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Koh Lanta : Brice fait le bilan de son aventure, qui l'a mené jusqu'à la finale !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Brice,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vendredi dernier a été diffusée, en direct, la finale de « Koh Lanta ». On imagine la joie que ça a dû être de tous vous retrouver ?

Oui, c’est vrai que l’on était super contents de se retrouver. C’était dans des conditions un peu particulières. C’est vrai que, voilà, ça fait quand même quinze semaines de suite que l’on est en prime sur TF1, c’est quand même une page qui se tourne. En plus, on n’était que 23 sur 24, on avait un gros pincement au cœur cette année. En plus avec le coronavirus, ce n’était pas facile mais on était super contents de se retrouver, on a essayé de faire la fête comme on pouvait, c’était une belle soirée, j’étais très content de retrouver tous les aventuriers donc c’était vraiment chouette.

A froid, quelques jours après l’annonce de votre deuxième place, quel sentiment prédomine en vous ? La joie d’avoir atteint la finale ? Ou la déception de ne pas avoir franchi la dernière marche ?

Eh bien, c’est un petit peu des deux. C’est vrai que je suis tellement content, on était 24 au début, au final il n’en reste qu’un sur les poteaux et c’est moi. Malheureusement, je ne gagne que les poteaux et pas l’aventure. C’est vrai qu’Alexandra est une super gagnante, je suis très heureux qu’elle ait gagné. Après, je suis très compétiteur aussi donc j’aurais voulu gagner cette aventure, c’est normal. Voilà, je ne garde que des bons souvenirs, je n’ai aucun regret de cet aventure, je suis resté moi-même de A et Z, c’est vraiment ce que je voulais faire, pas de couteau dans le dos, pas trahir les gens, pas faire du mal à des gens, pas avoir de paroles qui peuvent blesser. Rien que pour ça, je suis hyper fier de moi. Quoi qu’il arrive, j’ai gagné les poteaux et rien que ça, à 22 ans, c’est juste dingue, vraiment.

Racontez-nous ces heures passées sur les poteaux : qu’est-ce qui vous a fait tenir ?

C’est tout simplement ma famille, cela a toujours été ma force dans « Koh Lanta », du début jusqu’à la fin. Même avant l’émission, ils ont toujours été là pour moi, ils m’ont toujours soutenu pendant les castings. C’est vrai que c’est assez long, ça dure plusieurs mois, on est toujours dans le doute, on ne sait jamais si on partira ou pas et ils m’ont toujours accompagné. Ils ont été là à mon retour aussi pour m’aider. Car le retour est traumatisant, on revient à la vie normale, on voit son corps transformé, changé. On était certes, sur l’ile, dans la vie réelle, mais c’est un jeu, on avait des conditions extrêmement difficiles. Voilà, ma famille a été ma force, je pense que c’est grâce à eux que je suis allé aussi loin donc c’est pour cela que je les remercie encore aujourd’hui de m’avoir accompagné jusqu’au bout de cette aventure et de m’accompagner encore pour les semaines et les mois qui arrivent.

La veille, l’épreuve de l’orientation fut particulièrement serrée. Comment avez-vous fait pour rester concentré ?

C’est vrai que j’appréhendais énormément l’épreuve de l’orientation. Je suis quelqu’un de très impulsif dans la vie, je ne suis pas calme du tout. Je suis organisé mais j’ai envie de faire tout très vite. C’est souvent un problème et je me suis dit que ça pourrait me porter préjudice. On l’a vu avec la boussole, où j’ai un tout petit peu dévié mais, heureusement, j’ai réussi à trouver ce poignard. Mais c’est vrai que j’ai appréhendé cette épreuve avec le sourire, en me disant que j’avais réussi à arriver dans les cinq derniers, que j’avais eu un parcours extrêmement compliqué, que j’avais failli sortir à de nombreuses reprises. Maintenant que j’étais seul face à moi-même, je ne voulais et ne pouvais pas me faire éliminer. J’avais la rage de vaincre, j’avais, je pense, encore énormément de mental et je m’en suis servi pour être posé, pour être calme, pour bien me diriger, bien me guider. Au final, j’ai été très méthodique et c’est ce qui a payé, je pense, sur l’orientation.

 

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Quels resteront, plus généralement, vos plus beaux souvenirs de l’aventure ?

Mes plus beaux souvenirs sont les victoires que j’ai eues, que ce soit en équipe ou en individuel. Je commencerais par ce premier épisode, où l’on démarre de la meilleure des façons avec l’équipe orange. On ne se connait pas, on remporte la première épreuve de confort avec mon allié Dorian et toute l’équipe orange. Après, 40 jours plus tard, je me retrouve sur les poteaux et je gagne cette dernière épreuve. Donc, voilà, c’est une boucle qui s’est super bien bouclée. Vraiment, je ressors grandi de cette aventure, c’était vraiment incroyable, j’ai vraiment passé de très bons moments là-bas, même si c’était extrêmement difficile, ça reste que du positif. Ce que je garde de « Koh Lanta », c’est la difficulté, oui, mais c’est aussi des rencontres, du dépassement de soi, de la fierté. Je suis tellement fier d’avoir fait ce parcours à mon jeune âge. Juste pour cela, je suis très content d’avoir fait « Koh Lanta ».

Comparativement à l’image que vous en aviez en amont, certaines choses ont-elles été plus ou moins simples à supporter ?

Avant de partir, je savais que « Koh Lanta » allait être une épreuve mais je ne m’attendais vraiment pas à une épreuve aussi compliquée. C’est vrai que c’est extrêmement violent, que ce soit pour le corps ou pour la tête. C’est hyper compliqué, on est livrés à nous-mêmes, on est des naufragés, comme si on arrivait sur une île, avec notre petit sac à dos, que notre bateau avait échoué et que l’on devait s’en sortir. Ça reste quand même un jeu, les autres veulent nous éliminer, on ne sait jamais si c’est 100% sincère. Il y a des caméras, il faut apprendre à vivre avec. On est coupés du monde, on ne mange vraiment plus rien, on doit faire des épreuves physiques, sportives, mentales, pour s’en sortir et gagner des petits conforts ou des immunités. C’est vrai que c’est quelque chose qui met les nerfs à rude épreuve. Après, franchement, ça vaut le coup. Même si je ne m’attendais pas à autant de difficultés (heureusement que personne n’imagine à quel point c’est dur sinon il y aurait beaucoup moins de candidatures), c’est tellement une riche expérience que, franchement, elle mérite d’être faite.

