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Section de recherches, sur TF1 - Juste la fin du monde, au théâtre : Félicité Chaton évoque sa belle actualité !

Publié le par Julian STOCKY

@ Jean Philippe Salerio

 

Bonjour Félicité,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site !

On pourra prochainement vous retrouver dans la saison 14 de « Section de recherches » sur TF1. Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur depuis plusieurs années, comment présenteriez-vous, avec vos propres mots, ce programme ?

Je dirais que c’est avant tout un programme populaire, familial. Je me suis rendue compte (lorsqu’il m’arrive de rencontrer des fans de la série dans la rue) qu’il y a aussi de très jeunes gens qui suivent SR. C’est sans doute aussi lié à la manière dont les faits sont exposés. On se débrouille toujours pour que ce soit mis en scène de façon assez distancée. Le mort n’est jamais absolument « dégueulasse » ! Ce qui fait que, je pense, un jeune peut regarder, sans être choqué.

C’est un programme de divertissement, ce sont des enquêtes, avec un même schéma qu’on a plaisir à retrouver, un côté Cluedo que j’aime beaucoup. Il y a quelques éléments de contextualisation au départ et puis on rentre tout de suite dans le qui, quand, quoi, comment. Ce qu’il y a de sympathique aussi et qui fait que le téléspectateur peut être intéressé, c’est ce que l’on appelle les arches. C’est-à-dire le fait que l’on va s’intéresser aux personnages récurrents.

Quel regard portez-vous à présent sur votre personnage de Vicky ?

Tout ce que je peux voir, c’est qu’il a évolué, vraiment. Quand je suis arrivée, en première saison, j’avais trois phrases et surtout de la présence dans la gendarmerie. C’est une des choses que l’on apprend dans ce métier, à partir du moment où l’on est présent, il y a mille choses à inventer. Au début, j’étais un peu terrifiée, ça faisait longtemps que je n’avais pas tourné et je voyais bien que l’équipe avait l’habitude de ce rythme. Très vite, je me suis dit que, même si j’avais peu, je pouvais glisser peut-être des trucs marrants. A l’époque, Dominique Lancelot avait un peu repéré que je prenais du plaisir à m’amuser avec les accessoires, avec le côté geek. Du coup, elle a commencé à développer cela et à me donner davantage. Quelque part, j’ai grandi avec la série. On a eu aussi un moment où on est allé un peu trop loin au niveau de l’accoutrement : j’avais des tenues pas possibles et une seule boucle d’oreille, de plus en plus grosse ! C’est lié à Vicky, le personnage un peu décalé, dans un duo un peu marrant avec Alex (Stéphane Soo Mongo), mais SR n’est pas non plus une comédie, donc il fallait revenir à une sorte d’équilibre. Le personnage doit être léger mais en même temps crédible.

De retour de cette saison-là, on s’est dit qu’il fallait que l’on redescende. De même que l’enthousiasme débordant de Vicky, qui est un peu sa couleur, sa caractérisation, (qui, c’est vrai, n’est pas si éloignée de mon caractère !) a évolué. Je me disais qu’il pouvait y avoir des jours où elle est saoulée. Aussi la saison 13 a été, pour moi particulièrement importante. Elisa Castel, à la direction artistique, m’a offert la possibilité de jouer quelque chose de beaucoup plus dramatique puisque je perdais ma demi-sœur. Ce fut la possibilité de voir une face sombre, plus complexe, du personnage de Vicky. On l’a vue devant une tragédie. Suite à cet épisode, il a été décidé, en saison 14, de me mettre sur le terrain.

Le rôle de Vicky a donc évolué, petit à petit. En saison 14, elle va sortir du bureau et se retrouver confrontée à un travail qu’elle n’a jamais fait jusqu’alors, l’obligeant à développer de nouvelles compétences, à savoir enquêter. Je suis très heureuse de cela.

 

@ Jean Philippe Salerio

 

Le rythme de tournage est plutôt soutenu. Justement, au fur et à mesure des saisons, aussi au fur et à mesure de l’évolution de votre personnage, avez-vous adapté et peaufiné votre propre méthodologie de travail et de préparation ?

C’est vraiment en faisant que l’on apprend. J’ai appris à être efficace sur cette série, très clairement. Je savais qu’il fallait que le texte soit au cordeau. Mais je me suis rendue compte, vu le peu de temps qu’on a sur le plateau, que plus on a de termes techniques, (et j’en ai souvent !) plus il faut préparer, c’est-à-dire digérer la chose pour pouvoir se libérer, en sachant à quoi elle correspond. L’idée est d’humaniser un vocabulaire qui peut être globalement pénible quand on le lit. Il faut lui donner des couleurs, de l’intention, il faut l’incarner pour prendre du plaisir et pour que le téléspectateur ait du plaisir à le voir et à l’entendre. (Et il ne faut pas oublier à quel moment on intervient dans le déroulement de l’enquête !)

