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Herrade Von Meier évoque son actualité théâtrale et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

photo Lou Sarda

 

Bonjour Herrade,
 
Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions pour notre blog.
 
1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre Saint-Georges, de la pièce à succès « Les Faux British ». Pour ceux qui ne la connaîtrait pas encore, comment présenter cette pièce ?
 
Ce sont des amateurs de roman noir anglais qui ont une association et qui organisent chaque année un événement s’y référant. Cette fois-ci, ils pensent avoir découvert une pièce de Conan Doyle et ils décident de la monter. 
 
Ils sont tous très différents, on retrouve notamment un pharmacien et un professeur de sport. Quant à moi, je joue le rôle d'une professeur d'anglais. On est tous très enthousiastes, très joyeux et très excités à l’idée de présenter notre spectacle. On a envie de vraiment bien faire mais, en fait, tout part en sucette. C'est un jour catastrophique, c'est une représentation catastrophique. Mais « The show must go on » donc on veut absolument finir.
 
C'est notre pauvreté qui fait beaucoup rire les gens, ils se retrouvent dans notre humanité, celle-ci les touche. En fait, ils retrouvent un peu leur cœur d'enfant. C'est très difficile à jouer car c'est une succession de gags. Il ne faut pas lasser les gens. Notre enjeu de vouloir finir malgré tout et notre façon de cacher les choses font rire. Mais il faut être très sincère sinon ça ne marche pas.
 
2/ Quelles sont les principales caractéristiques de la professeur d'anglais que vous interprétez ?
 
Elle est très enthousiaste, passionnée. Et il y a une histoire à côté de l'histoire car elle a eu une aventure avec le professeur de sport dont la femme est dans la salle … Elle se sert des scènes d’amour qu’elle a à jouer pour bien faire passer le message…
 
 
photo : patrick Bosc

 

Lui ne sait plus quoi faire pour s'en débarrasser, il est très gêné, et tout ça a des répercussions sur son jeu.
 
3/ La pièce cartonne depuis de nombreuses années maintenant. Au fil de tous ces mois de représentations, vous permettez-vous quelques adaptations et improvisations ?
 
C’est un vrai Feydeau anglais qui demande beaucoup de précision… En plus, on est tous en alternance avec des distributions changeantes. Il est donc important d’avoir les mêmes rendez-vous, d’être précis tout en sachant s’adapter au jeu de chacun …il faut être très concentré et très à l'écoute les uns des autres.
 
Chaque représentation est vraiment unique, il n'y a pas besoin de se surprendre, jouer simplement ce que l'on a à jouer est suffisant.
 
4/ Face à cette succession de gags, le rythme de la représentation est plutôt soutenu. D'un point de vue artistique, comment abordez-vous votre interprétation ?
 

 

La sincérité ! Il faut mettre beaucoup d'émotions dans tout ce que l'on joue, être un peu « Over the top », comme disent les anglais. Il faut un tout petit peu pousser le curseur pour que ce soient de grands sentiments, de la passion, du drame. Je vis cela à fond.
 
5/ En parallèle, quelles sont vos autres envies artistiques ?
 
Je tourne en parallèle de temps en temps pour la télé et le cinéma et ça ma plaît … j’aimerais tourner davantage. Tous les registres me plaisent. 
 
J'ai aussi un solo que j’aimerais beaucoup jouer… C'est un montage de textes de la grande poétesse Marie Noël partie il y a cinquante ans…  Elle a eu, de son vivant, le grand prix de l'Académie Française, pour l'ensemble de son œuvre. Aragon et Montherlant disaient que c’était le plus grand poète du Siècle…ll y a un procès en béatification qui vient de s'ouvrir la concernant.  Je me suis intéressée à sa traversée du désert mystique…Mon adaptation est principalement tirée de ses « Notes Intimes » non destinées au public qu’elle avait peur d’ effrayer, « ce livre ci a mûri dans l’ombre tourmentée du premier mauvais arbre » dira-t-elle… Elle s’est finalement laisser convaincre par l’Abbé Mugnier de le publier , il lui souffla cette dédicace « Aux âmes doublées leur sœur ».
 
Cela n'a rien à voir avec la pièce de théâtre « Les Faux British », j'aime beaucoup passer d'un registre à un autre. Je pense que, quand on sait faire rire, on sait émouvoir.
 
photo Lou Sarda

 

 
6/ En conclusion, pour revenir à la pièce, comment inciter définitivement les lecteurs à venir voir ce spectacle ?
 
