’on me cherche pendant le téléfilm. Mais je connaissais déjà Nicolas Gob, on avait déjà travaillé ensemble donc c’était un plaisir. J’ai pu faire connaissance avec Loup-Denis, avec qui j’ai eu des scènes vraiment très sympathiques à jouer. Je ne connaissais pas Eléonore, le binôme extraordinaire de Nicolas mais on s’est vraiment super bien entendues, c’était très chouette !

A l’inverse, avez-vous déjà eu l’opportunité de découvrir le rendu final ?

Je suis très impatiente de voir les images, après tout le travail fait. C’est vrai aussi que cette série plait, elle marche bien et tant mieux d’ailleurs. Elle tient, comme toujours, sur ses personnages principaux…le reste, c’est du plus !

En complément, quels sont vos autres projets ou actualités artistiques actuels ?

Notamment, il y a un 6x52 minutes qui s’appelle « L’éclipse », pour France 2. Là, je suis en train de tourner une série pour OCS, « Deep ». Ensuite, j’enchaine avec un film pour le cinéma, « Braqueuses malgré elles ». C’est super !

Merci, Armelle, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Festival Nikon 2024 - La fuite : Interview croisée avec les deux comédiennes et le réalisateur !

Publié le par Julian STOCKY

 

 

Bonjour à tous les trois,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Dans le cadre de l’édition 2024 du festival Nikon, qui a pour thème le feu, votre court-métrage « La fuite » est en ligne depuis quelques jours. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Pierre Baptiste : Oui, oui ! C’est la consécration de quelques mois de travail donc ça fait plaisir que le film se confronte au public, du festival ou des différentes communautés que l’on a.

Zoï : En plus, c’est un projet que l’on a fait entre amis donc c’est vrai que c’est encore plus plaisant de voir quelque chose qui part du cœur devenir concret. Donc, oui, c’est très très chouette !

Avec vos mots, même si ce n’est jamais évident pour un format de 2 minutes et 20 secondes, comment le présenteriez-vous ?

Pierre Baptiste : En gros, c’est l’histoire de deux femmes, enfermées dans un asile, qui s’échappent. On a pris le point de vue d’une des patientes et on la suit dans sa fuite…D’où le titre du film…

Pierre-Baptiste, Zoï, comment vous sont venues l’envie et l’idée de ce scénario ?

Zoï : L’année dernière, on a fait un shooting photos, avec Manon et Pierre Baptiste. Il nous a donné envie de donner vie à ces personnages et quand on a vu le thème cette année du festival Nikon, les idées du scénario sont venues assez rapidement.

Pierre Baptiste : C’est marrant, lors du shooting photos improvisé, les filles étaient habillées en blanc, couraient dans un champ et, déjà, on avait appelé cela « La fuite » car on trouvait marrant de ne pas savoir d’où viennent ces filles ni où elles vont. Un an plus tard, on s’est dit « trop drôle…et si on donnait une histoire à ces personnages ? ». On a relié cela au thème du feu, en donnant aux personnages un background plutôt pyromane…ou pas…chacun interprétera…

Pour vous, Pierre Baptiste, la campagne dans laquelle vous avez tourné ne vous était pas inconnue…

Pierre Baptiste : Exactement ! On a tourné dans une maison de famille que l’on a depuis très longtemps donc il y avait un côté très sympa. Un des personnages est joué par mon père, le chien est celui de ma sœur, le champ est celui dans lequel j’ai tourné mon premier court-métrage à l’âge de 12 ans, idem j’avais déjà tourné dans cette forêt. Donc c’était assez marrant !

 

 

Zoï, Manon, quel regard portez-vous chacune sur votre personnage ?

Zoï : On voulait créer un lien très fort entre ces deux personnages mais qui reste flou tout au long du film…On a utilisé l’amitié que l’on a dans la vie pour la mettre au service de l’image. Il y a donc un lien très très puissant, en tout cas beaucoup d’amour entre nos deux personnages.

Manon : Oui, d’où le fait aussi qu’on ne se lâche quasiment pas la main du court-métrage…

Zoï : D’ailleurs, quand on la lâche, ce n’est pas forcément bon signe…

Bien que s’agissant d’un format court, il est l’opportunité pour vous d’une palette de jeu plutôt variée…

Zoï : Oui, oui, c’est sûr que l’on a pu jouer sur pas mal d’émotions, avec le côté glauque et flippant, dans une ambiance loin de ce que l’on est dans la vie. Donc c’est vrai qu’en termes de jeu, ça a été super chouette de pouvoir aller là-dedans.

Manon : Effectivement, on est rentrées dans un univers qui est très loin de ce que l’on est nous habituellement. Je rejoins exactement ce que dit ZoïJ.