Dans les derniers jours de l’aventure, on peut penser que c’est avant tout la tête, et non plus le corps, qui vous aide à aller de l’avant ?

Clairement, on le voit de toute façon, mon corps est sec depuis le vingtième jour. Je n’ai plus aucune force, je perds du muscle, contrairement aux autres qui perdent de la matière grasse. J’ai tapé dans mes réserves dès le début de l’aventure. Au bout de 15 à 20 jours sur « Koh Lanta », ce n’est que la tête qui m’a fait avancer. Le mental est primordial. Avant de partir, je pensais que c’était 80% de physique et 20% de mental, au final c’est totalement l’inverse.  

On imagine que c’est ce mental qui vous gagner l’immunité quelques jours avant la fin et qui vous sauve sans doute de l’élimination ?

Oui, clairement, ça s’est sûr. J’étais déterminé, peut-être plus que les autres. J’étais lucide plus que les autres, j’étais vraiment déterminé, je voulais rester dans « Koh Lanta » peut-être plus que tout le monde. J’avais une revanche à prendre. Pendant plusieurs jours, on disait que c’est moi qui allais partir, sauf que je suis un combattant, un guerrier, je me suis donné à 100%, je me suis donné au maximum, je me suis concentré au maximum et ça a payé. Rien que pour ça, j’ai bien fait de m’entrainer des semaines et des mois avant l’aventure.

Sur le camp, quelles étaient vos activités favorites ?

La survie est très simple, les trois choses que l’on fait à peu près toute la journée sont : aller chercher de l’eau (une fois ou deux suffisent), aller chercher du bois (il faut savoir que, sur « Koh Lanta », on utilise énormément de bois et que, du coup, on doit avoir des quantités et des quantités de bois, notamment pour la nuit, où on doit faire de grosses réserves et le mettre à l’abri, s’il le faut, au cas où il pleuvrait) et aller chercher de la nourriture (l’ile est grande, il n’y pas beaucoup de nourriture, il faut la chercher, il faut la trouver, il faut se lever pour le faire). En dehors de la survie, plus l’aventure avance, plus on est fatigués, plus on dort, plus on fait des siestes, plus on se repose entre les épreuves. Quand on se repose, on pense un peu moins à la nourriture et notre corps essaie de récupérer, de s’habituer à cette difficulté.

Pour terminer, comment aviez-vous vécu les nombreux prime-times que vous évoquiez ? Avaient-ils ravivé certains souvenirs et certaines émotions ?

Oui, ça s’est sûr. C’est vrai que ça a fait remonter énormément de sensations. Quand je me suis revu sur les poteaux ou sur d’autres épreuves, ça m’arrivait dès fois de trembler, d’avoir les larmes aux yeux, de ressentir la douleur ou la joie que j’avais eue à ce moment-là. C’est vrai que ce sont des moments extrêmement marquants, c’est vrai que, voilà, j’ai adoré partager cela avec ma famille. J’y pensais déjà lors du tournage, je me disais que j’avais tellement hâte d’être devant ma télé, de regarder avec ma famille, de kiffer avec eux. Donc c’était vraiment super. C’est vrai que c’est une page qui se tourne. Là, d’ailleurs, on est tellement mélancoliques que je crois que, vendredi prochain, on va se faire le replay de la finale. On était dans les coulisses, on n’avait pas pu regarder, ça va être notre petit dernier vendredi ensemble devant « Koh Lanta », ça sera en mémoire du bon vieux temps on va dire.

Merci, Brice, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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beIN SPORTS : Interview croisée avec Xavier Hamel et Amélie Goudjo pour évoquer le championnat d'Europe de handball féminin !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit photos : Catherine STEENKESTE / beIN SPORTS

 

Bonjour Amélie, bonjour Xavier,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

Le championnat d’Europe féminin de handball a démarré jeudi, au Danemark et se terminera le 20 décembre prochain. On imagine, en tant que passionnés de ce sport, votre soulagement et votre joie de voir la compétition se tenir ?

Xavier : Exactement, c’est le terme. Il y avait une crainte au fur et à mesure que l’on voyait la pandémie se répandre et, dans le même temps, les mesures de protection prises par les différents pays augmenter. Que ce soit la France, évidemment, mais mêmes les pays du Nord, au fur et à mesure, tous prenaient de plus en plus de précautions face au virus. Le Danemark a une grande expérience de l’organisation des grandes compétitions, la Norvège aussi. Donc on n’avait pas forcément de crainte au début puis le gouvernement norvégien, petit à petit, faisait apparaitre de plus en plus d’inquiétudes et a fini par dire, le 16 novembre, qu’il jetait l’éponge et qu’il n’y aurait pas de match en Norvège.

La crainte, évidemment, était que tout soit annulé. Il y avait quand même un espoir, malgré tout. J’étais en échanges aussi avec les différentes personnes qui organisent ces championnats d’Europe pour beIN SPORTS, qui me rappelaient que le Danemark n’avait pas dit non. Ce qui aurait pu être la réaction immédiate de leur part. De suite, ils ont regardé ce qui leur était possible de faire pour organiser quand même la compétition. C’est un grand pays de handball, il y a beaucoup de salles disponibles. Au fil des jours, on avait quand même l’impression que ça pourrait avoir lieu. Restait à savoir quelle allait être l’ampleur de la pandémie, si beaucoup d’équipes allaient être touchées ou pas, ce qui aurait pu causer de gros problèmes. Finalement, il apparait que tout va plutôt bien, il y a assez peu de cas de Covid parmi les joueuses et l’encadrement. Le Danemark a donc pu prendre cette organisation en main tout seul, ce qui est quand même une énorme chose.

Bien sûr, c’est un soulagement. Evidemment, c’est une grande joie de repartir dans une grande compétition comme celle-ci, en espérant que l’équipe de France aille le plus loin possible.

Amélie : Oui, on est tellement au jour le jour sur cette saison et depuis quelques mois que, bien sûr, c’est un plaisir d’avoir cette fenêtre pendant dix-huit jours. Sachant que ce n’est pas forcément évident pour les athlètes, il y a tellement de casse au niveau physique que ça peut questionner. En même temps, elles sont aussi heureuses de pouvoir participer à la compétition. Au mois de décembre, généralement sur cette quinzaine, que ce soient pour les passionnés, les spectateurs, c’est une période assez propice pour regarder tout cela car il n’y a pas non plus un million de choses qui se déroulent en même temps. C’est la compétition phare du moment.