On joue depuis trois ans déjà, les gens hurlent de rire dans la salle, c'est un vrai bonheur, ça fonctionne de 7 à 77 ans et même de 4 à 98 ans…Tous les jours, nous nous émerveillons de voir cela. En fait, on réveille le cœur d'enfant des êtres et, dans cette société où il faut être très raisonnable, dans cette course à la compétition qui nous fait quitter notre âme d'enfant, notre pièce titille et réveille ce cœur… Du coup, on se retrouve peut-être soi-même en riant de ce qu'il leur arrive. 
 
Ce fut un plaisir, Herrade, de nous entretenir avec vous !

Publié dans Théâtre

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Fabrice Pochic revient sur son parcours et décrit ses envies artistiques !

Publié le par Julian STOCKY

Crédits : Photographe Laura LAGO

Bonjour Fabrice,

Merci de nous accorder un peu de votre temps.

 

1/ Fabrice, vous êtes un artiste aux multiples casquettes, vous avez de nombreuses cordes artistiques, théâtre, comédies musicales, chant, d’acting aussi récemment, photo… Quel a été votre parcours jusqu’à présent ?

 

Ce qui me fait vibrer, c’est d’être sur un plateau, j’aime chanter, j’aime jouer. J’ai été danseur professionnel, pendant plus de 20 ans. J’ai commencé ce métier par la danse classique. J’ai fait des études de biochimie, je voulais être kiné, à la base. Et puis ma passion pour la danse a fait basculer ma vie. J’ai eu la chance de rentrer à l’opéra de Marseille à l’âge de 21 ans, dans une compagnie professionnelle comme stagiaire pendant 3 ans. Je suis parti en bas de l’échelle et j’ai monté les échelons jusqu'au Corps de Ballet. La ville a licencié 19 danseurs, dont je faisais partie puis j’ai décidé de monter à Paris, tous les étés pour prendre des cours et rencontrer d’autres danseurs et d’autres professeurs surtout. Il faut se nourrir de plein de techniques et de rencontres.

 

Mon premier contrat à Paris était au Théâtre du Châtelet : « L’Enfant et les Sortilèges », « Les Mamelles de Tirésias » et un ballet néo-classique qui s’appelle « Parade », sur une musique d’Erik Satie. J’ai eu la chance de danser avec deux grandes Etoiles de l’Opéra de Paris, Eric Vu-An et Noëlla Pontois. J’ai travaillé dans beaucoup de cabarets et de grandes maisons comme les  Folies Bergères, le Paradis Latin, le Moulin Rouge et Le Lido de Paris pendant 10 ans. J’ai voyagé dans le monde entier. C’était un rythme de nuit très soutenu, deux spectacles par soir, 6 jours sur 7.

 

Pendant 6 ans, j’ai travaillé avec M Jérôme Savary (créateur du Grand Magic Circus) à l’Opéra Comique, qui faisait jouer les danseurs, chanter les acteurs, danser les chanteurs, dans un véritable esprit de troupe. C’était la fête tous les soirs ! J’ai joué notamment une comédie musicale  sur la vie de Mistinguett, qui s’appelait « La Dernière Revue », avec Liliane Montevecchi, Ginette Garcin et une troupe fabuleuse de danseurs, comédiens.

 

En 2005, j’ai décidé d’arrêter de travailler la nuit et j’ai quitté le Lido. M Savary m’a rappelé pour refaire une production de la « Veuve Joyeuse » puis M Jean Lacornerie, directeur du théâtre de la Croix Rousse à Lyon, m’a donné mon premier rôle de comédien dans une comédie musicale, « Lady In the Dark », qu’il mettait en scène d’après une pièce de Kurt Veill. En 2009, j’ai eu la chance de jouer dans ma comédie musicale préférée : « Les Misérables », à Lausanne durant  2 mois et demi. Puis « Shrek » en 2012, au Casino de Paris.

 

Crédits : Photographe Philippe GUEGUEN

 

 

Depuis 4 ans, je fais de l’image. J’ai commencé par un film institutionnel. Il y a 3 ans, j’ai joué dans un court-métrage qui s’appelle « Le miroir d’Alice », qui a fait beaucoup de festivals et remporté pas mal de prix. Le Réalisateur s’appelle Benoît Lelièvre, il m’a donné le rôle du père. C’est l’histoire d’une petite fille chinoise, qui a été adoptée par des parents français et qui décide d’aller à la rencontre de sa mère, à Shanghai. Dernièrement, j’ai joué un rôle dans la série « Les Mystères de l’Amour ». Je fais aussi le modèle de temps en temps pour des photos et tournages.