Pendant que l’équipe travaillait, ma manière à moi de rendre la chose plaisante était de beaucoup jouer avec les accessoires, pour me donner du soutien concret. Je m’accrochais à tout ce qu’il y avait sur le bureau. Je demandais des accessoires qui n’étaient pas forcément prévus. J’ai créé aussi des accidents : concrètement par exemple, si on joue avec une feuille de papier, elle peut tomber par terre, ce qui peut être finalement plus intéressant que si elle restait droite !

Avec le temps, je n’ai pas gagné forcément en efficacité mais en détente. Je me fais plus confiance, je laisse davantage faire. Je suis quelqu’un d’une exigence dingue, je veux que tout soit parfait du premier coup, c’est mon défaut, mais je travaille dessus !! Je crois que ce programme m’a aidé à lâcher, à me dire que c’est aussi vachement agréable d’être dans le regard de quelqu’un qui propose autre chose, qui remet en question ce que l’on fait. Ce chemin se fait à deux, entre le réalisateur et l’acteur. Je dirais que j’ai lâché la pression, avec les années. J’essaie vraiment d’être la plus vraie possible. Ce qui passe aussi par une grande détente. Ce programme nécessite à la fois beaucoup de travail et de souplesse.

Vous l’avez dit, en saison 14, votre personnage sera davantage présent sur le terrain. Cela vous a-t-il incité à de nouvelles sources d’inspiration pour l’interprétation de Vicky ?

Disons plutôt que, sur la saison 14, je me suis servie du fait que moi, en tant que comédienne, je n’avais jamais été en extérieur sur SR. J’ai trouvé la première scène de crime magnifique, je me suis extasiée pendant vingt minutes sur la beauté du décor (!) j’étais en fait dans un état second et j’avais un peu peur. Je me suis servie de mon « malaise », du fait que je ne m’étais jamais retrouvée là et je me suis dit que ce que je traversais, pouvait correspondre au malaise du personnage. Je n’avais jamais été sur le terrain et Vicky non plus.

De même, j’ai pris aussi du plaisir à faire des interrogatoires, ce que je n’avais jamais fait de ma vie. Le plaisir que je prenais était celui de Vicky.

En parallèle, dans un tout autre registre, vous avez démarré la mise en scène d’une pièce. Pour ce que vous pouvez en dévoiler, comment présenteriez-vous ce spectacle ? Quels thèmes et thématiques y seront abordés ?

C’est avant tout la thématique de la famille, même si ça parle de mort. La mort plane, elle n’est jamais dite entre les personnages mais elle est là. Cependant un lien très direct existe entre le personnage principal et le public qui fait que seul ce dernier sait. Il s’agit de « Juste la fin du monde », de Jean-Luc Lagarce, qui est une de ses pièces les plus montées. Elle est presque devenue un classique contemporain. J’ai un amour de ce texte depuis très longtemps, je voulais m’y atteler.

C’est l’histoire d’un homme qui sait qu’il va mourir. On apprend qu’il souffre d’une maladie, mais elle n’est jamais nommée, on peut supposer qu’il s’agit du Sida, la maladie qui, à l’époque, avait affecté l’auteur. En fait, il retourne dans sa famille après environ quinze ans d’absence…  Ce retour a pour but de leur annoncer qu’il va bientôt mourir. La beauté de cette pièce est qu’il ne leur dira jamais, le public restera le seul confident de son rapport avec la maladie et la mort. Mais le personnage va permettre, par son silence, de faire en sorte que les siens puissent s’exprimer, puissent dire tout ce qui les a travaillé pendant toutes ces années, tous les non-dits, tout ce qu’ils ont gardé pour eux et qui, là, va pouvoir être nommé pour la première fois. C’est vraiment une pièce sur, je dirais, le pouvoir du langage et le pouvoir de nommer, de dire avec exactitude, pour quitter les ténèbres de l’informulé.

 

@ Gordon Spooner

 

C’est une pièce qui a souvent été mise en scène, vous l’avez dit. Comment procédez-vous ? Vous servez-vous des travaux précédents ? Ou préférez-vous ne pas en prendre connaissance pour une totale liberté d’esprit ?

En fait, j’estime que je dois connaitre ce qui a été fait, que je n’ai pas le choix. Donc j’ai regardé tout ce que j’ai pu regarder. Pour moi, c’est hyper important de me nourrir de tout ce qui a déjà été fait. C’est une pièce où la parole doit être essentielle. Et où il y a beaucoup de théâtre aussi, comme si chacun des personnages se pressentait acteur dans une pièce. Cela m’importe de savoir comment d’autres metteurs en scène ont vu ces choses. ça me permet de me situer par rapport à eux et à la pièce.

J’essaie de mon côté, de tirer le fil d’un personnage principal qui est une sorte de double de l’auteur. Comme une sorte de mise en abyme, il serait à la fois acteur, spectateur et presque auteur de ce que l’on est en train de voir. Comme si au bout du compte, tout cela était une sorte de fantasme, de rêverie d’un homme au bord de la mort.

Quelles premières dates sont déjà connues ?