Un mot sur le dispositif de la chaine ?

Xavier : On va d’abord s’occuper du premier tour, où l’on va diffuser tous les matchs des groupes A et B, le B étant celui de la France, qui ont lieu dans la même salle, en alternance un jour sur deux. On donnera bien sûr des indications et les scores sur les matchs des autres groupes qui se déroulent dans le même temps. Ensuite, ce sera le tour principal. Donc, bien sûr, si la France y est, on s’intéressera de très très près au tour principal des Bleues. Tout en continuant à diffuser d’autres rencontres. Avant, ensuite, les demi-finales et la finale, en intégralité sur nos chaines.

 

Crédit photos : Catherine STEENKESTE / beIN SPORTS

 

Comment avez-vous préparé, journalistiquement parlant, cette compétition ?

Xavier : Je l’ai préparée, depuis le début, exactement comme si la compétition allait avoir lieu. Je m’informais bien sûr mais je ne me suis pas occupé, dans ma préparation, de savoir s’il allait y avoir annulation ou pas. Sinon, c’était le meilleur moyen pour se retrouver un peu le bec dans l’eau juste avant la compétition. Je m’y suis pris à l’avance, en faisant attention principalement à l’équipe de France et à son groupe. Il y a eu des matchs fin septembre entre le Danemark, le Monténégro et la France, ce qui donnait déjà des indications. J’ai poursuivi dans cette préparation-là.

Amélie : La préparation se fait sur plusieurs mois. Je suis le championnat de France, je regarde la Ligue des Champions, c’est aussi une manière de suivre la plupart des internationales qui, pour les trois quarts, évoluent sur la scène européenne. En plus de ce quotidien, j’avais commenté des matchs de préparation de la Golden League, en septembre, avec Xavier Hamel et beIN SPORTS, où l’on avait déjà vu le Danemark, la Norvège et le Monténégro, des équipes qui sont toutes à l’Euro. C’était une sorte de préparation aussi. On devait avoir la deuxième édition la semaine dernière, qui a été annulée puisque la Norvège, pays organisateur, s’est désistée la semaine précédente. J’ai eu une semaine totalement libre, j’ai travaillé chez moi, tranquillement, en regardant les effectifs, en lisant des articles, en appelant, en faisant des entretiens téléphoniques, pour préparer au mieux la compétition.

Selon vous, en quoi la jauge très réduite de spectateurs influera-t-elle sur les rencontres ?

Xavier : Les joueuses sont expérimentées, elles jouent déjà depuis quelques semaines, pour la plupart, sans public. Elles ont donc déjà l’habitude, je pense, de jouer devant des salles vides. Même si, évidemment, elles préféreraient toutes avoir énormément de monde dans les tribunes, quand bien même ce serait du public qui leur serait un peu hostile. Mais c’est toujours mieux, pour une joueuse, de jouer dans une salle comble, évidemment.

C’est pour nous que ça peut être un peu bizarre, pour des télés qui, justement, aiment bien entendre et voir le public. Il y a toujours des nationalités de publics qui sont arborent toutes sortes de couleurs, qui apportent énormément de soutien. Les roumains, par exemple, sont toujours à fond, les monténégrins ne sont jamais très nombreux mais font énormément de bruit, les danois sont nombreux généralement à soutenir leur équipe, les norvégiens et les suédois aussi suivent leurs équipes. Bien sûr, le public français ne pourra malheureusement pas se déplacer, il y a un noyau de supporters extrêmement fidèles que l’on retrouve quasiment à chaque compétition pour lequel ce sera difficile. Nous concernant, évidemment, on essayera de faire sans cette ambiance, c’est pareil on prend aussi un peu l’habitude de commenter sans public. On attend avec impatience, pour autant, qu’il puisse revenir.

Amélie : Les sportifs sont tellement capables de s’adapter aux situations. Leur préparation mentale est axée sur le fait que la situation est ainsi et qu’il faut faire avec. Les joueuses sont préparées à jouer dans ces conditions-là dès le début de la compétition et je pense qu’une fois que c’est intégré, c’est intégré. Après, le terrain est un 40x20, c’est toujours le même. C’est vrai qu’il y a un facteur X avec les spectateurs. Pour les adversaires, je dirais que ça doit être presque plus confortable, dans un sens, puisqu’il n’y aura pas de public contre elles à gérer. Même si les spectateurs danois, en général, sont assez fair-play. Pour les danoises, c’est quand même dommage, elles jouent une compétition à domicile et elles n’ont pas le soutien massif sur place de leurs spectateurs. Je ne sais pas, dans la balance, ce qui va vraiment peser le plus ou le moins, on va le voir sur la compétition. Après, je pense que ce qui reste dans le cœur des joueuses, c’est de jouer dans des salles pleines. C’est sûr que cette année est spéciale, il faut s’adapter au quotidien aux situations. Elles vont jouer et s’adapter, je le crois.

 

Crédit photos : Catherine STEENKESTE / beIN SPORTS

 

Les Bleues sont tenantes du titre mais restent sur un championnat du monde en demi-teinte l’année dernière. Quels espoirs placez-vous en elles ?

Xavier : De ce que j’en ai vu, entendu, discuté avec elles, elles sont vraiment reparties pour aller au-moins en demi-finale, pour aller chercher une médaille, ce qui est quand même l’objectif. Je les en crois évidemment tout à fait capables. On a un groupe qui est resté quasiment identique à celui qui, c’est vrai, s’est un petit peu manqué au Japon l’année dernière mais surtout qui a remporté la médaille d’Or aux championnats du monde en 2017 et à l’Euro 2018. Il y a quelques petites modifications dans ce groupe-là mais qui sont minimes en nombre. On a vraiment un groupe qui a envie de repartir de l’avant, c’est clair. Pour effacer peut-être ce qu’il s’est passé au Japon. Repartir pour aller chercher une médaille sera évidemment difficile parce que le groupe est compliqué mais, en tout cas, je les en crois tout à fait capables.