 

Je chante également dans un groupe de variété française, le groupe NEVADA, pour les comités d’entreprise ou des personnes âgées. C’est un spectacle sur la chanson française des années 60 à 80… On a monté un nouveau spectacle qui s’appelle « La Croisière » dans lequel on voyage et chante dans toutes les langues.

 

D’ailleurs, j’ai un autre métier, je fais de la réflexologie plantaire en énergétique chinoise. J’ai fait une formation en 2012, où j’ai eu creux de la vague pendant 2 ans, je ne faisais pas assez vieux pour jouer les papas, et trop vieux pour faire les premiers rôles. Donc je me suis formé à autre chose, j’ai voulu prendre du recul avec ce métier qui est prenant.

 

Je suis mon seul agent, c’est un vrai métier aussi de trouver les castings. Il faut savoir se vendre, surtout à notre époque, avec tous les supports que l’on a. Donc c’est moi qui fais mes bandes démos, je me débrouille pour récupérer les images etc… 

 

Dans ce métier, le plus dur est de durer en fait. Ce n’est pas juste d’y arriver. Ok, j’ai fait ça mais la suite c’est quoi ? Je pense que le travail paie.

 

2/ D’un point de vue artistique est-ce que vous retrouvez certains liens entre ces disciplines? Est-ce que, par exemple, à l’image, vous vous êtes servis de ce que vous faisiez avant d’être comédien ? Ou, inversement, est-ce dissocié dans votre esprit et votre jeu ?

 

Ca fait plus de 25 ans que je fais ce métier, je connais bien le corps. Alors je me sers du danseur que je suis. Je crois qu’il est très important qu’un acteur joue avec son corps, comme un chanteur chante avec tout son corps.

 

 

J’ai toujours une soif d’apprendre, de rencontrer des gens et de me remettre en question mais dans le bon sens : c’est-à-dire ne pas me dire « je n’y arrive pas ou quoi que ce soit » mais c’est juste toujours faire confiance à la vie et aux rencontres et de dire « ben voilà, j’aime ça, je sais ce que je sais faire, mais j’ai envie de découvrir d’autres chemins ».

 

En janvier dernier, j’ai fait un stage d’acting face à la caméra, « Permis 2 Jouer » avec le coach Régis Mardon, réalisateur de films et reportages, récompensés, homme de terrain. Pour la petite anecdote, il a été mon coach AU Studio Pygmalion, il y a 16 ans ! C’était une retrouvaille en fait. Dans ce stage, on est en situation de casting un jour avec des directeurs de casting et le lendemain on rencontre les réalisateurs. A la fin du stage, on a une petite bande démo. Je dirais que ça a ré-accordé mon instrument en fait. Je suis un boulimique, perfectionniste aussi, mais il faut aussi se laisser surprendre, surtout en tant qu’acteur.

 

 

3/ Très spontanément, parmi vos expériences, laquelle vous a le plus marqué ? 

 

Une seule ?  « Lady In the Dark » en 2008 et la rencontre avec  M Jean Lacornerie à Lyon. Parce que ça m’a permis de rencontrer le milieu de la comédie musicale à Paris. J’ai travaillé avec des acteurs que j’admirais. Certains sont devenus des amis proches.

 

 

 

4/ Pour terminer, quelles sont vos actualités du moment ? Si on se projette un peu sur la suite, quelles seraient vos envies artistiques ?

 

J’aimerais avoir un rôle important, dans une comédie musicale. Quelque chose à défendre. Et puis tourner plus et jouer dans un pièce de théâtre .

 

Sur un type de rôle en particulier ?

 

Non, pas particulièrement. J’aime bien le cinéma d’auteur. J’aimerai bien un vrai rôle de méchant. Parce que, quand on me voit, ce n’est pas ce qui transparaît.

 

Merci beaucoup Fabrice pour cet échange très agréable !

Publié dans Télévision, Théâtre, Musique

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Léa Malassenet nous parle de sa nouvelle pièce de théâtre, actuellement à l'affiche !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Léa,

C'est toujours une joie de vous retrouver pour un nouvel entretien.

1/ Vous êtes de retour sur scène, pour neuf représentations, au théâtre Clavel de la pièce «C'est un songe d'une nuit d'été». En introduction, comment décrire ce spectacle ?

C'est un spectacle plein de féeries, de rêves, de magie. Il nous raconte les amours pas tout à fait réciproques de deux jeunes couples. En parallèle, sur la même île, vous suivrez les espiègleries magiques d’Obéron, roi des elfes, et de Titania, sa femme. Enfin, pendant cette même nuit, vous assisterez à une mise en scène très spéciale pour les noces d’Hippolyte et Thésée.

2/ Qui êtes-vous sur scène ? Quel personnage défendez-vous ?

