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Charlotte Adrien nous parle de sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !

Vous avez récemment eu l’agréable surprise d’être confirmée pour deux séries de 6x52 minutes, « Une si longue nuit » et « Plan B » que pouvez-vous nous en dire ?

Oui j’suis ravie, les 2 séries sont vraiment dingues en plus ! Dans « Une si longue nuit » réalisée par Jérémy Minui, je jouerai la petite sœur de Mathilde Seigner. Et l’histoire c’est un étudiant Franco-maghrébin qui fête son diplôme, et rencontre une nana avec qui il passe la nuit. Le lendemain, il retrouve cette femme assassinée dans leur lit. Tout l’accuse, et lui ne se souvient de rien….Personne ne sait ce qui s’est passé cette nuit-là. Et c’est Mathilde Seigner qui va le défendre. C’est une avocate un peu provoc, assez trash, qui défend les « putes et les arabes », qui a plusieurs amants, elle est libre, décomplexée, en dépit des conventions que déploie sa famille, très classique et conventionnelle. Personne ne comprend qu’elle défende ce "jeune maghrébin » que tout accuse, et même sa famille va se mettre contre elle. Moi je jouerai le rôle de Jeanne, sa petite soeur, qui a tout réussi dans la vie, dont l’image est absolument « parfaite » et qui, malgré leur antinomie, adore sa sœur. J’ai une très belle scène avec Mathilde Seigner, que j’ai passée au casting, et quand j’ai su que j’avais été prise, j’ai hurlé de joie !! C’est l’adaptation d’une série anglaise qui s’appelle « Criminal Justice », qui a aussi été adaptée aux Etats Unis sous le nom de « The Night Of ».

Et « Plan B » est l’adaptation d’une série Québécoise, qui sera réalisée par Christophe Campos. C’est l’histoire de Florence, animatrice-star de radio complètement hyper-active (jouée par Julie De Bona), qui ne voit pas que Lou, sa fille de 16 ans, ne va pas bien du tout. Lou finit par se suicider, et Florence s’écroule… quand elle est mise en contact avec l’agence Plan B, une entreprise qui permet de voyager dans le temps, ce qui lui permettra peut-être d’empêcher le suicide de sa fille… Dans cette série, je jouerai le rôle de Suzanne, la psy qui va tenter d’aider Florence et Lou à retrouver une relation mère-fille saine mais évidemment rien ne se passe comme prévu… Ca me fait rire de jouer un rôle de psy, étant donné que j’ai 2 parents psy…! J’ai hâte !

Dans un autre registre, la musique en l’occurrence, vous êtes en préparation d’un EP.

Absolument !

Notre 1er EP : Cardinale, sortira le 16 Octobre 2020 sur toutes les plateformes, on est complètement heureux… enfin la sortie sur Terre !! Enfin le partage de ce qu’on a fabriqué à 4 dans l’ombre… tout en poésie… tout en rock… tout en délicatesse et puissance à la fois… C’est juste un échauffement avant l’album mais c’est déjà une sacrée exposition…!

 

 

Notre 1er morceau, Une Sortie sur la Lune, est sorti en juillet, et on a eu de supers retours, alors ça revigore bien après cette période toute particulière, toute confinée ! C’est un morceau assez psyché, je livre un texte de poésie sur le fait de déborder de désirs grâce auxquels nous pouvons rendre possible l’impossible ! Comme ces hommes qui sont allés sur la lune devant les yeux écarquillés du monde entier qui n’y croyait pas…! Il me semblait juste de sortir ce morceau à une période où, plus que jamais, nous devons croire en nos imaginaires, et les rendre débordants d’inventivité pour créer un monde plus cohérent, et plus juste à tous les niveaux. J’ai monté le clip avec Nicolas Devienne, et je suis très très heureuse de ce travail que je trouve très beau.

Le Concert de sortie d’EP aura lieu le 14 Novembre 2020 au Petit Duc à Aix en Provence, en co-plateau avec Yann Cleary, qui lui sort son 2ème album. La jauge étant évidemment très limitée, le concert sera filmé par 6 caméras et retransmis en live streaming !! Un des rares concerts maintenus du coup, grâce à la mise en place de la captation vidéo par le Petit Duc qui a fait un super boulot !

 

 

Plus généralement, quels sont vos autres projets du moment ?

Alors je suis en train de développer un projet assez passionnant avec Sébastien Benedetto et Renaud Fossard, à propos des conséquences de la publicité sur la population, sur l’écologie et tout ce qui s’y rattache… (en gros l’influence psychologique qu’induit la publicité sur la population, (notamment les enfants), la réquisition des espaces publiques et privés par la publicité, le blanchiment d’image des grandes enseignes, etc). Ce projet découle d’une recherche de 4 années menée par Renaud, mon frère, dont le rapport final est sorti au mois de juin dernier. Il a été relayé dans de nombreux journaux et il est parti à l’Assemblée Nationale, afin d’ouvrir la réflexion sur une façon d’encadrer la publicité, pour pouvoir légiférer. On est donc en écriture sur ce triptyque qui va se déployer sur trois ans. C’est une production du Collectif Animale, en collaboration avec Mozaïc production et avec le Théâtre des Carmes, fidèle poétique et politique compagnon…!

Et sinon, je fais partie des commissions de réflexion des Etats généraux du Festival d’Avignon, pour proposer une nouvelle façon d’appréhender le festival…. L’heure est au changement, profitons-en !!

Merci, Charlotte, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Musique

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Demain Nous Appartient : Juliette Tresanini nous parle des différents thèmes abordés au travers de Sandrine, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photo : Emily Zangarelli

 

Bonjour Juliette,

Quelle joie de vous retrouver pour une nouvelle interview !

En cette période de rentrée scolaire, l’activité de Sandrine Lazzari, votre personnage dans « Demain Nous Appartient », sur TF1, est particulièrement chargée. On peut notamment penser à l’arrivée de Lise, l’ex de Morgane, en tant que CPE au lycée. Quel regard Sandrine y porte-t-elle ?

Elle ne voit pas cela d’un très bon œil, clairement. Elle est dubitative quant aux compétences de Lise et elle n’a pas tort parce que les méthodes de la CPE sur les élèves ne rentrent pas du tout dans ses valeurs à elle. Je parle, par exemple, de la gifle donnée à Jules, qui est vraiment la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour Sandrine. Parce qu’elle est quand même très proche de ses élèves, très pro donc elle estime que c’est un acte impardonnable.

C’est génial parce que ça crée du jeu très intéressant. Je n’avais pas encore joué la jalousie ni la mauvaise foi, qui sont deux sentiments assez agréables à interpréter, surtout en comédie. Je crois qu'on l'aura bien compris, j'aime la comédie  ...

On voit, du coup, que l’arrivée de Lise perturbe un peu l’équilibre de votre couple. Ces scènes-là de petite tension avec le personnage de Morgane ont dû être intéressantes à jouer, apportant autre chose à l’évolution de ce duo ?

Ah oui, clairement ! Même si on a eu tellement de messages de gens qui adorent ce couple et qui nous disent « nooonnn, ne vous séparez pas ! ». Ça nous fait jouer autre chose. Tant que l’on joue et qu’il y a matière à pouvoir explorer des émotions, des sentiments intenses, quelque que soit le sentiment, c’est agréable pour un acteur. Là, on prend beaucoup de plaisir avec Marie à jouer ces tensions, c’est sûr.

 

Crédits photo : Emily Zangarelli

 

A titre plus personnel, comment aviez-vous réagi à la lecture des scenarii, notamment en voyant les « manigances » de Sandrine en demandant, en douce, la mutation de la nouvelle CPE ?

En fait, je suis très étonnée, les gens disent que Sandrine a bien raison et trouve sa réaction « normale ». Alors que je trouvais que mon personnage était un peu extrême sur ce coup-là. Je m’étais dit que, pour une fois, Sandrine n’était pas « la gentille » de l’histoire. Je me rends compte que les gens sont tellement attachés au couple Morgane / Sandrine qu’ils sont plutôt de leur côté. Ça me fait plaisir, en tout cas, de proposer une version un peu noire de mon personnage. J’ai adoré cette scène où je prends mon téléphone, où j’appelle le rectorat pour faire muter Lise, sitôt qu’elle quitte le bureau. J’avais un petit truc sadique dans mon regard, j’avais l’impression d’être « Meryl Streep » dans « Le diable s'habille en Prada ». La méchanceté peut être agréable à jouer, c'est un exutoire, d'avoir l'autorisation de l'être. C'est pour ça que j'aime mon métier.