Nous jouerons à Bagnolet, en banlieue parisienne, au théâtre l’Echangeur, du 12 au 22 octobre. (Puis à la rentrée 2021 aux Théâtres de Maisons-Alfort et à l’Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône). On a la chance que ce texte soit aussi au programme du bac français l’année prochaine. On va avoir, en plus, une représentation en matinée pour les lycéens. On est très contents de pouvoir toucher les jeunes avec cette problématique et ce texte magnifiquement bien écrit. Sur scène, vous retrouverez Florent Cheippe, Xavier Brossard, Aurélia Arto, Cécile Péricone et Angèle Peyrade.

Ce fut un plaisir, Félicité, d’échanger avec vous !

Publié dans Télévision, Théâtre

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Un Si Grand Soleil : Elisabeth Margoni évoque son personnage dans la série à succès de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright FTV Studio

 

Bonjour Elisabeth,

Quel plaisir d’effectuer cette interview en votre compagnie !

La série à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil » va prochainement fêter sa deuxième bougie. On imagine la joie et la fierté que ce doit être de voir une si belle et si grande fidélité des téléspectateurs ?

Oui, ça fait excessivement plaisir. C’est vrai que c’est une série, pour ce genre d’exercice, d’une très grande qualité. On a les fans sur Facebook qui adorent, on devient presque des amis.

Justement, quels principaux retours vous font-ils ? Qu’est-ce qui leur plait dans ce programme quotidien ?

Plein de choses. D’abord, ils sont très attachés à tous les comédiens, même ceux qui ont des rôles difficiles, comme mon copain Renaud Danner qui fait le méchant. En général, les gens adorent les comédiens et les intrigues. Certains aiment bien les intrigues policières, d’autres les intrigues amoureuses, d’autres les intrigues familiales. Je vais vous dire, j’habite à Paimpol, c’est fou ce que les gens sont heureux, m’abordent très gentiment en me disant qu’ils adorent la série. Les gens suivent et, souvent, nous associent à nos personnages.

Avec le recul, quel regard portez-vous à présent sur votre personnage de Marylin Legrand, la mère de Gary, la grand-mère d’Inès et la gérante de la coloc ?

Je l’aime bien. Dès le départ, quand j’ai accepté de le faire, j’ai adoré le personnage. D’abord parce que l’on se ressemble assez, en tous les cas dans la chronologie. C’est le genre de femme qui a fait mai 68. Dans les premières séquences, elle disait qu’elle pouvait donner des cours de théâtre. C’est quelqu’un qui me ressemble quand même beaucoup, enfin j’en ai fait quelqu’un qui me ressemble beaucoup en tous les cas.

Avez-vous eu ou avez-vous encore des sources particulières d’inspiration pour son interprétation ?

Avant tout mon émotionnel, mon intérieur, mes sentiments. Il y a eu plein de scènes avec mon fils où l’on pleurait, d’autres où l’on se mettait en colère. C’est surtout un travail intérieur. Son interprétation ne me donne pas beaucoup de mal, elle est très bien écrite, les dialogues sont très bien écrits et les auteurs ont pigé ma manière de phrasé et d’être. Même si, au départ, ça a été un peu compliqué de m’imposer, je parle plus lentement que les autres, étant plus âgée et j’ai aussi une manière de jouer assez intense. Maintenant, ils m’écrivent ce personnage qui va très bien avec ce que je suis dans la vie.

 

Copyright FTV Studio

 

On le sait, le rythme de tournage sur une quotidienne est soutenu, au travers du nombre de minutes utiles à défendre chaque jour. Au fur et à mesure, affinez-vous votre préparation pour être toujours plus efficace et disponible sur le plateau ?

Non, non, je fais ça depuis le début. J’ai joué 45 pièces de théâtre, j’ai toujours appris mon texte. J’apprends mon texte, je travaille en amont, un mois à l’avance, j’essaie de voir comment je peux faire, comment je peux aller d’un sentiment à un autre sentiment, comment tenir ce personnage.

Nombreux sont les comédiens à l’avoir dit, l’ambiance est très familiale et très chaleureuse, les décors magnifiques et le cadre très agréable. On peut penser que tout ceci participe au bon fonctionnement du programme ?

C’est super ! A la coloc, ce sont tous mes petits chéris. Ils prennent soin de leur mamie, c’est trop gentil, ils sont adorables. Les metteurs en scène, les assistants aussi, c’est une ambiance très spéciale à la coloc. Je suppose que, chez les Bastide, ça doit être comme ça aussi.

Que ce soient Alban, Jenifer, Malik, et tous les petits qui viennent, ce sont des amours, on s’entend très bien, on rigole bien, on travaille bien, surtout. C’est hyper sympa.

Mon décor est très très beau. Je me sens chez moi, je vais dans ma cuisine, je vais sur mon canapé. Les gens sont très très étonnés quand on leur dit quelques fois que c’est un décor construit.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite des aventures de Marylin ?