Plus globalement, il est à noter que ce court-métrage est très qualitatif, aussi au niveau des images, du montage et de la réalisation, avec beaucoup d’enchainement de prises de vue, pas uniquement d’ailleurs sur les deux personnages…

Pierre Baptiste : Merci ! J’avais cette envie que le montage soit intense : comme le point de vue de la réalisation est celui du personnage de Zoï, il fallait que ce soit intense et qu’on se sente oppressé. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de gros plans et que le montage va très vite. On ne le comprend pas de suite mais on le capte très vite, comme les séquences s’enchainent vite, il y a un truc un peu de folie, de gros plans, de flou, d’oppression, sans grand champ de vision. Tout cela était voulu pour suivre la folie et le stress du personnage. Au départ, on peut interpréter cela en se demandant ce qu’ils font au personnage mais, au final, plus ça avance, plus on a des indices qui nous font comprendre que, peut-être, ce point de vue est un peu biaisé.

 

 

Après quelques jours de mise en ligne, quels premiers retours avez-vous déjà pu avoir ?

Zoï : On a eu beaucoup de retours positifs, beaucoup de soutien, d’amour, on a l’impression que ça a plu, que ça a parlé à plusieurs personnes. Ce qui est intéressant, c’est que nous nous sommes raconté une histoire mais que les gens s’en sont raconté d’autres…Je trouve ça cool que le court-métrage puisse permettre à tout à chacun de s’inventer sa petite histoire à l’intérieur.

Pierre Baptiste : On est hyper reconnaissants là-dessus, c’est super !

Cela doit certainement encore plus vous faire chaud au cœur quand on sait que plus de 2000 courts-métrages ont déjà été proposés…

Pierre Baptiste : Oui, c’est sûr que ça fait peur quand on le voit chiffre de 2772 exactement. Du coup, on se demande si on va sortir du lot, pas forcément d’un point de vue qualitatif d’ailleurs. Mais c’est vrai qu’avec un tel nombre, notre proposition pourrait passer dans la masse, sans être beaucoup vue. On ne fait pas ça pour forcément les chiffres mais c’est toujours cool d’avoir des retours positifs des gens sur son travail. C’est assez gratifiant !

 

 

Au-delà de la participation à cette édition du Nikon, auriez-vous l’envie d’emmener ce contenu encore plus loin, voire peut-être même sur une durée plus longue ?

Pierre Baptiste : Oui, exactement, c’est prévu ! Une version longue va être faite dans les mois à venir. On a des scènes qui ont sauté, d’autres que j’aimerais rallonger, du coup on en parlé entre nous et on va faire une version étendue à envoyer à des festivals.

Zoï : Le format du Nikon impose les 2 minutes 20, on a dû faire des choix et c’est vrai qu’on avait des images pour plus. Cela nous donne l’envie de développer encore davantage l’histoire…

Que peut-on, en attendant, vous souhaiter d’ici à la fin du festival Nikon ?

Pierre Baptiste : D’être dans la sélection des 50 finalistes du festival, ce serait un bel objectif. Ce n’est plus de notre ressort maintenant mais on espère y être.

Zoï : On espère être, oui, dans les finalistes et rencontrer Quentin Dupieux ainsi que tous les autres membres du juryJ.

En complément, quels sont, chacun, vos autres projets ou actualités artistiques actuels ?

Manon : Une amie a monté sa compagnie de théâtre et on est en train de travailler sur une pièce qu’elle a écrite. L’objectif serait de l’emmener dans le Festival des Capsules qui se fait au théâtre Lepic, à Montmartre. Nous sommes actuellement en attente d’une réponse…

Pierre Baptiste : C’est plutôt un travail de l’ombre, c’est de l’écriture, de la préparation pour d’autres projets de courts-métrages, de séries et de pubs.

Zoï : Je suis toujours sur la série « Ici tout commence » pour TF1, dans le rôle de Jasmine. Il n’y a pas de date de départ prévue…Après, on a aussi un autre projet tous les trois mais, comme le dit Pierre Baptiste, pour l’instant, c’est dans l’ombre et on espère que ce sera dans la lumière un jour…En tout cas, on travaille beaucoup dessus !

Merci à tous les trois pour vos retours !

Votre court-métrage est visible sur le lien suivant : https://www.festivalnikon.fr/video/2023/3807

Publié dans Télévision

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Pascal Miralles évoque ses belles actualités, à l'image et sur scène !

Publié le par Julian STOCKY

DNA (Youcef Agal, Camille Genau, Vincent Giovanni (réalisateur), Franck Monsigny)

 

 

Bonjour Pascal,

Quel plaisir d’effectuer cette nouvelle interview ensemble !