Par ailleurs, une autre arrivée est à noter, celle d’une nouvelle professeur d’anglais, interprétée par Camille de Pazzis. L’équipe pédagogique du lycée est donc de plus en plus présente à l’antenne, ce qui doit vous faire plaisir et vous réjouir ?

Vu que Chloé Delcourt quitte le lycée, clairement, je me serais retrouvée un peu seule en conseil de classe (rire) …Je n’avais plus personne, je n’avais plus de professeur et Frédéric Diefenthal, comme on le sait, part sur « Ici tout commence ». Vraiment, j’aurais été « alone ». Il fallait bien renouveler, il n’y avait plus de CPE, il n’y avait plus de professeurs emblématiques. Donc, oui, je me réjouis. Camille est super, on a eu deux trois scènes ensemble, ça se passe très bien. Avec Sara, on adore se détester, nous qui, dans la vie, sommes amies. Et d’autres professeurs vont revenir…Je crois que la production veut remettre un peu de peps dans ce décor qui avait un peu été oublié l’année dernière et qui plaît beaucoup aux ados notamment, car il y a toutes les histoires et les intrigues des jeunes. Pour cela, il faut des profs, des cours et de l’activité.

La rentrée scolaire, quant à elle, a aussi été intense, on peut notamment penser à l’histoire de la fausse sextape de votre fils. Comment Sandrine, en tant que maman mais aussi que proviseur, a-t-elle pris cela ?

Moi-même qui ai un enfant de sept ans dans la vie, j’essaie de me mettre à sa place. C’est l’enfer, c’est clairement diffamatoire…En plus de ça, ce n’est pas lui donc c’est une injustice totale. En jouant, j’éprouvais vraiment cette colère de mère. Je bouillonnais de l’intérieur quand je faisais toutes ces scènes...

Je trouve que c’est vraiment tellement important qu’on en parle dans la série parce que mon Dieu que ça arrive à plein de gens sur les réseaux sociaux. J’ai grandi dans les années 90, où il n’y avait pas cela, on était un peu plus préservés, le harcèlement existait déjà mais bon, ce n’était pas d’ampleur publique. Mais, là, c’est, je crois, la cause numéro un de suicide auprès des adolescents. C’est très important d’en parler et de le prendre très à cœur. Du coup, mon personnage était vraiment très en colère…

 

Crédits photo : Emily Zangarelli

 

Sans tout en dévoiler, à quoi peut-on s’attendre, dans les prochaines semaines, pour votre personnage ?

Il va y avoir du nouveau dans notre vie personnelle, à Morgane et moi, avec l’arrivée de quelqu’un chez nous. On va accueillir une personne dans la famille, qui n’est pas forcément directement liée à celle-ci mais qui va en faire partie un temps.

Là, je m’apprête à tourner une arche principale autour de mon personnage. Je vais avoir beaucoup de travail tout le mois de novembre, je vais tourner presque tous les jours. Il faudra s’attendre à des retours de personnages, à une grosse grosse intrigue extrêmement bien écrite atours de la famille Lazzari.

En parallèle, quels sont vos autres actualités et projets artistiques du moment ?

Je relance ma chaîne Youtube. C’est absolument génial. J’ai rentré deux courts métrages la semaine dernière. L’un parle de la pression que met la société sur les femmes d’être toujours jeunes et fraîches. Quand on dit qu’une femme de trente-cinq ans est périmée, je trouve cela incroyable. J’en ai fait un sketch avec Cyril Garnier, qui joue dedans, « J’ai décidé de ne pas vieillir ». L’autre s’appelle « Bébé au chocolat », sur la pression des femmes à devenir absolument mères. C’est fou de constater que quand une femme ne veut pas d’enfant, on lui demande toujours de se justifier. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ce sont donc un peu les injonctions faites aux femmes que l’on évoque. La semaine prochaine, je tourne deux autres courts métrages, un peu plus de science-fiction, toujours pour ma chaîne, avec Audrey Pirault et Nicolas Berno. Je suis très fière de reprendre les vidéos, de créer mes propres projets de A à Z.

On pourra aussi me retrouver dans « Lucas a disparu », aux côtés de Laetitia Milot, prochainement sur M6.

Merci, Juliette, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Demain Nous Appartient : Antoine Cohaut évoque Ben, son personnage dans la série à succès de TF1 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Antoine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver depuis quelques semaines dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». On imagine la joie et le plaisir que ça doit être pour vous de rejoindre ce beau programme ?

C’est le premier projet professionnel sur lequel je suis pris. C’est, en plus, un rôle récurrent. On fait beaucoup de choses, notre famille semble appréciée. C’est un vrai plaisir de commencer, pour moi, par DNA, c’est une vraie famille de comédiens, tout le monde s’entend très bien. On tourne à Sète, une très belle ville. Pour moi qui suis originaire du Sud, c’est plaisant de jouer là-bas.

C’est une très bonne expérience, c’est une quotidienne, on doit tourner rapidement. Trois équipes tournent en parallèle, à raison de huit séquences par jour, contre quatre au cinéma et l’on fait deux à trois prises seulement, pour entre six à huit en long-métrage. En tant que comédien, c’est une très bonne école, cela m’apprend à être efficace très rapidement. C’est vraiment intéressant pour moi qui débute dans ce métier. Il faut avoir de l’endurance.

Je suis très content d’être là. Mes partenaires me font grandir, je pense notamment à Renaud Roussel, qui joue mon père, il m’aide beaucoup sur le plateau. Sans oublier Linda Hardy. C’est un vrai plaisir de tourner avec eux. J’ai beaucoup de chance, c’est cool, je pense qu’il y a beaucoup de gens qui rêveraient d’être à ma place.

 

 

Avec vos mots, comment caractérisez-vous Ben, votre personnage ?

Ben vient de Bordeaux, il a perdu sa mère, il y a un an. Il en souffre encore, il l’extériorise pas mal vis-à-vis de son père. C’est ce dernier qui conduisait au moment de l’accident. Ben le tient donc pour responsable de la mort de sa mère et du fait que sa sœur soit en fauteuil roulant. Il en veut encore pas mal à son père.

A la différence de sa sœur qui est assez solaire et qui essaie de positiver, il est un peu plus négatif pour le moment. C’est un jeune garçon assez brisé dans la vie. Perdre sa mère à 15 ans est un gros choc pour un adolescent. Il a tout à reconstruire à Sète, une nouvelle ville pour lui.

Il n’accepte pas la nouvelle relation de son père, ce que l’on peut comprendre. Parfois, il peut être amené à faire des bêtises mais c’est un garçon que l’on peut pardonner, en tant que téléspectateur.

 

 

Avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration pour son interprétation ?

Pas directement. Je suis une éponge, je prends de tout ce que je vois, j’entends et j’écoute. En tant que très gros cinéphile, je prends aussi inconsciemment de personnages de films. Je joue à l’instinct. Personnellement, je n’ai pas perdu ma maman mais des grands-parents donc je peux comprendre sa douleur.

Ben est un « petit con », je pense que mes parents pouvaient me qualifier, malgré moi, de « tête à claques » quand j’étais petit donc je crois qu’il y a une part de moi qui se reconnait un peu dans ce personnage. J’arrive à comprendre Ben parce que j’ai pu être un peu comme lui à un moment donné. J’étais moi-même un peu renfermé à certains moments, je le redis, je me reconnais un peu en lui. Je pense d’ailleurs que c’est le cas de pas mal d’acteurs de fiction. C’est ce qui fait le petit truc en plus.

Vous l’avez dit, le rythme de tournage est soutenu. Avez-vous une méthodologie particulière de préparation ? Peut-être l’avez-vous déjà peaufinée au fur et à mesure ?