Je veux des choses à jouer, des sentiments à jouer, j’aime que ça bouge, qu’elle rit, qu’elle pleure, qu’elle se mette en colère, qu’il y ait des choses avec les autres comédiens. C’est ce qui m’intéresse le plus, non pas de faire du petit quotidien mais de faire des choses qui ont vraiment de l’ampleur. Ce n’est pas tant l’histoire qui me concerne, ce sont les choses à l’intérieur, l’émotionnel, ce que l’on peut sortir de soi, chanter, danser, comme Alban l’a déjà fait aussi.

Merci, Elisabeth, pour toutes vos réponses !

Publié dans Télévision

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Un Si Grand Soleil : Charlie Joirkin nous parle de son arrivée dans la série de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright FTV Studio

 

Bonjour Charlie,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

On peut vous retrouver actuellement dans la série à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil ». On imagine la joie et la fierté pour vous d’avoir rejoint cette belle aventure ?

J’étais ravie de rejoindre cette équipe. Déjà parce que c’est un rôle que je n’ai pas l’habitude de jouer, c’est un rôle plus sombre, j’en étais très contente. Aussi parce que j’ai retrouvé pas mal de personnes que je connaissais de « Plus Belle La Vie ». Des techniciens, des maquilleurs, des coiffeurs, donc j’étais très contente de retrouver ces personnes-là qui avaient marqué mes débuts à la télé si je puis dire. « Plus Belle La Vie » est quelque chose que j’ai fait au tout début de ma carrière, six ans après je retrouve une partie de l’équipe et, oui, j’étais très contente.

Vous interprétez le personnage de Louise. Qui est-elle ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

C’est une très bonne comédienne, manipulatrice. Je pense qu’elle a dû avoir une histoire assez compliquée, du coup elle fait certainement des choses qui la dépassent. Je pense qu’elle a un problème avec ses émotions, ses sentiments. Je ne pense pas qu’elle soit fausse avec Akim ni avec les gens qui l’entourent, je pense qu’elle est même sincère, juste elle obéit et est prise par quelque chose qui la dépasse. Je ne peux pas dire la suite ni ce qui se passe dans l’intrigue mais, en tout cas, c’est une grande manipulatrice, très forte.

Au moment d’interpréter ce rôle, avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Pas vraiment. Au moment où j’ai passé le casting et où j’ai été prise, je ne connaissais pas du tout l’histoire de mon personnage, je ne savais pas du tout ce qui allait lui arriver. La production n’a rien voulu me dire parce qu’ils estiment que ça peut changer le jeu des comédiens. Du coup, j’ai commencé à interpréter ce personnage sans savoir ce qui allait se passer pour elle et ce qu’elle allait devenir. Donc je ne connaissais pas encore son côté manipulatrice. Au fur et à mesure, en lisant les textes, j’ai essayé d’être la plus honnête et la plus sincère possible avec ce que j’avais sous les yeux. C’est vrai que je n’avais pas énormément de matière mais j’ai essayé de partir de moi en fait. Je lui ai donné la partie solaire que je peux avoir et la joie. J’ai essayé de lui mettre un peu de ça pour contraster avec son côté justement assez sombre manipulatrice d’après.

 

Copyright FTV Studio

 

On le sait, le rythme de tournage est soutenu. Ce qui vous a sans doute rappelé votre première expérience similaire sur France 3. Celle-ci vous a-t-elle aidée ? Les quelques années passées depuis vous ont-elles aussi été utiles pour être disponible et efficace sur le plateau ?

Ah oui, complètement. J’avais fait deux ans sur « Plus Belle La Vie », c’était une super école. Ce n’était pas mon premier tournage mais presque, du coup j’ai été mise dans le bain très tôt. C’est vrai que, une fois que l’on a fait une série comme cela avec un rythme aussi soutenu, je crois que l’on est prêt à faire toutes les séries en fait. Après « Plus Belle La Vie », j’ai fait pas mal de téléfilms qui, du coup, étaient moins à la chaine, moins rapide. Pour le coup, « Un Si Grand Soleil » ne m’a pas choquée ni épuisée.

Nombreux sont les comédiens à l’avoir dit, l’ambiance de tournage est très chaleureuse et familiale. On peut penser que cela aide aussi au succès du programme ?

C’est sûr ! Je pense que l’ambiance fait 50% de la réussite d’un programme. C’est vrai que l’ambiance sur « Un Si Grand Soleil », comme sur « Plus Belle La Vie » d’ailleurs, est superbe, c’est une grande famille en fait. Les gens travaillent toute la journée ensemble, ils se voient plus que leur propre famille ou que leurs amis. Il y a vraiment un lien qui se tisse. Je l’ai ressenti mais je n’ai pas vraiment eu le temps d’en faire partie, j’ai eu une intrigue qui s’est étalée sur quelques mois, avec le confinement entre et des jours de tournage parsemés J’ai surtout tourné avec les mêmes personnes, Akim et Maelle. Un peu à mon grand regret, je n’ai pas pu faire pleinement partie de cette grande famille. De l’extérieur et de ce que l’on m’a dit, oui, l’ambiance est géniale. Ils se retrouvent pour boire des verres, pour manger ensemble, ça rigole et tout le monde est ami. C’est vrai que c’est assez chouette. C’est quelque chose que j’avais déjà adoré sur France 3.