Amélie : Pour moi, en préparant bien la compétition, en regardant avec beaucoup d’attention les différentes équipes, je pense quand même que la France a vraiment un collectif pour aller dans le dernier carré. Et pourquoi pas pour garder le titre. Après, il y aura une concurrence féroce avec la Norvège, la Russie et on ne peut pas enlever le champion du monde, la Hollande. Les deux outsiders, pour moi, sont le Danemark et l’Allemagne. Après, ça faisait longtemps que l’on n’avait pas vu l’équipe de France passer tellement à côté en ne se qualifiant pas pour le tour principal. Pour autant, l’équipe n’a pas réellement énormément changé depuis le Mondial donc il y a autant de qualité. C’était peut-être un concours de circonstances aussi, des joueuses qui étaient un peu en méforme individuellement, collectivement ça n’avait pas pris la saison dernière mais on sait que cette dynamique de groupe peut s’inverser hyper rapidement. Donc j’ai vraiment confiance en cette équipe de France et je la place aussi dans les quatre favoris pour accéder au titre.  

Concernant les autres nations, quelles sont vos favorites ?

Xavier : Il y avait une équipe qui faisait peur à tout le monde il y a un mois, c’était la Russie, qui a une équipe absolument fantastique quand elle est au complet. Là, sans doute l’une ou la meilleure joueuse du monde ne sera pas présente, elle s’est blessée au dos il y a quelques jours. C’est un gros manque dans cette équipe car c’est vraiment elle qui mène le jeu et qui, en attaque, est la joueuse la plus dangereuse pour la défense adverse. Il y a quelques petites absences autres dans cette équipe de Russie, elle est donc un peu amoindrie par rapport à ce qu’elle était il y a un mois. Mais elle fait toujours partie des favorites.

Sinon, il y a bien sûr la Norvège qui est habituée des podiums aux grands championnats, les Pays-Bas qui sont champions du monde en titre, avec un entraineur français qui fait des miracles. La France, évidemment, est toujours là dans les gros rendez-vous. On retrouve généralement au moins trois de ces quatre équipes dans les derniers carrés depuis quatre ans maintenant. Donc sans doute que ces quatre équipes-là font partie des favorites.

 

Crédit photos : Catherine STEENKESTE / beIN SPORTS

 

En conclusion, à l’aube de cette nouvelle édition européenne, que peut-on vous souhaiter pour ces deux semaines et demie d’antenne ?

Xavier : De prendre le plus de plaisir possible à commenter les matchs, d’avoir de belles rencontres. Que l’équipe de France aille le plus loin possible, pour qu’on la supporte comme on la supporte depuis cinq ans maintenant, toujours derrière elles. D’avoir de beaux matchs, de beaux gestes, une super compétition. Les conditions sont assez délicates mais je suis sûr que ça peut quand même donner quelque chose de super.

Amélie : On a tellement vécu des années assez exceptionnelles, en suivant l’équipe de France, notamment en 2017, en allant vivre le dernier carré en Allemagne. Là, ça va être un peu compliqué de les rejoindre si elles y accèdent. Mais on est là match après match, on a notre petite équipe, on les suit, on les soutient, on essaie vraiment de montrer d’elles la meilleure image au travers des reportages, au travers de nos commentaires. On est vraiment à fond avec elles, on a un échange assez positif. Forcément, quand elles sont éliminées précocement, ça n’a plus du tout la même saveur pour nous, même si on aime le handball, même si on aime suivre les demi-finales et la finale, quand il y a la France, c’est de l’adrénaline en plus, ce sont des émotions en plus, c’est du plaisir. En plus, on connait les filles depuis des années et des années donc c’est toute une histoire qui a commencé il y a quelques années que l’on continue à suivre avec elles. Forcément, l’année dernière, cette élimination précoce était vraiment dure à vivre. Ce que l’on souhaite, c’est de pouvoir rêver avec elles, c’est de pouvoir vivre leurs victoires et peut-être même que l’on peut souhaiter des moments difficiles pour continuer à les encourager et à présenter le meilleur d’elles jusqu’au bout.

Ce fut un plaisir, Amélie et Xavier, d’échanger avec vous !

beIN SPORTS propose le championnat d’Europe de handball féminin du 3 au 20 décembre 2020 avec tous les matchs de l’équipe de France à vivre en direct sur ses antennes.

Publié dans Télévision

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N'Oubliez Pas Les Paroles : Elodie, maestro, évoque la sortie de son troisième single !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Elodie,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien !

Depuis peu, votre troisième single, « Je veux que tu sortes », est disponible sur toutes les plateformes musicales. Comment le caractériser facilement ?

D’un point de vue musical, il s’agit davantage d’une balade, d’une chanson à émotions. Elle a été également écrite et composée par Dorian Bedel, comme les deux premiers titres. Mais on est dans un registre complètement différent. C’est ce qui me plait en fait, depuis ces trois premiers titres. Il n’y en a pas un seul dans le même style musical. Je me retrouve bien dans ces différents contrastes parce que j’aime chanter de tout. J’aime beaucoup bouger sur scène, j’aime sauter dans tous les sens, j’aime le rock et, là, avec « Je veux que tu sortes », on arrive dans un autre domaine que j’aime beaucoup, les chansons à émotions. On est plus sur une balade émotive.

Au niveau du contenu, je suis aussi heureuse du chemin de cette chanson. Les premières, surtout « Cliché de fille », parlaient de moi et, là, même si « Je veux que tu sortes » est écrite à la première personne, il ne s’agit pas de mon histoire particulièrement. Je me suis mise dans la peau d’une autre personne et j’ai raconté ce que pouvait ressentir n’importe qui après un amour vécu à sens unique. Puisque, comme l’indique le titre, il s’agit d’une personne qui souhaite que son amour passé quitte sa mémoire parce qu’elle n’arrive pas à se tourner vers l’avenir. Je pense que beaucoup de gens ont déjà vécu ce genre de situations. Là, en l’occurrence, c’est moi qui incarne cette femme qui souffre à cause de son ex mais ça peut très bien être un homme qui ressent cela. Il ne s’agit donc pas d’une histoire personnelle mais d’une narration de ce que peuvent ressentir plein de gens dans cette situation.

Quels premiers retours avez-vous pu avoir sur les trois chansons proposées ces derniers temps ?

D’un point de vue statistique, les retours ont été beaucoup plus importants sur « Cliché de fille » que sur « Singer » et « Je veux que tu sortes ». Je pense qu’il y a plusieurs facteurs qui jouent. Le fait que ce soit la première chanson aide à connaitre un succès beaucoup plus important que sur les autres. Il faut aussi se rappeler le contexte favorable dans lequel était sortie « Cliché de fille ». Les Masters 2019 avaient été rediffusés pendant le confinement et mon parcours durant ceux-ci avait été très positif, j’étais allée jusqu’en finale. En plus contre Kevin, qui est très très très apprécié. Donc il y a eu une grosse audience à ce moment-là sur cette rediffusion. Juste avant, il y avait eu la diffusion des tournois pour les associations. Dans cette équipe, je jouais avec Margaux, qui est aussi une maestro très très médiatisée. Toutes ces diffusions de « N’oubliez pas les paroles » assez enchainées ont fait que le nombre de personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux avait triplé en peu de temps. J’avais sorti « Cliché de fille » en même temps donc cela avait été un énorme bénéfice de pouvoir le faire à cette période. J’ai conscience que je dois beaucoup à l’émission et je ne le nie absolument pas.

