Ici tout commence : Sandra Valentin évoque son personnage dans la série à succès de TF1 et en profite pour nous présenter ses autres actualités !
Bonjour Sandra,
Quelle joie de vous retrouver pour ce nouvel échange !
Vous avez rejoint, il y a peu, la série à succès de TF1 « Ici tout commence ». A titre personnel, on imagine sans doute le plaisir et la joie que cela doit être pour vous de faire partie de cette belle famille artistique ?
Tout à fait ! Oui, la joie déjà de travailler, d’être sur un plateau, de rejoindre ce gros paquebot. Avec un rythme très différent, par rapport à un autre tournage. C’est bien, je trouve, parfois, de s’y confronter et de respecter toutes ces règles. Plaisir aussi de faire partie de la famille Teyssier avec le fameux Emmanuel. Du coup, c’est chouette d’arriver dans cette famille où je connaissais d’avant Sabine Perraud, pour avoir déjà tourné avec elle. C’était sympa de se retrouver-là.
Il y a une qualité d’image, les décors sont très beaux donc, oui, il y a un vrai plaisir de tourner-là bas. On a des extérieurs, ce ne sont pas des studios, ce sont de vrais décors, c’est bien !
Vous y interprétez le personnage de Lola Teyssier. En quelques mots, dans quel contexte a-t-elle rejoint la série ?
Parce que son fils, Axel, veut faire de la cuisine, c’est sa passion mais le problème est que son père, maçon, frère d’Emmanuel, refuse qu’il aille vers cette carrière-là. Il y a des conflits, de grosses tensions et Axel décide de partir de la maison pour aller vivre son rêve, rejoignant alors la famille Teyssier à l‘institut. Lola a un rapport assez fusionnel avec lui et veut qu’il soit bien, elle veut que ça se passe le mieux possible, elle essaie de ménager la chèvre et le choux, afin de calmer toutes ces tensions. Donc elle arrive pour retrouver son fils, alertée qu’il était là-bas.
Vous serez de retour à l’image aux alentours de début juin…
Exactement ! Je vais revenir avec le papa aussi. On est en train de tourner la suite…
En termes de méthodologie, vous êtes-vous plongée dans les diffusions avant de rejoindre le plateau ?
J’avais vu, au début, les premières diffusions parce que ça m’intéresse de voir ce qui se fait et se passe. Là, du coup, j’ai regardé à nouveau avant de tourner avec eux, notamment la famille Teyssier. Je trouve que c’est bien de savoir où on va, dans quelle ambiance, dans quel univers. Cela m’a permis de me mettre dans le bain.
On le sait, le rythme de tournage est soutenu sur une quotidienne. Comment l’avez-vous appréhendé ?
Oui, ça tourne vite, il faut être efficace, il y a un travail en amont qui doit se faire. En tout cas, que moi je fais. On n’a pas le temps de chercher sur le plateau, on travaille avec le réalisateur bien sûr, il nous dirige sur des choses mais il y a un rythme à tenir et il faut avancer.
Aimez-vous d’ailleurs regardé le rendu final à l’image pour capitaliser les points forts et ceux à corriger ?
Oui ça m’arrive de le faire, même si c’est toujours un peu compliqué de se voir. Il y a très longtemps, j’avais travaillé avec Michel Drucker, je faisais une chronique sur les spectacles dans « Studio Gabriel ». Je me souviens, il m’avait dit « dans un métier d’image, regardes ce que tu fais, non pas parce que tu t’adores mais parce que tu vas voir aussi des choses peut-être à modifier ». Du coup, c’est resté dans un coin de ma tête.
En parallèle, on pourra vous retrouver prochainement sur « Tropiques criminels » pour France 2…
On a tourné en Martinique, c’était chouette. J’ai travaillé avec le réalisateur Denis Thybaud, ça fait trois fois que l’on collabore ensemble. Donc on se connait bien, j’aime beaucoup la personne. C’était chouette de se retrouver là-bas, on était encore dans la boucle des confinements et des restrictions, donc de partir en Martinique était incroyable.
L’intrigue tourne autour d’un meurtre dans une clinique, dont je suis la directrice. Il y a un côté un peu Cluedo, on est tous là, le personnel soignant et les patients. Je n’en dis pas plus…
Vous êtes une artiste aux multiples cordes, vous continuez à pratiquer régulièrement du doublage, ce qui doit être aussi très complémentaire ?
Oui, oui, c’est encore une autre façon d’aborder ce métier, c’est une autre facette que j’aime beaucoup, on peut avoir des personnages avec de vraies choses à défendre. C’est quelque chose qui me tient à cœur, que j’aime. C’est bien de pouvoir faire cela, de tourner, d’être au théâtre, ce mélange multi casquettes me va bien, je suis très contente.
Le doublage est un endroit qui me plait beaucoup, dans lequel je peux vraiment m’amuser en fonction des rôles. Je suis amenée à jouer des choses que, peut-être, je ne pourrais pas faire à l’image. C’est chouette aussi d’aller dans des endroits différents.
Récemment, j’ai fait le rôle de Lila dans « Umbrella Academy ». J’ai doublé pendant sept ans Troian Bellisario dans « Pretty Little Liars », une série qui a beaucoup marché notamment chez les jeunes. Là, je la double dans un film, « Doula », pour lequel elle avait le rôle principal.
Dans un autre registre, vous espérez pouvoir remonter sur les planches d’ici quelques mois…
Oh là, oui, j’adorerais ! C’est vraiment quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. En ayant fait « Les faux british » pendant deux ans et demi, j’ai vécu une aventure incroyable. Du coup, j’ai très très envie de revenir au théâtre, j’ai des projets dans les tuyaux comme on dit. Je croise les doigts pour qu’ils voient le jour et pour que d’autres choses viennent aussi. Le contact avec le public me manque, il est très important pour moi.
Merci, Sandra, pour toutes vos réponses !