Sans rien dévoiler évidemment, si le scénario le permet, aimeriez-vous pouvoir poursuivre l’aventure ?

J’adorerais ! J’étais assez triste de partir donc pourquoi pas un retour. Je ne sais pas si ce serait possible, en tout cas, je ne meurs pas donc on ne sait pas, la porte n’est pas verrouillée.

Plus généralement, quels sont vos autres projets du moment ?

Je vais avoir, à la rentrée, un petit rôle dans « Commissaire Magellan » et je passe pas mal de castings en ce moment, j’attends des réponses, je touche du bois.

Merci, Charlie, pour toutes vos réponses !

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Un Si Grand Soleil : Vincent Vermignon évoque son arrivée dans la série à succès de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright France TV Studio

 

Bonjour Vincent,

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

On peut, depuis peu, vous retrouver dans la série à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil ». On imagine, à titre plus personnel, la joie que ce doit être de rejoindre ce beau programme ?

Oui, je suis très très content d’avoir rejoint cette aventure. Puisque, déjà, c’est une série que je regardais avant et je trouve vraiment que c’est un feuilleton très qualitatif. Le fait de porter un personnage comme Joshua me comble en tant que comédien.

Avec vos propres mots, comment présenteriez-vous votre personnage ? Qui est-il ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Joshua est un personnage vraiment haut en couleurs. C’est le frère de Mo, que le public connait déjà. Il arrive à l’hôpital de Montpellier. C’est quelqu’un qui est extrêmement exigeant dans son travail et ses méthodes sont, effectivement, clivantes. Mais c’est un personnage qui est complexe aussi. Il a un certain rapport au travail mais ce n’est pas le même rapport qu’il a avec ses proches. Par exemple, on peut voir qu’il est très proche de sa nièce. Donc c’est un personnage qui a plusieurs facettes, c’est comme cela que je le décrierais. C’est aussi quelqu’un qui arrive avec une histoire, il arrive avec un passif et, au fil des épisodes, je pense que le public apprendra à le connaitre et surtout à le comprendre, à comprendre pourquoi il fonctionne d’une manière aussi particulière.

Au moment de son interprétation, avez-vous ou avez-vous eu des sources particulières d’inspiration ?

Oui, parce que c’est un personnage qui est un mélange de plusieurs personnages. Par exemple, « Doctor House » ou la série anglaise « Luther ». J’ai donc essayé de m’inspirer de ces personnages-là, qui ont un rythme propre, très forts en caractère, avec une énergie très particulière. Dans chaque scène, on ne sait jamais comment cela va se terminer, on ne sait jamais où la scène va aller. C’est ce que j’essaie d’apporter à chaque fois.

 

Copyright France TV Studio

 

Face au rythme soutenu de tournage sur une quotidienne, vos précédentes expériences, pour France Télévisions notamment, vous ont-elles aidé en ce sens ?

Oui, oui, ça a été essentiel. Je n’ai pas été débordé en arrivant sur le plateau car, effectivement, j’étais habitué à ce rythme de tournage. Comme je l’ai dit précédemment, sachant que c’est un personnage complexe, il y avait quand même pas mal de travail en amont, il fallait donc que je sois à l’aise et que je ne sois pas complétement perdu pour que ma performance soit régulière et constante sur une longue période de tournage.

Pour lancer le personnage de Joshua, pendant tout un mois, j’ai beaucoup tourné et il fallait tenir le rythme. C’est à ce moment-là, vraiment, que mon expérience m’a été plus qu’utile.  

Nombreux sont les comédiens à le dire, l’ambiance est très chaleureuse, très familiale. On peut penser que cela contribue aussi à la réussite de ce programme ?

Ca fait maintenant pratiquement une dizaine d’années que je suis comédien et, vraiment, j’ai été extrêmement bien accueilli en arrivant sur « Un Si Grand Soleil ». Ma partenaire de jeu, Mélanie Maudran, m’a mis à l’aise tout de suite, elle a été de suite dans la générosité, toujours dans le partage. C’est très important. Ça se passe bien sur le plateau mais aussi la production a fait en sorte que je sois bien accueilli. Tout le monde m’a été présenté, j’ai été présenté, tout a été très bien organisé. En fait, il y a un vrai vrai soucis de veiller au confort de chacun. Je pense que c’est un élément essentiel de cette série, qui nous met dans de bonnes conditions de travail et, du coup, on peut mieux tourner, on est efficace plus rapidement et, surtout, on est beaucoup plus impliqués.

Pour la suite, sans rien en dévoiler et si le scénario le permet, aimeriez-vous pouvoir prolonger l’aventure ?

Avec plaisir, vraiment ! C’est sans hésiter. Je suis content de ce que j’ai vu jusqu’à présent. C’est un plaisir d’y aller et on a toujours envie de rester là où on prend du plaisir.

Quels premiers retours avez-vous justement pu avoir des téléspectateurs de la série ?