Comme beaucoup d’acteurs, j’aime travailler du jour pour le lendemain, si le nombre de séquences me le permet. J’ai appris à mieux préparer mon texte, à bien mieux maîtriser les mots. Je faisais beaucoup plus, au début, de mise en bouche que maintenant. A présent, je me permets simplement d’adapter certains mots qui ne me correspondent pas trop, pour mieux coller à ma réalité. Je fais plus attention encore à l’apprentissage, pour être plus instinctif sur le plateau. Je suis arrivé avec peu d’expérience, j’écoute les différents conseils que l’on me donne. J’ai travaillé aussi mon articulation, j’ai fait pas mal d’exercices.

Je suis assez instinctif dans le jeu, je n’ai pas trop changé en ce sens. A partir de mi-octobre, on pourra me retrouver dans l’intrigue principale. Mon personnage commencera à prendre plus d’importance. Du coup, j’ai eu plus de séquences à tourner et donc à préparer. J’ai appris à les maîtriser plus tôt. Je pense être plus efficace maintenant qu’au début.

Sans rien en dévoiler, cette arche principale permettra-t-elle de mieux connaitre Ben ?

Oui, on va comprendre ses faiblesses, sa douleur, l’origine de celle-ci. Il va souffrir, beaucoup de choses vont se passer avec son père, avec sa sœur Solène, avec Clémentine aussi. On va en apprendre plus sur lui. On va le voir à nu, clairement. On va le découvrir plus amplement.

 

 

Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, selon vous, quelles sont les principales raisons du succès de ce programme ?

Je pense que le programme cherche à être réaliste, vise à toucher le plus de personnes possibles, de toutes tranches d’âges. Beaucoup les jeunes aussi, au travers des lycéens. Il y a plein d’histoires, de retournements de situation, c’est toujours intéressant à regarder. C’est un rendez-vous quotidien, à 19h 10, pour le public. Ce genre de programmes, on le voit, marche bien. Je pense que la série va durer très longtemps, peut-être même indéfiniment.

La forte présence sur les réseaux sociaux explique aussi le succès.

Vous êtes un jeune comédien, c’est là votre première expérience significative. A termes, quelles seraient vos envies artistiques ?

J’ai 20 ans, c’est mon tout premier projet pro audiovisuel. J’ai comme projet final d’être réalisateur de films. Je regarde des films depuis longtemps, je baigne dedans. J’ai cette envie de percer dans ce milieu qui fait rêver. C’est ma voie, c’est ce qui me plait le plus. J’ai un instinct de meneur, j’aime entreprendre, c’est pourquoi la réalisation et la création m’attirent beaucoup.

L’acting me plait, mais je pense que la réalisation me donnera encore plus d’émotions. C’est un objectif qu’il me tarde de pouvoir atteindre. Je me donne toutes les cartes en ce sens. Je commence par le jeu actuellement et j’espère grandir. Tester le cinéma en tant qu’acteur dans un premier temps serait une étape nécessaire sans doute également.

Il me plairait aussi, pourquoi pas, d’être directeur créatif de jeux vidéo, ces derniers m’attirent beaucoup. J’ai pas mal d’idées à ce sujet, pour créer de A à Z de nouveaux jeux.

Merci, Antoine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Christophe Favre nous parle de son actualité et de ses projets artistiques!

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Christophe,

Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Le long-métrage « Alice » dans lequel vous avez joué est déjà disponible sur les plateformes de diffusion. Quel en est le pitch ?

Ce long-métrage a été réalisé par Joséphine Mackerras, australienne d’origine. Ce film, terminé il y a un an maintenant, a fait le tour du monde et a reçu plein de prix. Il est sorti début août et le choix s’est tourné vers les plateformes, pour les raisons sanitaires que l’on connait tous.

C’est l’histoire d’une femme dépossédée de tous ses biens par son mari. En menant l’enquête, elle s’aperçoit qu’il a été voir des call girls. Elle le devient elle-même et son dilemme va être de revivre avec ça, de vivre avec son mari qui revient, de savoir avec qui l’enfant va pouvoir rester, quel va être son devenir. L’héroïne est jouée par Emilie Piponnier, une actrice formidable, qui est ravissante, extrêmement impliquée dans cette histoire. C’est un premier rôle formidable, Emilie est vraiment éblouissante.

Quel rôle y jouez-vous ?

J’ai un petit personnage mais qui est important. Je représente la finance, je suis celui qui va lui remettre les pendules à l’heure en permanence, en lui rappelant régulièrement les montants attendus. Bien sûr, elle va ramener l’argent pour remplir les caisses, pour recréer de la confiance financière.

En parallèle, on pourra vous retrouver le 6 octobre prochain dans « Crimes parfaits », sur France 3. Que dire sur cet autre projet ?

Il y aura deux épisodes, je serai dans le deuxième, "Trop beau pour être vrai". Ils font partie d’une collection, dans laquelle les personnages principaux sont des policiers. Joués, cette fois-ci, par Julie Ferrier et Wendy Nieto. Le principe de cette série est de voir le crime, dès le début, avec les meurtriers. Le but des enquêteurs est de les retrouver. Les spectateurs seront curieux de voir comment ils y parviennent.

Dedans, j’ai un personnage bien particulier, je suis le meilleur ami du mort et je vais être interrogé pour l’enquête. Mais ça ne va pas se passer comme ça devrait se passer. Je vais faire quelques écailles à cette enquête.

Nous avions été sélectionnés l’année dernière au Festival du Polar de Cognac, auquel Festival j’avais participé l’année précédente dans un téléfilm qui avait eu le prix du Polar. Avec lequel nous avons à nouveau, cette année, sur une rediffusion, dépassé tous les scores d’audience. C’était vraiment une grande joie…comme quoi, ce Festival choisit bien ses œuvresJ. Ils ont le nez creux.

 

 

J’ai, en tout cas, extrêmement bien vécu le tournage de cet épisode. C’était une aventure formidable. La rencontre avec un réalisateur, Nicolas Herdt, quelqu’un de formidable, celle avec la productrice, Caroline Lassa, formidable également. C’était la troisième fois que je travaillais avec Julie Ferrier et j’ai rencontré d’autres partenaires de jeu formidables, Armelle Deutsch, Christelle Reboul, Jérôme Robart. Je connaissais déjà celui qui fait le mort, François Briault. Je n’oublie pas non plus Sophie de la Rochefoucauld. Un très très beau casting. Moi qui ai vu le film, je peux vous dire que, franchement, j’ai hâte de le revoir. Il est vraiment formidable, il y a de l’humour, c’est une belle énigme policière avec des rebondissements, ça fera plaisir à tout le monde.

Enfin, quelles vont être ensuite vos prochaines actualités ?

Je repars, au mois d’octobre, sur les plateaux de « Un Si Grand Soleil ». Je n’y étais pas retourné depuis le confinement, c’est un grand plaisir de les retrouver. Même si je vois régulièrement Ishtvan, qui joue mon fils. On a acquis une grande complicité, on a des projets ensemble, on tourne même ensemble en ce moment pour un concours. C’est vraiment père et fils dans la vie maintenantJ, c’est surtout une belle amitié. Je serai à l’écran un peu avant Noel.

J’ai tourné en janvier et février derniers un long métrage, un huis clos, dans lequel j’ai le rôle principal. Il a été tourné en Italie, en langue française. Il a été notamment annoncé à la Mostra de Venise, comme faisant parti de la sélection officielle du Festival international de Rome et de Toscane.

Enfin, je croise les doigts, je devrais prochainement tourner dans deux autres longs métrages.

Merci, Christophe, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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VRAIe : Prisca Demarez évoque son nouveau spectacle, prochainement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Prisca,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous serez sur scène, à partir du 15 octobre prochain, au théâtre de l’Archipel, à 20h, les jeudis et vendredis, avec le spectacle « VRAIe ». Comment le présenteriez-vous ?