« Singer », la deuxième, a connu beaucoup moins de vues parce qu’elle est sortie à la rentrée, il n’y avait pas forcément de visibilité à la télé à ce moment-là. Enfin, « Je veux que tu sortes » a connu un bon succès dès sa sortie puis, après, a stagné. Là, avec la diffusion de mon passage en 1/16è des Masters 2020, cela a fait un petit rebond. On vient de passer récemment les 10 000 vues, « Singer » est à peu près au même stade, alors que « Cliché de fille » a dépassé les 90 000 vues. On se dirige vers les 100 000 vues et ce serait un sacré pallier de franchi.

 

 

En termes d’avis des gens qui me suivent, les retours en général sont toujours très positifs. J’ai très peu de commentaires négatifs et, finalement, même quand ils le sont, j’aime beaucoup réagir sur les gens qui ne comprennent pas mes chansons ou qui désapprouvent le message que je passe. J’aime en discuter avec eux parce que je trouve ça constructif. Mais, dans l’ensemble, les commentaires sont extrêmement positifs. Ce qui est drôle, c’est que, comme on est sur des univers complètement différents selon les trois titres, en fait, naturellement, les gens souhaitent se positionner. Ils aiment souligner leur préférence. En général, le dilemme est très serré entre « Cliché de fille » et « Je veux que tu sortes ». Ils ont ce besoin d’extérioriser une préférence dans les titres.

En tout cas, ce qui marche dans ces chansons et particulièrement dans « Cliché de fille » et dans « Je veux que tu sortes », c’est que les gens qui les écoutent se retrouvent à travers elles. « Cliché de fille » avait été écrit pour moi, pour mon portrait et beaucoup de gens ont vécu un peu ce que je ressens dans cette chanson. Même si « Je veux que tu sortes » ne raconte pas une histoire qui m’est personnelle, beaucoup de gens se sont retrouvés émus. J’ai reçu des dizaines de messages de gens qui m’ont dit que ça leur a fait remonter tellement de choses en eux et que ça les avait émus aux larmes. Ils disent être touchés par toute l’émotion et la nostalgie qui se dégagent de ce morceau. Je me dis que, en touchant le cœur des gens, finalement j’ai tout gagné. Ces chansons m’ont touchée mais, si elles touchent les autres, c’est encore mieux.

Ce troisième single en appelle-t-il d’autres ?

Oui, tout à fait, c’est en projet. J’ai souhaité continuer mon travail avec Dorian Bedel, il y en a une qui est écrite et une deuxième est en cours de travail. Pour l’instant, c’est surtout lui qui est en train de laisser aller son inspiration. Par la suite, c’est moi qui travaillerais ces deux chansons et qui me dirigerais vers les studios. J’aimerais avoir cinq chansons à mon répertoire pour le moment, on verra après pour la suite. Donc il y a effectivement le projet de proposer deux nouvelles chansons dans les mois qui viendront.

Entre les deux vagues de confinement, vous avez eu la joie de retrouver sur scène une partie de vos camarades de « N’oubliez pas les paroles ». Quels principaux souvenirs en gardez-vous ?

Oh là là ! La scène est vraiment l’objectif final de mes projets personnels. La partager avec mes amis maestros est une sensation très difficilement descriptible. Elle est différente que celle ressentie en montant sur le plateau de NOPLP. Sur le plateau, on a toujours cette pression de vouloir réussir, cette pression de concentration et d’appel à la mémoire, on délaisse un peu plus le côté artistique, même si on fait de notre mieux pour chanter. Ce n’est pas la priorité. Sur scène, on va chercher en premier lieu l’émotion, la communication avec le public et le partage avec les amis maestros. Donc tout ce que l’on a parfois tendance à trop délaisser pour la compétition et la connaissance des paroles est mis au-devant sur scène. C’est une sensation complètement différente du plateau télé, j’aime les deux mais celle sur scène me procure une joie immense. Sur scène, ce n’est que du bonheur. On ne met que le positif de la chanson au-devant, ce qui me plait beaucoup.

Je sais que le monde attend impatiemment la fin de l’année 2020 mais quand je regarde mon année, effectivement il y a eu deux confinements et des épreuves assez atroces à traverser mais, en parallèle, cette année m’a apportée tellement, avec ces scènes, entourée des copains, avec la sortie de mes trois premiers titres, avec les Masters. Il y a eu beaucoup de belles choses aussi en fait et la scène fait partie vraiment de mes meilleurs souvenirs de 2020.

 

 

Plus récemment, on a pu vous voir, sur France 2, dans une nouvelle édition des Masters, aux côtés de Nagui. On imagine votre étonnement et sans doute votre grande joie d’avoir pu y retourner, grâce à une version élargie, vous qui pensiez devoir tourner la page ?

Oui, tout à fait ! Effectivement, ça fait deux ans que je fais un peu mes adieux au public de « N’oubliez pas les paroles ». Il y a deux ans, j’étais, il me semble, treizième du classement et, à l’époque, on allait à coup de quatre à cinq maestros qui entraient chaque année dans le classement. Il s’est avéré qu’il y en a eu beaucoup moins l’année suivante, j’avais donc pu retourner aux Masters 2019, alors que je pensais que c’était déjà terminé pour moi en 2018.

J’y suis retournée en 2019, alors que j’avais la place de dernière au classement, les seize premiers maestros seulement étant retenus. Il y a eu la finale avec Kevin. Je m’étais dit que c’étaient mes derniers et qu’il me fallait tout donner. J’avais vraiment donné tout ce que je pouvais parce que je savais que c’était la fin. J’avais, à nouveau, pu dire au revoir à cette occasion au public qui m’avait beaucoup soutenue.