Mon personnage n’est pas très apprécié pour le moment et je peux le comprendre. J’ai eu beaucoup de commentaires assez corsés on va dire parce que c’est un personnage qui bouscule pas mal de codes, qui bouscule aussi des personnages existants. Donc je ne suis pas surpris qu’il y ait eu beaucoup de commentaires, on va dire, assez piquants au sujet de Joshua.

Plus généralement, quels sont vos autres projets du moment ?

J’ai tourné dans un court-métrage aux Etats-Unis, « American dream », qui est actuellement en Festivals et nous avons déjà remporté cinq prix.

Ce fut un plaisir, Vincent, d’échanger avec vous !

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Fort Boyard : Laurent Maistret évoque sa nouvelle participation au programme de France 2 !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Laurent,

Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.

On pourra vous retrouver, samedi 15 août, dans « Fort Boyard », sur France 2. Quelles raisons vous ont incité à repartir à l’aventure ?

Plusieurs raisons. Déjà parce que je suis fan de l’émission depuis que je suis tout petit. Depuis l’âge de 12 ans, je regarde « Fort Boyard ». J’avais toujours voulu faire cette émission. Aussi pour le surpassement et les épreuves sportives. Je suis toujours ravi de faire des épreuves comme celles-ci. Il y a aussi la magie du Fort, sans oublier l’association. Si je peux apporter de l’aide, je réponds toujours présent.

Quels souvenirs gardez-vous de vos précédents passages ? Une épreuve vous a-t-elle particulièrement marqué ?

Oui, oui, il y en a plusieurs. Dans mon premier « Fort Boyard », j’avais fait un sans-faute, j’avais réussi sept épreuves sur sept, j’étais chaud comme la braise. Il y avait des épreuves où j’avais dû me surpasser, comme sauter dans le vide à partir d’une chaise instable. Aussi celles d’insectes, moi qui en ai peur, j’avais dû récupérer des mots sur des mygales ou des scorpions géants. L’année dernière, j’ai fait la tête chercheuse, où l’on met sa tête dans des sortes de cases avec des pigeons, des rats, des insectes, … C’était vraiment l’épreuve que je ne voulais absolument pas faire et ils me l’ont faite faire. Toutes ces épreuves-là étaient très compliquées mais je les ai toutes réussies. J’avais beaucoup d’appréhension, en même temps je n’avais pas envie de les faire, tout en ayant envie de les faire parce que c’est encore plus cool d’avoir des épreuves où l’on n’est pas forcément à l’aise. Se surpasser, c’est cela aussi que je viens chercher dans « Fort Boyard ».

Cette année, attendiez-vous une épreuve tout particulièrement ?

Non, pas forcément. C’est toujours un peu la surprise. Ce qui est cool, c’est aussi de rencontrer les autres candidats et de passer un bon moment avec eux. Cette année particulièrement, j’ai vraiment kiffé les candidats avec qui j’étais. Notamment Alex Goude qui est un très bon pote à moi. J’ai aussi découvert les Bodin’s et ce sont des gens vraiment supers. Dans les épreuves, ils étaient vraiment à fond, ils étaient certes habillés dans leurs tenues de personnages mais ils ont vraiment répondu présents. J’étais surpris de voir cela, c’est un très très bon exemple.

 

 

Pour faire le lien avec cette année, par rapport aux conditions sanitaires que l’on connait tous et aux adaptations qui ont été nécessaires, avez-vous pour autant retrouvé, comme à chaque fois, l’esprit du Fort ?

Oui, bien sûr ! J’ai retrouvé la magie du Fort. On n’avait pas le droit de se taper les mains, de se checker, c’était un peu frustrant. Mais, sinon, non, ce n’était pas si gênant que cela, la magie du Fort agit quand même, dès que l’on y rentre. En plus, la production a réussi à trouver des méthodes pour que l’on puisse aider ses camarades dans les épreuves. Notamment des hauts parleurs dans les cellules pour pouvoir les accompagner de l’extérieur. C’était cool.

De façon générale, selon vous, quelles sont les petites astuces pour être un bon candidat ?

Déjà, il faut être à fond partout. Il faut s’amuser et s’éclater mais je pense qu’il faut vraiment y aller en voulant gagner le maximum de clés et d’indices. Afin de remporter, à la fin, un maximum d’argent. Je crois qu’il faut garder son sang-froid. C’est quand même très safe, il y a très très peu de chance de se blesser, il faut donc se dire « je ne risque rien, j’y vais franchement ». On ne risque rien, il faut vraiment avoir conscience de cela.

Au fur et à mesure de vos participations, avez-vous une méthodologie particulière de préparation avant le tournage ?

Non, pas forcément. Je me prépare bien physiquement et sportivement parce que j’ai envie d’être au top. J’ai toujours une petite appréhension de me blesser mais surtout de tomber sur une épreuve avec des insectes parce qu’ils sont un peu ma phobie mais plus les années passent, plus j’arrive à aider mes partenaires dans les épreuves. J’arrive à donner le petit conseil qui va peut-être les aider à avoir la clé ou l’indice.