C’est l’histoire d’une fille qui a écrit un spectacle pour rencontrer Bradley Cooper. Elle est sûre que c’est l’homme de sa vie. Ou plutôt qu’elle est la femme de la vie de Bradley Cooper, c’est plutôt dans ce sens-là. En fait, elle est sûre d’être « A Star is Born » mais en vrai. Lady Gaga, c’est pour le film mais elle, c’est en vrai. Il faut donc que Bradley la voit. Pour cela, elle a fait un spectacle à destination des américains, c’est un spectacle qui tourne depuis des années, en anglais, avec uniquement des américains dans la salle. Comme il y a un message important pour elle, tout ce qu’elle va dire dans son tour de chant est important pour Bradley. Ce jour-là, pourquoi, on le découvrira dans le spectacle, il n’y a que des français dans la salle. Donc c’est le drame.

Le jour où vous allez venir est celui où, justement, elle découvre qu’il n’y a que des français. ….D’un seul coup, il faut traduire pour que les gens comprennent. Elle doit changer complètement de spectacle et tout improviser. Elle part de ce qu’elle est. Elle parle de toutes ses anecdotes de vie, de tout ce qu’elle est, de toute sa vérité, elle enlève tous les filtres, elle raconte sa vie, ses difficultés,… au travers du chant et de son rêve d’être une artiste de comédie musicale. En étant vraie, en racontant aux gens qui elle est, ce qu’elle est. Finalement, que va-t-elle découvrir au travers de tout cela ?

On est dans le mythe de la jeune femme à qui l’on a promis la rencontre d’un prince charmant mais finalement n’est-ce pas elle qui doit s’emmener dans son château par-delà les nuages ? Il y a plein de question sur la femme, sur la difficulté de la vie d’artiste. C’est tout un passage derrière le miroir, on traverse le miroir aux alouettes et on s’aperçoit que la vérité n’est pas si simple que cela. Avec un personnage qui est dans la recherche perpétuelle de la magie, qui cherche à voir le positif dans tout. Elle transforme en positif cette catastrophe qui lui arrive. Il n’y a que des français dans la salle, c’est une catastrophe, elle va le transformer en positif et ça va lui amener sans doute la plus belle soirée de sa vie.

Il y a donc une alternance de jeu et de chant tout au long de ce spectacle ?

Je viens de la comédie musicale, j’ai fait des rôles énormes dans des théâtres énormes à Paris. Je viens avec toute cette expérience-là de scène, avec deux musiciens extraordinaires qui ont une expérience dingue de scène, pour faire une comédie musicale. Ce n’est pas une succession de sketchs, du tout. Il y a un fil rouge. On entre dans une histoire, on en est tenu tout du long et on en sort différent. Il y a une résolution à cette histoire.

 

@Jeanne Degois

 

Comme dans une vraie comédie musicale, chaque chanson vient faire avancer et illustrer l’histoire. Il y a même des chansons que j’ai chantées sur scène et qui prennent un sens différent. Je savais que les gens qui me suivent avaient envie de les entendre, d’un seul coup elles vont faire rire alors que, dans la réalité, elles font pleurer. Parce qu’elles viennent habiller différemment la situation en fait. Tirées de leur contexte, d’un seul coup, elles prennent un autre sens mais elles prennent tout leur sens. C’est un vrai fil rouge, c’est une histoire qui se construit au fur et à mesure, avec du chant, de la danse, de la musique.

Il y a eu une lecture avec un public lambda que je ne maîtrisais pas. Ce qui est ressorti, j’ai d’ailleurs beaucoup aimé car c’est ce que je voulais créer, c’est que c’est un grand huit d’émotions qui ne laisse pas le temps de respirer. Ça, j’adore parce que c’était mon rêve de créer cela.

Pour en revenir à la genèse de ce programme, comment vous est venue l’envie de le développer et de la proposer ?

A la base, ça s’appelait « Vrai ! ». Le « e » est rajouté parce que toute l’histoire l’amène, au fur et à mesure. Cette femme se découvre, se trouve, s’autorise à être elle-même. C’est très important pour moi. Tout est vrai dans le spectacle. D’ailleurs, les gens viennent me voir à la fin et me demandent si ce que j’ai raconté notamment sur le prince est vrai, sur les russes également. Je les ai mis en lumière, je les ai racontés, je les ai habillés. Comme toutes mes histoires d’ailleurs.

En 2000, à La Réunion, je fais de la radio et je suis psychomotricienne dans les hôpitaux. Je n’imagine pas une seconde avoir la possibilité de faire ce métier-là. Je fais de l’improvisation théâtrale pour le plaisir, en dehors de mon métier. J’y rencontre Papy, qui était formateur. Qui m’incite à monter à Paris. Je n’étais pas prête du tout, je fais tout un détour et, en 2012, je le retrouve. Je suis en scène avec un premier rôle à Bobino et il me félicite à l’issue de la représentation. La formule me gêne mais ce sont ces mots, il m’a dit : «  ne nous prive pas de ce que tu peux nous donner ». On s’est revus plusieurs fois alors pour me donner des clés d’écriture. Mais je n’étais pas prête.

En 2017 et 2018, j’étais dans un trou, je n’avais pas la force d’écrire. En même temps, un ami producteur m’avait dit que je réussirais le jour où je serai vraie, le jour où je donnerai ce que je suis vraiment.

Il y a un an, mon pianiste préféré m’appelle pour me dire qu’il a envie de retravailler avec moi. On s’est mis à faire un tour de chant ensemble pour les gens qui me connaissent. On a établi une liste de chansons que l’on avait envie de proposer et, après tout, je me suis dit que je pourrais raconter des anecdotes autours. On a présenté le tout devant Papy qui nous avait dit que les idées étaient bonnes mais pas le texte. Par contre, c’était dingue au niveau musical. On s’est mis à bosser et j’ai eu besoin d’un an pour m’autoriser à vraiment raconter mon parcours, de galères artistiques, d’une chanson à une autre. Avec, finalement, un message positif pour la vie dans tout le final, qui parle à tout le monde.

 

@ Jeanne Degois

 

Comment se sont faits les choix de chansons ?

Ça a été terrible. Mais on va faire le CD du spectacle, comme je viens de l’école de la comédie musicale. Dans celui-ci, on s’est dit que l’on allait y mettre toutes les chansons que l’on a dû retirer.

On a refait tous les arrangements comme on les aime. On est dans un spectacle français, en français mais j’y tiens, c’est à l’école américaine. C’est tout ce que j’aime, folie, énergie, dynamisme, création, mélange de chant et de théâtre.

A quelques jours de la première, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

C’est vraiment mon bébé que je présente. C’est vraiment moi qui l’ai écrit. Il y a plusieurs choses. Il y a retrouver la scène, c’est certain. Ça fait longtemps que je n’ai pas eu régulièrement de la scène. La dernière comédie musicale remonte à très loin, il y a un bonheur de retrouver le musical. J’ai besoin de chanter tout le temps mais j’aime le théâtre aussi. Ici, il y a une galerie de 20 personnages et tout ce que j’aime chanter. D’anciennes chansons françaises, de bons gros délires, des tubes de comédies musicales,… c’est un bonheur. Ce ne sont que des chansons originales mais dans un contexte parfois différent de celui que l’a connu à l’origine. La situation et la pensée d’un personnage donnent un sens tout autre à un texte.

Des gens m’attendant dans « Memory », ma chanson de « Cats », je la fais en français, j’y retrouve mon personnage. Je suis obligée parce qu’il est trop beau. Je me fais un grand kiff.

 

@ Jeanne Degois

 

Je retrouve la scène en tant que chanteuse et comédienne, je danse aussi un peu. C’est tout ce que j’aime, dans un spectacle que j’ai écrit et que je peaufine au millimètre depuis un an. J’ai une rencontre d’amour avec mon public, je l’attends avec impatience, j’ai hâte de lui donner à la fois mille personnages et moi, en vraie. C’est hyper important pour moi. Je fais une galerie de personnages, on s’amuse mais, en même temps, j’ouvre un peu la boite à outils. Ce n’est plus du cousu sur mesure, c’est du tatoué à même la peau.

En conclusion, à l’aube de cette nouvelle aventure artistique, que peut-on vous souhaiter ?