Dans « C’est un songe d’une nuit d’été », je deviens Héléne, une jeune femme follement amoureuse de Démétrius, un très beau jeune homme, destiné à épouser Hermia, selon le roi Egée, père de celle-ci. Démétrius aime Hermia mais elle aime Lysandre. C’est donc le temps d’une nuit que vous assisterez une course amoureuse entre ces quatre personnages et de gros retournements de situations sont à prévoir…

3/ Cette pièce est une adaptation de l’oeuvre de Shakespeare. Face à cela, comment avez-vous adapté votre interprétation ?

C'est une adaptation écrite par Stéphane Botti. Il a raccourci la pièce et certaines tournures de phrases et expressions ont été simplifiées pour une meilleure compréhension du texte. Cela le rend plus léger. En revanche, le sens est exactement le même, mon interprétation aurait été la même avec l’oeuvre intacte de Shakespeare.

Nous avons, avec le metteur en scène Christophe Botti et son assistante Françoise Levesque, laissé le texte nous emmener vers une Hélène fougueuse, passionnée mais avant tout amoureuse. C’est une fille nature, fragile, un peu délurée aussi. Elle aime passionnément et se laisse conduire par ses sentiments. Elle est amoureuse de Démétrius et elle le veut, point.

De plus, cette adaptation se passe sur une île polynésienne. Le décor et les costumes (de Julien O) ainsi que les lumières (de Nicolas Laprun) vous transportent dans un univers très loin de la salle de théâtre.

4/ Vous évoquiez les deux histoires dans l'histoire. Un regroupement et une jonction sont-ils proposés à un moment donné ?

L’intrigue des amoureux et les artisans qui montent une pièce de théâtre sont deux histoires qui ne se touchent pas. Les deux intrigues se passent sur la même île mais dans deux endroits différents et ne se rencontrent pas. En revanche, la pièce de théâtre qui se monte a vocation à être jouée aux noces finales. C’est à ce moment que les personnages se croisent, seulement.

5/ Selon vous, qu'est-ce qui plaira aux spectateurs qui viendront voir cette pièce au théâtre Clavel ?

Pour ceux qui aiment rêver, c’est la pièce idéale. Du Shakespeare, léger, drôle, passionné, un dépaysement onirique. Et puis, j’ai des partenaires de scène aussi délurés que leur personnage et ça c’est un réel bonheur.

6/ Pour ces dernières dates, comment se sent la troupe ?

Nous sommes très heureux des 6 premières dates qui ont été jouées les weekends précédents. Nous nous amusons beaucoup avec cette pièce et ces 3 dernières dates concentrées sur ce week end vont être intenses, nous allons profiter à fond de la scène et nous amuser autant que les précédents dates.

7/ Cette pièce est l'une des quatre œuvres travaillées avec Christophe Botti, qui sont présentées entre fin mai et fin juin au théâtre Clavel. Un mot sur cette belle aventure en conclusion ?

Christophe organise tous les ans des « grands ateliers jeux ». Cette année, c’était avec deux groupes différents, comme en décembre 2016. Pendant un an, nous nous retrouvions un samedi sur deux pour répéter et mettre en scène cette pièce de Shakespeare.

Le deuxième groupe lui, met en scène trois pièces écrites par Christophe. La grande différence réside dans la mise en scène, qui est faite par d'anciens élèves avec toujours un regard de Christophe. Vous pourrez les voir dans « coeur’elleS » du 15 au 17 juin au théâtre Clavel, ou dans « Nuit de traverse » du 22 au 24 juin au théâtre Clavel. Il y avait aussi « Exil Exil », bon ok les dates sont déjà passées, mais qui sait, peut-être aurons nous la chance de la retrouver dans les prochains mois.

Merci Léa pour toutes vos réponses !

Publié dans Théâtre

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Christophe Josse nous parle de la Coupe du Monde de football en Russie, à retrouver en intégralité sur beIN SPORTS !

Publié le par Julian STOCKY

Copyright : PANORAMIC

Bonjour Christophe,

 

Merci de nous accorder un peu de votre temps afin de répondre à quelques questions.

 

1/ A quelques semaines du démarrage de la Coupe du Monde de football en Russie, dans quel état d'esprit êtes-vous ? Plutôt impatient et ravi de couvrir ce nouvel événement ?