 

 

Un petit mot peut-être sur l’association que vous défendez cette année, « Hôpitaux de Paris, Hôpitaux de France » ?

Cette année notamment, parce que l’Ile de France a été plus touchée par le Covid que d’autres zones en France, c’était important, avec tout ce qu’ils ont fait pour nous pendant le confinement, de pouvoir les aider. Donc je suis vraiment très fier et content de les défendre cette année. Ils ont réalisé des choses incroyables, ils ont été un peu nos héros, nos X-Men à nous.

Plus généralement, quels sont vos autres projets du moment ?

Je travaille sur des projets pour l’année prochaine et, ce moment, je donne des cours de sport virtuels.

En conclusion, pour boucler la boucle, comment définitivement inciter les lecteurs à suivre le programme le 15 août ?

Il y a de nouvelles épreuves, aussi on n’a jamais vu les Bodin’s en candidats, on les avait simplement vus en tant que personnages du Fort. Franchement, ça vaut le coup de les voir. On va s’éclater, on va rigoler, on va dire plein de bêtises. « Fort Boyard », franchement, ça ne se loupe pas, la magie est encore là.

Ce fut un plaisir, Laurent, d’échanger avec vous !

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Les michetonneuses sur France 2, Demain Nous Appartient sur TF1 : Donia Eden évoque sa belle actualité!

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Donia,

Quel plaisir d’effectuer cette interview avec vous !

Mercredi 5 août prochain, on pourra vous retrouver en prime time sur France 2 dans « Les michetonneuses ». Très simplement, comment présenteriez-vous ce programme ? Quels thèmes y sont abordés ?

C’est l’adaptation du livre du même nom, qui a cartonné aux Etats-Unis. Cela raconte l’histoire de trois jeunes femmes qui, dans l’idée commune, ont plein de rêves mais pas forcément les moyens de les réaliser. Pour cela, elles vont utiliser leur charme, leur beauté ou même juste leur sympathie à des fins financières.

J’interprète Eden, le rôle principal. J’étais ravie, il y a une sorte de circonstance folle sur plein de points différents. Elle s’appelle Eden. C’est une danseuse de pool dance qui a pour but de devenir championne de boxe, je fais beaucoup de danse et pas mal de boxe. Je m’étais dit que c’était fait pour moi. 

 

 

Selon vous, qu’est-ce qui va plaire aux, on l’espère, nombreux téléspectateurs de France 2 ?

A la lecture du scénario, j’ai été attirée par le fait qu’il n’y a pas de leçon ni de moral quant à ce qu’elles font et à leurs propres choix. Par exemple, mon propre rôle est celui d’une femme qui veut arrêter de michetonner pour devenir championne de boxe et être indépendante. Sa meilleure amie, Maya, n’a pas du tout envie d’arrêter, elle y trouve un plaisir fou.

J'ai trouvé hyper important de traiter ce sujet-là de la sorte, sans dire que c’est mal ou que c’est super, juste que c’est un choix de femmes qui font ce qu’elles veulent.

Quelles ont été vos sources d’inspirations pour l’interprétation d’Eden ? En amont, vous êtes-vous plongée dans la lecture de l’ouvrage initial ?

Je ne l’ai pas lu, je crois que c’est bien aussi pour pouvoir se défaire d’une idée qui pourrait porter le personnage. Quand j’ai pu parler avec des personnes qui ont vu le film, il y a deux références qui viennent un peu de loin. « Pretty woman » dans l’ascension d’une jeune femme qui était prostituée et qui devient l’amoureuse d’un millionnaire. Dans le téléfilm, Eden va rencontrer un homme qui va tomber fou amoureux d’elle et qui, effectivement, va lui mettre des étoiles dans les yeux, même si ce n’est pas ce qui va l’intéresser le plus. En tout cas, il y a ce principe-là, d’évolution chez cette jeune femme dans le pouvoir. Et aussi, un peu de loin, « Million Dollar Baby », où une championne de boxe veut vraiment s’en sortir. Même si le coté boxe n’est pas assez traité dans le film. En tout cas, j’ai pu penser à ces deux films, consciemment ou inconsciemment.

 

 

A titre personnel, avez-vous déjà eu la chance de voir le rendu final ?

Oui, je l’ai vu, quelques temps après la fin du tournage. En fait, on ne savait pas quand France 2 allait le diffuser. C’est aussi, sans doute, une question éditoriale, de choix, de moment. Pour une chaîne publique, je trouve que ce n’était pas évident de faire un film comme ça. Du coup, je suis ravie.

On imagine aussi la fierté pour vous de défendre, en rôle principal, ce sujet en prime, sur une grande chaîne nationale ?