Qu’il y ait un maximum de personnes qui puissent venir voir ce spectacle et que ça fasse du bien à un maximum de personnes. J’espère et je souhaite qu’il puisse toucher les gens.

Merci, Prisca, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Delphine Rollin évoque son actualité et ses projets artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Delphine,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver, depuis plusieurs saisons, dans la série à succès de France 3 « Plus Belle La Vie ». On imagine la joie que ce doit être, pour vous, de retrouver régulièrement cette belle et historique famille télévisuelle ?

J’adore ce personnage, j’adore les personnes qui m’entourent là-bas. Me dire qu’elle est encore en vie, qu’elle perdure, qu’elle va pouvoir encore me surprendre peut-être, pouvoir faire vivre ce personnage sur la longueur est, pour moi, exceptionnel. J’avais rarement fait cela finalement, j’ai eu des récurrences mais pas tant que cela, j’en ai eues qui ont duré un an ou deux maximum. Là, ça va faire deux ans et demi, trois ans bientôt donc j’ai passé le cap. Je n’y suis pas tous les jours, j’y vais à intervalles réguliers, on m’y retrouve en gros tous les quatre à cinq mois, donc j’ai le temps de faire d’autres choses, j’ai le temps d’y penser, j’ai le temps de prendre plaisir à y revenir. C’est vrai que je ne m’en lasse pas, j’ai la chance d’avoir un personnage haut en couleurs, plein de contradictions, de contrastes, d’humanité, d’émotion. Je pense que c’est un personnage que je pourrais faire vivre comme cela éternellement, c’est sans fin. Donc je ne pouvais pas imaginer mieux. Sincèrement, il n’y a pas un autre endroit à la télé qui m’est permis de prendre autant de plaisir. En plus, il faut dire qu’ils ont une ouverture d’esprit telle que quand on fait des suggestions et que l’on propose des choses, on est écoutés.

J’y mets beaucoup de moi mais heureusement, pour mon entourage et pour moi, je ne suis pas bipolaire. Mais je connais de très près la bipolarité, j’en des amis qui sont touchés par cette maladie. C’est une maladie dont j’avais envie de parler depuis très longtemps. Il y avait eu un passage de mode il y a quatre à cinq ans où on en parlait beaucoup, j’avais même fait une proposition à France 5 pour un documentaire autours de cette maladie, qui n’avait finalement pas pu aboutir. Je suis donc très contente de pouvoir parler de la maladie mentale dans le foyer, un sujet souvent tabou. Alors que ça se traite et que l’on peut vivre avec. A partir du moment où les choses sont visibles, on vit beaucoup mieux, dans la vérité. C’est plus simple aussi alors pour les familles, ça amène de la tolérance autours, ça ouvre les esprits.

 

 

Trois ans après son arrivée, quel regard portez-vous sur l’évolution de votre personnage ?

Dans la première saison, ce qui était intéressant, c’était la prise de conscience. Elle était dans un déni de maladie et sa famille ne savait plus ce qu’elle devenait. A partir du moment où ils ont su la diagnostiquer, ça a permis de la faire évoluer dans la famille, d’y amener un peu de tolérance et de faire en sorte qu’elle soit plus acceptée. Finalement, ce n’est pas une excuse la maladie mais, quand même, ça donne des explications à ses actes déraisonnés. Elle a alors pu être traitée, elle a pu accepter son traitement, ce qui n’est jamais évident. Le problème de la maniaco dépression est l’alternance de moments up, où on a une énergie telle que l’on se sent capable de tout, et de moments down. Mais quand on doit traiter, on diminue les deux phases, notamment celle d’euphorie et, là, souvent, les malades n’en ont pas envie car ils ont le sentiment qu’on va leur retirer une part de leur personnalité. L’acceptation de revenir à quelque chose de plus normal est une vraie phase à passer. Il faut accepter l’idée d’être un peu amoindri dans certains ressentis.

La capacité ou non à pouvoir supporter le traitement est ce qui a été visité pendant la seconde saison, où on a tenté les médicaments, la chimie, qui n’étaient pas forcément une réussite. Ensuite s’en sont suivis les électrochocs. Pour certaines personnes, c’est le remède idéal, même s’il peut étonner car ressemblant à un remède ancestral. Mais ça s’est affiné, ce n’est plus ce que l’on faisait à l’époque. Ce n’est pas anodin, ça peut remettre les choses vraiment à niveau et éviter la prise de médicaments, retrouvant ainsi une vie presque normale. Une chose est sûre, en tant que pratiquante de yoga, je pense que ça peut venir, pour ces personnes, canaliser leurs émotions. Mais cela n’a pas fonctionné pour mon personnage, qui est reparti alors dans la prise de médicaments.

Il a fait son retour il y a peu, pour vivre une histoire d’amour avec Franck. J’étais hyper contente, d’autant plus que Jean-Charles est un partenaire que j’ai eu à d’autres occasions, notamment dans une série pour France 2, « Lignes de vie », tournée à Montpellier, où nous étions dans un trio amoureux. Je m’étais régalée avec lui, il est très très drôle. Etre à ses côtés est une joie.

Nos deux personnages, dans « Plus Belle La Vie », ont eu une courte histoire qui, encore une fois, a tourné au vinaigre. J’aurais aimé que ça puisse durer, un des facteurs qui peut aider à l’équilibre des personnages bipolaires étant aussi d’être dans un environnement très stable. Je sais que je reviendrai mais sous quelles conditions et avec quels partenaires, je n’en sais rien.

En parallèle, vous avez terminé il y a peu le tournage d’un autre programme, toujours pour France 3, « Prière d’enquêter ». Que pouvez-vous déjà nous dire sur le personnage que vous y interprétez ?

Je joue une maman qui perd son fils. C’est assez tragique. C’était assez intense. Mes partenaires étaient très chouettes, il y a un beau trio sur ce programme, Mathieu, Jérôme et Sabrina. J’étais super contente que l’on fasse appel à moi. J’ai eu récemment un très joli message du producteur pour me remercier. J’ai beaucoup donné, émotionnellement notamment.

 

 

Dans un autre registre, vous avez finalisé l’écriture d’un long-métrage, suite à un premier format plus court qui était déjà sorti.

 « Womaniser », le court, était autour du plaisir féminin, de la frustration, de l’abstinence sexuelle et de la révélation suite à l’utilisation d’un objet. Je me suis inspirée de ce personnage mais pour un sujet beaucoup plus large, la place de la femme et du plaisir féminin dans la société. On a développé le sujet, on traite du plaisir, de la peur de l’autre, de l’engagement, aussi de la place de la femme et comment elle se situe amoureusement. On y aborde également l’amour désintéressé.

Je suis très fière de ce travail. J’ai travaillé avec Zoltan Mayer, on s’est parfaitement complété, je n’aurais jamais d’ailleurs pensé trouver un binôme comme lui. Notre rendez-vous quotidien était un réel plaisir, les moments étaient joyeux et hyper nourrissants. On a réussi, avec nos expériences respectives, à faire grandir le projet. Les sujets sont profonds mais traités avec de la poésie et de l’humour. Ce sera très moderne. Le casting est complété, je recherche actuellement un producteur. A chaque lecture, un réel enthousiasme se dégage.

Merci, Delphine, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Jezabel Lemonier évoque Footeuse de merde, son spectacle bientôt à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Jezabel,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous serez de retour sur scène, à Montpellier, au Point Comédie, avec votre spectacle « Footeuse de merde », pour quatre premières dates en octobre. D’où vous sont venues l’idée et l’envie de développer ce spectacle ?      

I’m back ! Je l’ai écrit en 2015. Je venais de quitter Canal et quinze ans de journalisme de sport. J’étais juste avant aux commentaires et en interviews terrain pour D8 (C8 maintenant). On venait d’être rachetés par Canal et je ne trouvais pas trop ma place. On m’avait proposé d’animer une émission en plateau mais quand tu as fait 250 jours par an la valise à la main, en extérieur, à commenter des matchs, se retrouver devant un desk est quand même différent. Du coup, à ce moment-là, je me suis dit que ce serait peut-être le moment de passer à autre chose.