Nous pouvons actuellement vous retrouver dans la série quotidienne de TF1, « Demain Nous Appartient », le temps de quelques épisodes. A titre personnel, on imagine sans doute la joie que cela doit être pour vous ?

Oui, pour plusieurs raisons ! La première, c’est que c’est encore un plaisir de pouvoir tourner à quelques kilomètres de chez moi, dans un projet ambitieux. La deuxième, c’est que, évidemment, je connais beaucoup de gens qui travaillent sur la série, dont notamment les équipes de coachs, Dorothée, Marc et Didier, avec qui j’ai déjà partagé la scène. Tous sont de la région, c’était un réel plaisir de les retrouver dans l’équipe et de rencontrer les nouvelles personnes avec qui j’ai travaillé.

Votre personnage est arrivé à l’image il y a quelques jours. Justement, dans quel contexte s’inscrit-il ?

Mon personnage, Aymeric Jonot, est un homme comme tout le monde, sauf qu’il a une particularité, celle de passer son temps dans un bar à parier sur les courses de chevaux. Il va se retrouver malgré lui dans une affaire parce qu’un homme assez malveillant utilise son véhicule pour faire des choses pas très sympathiques. Je ne veux pas spoiler l’histoire mais c’est un homme qui va se retrouver dépassé par une situation : la personne qui lui emprunte sa voiture lui doit de l’argent et, un jour qu’il est sollicité pour récupérer les 10 000 euros, il va se passer un moment tragique…Je n’en dis pas plus mais cela va évidemment changer toute sa vie.

Il est certainement l’occasion, pour vous, d’une palette de jeu large, variée et complémentaire de celles que vous avez pu avoir jusqu’à présent ?

Oui, parce que ce personnage, au-delà de la forme quotidienne qu’il peut incarner et que l’on retrouve dans le jeu, a des failles et une certaine humanité. Je me suis retrouvé à jouer des scènes où il fallait que j’aille puiser dans le registre de l’émotion, dans des choses qui, en télévision, sont rares dans ce genre de programme, même si elles existent. J’y ai pris énormément de plaisir parce que ce personnage me touchait. Face à la manière parfois un peu factuelle qu’ont les policiers, que je connais très bien pour l’avoir déjà fait sur une autre chaine, c’était intéressant d’y opposer ce caractère un peu dépassé et qui, finalement, peut plonger dans une fatalité à laquelle il n’était pas prêt.

Sans doute que votre parcours télévisuel vous a aidé à vous mettre pleinement et rapidement dans le bain ?

Il y a deux choses. La première, c’est que, évidemment, je connais le rythme, la vitesse et les attentes de ce genre de tournages, c’est une évidence. Mais, après, j’ai aussi rencontré de super personnes, tous les partenaires de jeu étaient très ouverts, très attentifs, vraiment présents avec moi. J’avais déjà tourné avec Camille dans un court-métrage, on se connaissait et je l’ai retrouvée avec joie. J’ai découvert Samy, Franck, Youssef, qui sont tous des gens hyper bienveillants, avec qui j’ai eu de beaux échanges. Sans oublier les rencontres avec les réalisateurs, dont Vincent Giovanni, avec qui j’ai tourné pratiquement 90% du temps et qui est assez précis dans ce qu’il veut. Je me suis vraiment éclaté avec lui !

La diffusion étant en cours, aimez-vous regarder le rendu final pour capitaliser sur votre propre jeu ?

Ce n’est pas une habitude, par contre j’aime bien le faire quand j’ai un souvenir particulier du tournage, que je me souviens d’une anecdote ou d’un petit truc inattendu dans la façon de tourner. Mais cela reste quand même très compliqué pour moi de me voir à l’écran ! On le sait tous en tant que comédiens, ce que l’on renvoie n’est pas forcément ce que l’on pense avoir donné sur le plateau…

Je parlais de Vincent et il y a une scène au commissariat que j’ai vraiment envie de voir. Dans sa construction, il avait fait un petit plan séquence que je suis curieux de découvrir.

Certainement serez-vous impatient et curieux de découvrir aussi les retours du public sur votre personnage ?

Oui ! Il y en a déjà…C’est une série qui est extrêmement regardée donc, dès mon premier passage, j’ai reçu de petits messages, qui m’ont fait énormément plaisir. Après, je ne sais pas trop ce que les gens vont penser, je crois que c’est un personnage qui est quand même très près de nombreuses personnes donc, forcément, j’espère pouvoir toucher le public.

En complément, vous êtes un homme très actif au théâtre. Justement, quels sont les projets et les actualités vous concernant, soit directement sur scène, soit dans la production de spectacles ?