 

Toujours impatient. C'est la septième Coupe du Monde que je vais commenter pour une télévision et j'ai toujours cette même excitation, cette même envie d'en découdre, comme peuvent l'avoir les sportifs. C'est parfois mêlé de stress aussi, il faut penser à tout, à chaque détail. La préparation pour se rendre un mois dans un pays étranger est justement remplie de petits détails. Ce n'est pas un voyage anodin, c'est un voyage dans lequel il y a beaucoup de voyages. C'est beaucoup de préparation, j'aime bien être assez cartésien, j'aime bien en amont avoir ma feuille de route, mon carnet de route et mes valises pour savoir où je vais naviguer. Depuis que l'on connaît le calendrier de la compétition, je sais les affiches que je vais commenter. Je vais suivre les Bleus et faire également quelques gros matchs.

 

Oui, c'est toujours avec la même émotion que l'on se rend dans le pays hôte. Je ne vais pas découvrir la Russie, je m'y suis déjà rendu plusieurs fois, dans des villes magnifiques que sont Moscou, Saint-Pétersbourg ou encore Kazan. Mais c'est quand même à chaque fois une découverte parce que rester et séjourner pendant un mois dans un pays étranger n'est pas éphémère, cela permet quand même de s'impliquer un peu plus dans la culture locale. C'est toujours très enrichissant. C'est aussi l'un des atouts de ce genre de compétitions et de la Coupe du Monde en particulier.

 

2/ Quels seront votre rôle et votre place dans le magnifique dispositif beIN SPORTS ?

 

Je vais commenter les matchs avec Daniel Bravo, notamment ceux de l’équipe de France tant qu'elle sera en compétition et on espère que ce sera jusqu'au bout. Nous serons le duo de commentateurs numéro 1, nous serons à l'antenne du match d'ouverture, qui est Russie – Arabie Saoudite, à la finale dont on ne connaît pas l'affiche mais en souhaitant que ce soit avec les Bleus.

 

3/ Vous évoquiez la préparation globale pour cette compétition. Sur les matchs en eux-même, y aura-t-il une différence avec ceux que vous pouvez suivre tout au long de la saison régulière ?

 

Ça diffère dans le sens où, tout au long de la saison, on commente des équipes que l'on retrouve. On vit un feuilleton en plusieurs épisodes, on retrouve ainsi les mêmes protagonistes et les mêmes acteurs. Là, on va retrouver des acteurs que l'on a connus dans différents championnats qui seront regroupés dans les meilleures sélections mondiales.

 

Donc la préparation diffère en cela que, au lieu de préparer des informations et des données sur une équipe, sur un club, on va en préparer sur une sélection et sur des joueurs provenant de différents clubs qui ont pu s'affronter. Avec des informations qui s'entremêlent, des petites histoires, des histoires sportives de garçons qui se retrouvent, qui se recroisent. Sinon, la préparation d'un match est la même. Je le dis toujours de manière très humble mais avec une vraie conviction professionnelle, mon rôle à moi est d'abord de reconnaître les joueurs qui sont sur le terrain, de reconnaître qui fait la passe à qui et qui marque. Il faut essayer de minimiser le nombre d'erreurs. L'information principale du match que je commente est le match qui se déroule sous mes yeux. Après, charge à moi, si j'en trouve l'opportunité, d'y greffer quelques informations enrichissantes.

 

Globalement, la préparation du match est la même, sauf que là, c'est une appréhension sous forme de sélections nationales. C'est en cela que ça diffère un petit peu. Le caractère de l'événement fait aussi que, forcément, c'est un peu plus prégnant, envoûtant. Parce que l'on sait le contexte et tout ce que ça génère en passion. Ça crée quand même une émotion particulière.


 

Copyright : PANORAMIC

 

4/ Justement, est-ce que cette émotion va, de près ou de loin, impacter le ton de votre duo et de vos commentaires ?

 

Forcément! Je suis la sélection nationale, je suis les Bleus donc, forcément, ça joue. Je revendique mon caractère cocardier aux commentaires et je l'assume volontiers. Donc, évidemment, cela influe. Lorsque les Bleus jouent et gagnent, je suis beaucoup plus heureux que s'ils jouent et qu'ils perdent. Il y a cet aspect quand même qui est assez fort et qui est très présent chez moi. Mais c'est aussi une volonté, je suis beaucoup dans l'émotion. C'est envoûtant. Quand je vois l'équipe de France entrer sur la pelouse, je suis comme un dingue. Je suis supporteur, pas ultra, mais supporteur quand même.

 

5/ Si l'on revient au dispositif beIN SPORTS dans sa globalité, en quoi va-t-il plaire selon vous aux nombreux abonnés ?

 

Ce qui va les attirer et en attirer, je l'espère, de nouveaux, c'est désormais notre savoir-faire. Mine de rien, en six ans d'existence, c'est notre quatrième grand événement que l'on couvre comme cela en intégralité. Il y avait eu, au démarrage, l'Euro 2012 en Ukraine et en Pologne. Suivi de la Coupe du Monde au Brésil, elle-même suivie de l'Euro chez nous en France. Puis, maintenant, la Coupe du Monde en Russie.