Effectivement, je suis partie, en janvier 2015, à New York, pour ouvrir un bar à vins, ma deuxième passion. J’étais à Harlem et assez rapidement, je me suis compte qu’il y avait la place pour le bar mais que ça n’allait pas le faire, loin de mes amis et de ma famille. J’ai préféré rentrer. De ma vie, je n’avais jamais voulu faire autre chose que journaliste de sport et que commenter des matchs. Je devais donc me trouver un nouveau métier. Mes potes n’arrêtaient pas de me dire que je les faisais beaucoup rire en soirée et que je devrais peut-être écrire quelque chose. D’un seul coup, ça a fait son chemin. Je disais déjà des bêtises à l’antenne, autant en dire sur scène.

J’ai donc écrit quelque chose autours du football et des rapports humains, surtout des rapports hommes femmes. C’est comme cela qu’est né ce spectacle, en 2015.

 

 

Comment présenteriez-vous, du coup, ce spectacle ?

Quand je l’écris, je suis célibataire et je me pose la question : pourquoi n’ai-je pas de mec ? La réponse est : parce que les hommes et les femmes ne se comprennent pas. Pourquoi ne se comprend-on pas ? Parce que nous n’avons pas le même langage.

Pour faciliter la tâche à vous les hommes, je vais vous expliquer les femmes à travers une composition d’équipe. La femme joue en 4-4-2 et, à chaque poste, correspond une personnalité différente de notre état d’esprit au moment T. Autant les hommes sont binaires, autant les femmes sont plusieurs dans leurs têtes. J’essaie donc d’expliquer aux hommes le fonctionnement de la femme à travers le prisme du football.

 

 

Vous étiez montée sur scène en 2016, à Paris, au théâtre de dix heures. Quels principaux retours aviez-vous pu avoir des spectateurs ?

Ce qui est rigolo, c’est que ça a pris mais par pour les mêmes raisons. Pour les hommes, ils me disaient comprendre mieux certains mécanismes. Quant aux femmes, elles regardaient ensuite leur homme avec beaucoup plus de sympathie affective et d’empathie. Comme les deux n’ont pas le même mode de fonctionnement, certains hommes m’ont même dit : « ah ok, ça marche comme ça ? ». C’est rigolo. Mais les vérités ne sont pas absolues, chacun fonctionnant différemment. Ça ne se veut pas moralisateur, ça a vocation à se marrer, à se détendre, à oublier le reste.

Quatre ans après, avez-vous modifié certaines parties de votre spectacle, en lien notamment avec l’évolution de la société depuis ?

Carrément ! Entre temps, je suis devenue maman. Du coup, à la place de parler de la célibataire qui a peur d’être en manque de rosé et de capotes, je parle de la maman qui a peur d’être en retard pour récupérer sa fille chez la nounou. C’est une vraie remise au gout du jour. J’ai aussi adapté avec la coupe du Monde 2018, au lieu de celle de 2014 dans la première version.

J’ai travaillé avec un nouveau co auteur, Erik Sasso, un mec absolument génial, dont ce n’est pas le métier. Il a un humour décapant. Il m’a apporté du recul, un nouveau regard plus objectif. Aujourd’hui, il participe aussi à la mise en scène.

 

 

A un peu moins d’un mois, dans quel état d’esprit êtes-vous actuellement ?

Je ne vous cache pas que je suis un peu stressée. Mon quotidien a changé, je ne peux plus bosser entre 21h et 4h du matin, si j’avais envie de le faire. J’ai deux enfants en bas âges, qui me demandent du temps.

Je suis hyper impatiente aussi, je sais que ça va bien se passer parce que j’ai envie de bien faire. Je nous fais confiance. J’ai 49 pages de texte à mémoriser, je suis une travailleuse, fille d’ouvrier hautement qualifié, j’ai le goût du travail et, surtout, celui du travail bien fait. Je ne peux pas décevoir. J’ai la satisfaction du travail bien fait. Les gens paient leur place, je ne peux pas les décevoir. J’étais comme ça déjà quand je commentais les matchs, je donnais tout.

Au-delà des quatre premières dates, on imagine que vous avez envie de prolonger l’aventure et de retrouver le public à d’autres occasions ?

Ce qui va être pris sera pris. C’est déjà ça. Après, évidemment que j’ai envie d’y retourner, avec peut-être un rendez-vous hebdomadaire. Je n’ai pas d’autre ambition, si ce n’est celle de faire rire et plaisir.

 

 

En conclusion, que peut-on souhaiter pour cette nouvelle aventure ?

Que je sois en pleine possession de mes moyens, que ça se passe bien, que je fasse ce que j’ai à faire. Que je fasse plaisir aux gens qui sont en face de moi.

Merci, Jezabel, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Bien dans ta peau : Marion Ossent nous présente son livre et évoque ses autres projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marion,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Vous avez publié, en mai dernier, le livre « Bien dans ta peau ». Comment vous en sont venues l’envie et l’idée ?

Je fais énormément de yoga, j’en suis passionnée depuis une dizaine d’années. J’ai même été jusqu’à me former en tant que professeur, je suis partie en Inde, au pied de l’Himalaya, dans un petit village, c’était super sympa. J’y ai appris tout le « life style » du yoga, ce n’est pas un sport comme on pourrait juste le penser en Occident. C’est très spirituel, c’est une mentalité, c’est une vision de la vie, une vision des choses.

En même temps, ça fait des années que je lis des tonnes de livres sur le développement personnel, je suis passionnée par cela, par le bien-être en général. J’ai donc fait un petit condensé, de mes cours de Yoga, de la mentalité du Yoga et de tous ces livres qui, je trouve, m’ont permis de m’équilibrer, d’avancer.

J’y mets en avant des éléments de motivation, avec ma vision. Je pense que l’on en a toujours besoin. C’est un condensé, en 23 points. Ce sont, on va dire, 23 clés vers le bien-être. Ça peut être des thèmes comme le lâcher-prise, la simplicité, la réussite, l’optimisme je parle de thérapies naturelles, de visions de la vie. Chacun peut ensuite approfondir les recherches s’il en a l’envie. Disons que je donne un peu des clés, et libre à chacun ensuite d’aller creuser.

J’ai trouvé plus intéressant de faire un petit condensé qui va apporter plein de sujets, ce qui nous ouvre l’esprit sur plein de thèmes.

Comment s’est faite la sélection de ces 23 thèmes ?

La façon dont j’ai écrit ce livre est assez drôle. J’étais chez mes parents, je me suis mise à gratter, comme ça me venait. Bien sûr, il a fallu ensuite le réorganiser, le structurer. Mais, au départ, je mettais vraiment en avant ce dont j’avais envie de parler, les points qui m’intéressaient, ceux qui me paraissaient être la priorité pour le bien-être. Oui, j’ai eu beaucoup de thèmes, ça a été dur de les classer et de ne pas les mélanger. D’ailleurs, j’ai fait pas mal de références à d’autres chapitres, dans certains sujets, car tout est un peu lié dans le bien-être.

Il n’y a de but précis au nombre 23, j'ai écrit comme ça m'est venu, et n'ai retenu que les plus importants. Je ne voulais pas non plus faire un livre de 500 pages. J’ai mis ce qui était essentiel pour moi, les points principaux. C’est sûr que l’on peut toujours aller plus loin et en trouver d’autres, mais je pense avoir résumé ce que j'estime apporter, le bien-être en général.

 

 

Quelques mois après sa sortie, avez-vous déjà eu des premiers retours de lecteurs ?

Quelques personnes qui me connaissent par rapport au yoga m’ont dit qu’elles avaient adoré, que ça ressortait le positif. Dès les premières pages, ça les avait mis dans un « mood » positif. C’est le but, que ce soit agréable et facile à lire. Je l’ai structuré de sorte que l’on n’est pas obligé de le lire dans le bon ordre du début à la fin. Ce sont des thèmes, chacun est séparé. On peut même relire des thèmes précis, en cas de besoin.

C’est un livre qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche plus globale autour de cette passion pour le bien-être. Avec notamment un site internet et des cours de Yoga.

Exactement, ça va dans la continuité de ce que je fais. Quand on s’intéresse beaucoup à tout ce qui est énergie, positivisme, bien-être, le partage fait partie des principes. On est censé partager son bien-être.