Voici que le tournoi pour les associations change de formule également, passant de seize à dix-huit. A ce moment-là, beaucoup de maestros m’étaient passés devant, j’étais devenue vingtième, je pensais y aller au mieux en tant que remplaçante mais il y a eu deux absents, ce qui m’avait permis d’y aller en place de dernière à nouveau. A l’issue de ce tournoi, Nagui annonce que la formule des Masters s’élargit et, quelques semaines plus tard, on apprend que c’est une formule à trente-deux. Voilà, c’était reparti. J’arrête maintenant de dire au revoir aux gens parce que je vais perdre toute crédibilité J.

C’est vraiment une chance incroyable parce que je n’imaginais pas que cette aventure durerait aussi longtemps. Je n’imaginais pas qu’elle m’apporterait autant artistiquement et, surtout, qu’elle m’apporterait autant humainement, dans toutes les rencontres que j’ai faites. Donc c’est une chance et on verra si cette formule est conservée pour l’année prochaine. On ne le sait pas, personne ne le sait pour le moment, ça a l’air de fonctionner en tout cas puisque l’on a battu des records d’audience chaque soir. Cette formule a l’air de plaire, c’est super, après on n’est pas décisionnaires de la formule. Je prie de tout mon cœur pour être encore présente l’année prochaine et si ce n’est pas le cas, tant pis, j’aurais eu au moins la chance de vivre cela pendant quatre années, en pensant chaque fois que c’était ma dernière. C’est déjà super.

On l’a vu, vous avez été éliminée bien plus tôt que d’habitude. Avec le recul, sans vous remémorer trop de mauvais souvenirs, que s’est-il passé ?

Je suis assez mitigée dans cette émission. Les points positifs de tout cela, c’est que, encore une fois, je n’étais même pas censée être là cette année donc comment ne pas être heureuse de pouvoir revenir sur ce plateau, de pouvoir ressentir toutes ces ondes, de pouvoir rechanter avec les Zikos, d’être aux côtés de Nagui ? Quelle chance d’avoir pu revivre encore toutes ces choses que l’on ressent sur le plateau. J’étais vraiment ravie d’y retourner. L’autre point qui est totalement positif aussi est que je fais partie de ceux qui ont eu la chance de repartir avec de l’argent, je suis repartie avec 20 000 €, une somme énorme. J’ai conscience de cette chance et je ne la nie absolument pas.

 

 

Mais c’est vrai que, à chaque fois que je vais sur le plateau, je me donne toujours un objectif. C’est marrant parce que, depuis quatre ans, l’objectif n’avait pas changé. Chaque année, je me disais « allez, tu as bossée comme une folle donc ta récompense serait que tu gagnes une finale à 20 000 € ». Ce qui serait une belle récompense pour mon travail. Cette année, l’objectif n’était absolument pas financier. J’avais comme une sorte de défi personnel à relever, peut-être lié au regard des autres qui avait changé sur moi. J’ai senti un certain changement, où les gens me craignaient davantage par rapport à ce que j’avais fait l’année dernière. Ils me disaient que je faisais partie des plus fortes, alors que je n’étais pas d’accord avec cela. Je savais mes points faibles, c’est juste que mes amis maestros n’en avaient pas forcément conscience. J’avais cette pression que je me suis mise naturellement parce que je pense que j’étais attendue. Quand je voyais sur certains sondages faits sur les réseaux sociaux que beaucoup de gens me voyaient aller en finale des Masters, je m’étais dit que de nombreux téléspectateurs s’attendaient à ce que je fasse une certaine performance. Je me suis naturellement mise cette pression de « Il faut que je réussisse, je n’ai pas le droit à l’erreur ». J’ai eu aussi moins de temps pour réviser, d’habitude les tournages avaient lieu en août, là ils ont débuté avant les vacances de la Toussaint donc ça a été très court pour moi de réviser, pendant que j’étais instit, pendant que je m’occupais de ma fille, pendant que j’avais des projets musicaux en cours. Mais je me suis donnée vraiment le maximum de moyens, à ne faire que ça de mes week-ends et de mes soirées. Voilà, quand on fait beaucoup de travail, on espère atteindre son objectif, pour moi c’était de gagner un match, peu importe l’argent, quitte à revenir les poches vides, cela m’était égal. Je voulais juste gagner un match et l’objectif n’a pas été atteint. Donc cela a été un peu ma déception parce que c’est la première fois des Masters que je n’atteins pas mon objectif. Mais, encore une fois, j’insiste, je ne voudrais pas que l’on pense que je n’ai pas conscience de la chance que j’ai d’avoir gagné 20 000 €, je suis très contente de cela, vraiment.

La deuxième déception, en plus de ne pas avoir atteint mon objectif, est d’avoir perdu contre moi-même en fait. Ça a été très décevant. J’ai fait une erreur, une seule erreur, qui m’a été fatale dans mon parcours. Sur la première manche, Mickael allait dans le fauteuil parce qu’il lui manquait des points, sur la deuxième manche, Mickael allait dans le fauteuil parce qu’il n’avait pas eu non plus la totalité de ses points. Donc j’avais mes premières manches, les connaissances étaient là, c’est juste le stress que j’ai très mal géré sur la première même chanson. Sur le match aller, je suis tombée sur « C’est dit » de Calogero, que j’avais récitée par cœur quelques semaines avant à mon mari, sans aucun soucis. Elle était passée naturellement. Là, j’ai vu les trois petits points apparaitre, ça y est, les paroles n’étaient plus là et rien ne me revenait, j’essayais de balancer des mots un peu dans le désordre mais je savais que ce n’était pas ça. Rien n’est venu, ça a été le trou noir.

Je trouve que, cette année, on s’est tous mis une pression beaucoup plus importante. Pourtant, l’année dernière, j’en avais déjà une sacrée mais celle de cette année m’a vraiment fait perdre mes moyens. Quand on voit l’état dans lequel était Mickael, on remarque que, finalement, on était tous assez mal, on se mettait une pression qui n’était pas forcément bénéfique. En tout cas, cette pression a été très négative pour moi, elle m’a vraiment ensevelie. Mais, voilà, en tout cas, c’est ma déception de m’être trompée sur quelque chose que je connais. C’est la crainte de tous les maestros. Quand on ne connait pas le texte, on ne regrette pas mais quand on le sait, c’est dur de se pardonner une erreur sur une chanson que l’on connait par cœur. Mais bon, c’est ainsi, cette année je suis tombée, l’année dernière j’étais debout et puis on verra l’année prochaine.

Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision, Musique

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Koh Lanta : Angélique revient sur son élimination juste avant l'orientation !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Bonjour Angélique,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Vous avez été éliminée de l’aventure « Koh Lanta » aux portes de l’orientation. Comment avez-vous vécu la diffusion de l’épisode en question ? A-t-il ravivé en vous certains souvenirs et certaines émotions ?