 

Un vrai rodage a donc été effectué. Comme la plupart de l'équipe éditoriale était présente au début et qu'elle est restée fidèle à beIN SPORTS, cette équipe-là est vraiment rodée. Il y a un vrai savoir-faire qui surgit de cela et c'est quand même un véritable avantage. Encore une fois, on a nos repères, nos réflexes, on sait comment les uns travaillent, les autres également. On ne va pas mentir au téléspectateur, à l'abonné de la chaîne, il connaît le ton qu'on lui offre depuis six ans. Il va retrouver lui aussi ses balises, ses repères, il va retrouver des voix, des visages, des gens qu'il voit régulièrement à l'antenne. C'est rassurant pour lui.

 

On a besoin de rassurer le téléspectateur pour ce genre d'événement, on a besoin de le mettre dans le confort. Il ne s'agit, là, pas seulement que le canapé ou le fauteuil soient très confortables, il faut aussi que ce qu'on lui propose, la musique qui va l’accompagner pendant un mois, le rassure et le conforte dans son choix. Dans ce sens, on part avec des atouts, je l'espère. On a déjà réussi à séduire trois millions et demi d'abonnés donc je pense que l'on parvient à notre but, à rassurer ou en tout cas à rendre heureux pas mal de téléspectateurs.

 

6/ Vous évoquiez votre côté supporteur, quelles sont, en conclusion, vos espoirs pour l'équipe de France sur cette compétition ?

 

Évidemment, que l'équipe de France aille au bout. C'est une date anniversaire, il y a vingt ans d'autres Bleus avaient été champions du Monde. J'avais eu la chance de les suivre, je commentais à l'époque pour Canal +, j'étais dans le dispositif de la finale, j'avais donc vécu un énorme moment. J'aimerais bien que, vingt ans après, cela revienne. Ce sont quand même des émotions difficilement égalables. De voir les Bleus champions du Monde et soulever ce trophée est absolument magique.

 

Oui, mon souhait est là. Très certainement que cette équipe-là en a les possibilités, les capacités. Le sélectionneur va savoir tout mettre en œuvre pour y parvenir. Allez, si on n'est pas favori, on compte parmi les très très bons outsiders. On a un vrai rôle à jouer sur cette coupe du Monde, en tout cas je l'espère et je pense que l'on ne sera pas loin de la vérité quand même.

 

Ce fut un plaisir, Christophe, d'échanger avec vous !

 

Chers lecteurs, n'oubliez pas que l'intégralité de la Coupe du Monde 2018 de football en Russie sera à retrouver sur beIN SPORTS.

Publié dans Télévision

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Candice Parise évoque sa belle et riche actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

Crédit Photo : Clélia / CimAvenue

 

Bonjour Candice,

 

C'est un réel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien.

 

1/ Cet été, en parallèle de la pièce « Seconde chance », vous serez également sur scène, en chansons cette fois-ci. Notamment avec d'autres artistes de télé-crochets. Quand pourrons-nous vous y retrouver ?

 

En complément de la pièce, j’ai quelques dates de concert avec le collectif « The Voice Family ». J'ai participé à l'émission en 2017 et j'appartiens à un collectif regroupant des candidats de différentes saisons. Nous serons également accompagnés d'artistes ayant participé à d'autres télé-crochets, comme « Nouvelle star » notamment.

 

Je vais faire deux dates avec eux, le 23 juin à Avon et le 13 juillet à Barlin. N'hésitez pas à venir nous voir, c'est hyper sympa. Je serai notamment avec Jérémy Charvet et Alban Bartoli, des amis et artistes au top.

 

 

Collectif The Voice Family (Alban Bartoli - Jérémy Charvet) / Crédit Photo : SmartProd

 

2/ Les bonnes nouvelles n'arrivant pas seules, votre groupe vous accompagnera aussi en public d'ici à la rentrée. Quelles inspirations musicales pourrons nous découvrir alors ?

 

Je ferai aussi des dates avec mon groupe de Country/Folk, « The Lady's Country Angels ». Nous avons monté ce groupe en 2016 avec mes amis Manuel Julvez et Jean-Michel Peyrot. Nous sommes six sur scène. En France, quand on dit country, on pense souvent bottes et chapeau de cowboy. Mais nous faisons de l'Americana, c'est un style de country d'influence folk, blues, rock et pop, c'est un cocktail de styles. Du coup, c'est une musique qui est assez accessible. La dénomination « country » est dûe aux instruments que nous utilisons tels le banjo ou le violon mais, si vous les retirez, ça devient tout de suite plus pop, rock. C'est vraiment intéressant de jouer avec autant de genres.