Le principe de professeur de yoga est un peu la même chose. Je n’ai pas une expérience de folie, je ne me permettrais pas de me dire yogi, mais être professeur c’est juste transmettre la connaissance, ce que l’on a appris. On se transmet cette connaissance de personne en personne, c’est le principe même du bien-être et du positivisme. C’est comme un fou rire que l’on va se donner : on peut partager son bien-être.

Donc c’est un but de partage, de partage d’expérience. On n’a pas tous le temps spécialement d’aller chercher certaines infos. J’ai beaucoup voyagé précédemment, j’ai passé beaucoup de temps en Californie, à un endroit très important pour le bien-être. J’ai fait de belles rencontres. Tout le monde n’a pas forcément la chance de vivre toutes ces expériences, c’est bien de les partager aussi. Voilà, c’est venu dans un cheminement général de bien-être, je donne des cours de yoga, je fais des programmes en ligne sur mon site et je propose ce livre à côté. C’est dans la continuité, c’est mental et physique, c’est un tout, on a l’ensemble.

 

 

Quelle est la démarche à suivre pour se procurer le livre ?

On peut le trouver aux éditions Maia, sur leur site. On peut le trouver sur les sites de la Fnac et d’Amazon, ainsi que sur le mien (www.moonsaia.com).

Comment aimeriez-vous pouvoir compléter votre proposition avec d’autres supports ?

J’aimerais en télé, mais on verra ce qui va se passer. Pour l’instant, je me concentre surtout sur les programmes, je trouve ce format intéressant, il y a une évolution et, surtout, ça permet un petit voyage  à l’étranger où ils sont tournés.

Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

J’espère une belle évolution de ce site, de ce livre, qu’ils soient lus par le plus de personnes possibles, qu’ils influencent en positif toutes ces personnes, que ça puisse aider des gens. Ce serait sympa que ça apporte du positif.

Merci, Marion, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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France Pierron évoque sa rentrée télévisuelle bien remplie !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour France,

Quel plaisir d’effectuer ce nouvel entretien avec vous !

Depuis peu, on peut vous retrouver dans « L’Equipe du Soir », en alternance avec Virginie Sainsily, notamment pour l’animation du JT Express. Quel regard portez-vous sur ces premières semaines ?

Un très très bon regard. Je suis absolument ravie de rejoindre cette fabuleuse équipe et cette émission historique de la chaine. Elle est le socle de la chaine, elle existe tous les soirs depuis quinze ans. Quand on m’a dit que j’allais les rejoindre, j’étais surexcitée. C’est aussi un nouveau rôle, c’est quand même une émission très masculine, même s’il y a Mélisande Gomez et Carine Galli, c’est majoritairement masculin.

C’est une émission de poids, avec uniquement des poids lourds, des plumes du journal et d’autres médias. C’était un challenge pas facile de réussir à s’imposer dans cette émission, je ne sais pas si j’ai réussi à le faire mais, en tout cas, j’ai réussi à apporter ma petite touche et à donner un peu de fraicheur, de féminité, de dynamisme. Pour apporter du peps entre deux débats, quand il y a besoin d’une petite respiration et voir ce qui se passe dans d’autres sports. C’était le but, apporter d’autres images, tellement il se passe de choses sur la planète sport on ne peut pas tout voir. Mon but est d’apporter un condensé de tout ce qui s’est passé ailleurs, sans gêner les débats, sans changer évidemment la nature profonde de l’émission mais c’est un petit plus que l’on a rajouté. On a vu que ça marchait bien pendant le confinement, on l’a personnalisé sur « L’Equipe du soir ».

Vous intervenez depuis un autre plateau que celui d’Olivier Ménard et de son équipe, principalement pour des raisons sanitaires. En quoi cela influe-t-il sur votre façon d’intervenir ?

Je suis beaucoup plus libre. Je suis tout le temps en rapport avec le chef d’édition, dans mon oreillette. Et avec les assistants qui sont trois étages plus haut, et avec la réalisation, et avec le son, ou la connexion tablette. Je suis vraiment une petite émission à part dans ma « news room », c’est comme cela que l’on appelle le plateau 2. Il faut que je puisse parler, me lever, aller voir un résultat, aller imprimer un document, être à l’affut sur la tablette. Si je suis en plateau, je ne peux pas faire tout cela. Je n’ai pas le droit de bouger, il faut que je sois souriante, je peux potentiellement passer à l’antenne, je suis donc beaucoup moins libre de mes mouvements. Là, en étant vraiment indépendante, c’est beaucoup mieux.

 

 

En amont de l’antenne, quelle est votre méthodologie de préparation ?

Ce n’est pas compliqué, lecture de « L’Equipe », lecture de toute la revue de presse multisport, ce n’est pas que du foot dans mon JT, au contraire je ne prends presque que le reste. Je sélectionne les infos, je suis en veille sur le fil infos du site du journal et sur les autres médias de sport, je rafraichis les pages tout le temps. Je regarde ce que nous envoient nos correspondants, je suis à l’affut d’une interview, d’un tweet, d’une page Instagram, il faut tout le temps être sur internet. Je suis aussi en ligne avec les correspondants ou envoyés spéciaux qui font des duplex, je cherche aussi la petite image que personne n’a vue. C’est du boulot, toute la journée.

Vous intervenez pour des pastilles courtes, il faut donc capter rapidement les téléspectateurs. Quelles sont les clés et astuces pour cela ?

Je parle fortJ. Non, c’est vrai, ce n’est pas forcément une qualité mais ça s’entend. Je suis une fille, comme on est peu en plateau ça s’entend aussi. J’ai un peu beaucoup d’énergie, c’est connu. Energie, enthousiasme, sourire, générosité, bonne humeur et une petite blague. Un ton léger, dynamique et drôle. Et je donne aussi des cadeaux….

En parallèle, le weekend, vous animez les Grands Live sur la chaine. Comment décririez-vous alors votre rôle ?

Ça n’a rien à voir. Dans ce rôle-là, je fais vraiment de l’animation alors que, dans le JT, c’est du journalisme pur et dur. Il faut que je puisse passer facilement du Moto GP au handball, en passant par le triathlon, le tout en cinq minutes. Il faut donner la petite info qui va bien et donner envie de rester avec la bonne image qui va plaire.

C’est très bien d’avoir ce grand plateau pour moi toute seule, je peux m’amuser, faire mon petit spectacle. C’est le show du sport en direct, je suis là pour l’accompagner.

 

 

Quel état d’esprit essayez-vous d’y amener ?

C’est ma personnalité, c’est un peu ce que je disais précédemment, bonne humeur, enthousiasme, sourire, légèreté.

Ces deux exercices sont donc, on peut le dire, très différents mais très complémentaires aussi ?

Bien sûr ! Après, je ne switche pas non plus totalement. Ça reste ma personnalité mais ce n’est pas le même exercice. C’est ce qui est bien, je fais différents métiers, d’animatrice et de journaliste. C’est chouette.

Enfin, vous présentez aussi les « Jeux insolites », en prime time sur la chaine. Encore un autre exercice pour vous ?

C’est super. Il y a déjà eu trois émissions. Il s’agit d’un tour du monde des pratiques sportives les plus loufoques. On rigole mais on ne se moque pas. On montre l’exploit sportif, même sur du « pizza free style ». Forcément, ça fait sourire mais on n’oublie pas que ça reste une performance, que ce sont des champions, qu’ils s’entrainent pendant des heures et qu’il y a des records du monde derrière. Au contraire, on essaie de les mettre en valeur.

On est super contents, ça marche super bien, on a une belle équipe. Ça marche aussi parce que l’on a des commentateurs assez incroyables, Yoann Riou, Florian Gazan, Fred Lecanu, ce sont de fortes personnalités. Un concours de pêche ou de hache avec eux, forcément, c’est bien plus dynamique qu’avec n’importe qui d’autre. On rigole, c’est vraiment hyper sympa, on apprend plein de choses sur les records du monde. C’est beaucoup de sourire, de bonne humeur, tout ce qui me plait !