On continue à tourner avec « Fake news », on était à Tarbes il y a trois semaines et, en avril, on va partir sur l’ile de la Réunion. Ce sera l’occasion de jouer six représentations et de découvrir un endroit de la France que je ne connais pas. C’est vraiment une belle projection et un pur bonheur, c’est un peu la conséquence de nos deux participations au festival d’Avignon. C’est aussi une rencontre d’un public inattendu donc j’ai hâte !

 

Fake News (Pascal Miralles, Laura Charpentier, Didier Lagana)

 

Avec Trac, la boite de production qu’on a montée avec Laura Gonthier, on produit une pièce qui s’appelle « Le complexe de la fougère », écrite par Sophie Bonneau, qui vient d’obtenir il y a quelques jours le prix Cyrano du meilleur spectacle tout public. C’est une comédie écrite par une montpelliéraine, jouée par des montpelliéraines, produite par des montpelliérains,…C’est « All Made in Montpellier »J. Elle y est actuellement à l’affiche pour neuf représentations, au Kawa théâtre, avant de partir en tournée en mars, à Saint Laurent du Var, Saint Jean de Maurienne et La Rochelle. Elle sera aussi au Coin de la Lune, pour le festival d’Avignon. C’est une vraie récompense que d’être dans cette belle place du festival, en plus à 19h 35. On espère rencontrer beaucoup de monde et faire que cette pièce continue à vivre parce que c’est un véritable bijou !

 

Le complexe de la fougère (Maguelone Aullen, Lucia Izoird, Laura Charpentier)

 

Toujours au festival d’Avignon, vous serez cette fois-ci sur scène, pour un tout nouveau spectacle…

Oui, je suis en train de finaliser l’écriture d’une pièce tout public, qui va mettre en avant le retour en scène d’un personnage que tout le monde connait, Pinocchio. Ce sera une pièce à deux personnages, je vais partager la scène avec un petit prodige, Juliette Gillis, une jeune artiste belge de 12 ans, qui joue du violon, danse et chante. C’est une excellente comédienne et j’ai très hâte de commencer le travail avec elle.

Avec l’image d’un côté et les planches de l’autre, cela vous permet un panel très large, sans doute très enrichissant et complémentaire…

C’est vrai ! C’est, en fait, une prise de plaisir dans des domaines qui sont tous convergeant. C’est un peu toutes les palettes du métier mais c’est, à la fois, des relations avec les personnes et des engagements qui sont hyper différents mais dans lesquels je me retrouve. Je connais toute la chaine, de la création jusqu’à la diffusion, en télé ou sur les planches, je pense que je parle un langage qui est assez fédérateur et qui me permet de profiter de belles réussites, de partager avec des équipes des aventures qui sont vraiment folles. Donc il faut toucher du bois, pour que ça continue ! Je suis très heureux de partager cela avec tout le monde…

Le partage, d’ailleurs, se poursuit dans la transmission, via l’école que vous continuez de gérer sur Montpellier…

L’école Trac, de formation professionnelle sur trois ans, permet deux ans de formation pluridisciplinaire (danse, clown, direction de casting, théâtre, acting in English, jeu face à la caméra,…) pendant lesquels on dépouille un peu le fonctionnement de ce métier, on comprend comment s’adapter à toutes les situations ou les essentiels du savoir être / du savoir-faire pour devenir comédien. En dernière année, on fait une incubation d’artistes, on les accompagne avec un choix de projet cohérent, pour les mener dans un processus de création, où ils vont préparer un spectacle ou un film. Cela fait quatre ans que ça existe, ça fonctionne car nous avons des comédiens qui en ressortent intermittents du spectacle. Certains sont pris dans des projets ambitieux, je pense notamment à une comédienne sortie cette année qui va se retrouver au festival d’Avignon, directement à la Luna. Une autre comédienne fait partie du « Complexe de la fougère » et deux autres comédiens ont été engagés par une compagnie de la région, pour jouer des pièces de Shakespeare et de Molière. L’un deux a même fait la première partie, il n’y a pas très longtemps, de Gad Elmaleh. Pour nous, c’est une fierté et une marque de reconnaissance. Cela veut aussi dire que l’on est dans le droit chemin en ce qui concerne les objectifs pédagogiques et tous les efforts que l’on peut faire pour que chacun puisse s’épanouir.

 

Master Classe avec Laurence Côte (Laura Gonthier à droite, avec Laurence Côte, et tous les élèves de TRAC)

 

Nous avons dix élèves par classe, sur trois niveaux, ce qui nous permet d’être très proches d’eux et de travailler les réseaux. Chaque fois que je peux, j’essaie de faire venir des gens que je rencontre, par exemple Pascal Légitimus. Cela aide à notre volonté de transmission, qui est capitale !

Merci, Pascal, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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