 

 

J'écris la plupart des textes et on fait aussi quelques covers. On compose parfois à distance. L'année dernière, nous avons eu la chance de faire la première partie de ZZ Top à Valenciennes, c'était vraiment dingue. J'avais adoré.

 

On a déjà fait pas mal de festivals, notamment «  Le Green Escape Festival de Craponne-sur-Arzon ». Nous y retournerons du 27 au 29 juillet en tant qu’invités. Avant cela, vous pourrez nous retrouver en Suisse, à Bellevue (à 10 minutes de Genève) pour un Festival Country également, les 9 et 10 juin prochains. Nous ferons sûrement une date parisienne cet automne, je ne manquerai pas de vous en parler au moment venu. J'y convierai d'ailleurs Julien Loko, un artiste avec lequel j'ai récemment collaboré. On a pu le voir dans différentes comédies musicales mais par-dessus tout, il vient d'écrire son dernier album qui est juste… formidable! Nous avons co-écrit un duo qu’il a composé, accompagné d'un clip: « Fall Apart », disponible sur Youtube.

 

 

Avec « The Lady’s Country Angels », nous jouerons le dimanche 22 juillet à 12h au Festival moZ'aïque du Havre, nous ouvrirons le jour de clôture. C'est génial ! Ce Festival regroupe d'énormes talents. Je pense notamment à Popa Chubby, un des plus gros artistes de blues des États-Unis que je suis depuis des années. Je suis super fière de savoir que nous allons fouler la même scène!

 

Je vais donc passer un très bel été. Pendant lequel je serai aussi sur les planches avec la pièce « Seconde chance ». Ce projet est très important à mes yeux, Franck Buirod m’ayant appelé un beau matin d’avril 2017 pour me parler de cette pièce qu’il avait écrite en pensant à moi !

 

3/ Une fois l'été passé, quels autres projets aimeriez-vous pouvoir concrétiser ?

 

Pour la rentrée, des choses vont se mettre en place. Je vais avoir des dates notamment avec l’Orchestre des Sapeurs-Pompiers de Paris, que j'annoncerai prochainement. Peut-être aussi une nouvelle date à venir avec l'orchestre philharmonique « European Philharmonie » au Palais 12 de Bruxelles, en Belgique.

 

 

Je suis active sur les réseaux sociaux, vous y retrouverez toutes ces informations dès que possible.

 

4/ Vous alternerez donc deux arts bien différents, que sont la scène et les planches. Comment pensez-vous, justement, passer facilement de l'un à l'autre ?

 

Je suis vraiment contente de me replonger dans le jeu. Mes formations dans cet art datent d'il y a un moment. J'avais fait trois écoles différentes, en France et à l'étranger. Ça me fait plaisir de retrouver la comédie parce qu’ayant principalement fait de la comédie musicale chantée ces dernières années, en dehors du « Magicien d'Oz », je m’étais un peu éloignée de la comédienne pure. Et qui plus est, un challenge personnel extrêmement excitant !

 

Encore une fois, comme je l'avais dit lors de notre premier entretien, notre metteur en scène Pascal Bendavid est formidable, il sort vraiment ce qu'il faut de moi. Du coup, à aucun moment je ne suis stressée. Évidemment, les gens aimeront ou n'aimeront pas, nous aurons des bonnes et des mauvaises critiques, (j’espère uniquement des bonnes d'ailleurs ! ;). Je ne me mets pas la pression, j'ai accepté le challenge, je prends le risque et on verra bien. En tout cas, je me donne à fond, je fais au mieux, on répète au maximum. Et peut-être que cette pièce de théâtre m’ouvrira la porte à d'autres spectacles où la comédie a un rôle plus important que le chant.

 

Je ne peux pas dire que je me prépare d'une manière ou d'une autre. Pascal me donne vraiment beaucoup de conseils parce que j'ai un peu perdu certains outils techniques avec le temps. Je pense notamment à ma projection de voix parlée.

 

Cet hiver, je ferai aussi une tournée avec « Le Roi Arthur », une pièce en anglais. Dans le cadre de l’association, « Théâtre en anglais » dont je suis marraine. On va donc jouer à peu près trois mois, notamment dans des écoles. C’est du théâtre bilingue, éducatif. Cela me tient particulièrement à cœur car le bilinguisme est primordial pour moi, ayant suivi une scolarité américaine et étant partisane de l’apprentissage d’une langue étrangère, un outil indispensable de nos jours. Pendant ces dates, nous jouerons parfois à neuf ou dix heures du matin, ce qui est peu habituel pour une chanteuse. Clairement, il va falloir qu'en amont je m'habitue à me lever très tôt pour être prête le moment venu. Surtout que la première chanson est celle qui envoie le plus vocalement parlant ! Ce sont donc des choses techniques à prendre en compte.