Carrément ! Surtout que j’ai commencé très jeune, à 15 ans. J’avais eu déjà un joli rôle principal au Liban « The traveller » d’Hadi Ghandour mais le film avait été diffusé uniquement là-bas et sur Amazon. J’avais aussi fait un autre premier rôle dans une comédie "Moscou Royan" d’Elena Cosson qui a été diffusée dans peu de salles en France et surtout en Russie. J’ai également eu un magnifique premier rôle au théâtre mais à Beyrouth. Tous ces sublimes premiers rôles ne m’ont pas permis une exposition en France. Je suis donc effectivement très fière que cela arrive enfin. 

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, vous êtes actuellement présente dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». Votre intrigue principale commencera à l’image vendredi 7 août prochain. Quel regard portez-vous actuellement sur votre personnage de Chemsa ?

C’est toujours très compliqué, pour un comédien, de rentrer dans une machine comme ça. Déjà, à cause du rythme qui n’est pas évident, de sept séquences par jour, contre trois à quatre maximum au cinéma.

Ce qui est assez génial, c’est que l’on devient des machines de guerre après tout cela. C’est une vraie école. J’avais besoin de me confronter à des choses nouvelles. En me disant « ah bon, ça peut être compliqué pour moi de faire ce genre de série parce que ça peut me mettre dans des cases ? Ok, je vais le faire ! » Pour me prouver à moi-même et aux autres que c’est faux. Tout dépend, en effet, du chemin que l’on prend et de ce que l’on en fait. Je ne voulais pas y rester hyper longtemps mais, déjà, je voulais le faire pour un défi personnel.

Aussi, ce qui était intriguant et séduisant, c’est que je n’ai jamais joué ce genre de rôle, un rôle autant en danger et physiquement pas attrayant. C’est une caissière au Havre, dont le frère, l’un des plus grands dealers de sa ville, est à sa recherche. Elle se réfugie à Sète, en couple avec Samy au départ mais on s’aperçoit vite qu’elle est en fait un témoin protégé.

C’est une fille qui a très peur et qui va jouer sa vie. Le procès arrivant, elle doit se cacher au plus haut point et elle devient parano. C’est un rôle de composition totale. De plus, et je le pense aussi, beaucoup de mes amis me disent que je suis méconnaissable physiquement dans la série. Je ne me plains pas. C’est super à jouer, c’est super de montrer cela de moi, je trouve que c’est une vitrine parfaite, en access prime. 

Il est dit que c’est l’une des meilleures intrigues écrites de la série. Au niveau de la réalisation, j’ai tourné avec des réalisateurs qui m’ont vraiment impressionnée. On a fait des plans cinéma, des mises en scène poussées, je crois que ça va vraiment monter d’un cran et que ça va être vraiment l’une des meilleures intrigues. Je suis donc ravie d’être au centre de cela.

 

 

Sans tout en dévoiler, que pouvez-vous nous dire justement sur cette intrigue qui va démarrer ?

Samy va avoir un choix cartésien à faire : soit il me tue, soit il tue sa fille. Il doit faire le choix de me protéger ou de protéger sa fille, on ne sait pas comment ni pourquoi mais son choix orientera l’intrigue. Il y aura des morts et, à priori, la bande de mon frère ne sera pas si loin que ça. 

Vous évoquiez à juste titre le rythme très soutenu sur le tournage. Justement, comment avez-vous fait pour soutenir avec pertinence ce rythme-là ?

C’est vrai que j’ai une mémoire proche de Dory, dans la vie de tous les jours mais que, en revanche, je peux apprendre très vite vingt pages de textes pour le lendemain. Si ce n’est que, dès que c’est coupé, j’oublie. C’est un choix de mon cerveau, c’est une mémoire instantanée qui s’efface très vite. Je suis prof de théâtre et de jeu face caméra, je donne la réplique à mes élèves donc j’ai quand même l’expérience d’aller vite. Et puis, quand la pression arrive, elle arrive. Quand on a dix-sept pages de textes, au début, c’est très compliqué puis, à la fin, c’est devenu tout à fait normal. Je pouvais même les apprendre la nuit ou le matin, pour le jour même. Car le cerveau se mettait dans un mécanisme de répétition qu’il n’avait jamais vu. En revanche, ce qui m’a vraiment beaucoup frustrée et perturbée, c’est surtout que l’on a très peu de temps pour les séquences d’émotions, avec des flingues, des morts, il est neuf heures du matin, avec soixante minutes devant soi et donc trois prises pour la mise en boite.

Je m’étais dit que ce n’était pas possible, que je me mettais en danger car je ne travaille pas comme cela. J’aime avoir le temps. Et finalement, c’est une très bonne école, quand on y arrive on se sent vraiment technicien de notre art. 

 

 

Pour terminer, quels sont vos autres projets du moment ?

Je viens d’avoir la bonne nouvelle qu’un producteur avec lequel j’ai déjà travaillé sur le film libanais « The Traveller », où j’avais justement le premier rôle féminin, écrive son premier long métrage et qu’il pense à moi là aussi pour le premier rôle. Je suis ravie de retourner à la comédie.

Je suis aussi en écriture à la fois d’une pièce de théâtre mais aussi de mon long-métrage, qui sera également assez personnel.

Merci, Donia, pour toutes vos réponses !

 

 

 

Publié dans Télévision

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