Honnêtement, ce conseil-là m’a rappelé que, ce jour-là, j’étais très très fatiguée. Aussi que j’étais fière de mon aventure et que je ne m’étais pas forcément battue plus que cela. Dans le sens où j’aurais peut-être pu essayer de trouver d’autres solutions pour ne pas être éliminée. Après, je ne regrette pas du tout ce que j’ai fait. Concernant le conseil, je pense encore, à l’heure actuelle, que les garçons ont très bien joué et que dans « Koh Lanta », il faut toujours faire attention à la stratégie et ne jamais baisser sa garde.

Au moment de rejoindre ce conseil, dans quel état d’esprit étiez-vous alors ? Plutôt sereine ? Ou inquiète ?

Au fond de moi, il y avait toujours un risque d’être éliminée parce que je savais que Dorian protégeait Lola et que Loïc protégeait Alexandra. Même si on était cinq, il n’y avait personne qui me protégeait dans notre alliance et je savais que Brice, dans tous les cas, allait tout faire pour se sauver. On n’est jamais trop confiant. Mais bon, c’est vrai que je ne me suis pas battue corps et âme pour éviter d’être éliminée. C’est bien dommage d’ailleurs car, dans « Koh Lanta », il faut toujours se battre.

Plus globalement, quel regard portez-vous sur votre aventure ?

Je suis vraiment fière de mon aventure, honnêtement, je ne suis pas la plus grande des sportives, je ne suis pas la plus grande des stratèges, je ne suis pas la plus grande aventurière, je ne sais pas faire de feu. Etre arrivée jusque-là est vraiment une fierté et ça montre que « Koh Lanta », ce n’est pas que ça. J’ai quand même réussi à gagner des épreuves, j’ai quand même réussi à tenir jusque-là, je suis assez fière de moi et du parcours que j’ai fait.

Certains souvenirs vous ont-ils particulièrement marquée ?

Je retiens forcément quand j’ai gagné la dernière épreuve de confort et que je suis partie avec Lola partager la récompense. Il y a tellement de choses que l’on retient, les moments de partage où l’on est tous ensemble autour du feu, où on se raconte un peu nos histoires, où on partage nos moments un peu intimes. On ne les voit pas forcément tout le temps, il y a aussi les moments où l’on va faire des petites activités, où l’on va chasser des crabes… ce sont des moments qui, forcément, restent gravés, que l’on a partagés ensemble.

Vous citiez le prénom de Lola. Sa rencontre a été un fait marquant pour vous, vous avez formé un vrai binôme tout au long de l’aventure ?

Exactement ! Lola fait partie pleinement de mon aventure, elle était présente dans mon aventure et elle fait toujours partie de ma vie, elle est toujours présente. Comment ne pas parler de Lola alors qu’elle a contribué à me sauver dans mon aventure ?

Quelle place, quel rôle pensez-vous avoir eu sur le camp ?

On le voit très bien…Je suis une vacancière…. Non, je pense que j’avais le rôle, pour certaines personnes, de celle qui ne fait rien, qui n’est pas une aventurière, qui attend un peu trop, qui se repose un peu trop, alors que je faisais quand même des choses, que l’on ne voyait pas tout le temps. Mais bon, c’est vrai que je n’étais pas la plus aventurière de toutes…J’avais annoncé la couleur quand je suis arrivée, je ne m’en étais pas cachée.

 

Crédits photos : Laurent Vu/ ALP /TF1

 

Comparativement à l’image que vous en aviez en amont, certaines choses ont-elles été plus ou moins compliquées ?

Le manque de nourriture…au début, ça allait, je pensais que ça allait être beaucoup plus dur que cela. Ça m’a vraiment touché seulement à la fin…C’était psychologiquement dur. Sinon, ce qui était compliqué vraiment pour moi, c’était de dormir dehors. Je pensais que j’allais mieux le vivre et, en fait, j’ai eu du mal. Je voulais que les nuits passent vite, je n’aimais pas du tout quand la nuit tombait, que c’était le moment d’aller dormir…je voulais qu’elles passent rapidement et, pourtant, elles étaient longues, très longues.

Une fois que vous avez rejoint la résidence du jury final et que vous avez retrouvé une partie de vos camarades, cela a-t-il été l’occasion de vous remémorer l’aventure et de mieux comprendre certaines décisions ? Ou, à l’inverse, le passé étant le passé, en avez-vous surtout profité pour vous connaitre dans un contexte autre qu’une vie sur le camp ?

Les deux ! C’est vrai que, après, on relativise, on prend du recul. Dans le jeu, on est vraiment dedans, à fond et, quand on en sort, on se rend compte qu’il y a des choses que, forcément, on n’aurait pas pensées comme cela ou que l’on aurait mal interprétées. Sinon, après, on essaie vraiment de se connaitre hors du jeu et on voit les gens un peu plus sincères, un peu moins hypocrites je dirais, sans les éliminations. On se redécouvre vraiment dans la villa du jury.

En plus de Lola, on imagine que vous avez gardé le lien avec certains de vos camarades ?

Il n’y a pas que Lola, il y en a plein d’autres…Alexandra, Ava, que j’avais peu vue dans le jeu, sur un jour seulement….et on a appris à se connaitre plus tard, maintenant on est très proches. « Koh Lanta », c’est ça aussi, ça continue même après.

A quelques heures de la finale à trois, quels sont vos coups de cœur parmi les aventuriers encore dans le jeu ?

Celle que j’aimerais voir gagner, c’est Alexandra. J’étais très proche d’elle, peut-être mois que Lola, mais j’étais très très proche d’elle aussi dans le jeu. Après, je trouve que chacun, dans les trois finalistes, mérite sa place et mérite de gagner. Loïc est quelqu’un qui m’a épatée et fascinée même lors des dernières épreuves et dans la vie sur le camp. Brice m’a épatée sur le fait qu’il aurait dû être éliminé depuis bien longtemps et, au final, il est toujours là et se retrouve finaliste. Je trouve que ça fait partie aussi du jeu « Koh Lanta ». Et Alexandra parce que, au début, on n’aurait pas misé une pièce sur elle alors que, au final, elle a un mental de fou. Elle est là, finaliste, je suis fière d’elle. Je ne sais pas mais je mettrais Alexandra en priorité.