 

 

En conclusion, que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison ?

Un planning bien chargé, des émissions tous les jours…C’est ce que l’on peut me souhaiter de mieux. Comme ça, je peux m’amuser, je peux m’exprimer. Ça dépend beaucoup du calendrier sportif. Le Giro démarre, il va y avoir bientôt le biathlon. Je vais retrouver « La Station l’Equipe » cet hiver, c’est un peu le même principe que « Les Grands Live » mais uniquement avec des sports d’hiver. C’est un multiplexe avec toutes nos compétitions, c’est sympa, on est en lien avec les skieurs, les snowboardeurs. On aura la version estivale aussi, « L’Equipe Arena ». Voilà, plein de belles choses à venir…on espère aussi bientôt le retour du Ballon d’Or, l’année prochaine !

Merci, France, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Pauline Bression évoque sa belle actualité théâtrale et télévisuelle !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Pauline,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Vous êtes actuellement à l’affiche, à la Scala, de la pièce à succès « Une histoire d’amour ». Très simplement, comment la présenteriez-vous ? Quel en est le pitch ?

Je dirais que c’est une très jolie rencontre et une très jolie histoire d’amour entre deux femmes. L’une sait que, habituellement, elle est déjà attirée par les femmes, l’autre ne le sait pas mais va tomber amoureuse. Elles décident de faire un enfant.

La pièce se déroule il y a 12 ans, une époque à laquelle la femme qui ne porte pas l’enfant ne pouvait pas l’adopter. Il n’y a donc qu’un parent légalement. Séparation il y a, maladie de la mère porteuse il y a et se pose donc la question : que faire de cet enfant ? C’est l’objet de la deuxième partie, 12 ans après.

Dis comme cela, ça a l’air triste. On y parle effectivement de la séparation, de la maladie, de la perte des gens, de l’abandon. Il y a beaucoup de sujets qui à priori ne paraissent pas gais et cette pièce suscite beaucoup d’émotions mais Alexis Michalik a aussi vraiment tiré le fil de l’humour. On est souvent entre le rire et les larmes. Globalement, les gens passent un très bon moment. Il y a du rythme, ça va très vite, c’est presque un film de cinéma au théâtre.

Quel personnage y jouez-vous ?

Dans la première partie de la pièce, j’incarne plusieurs petits personnages qui servent à l’histoire d’amour de ces deux femmes, interprétées par Juliette Delacroix et Marie-Camille Soyer. Dans la seconde partie, c’est-à-dire 12 ans après, je suis la femme de William, interprété par Alexis Michalik, qui est le frère de la protagoniste qui a l’enfant. Je joue principalement avec Alexis et avec la petite (en alternance Lior Chabbat, Violette Guillon, Amélia Keuman, Léontine Doncieu).

 

 

A titre personnel, comment passez-vous « facilement » dans la première partie, d’un rôle à l’autre ?

Les répétitions m’ont aidéeJ. Ces personnages sont habillés différemment, il y a toujours quelque chose qui change, parfois même les cheveux. Au fur et à mesure des représentations, à une tenue correspond une manière de marcher et de parler. Même si les apparitions sont brèves, pour moi les personnages sont vraiment très différents et c’est très plaisant à jouer chaque soir.

Vous avez repris depuis peu suite à l’arrêt Covid. La jauge est adaptée et pleine. On imagine du coup votre joie de voir le public présent ?

Bien sûr ! On est ravis. On a repris le 11 septembre, on avait tous un peu peur de reprendre autant de fois par semaine, comme avant le confinement, c’est à dire six jours sur sept. Même si la jauge Covid réduit le nombre de places, ça reste un grand théâtre, il y a de la place pour 350 à 400 personnes. On est ravis, le public est au rendez-vous. Je crois que les gens ont envie de sortir. On est tellement heureux d’être sur scène et, notamment les premiers jours, les gens nous attendaient à la sortie pour nous dire qu’ils étaient contents de revenir au théâtre. On ne pouvait que leur dire à quel point on était contents d’être sur le plateau et d’être avec eux. C’est super ! Ça se passe très bien. Il y a un siège de libre entre chaque groupe d’arrivants, donc la jauge, forcément, est légèrement différente tous les soirs.

A titre personnel, suite à la coupure imposée, aviez-vous vécu la reprise le 11 septembre comme une simple continuité ? Ou comme presque une première ?

J’ai quand même dû me remettre dans le bain. On a surtout eu des frayeurs, parce que 10 jours avant la reprise, il y a eu de nouveaux doutes sur la possibilité de maintenir le spectacle. C’était donc une rentrée riche en émotions !

Ce n’était pas une simple continuité, on a dû se replonger dans la pièce. Par contre, c’est incroyable comme le corps retient tout. A partir du moment où on a fait une journée de répétitions et un filage, c’était reparti. C’est très drôle, ça revient très vite.

Selon vous, quelles principales raisons pourraient inciter les gens à venir voir ce spectacle ?

Vraiment, il ne faut pas avoir peur, sanitairement parlant. Il y a vraiment de la distanciation sociale, bien plus que dans les transports publics. Tout le monde joue le jeu, porte le masque. On ouvre la salle plus tôt pour les placements, il n’y a donc pas de cohue ni à l’entrée ni à la sortie. Vraiment, venez partager un bon moment avec nous ! On le voit, les gens se lèvent très souvent à la fin de la pièce parce qu’ils sont émus, ils veulent nous rendre ce qu’on leur a un peu offert. Je crois qu’ils sont très heureux de ce shoot d’émotions et je pense que l’on en a tous besoin. Ça fait du bien de se retrouver dans une salle, où le public et les comédiens se plongent dans une même histoire.

 

 

En parallèle, on pourra vous retrouver prochainement dans deux programmes d’images, un long métrage et un unitaire pour France Télévisions. Comment présenteriez-vous respectivement ces deux projets-ci ?

Le long-métrage sortira soit au cinéma soit sur les plateformes, on ne sait pas encore exactement. Pour l’instant, le but n’est pas la sortie immédiate mais de faire le tour des festivals pour rendre le film international. C’est chouette, on commence même à avoir des prix. Ce film, « Vagabondes », est à caractère social, il évoque les gens qui vivent dehors. Les gens de la rue, on les voit tous les jours, sans les voir. Le réalisateur et auteur, Philippe Dajoux, a voulu s’intéresser à quatre destins de jeunes qui sont dans la rue. Là, il s’est concentré sur, pourquoi, si jeunes, ils vivent déjà dehors. Ce sont quatre destins choisis avec des raisons différentes, ce que je trouve joli. On est contents. On peut retrouver d’ailleurs Bryan Trésor qui joue avec moi dans « Plus Belle La Vie » et Philippe est aussi un des réalisateurs de la série.

Le deuxième projet a été tourné cet été. J’étais d’ailleurs très contente de pouvoir retrouver les plateaux avant la reprise du théâtre en septembre. Ça s’appelle « Hortense », c’est un unitaire pour France 2, qui sortira cet automne ou au début de l’hiver. Je joue Hortense, on est surtout un duo à l’image avec Catherine Jacob, c’était super, on s’est très bien entendues, j’étais très heureuse de partager ces jours de tournage avec une telle figure du cinéma. C’était très instructif, très chouette. Les conditions Covid n’étaient pas évidentes au moment de reprendre mais, pour autant, l’équipe était très chaleureuse, c’était très agréable.

C’est un rôle très différent de ce que je fais actuellement au théâtre, j’ai vraiment beaucoup de chance. Sur les planches, cela pourrait paraitre mon emploi de base, quelque chose d’assez aérien, d’assez doux, d’assez féminin mais c’est vraiment une première pour moi. Pour le coup, je suis vraiment là-dedans : il y a une petite partie dansée, je porte de petites robes d’été, c’est doux. Contrairement à mes débuts dans « Plus Belle La Vie », contrairement à « Vagabondes » et contrairement à « Hortense », où je suis une jeune femme à fort caractère. En tout cas, j’ai de la chance, j’ai eu cette année une belle panoplie de rôles à jouer, en espérant que tout ça continue.

Merci, Pauline, pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre, Télévision

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