Merci, Angélique, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Mes chers fantômes : Elodie Hesme évoque la sortie de son deuxième roman !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Elodie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Le 5 novembre dernier, vous avez sorti votre deuxième roman « Mes chers fantômes », chez Michel Lafon. Comment le présenteriez-vous ?

C’est l’histoire d’une esthéticienne, dans le centre de la France, qui tient son salon, avec sa petite vie ronronnante. Elle est un peu brut de fonderie, terre à terre et surtout, elle ne croit en rien. Du jour au lendemain, elle se retrouve à pouvoir parler aux morts. Au début, évidemment, elle pense qu’elle est en train de faire un AVC ou qu’elle a un problème psychiatrique. Hors de question de croire qu’elle est devenue médium ! Mais elle va devoir se faire une raison ; ses fantômes ne la lâcheront pas tant qu’elle ne les aura pas aidés à comprendre pourquoi ils sont coincés sur terre ! Chaque fantôme va, en retour, la guider sur les traces de son propre passé. Parce qu'il y a une énigme aussi dans Barbara : qui est-elle vraiment ? pourquoi a-t-elle cette enfance fracturée ? Pourquoi n’a-t-elle pas vu ses parents depuis trente ans ? Que s’est-il passé dans son enfance pour que cette femme ait fait table rase du passé ? Ces rencontres surnaturelles vont la libérer des secrets qui la rongent.

A travers ce roman, j’ai voulu aborder la médiumnité, la vie après la mort mais sans pathos, sans agiter la peur, le glauque ou la frustration. Toute la comédie arrive par le biais de mon héroïne, Barbara, une fille haute en couleur !  Pour moi, l’important était de faire passer que l’on est tous connectés, que l’on n’est pas seuls, que ceux qui nous ont quittés sont toujours là. Il m’importait d’aller vers le côté solaire, positif, car l’histoire ne se termine jamais quand l’amour subsiste.  

 

 

Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour son écriture ?

Je suis réceptive à l’impalpable. Je ne suis pas médium mais je suis très sensible et assez connectée. Ça m’intéressait de prendre un personnage qui, justement est totalement hermétique à l’invisible pour l’emmener dans cet univers et qu’elle comprenne que vivre en paix est l’essentiel, qu’on soit d’ici ou d’ailleurs. J’avais envie de prendre le lecteur par la main et de l’embarquer, comme Barbara, dans toutes les aventures de ces fantômes, qui ont tous eu leur propre vie et doivent démêler les fils de leur existence passée pour pouvoir être en paix dans l’au-delà. Ça m’intéressait aussi d’en faire une enquête, une comédie d’aventure où l’on découvre autant de secrets terribles que de situations pleines d’humour.  Comme je le disais, je rejette le pathos. L’Espoir m’intéresse beaucoup plus.  

Quels premiers retours de lecteurs avez-vous pu avoir ?

J’ai eu des retours très émouvants de médiums. L’un m’a dit que je l’avais réconcilié avec les livres sur l’Invisible. Cela m’a fait très plaisir. Je ne voulais surtout pas galvauder la médiumnité mais être à la hauteur de ce que je ressens et de ces gens qui font ce métier magnifique qu’est passeur d’âmes. J’y crois énormément, je crois que les gens qui peuvent partir en paix changent tout, même et surtout la vie de ceux qui restent. On est tellement tous connectés, il y a tant de vibrations qui nous lient que, forcément, ces gens-là font un métier merveilleux. Je voulais leur rendre hommage aussi. Je suis heureuse des retours de ces médiums, qui m’ont dit que c’est exactement ce qu’ils vivaient, ce qu’ils ressentaient, que je n’avais pas trahi le propos. C’est très important pour moi.

Les retours sont aussi très féminins. C’est un livre peut-être plus pour les filles, l’héroïne est une femme, cela facilite la projection. La plupart du temps, elles me disent qu’elles l’ont lu en deux jours, qu’elles l’ont dévoré, qu’elles l’ont adoré. Je crois que, dans l’époque dans laquelle on est malheureusement plongés, on a besoin de sourires et d’espoirs, de se dire que, peut-être, l’Amour peut sauver de tout. C’est le thème fondateur de ce roman, faire la paix avec son passé, aimer. C’est ce que dit à un moment donné son ange dans l’histoire : le contraire de l’amour n’est pas la haine mais la peur. Notre société est surtout malade de la peur en ce moment, il ne faut pas lâcher l’espoir, c’est pourquoi il m’était essentiel que ce roman sorte maintenant.  

 

 

Que peut-on vous souhaiter avec ce roman ?

Tout ce qui est intime devient par essence fédérateur. Nous vivons tous sensiblement la même chose, en tout cas dans les sentiments, dans le ressenti de ce que l’on traverse. Mon livre, je l’espère, est un grand message d’espoir parce que, justement, je ne crois pas que la vie s’arrête au moment où l’âme sort de votre corps. Je crois qu’il se passe autre chose et que tout continue. Tout ce que je souhaite, c’est que mon roman fasse du bien aux lecteurs, qu’il chasse leurs idées noires et leurs angoisses et les reconnectent à l’espoir, au sourire et si possible, à l’Amour. C’est un cadeau quand je reçois les messages des lecteurs me disant que je les ai aidés à passer des phases compliquées, qu’ils se sentent mieux après la lecture. Que quelque chose s’est débloqué en eux. Comme Barbara, j’ai besoin d’être utile.

Avez-vous déjà l’idée d’en proposer une suite ?

La dernière version du tome 2 est déjà dans les mains de mon éditeur, les aventures de Barbara et de ses chers fantômes est loin d’être terminée…

C’est merveilleux d’écrire un roman. Contrairement aux scénarios qui doivent être calibrés et formatés, là, je peux écrire dans une liberté totale. J’ai en plus la chance d’avoir une maison d’éditions absolument merveilleuse avec des correctrices et des éditrices formidables. Une sacrée bande de femmes connectées !  Je suis très heureuse chez Michel Lafon. D’ailleurs, paraitra l’année prochaine un autre roman, qui n’est pas la suite de celui-ci, mais un roman historique que nous terminons avec Virginie de Clausade. C’est une autre aventure que d’avancer à deux ; ça crépite, ça gueule, ça rit, ça débat des heures mais quel bonheur quand la complémentarité est au rendez-vous !
L’écriture est une odyssée d’une grande solitude, vraiment, c’est pour cela que les tournages sont pour moi une aération, une récréation. Dans tous les cas, mon travail est de faire passer des émotions. Et j’adore ça.

Merci, Elodie, pour toutes vos réponses !

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