 

Merci Candice pour ce bel échange très agréable !

 

 

 

THE LADY’S COUNTRY ANGELS 
 
Craponne >> Green escape >> 
 
MoZaïque

Publié dans Musique, Théâtre

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Marie-Cécile Sautreau évoque sa chouette pièce de théâtre !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Marie-Cécile,

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

1/ Vous êtes, depuis novembre dernier, à l'affiche de la pièce à succès « Faites l'amour... Pas des gosses », à la Comédie Bastille. Très simplement, comment décririez-vous ce spectacle ?

C'est l’histoire d'un jeune couple qui s'aime passionnément. Ils vont avoir leur premier enfant et, à ce moment-là, leur vie bascule. Tout le monde peut se reconnaître dans cette pièce, même moi qui n'ai pas encore d'enfant. Il y a beaucoup de choses que l'on voit chez l'un ou chez l'autre qui, forcément, nous rappellent notre famille ou nos amis.

Ajoutons ce côté très tendre de ces deux personnages qui s'aiment vraiment. Ils se retrouvent ensemble dans la même situation compliquée, c'est encore plus beau du coup de les voir désemparés, mais à deux, seuls contre les enfants.

Sans tout en dévoiler, quelle histoire est le fil conducteur de cette pièce ?

Julie, le personnage que j'interprète, est une femme qui porte un peu la culotte à la maison. Elle est folle amoureuse de Lucas, son compagnon. Mais lui est un éternel gamin, il ne veut pas grandir, c'est un geek, passionné de jeux vidéo. Il est un peu naïf, il suit un peu le « mood » mais il n'est pas du tout prêt à se voir papa ni à grandir. C'est en cela que c'est ultra intéressant car elle va tomber enceinte, il va donc se retrouver piégé et va devoir prendre ses responsabilités aussi pour se révéler comme homme du foyer.

On suit vraiment toute leur histoire, leur relation qui se passe bien, l'arrivée du premier enfant…. Pour la fin, je n'en dirais pas plus:)

2/ Quelles sont les principales caractéristiques de Julie ? Comment la présenter ?

C'est une fille qui a de la poigne mais c'est un peu aussi une petite princesse. C'est une fi-fille un peu fleur bleue mais qui tient les reines du foyer, qui remet son mec à sa place si besoin. Elle sait que, quoi qu'elle dise, il acceptera.

 

 

3/ La pièce cartonne depuis de très nombreux mois. Justement, quelles en sont les raisons ? Pourquoi plaît-elle tant aux spectateurs ?

C'est une bonne question, on ne saura jamais, je pense, les raisons d'un succès. Pour la comédie précédente que j'interprétai, « Adoptes un jules.com », on pensait la jouer un mois, elle aura finalement duré quatre ans et devrait reprendre prochainement.

Ça ne s'explique pas vraiment, c'est comme un single, des dizaines sortent chaque jour et il y en a un, on ne sait pas pourquoi, que tout le monde va connaître, que tout le monde va chanter.

Je pense que c'est aussi lié au fait que nous sommes dans une période dans laquelle les gens ont besoin de rire et de lâcher prise, de poser leur cerveau, de venir se détendre, de rigoler. Tant mieux, c'est super. Cette histoire touche tout le monde, les enfants sont un thème qui parle à toutes les générations. Des couples sans enfant qui veulent en avoir viennent nous voir, tout comme des personnes âgées à qui ça rappelle plein de souvenirs.

Le titre est accrocheur et les deux auteurs, Sophie Depooter et Sacha Judaszko, ont une écriture très drôle, très rythmée, très pertinente.

4/ La distribution est alternante. Du coup, allez-vous vous voir régulièrement les unes les autres pour vous inspirer des bonnes idées de chacune ? Ou essayez-vous de garder une touche plus personnelle dans votre personnage de Julie ?

On va se voir, on s'entend très bien, on est copines, on en profite pour aller prendre un verre après. Au-delà de cela, c'est super intéressant, surtout en comédie, car il y a toujours des choses qui font rire chez l'une mais qui ne fonctionnent pas avec l'autre. Forcément, on s'aide et on se prend des petites astuces, le but étant avant tout que la pièce fonctionne.

Après, en effet, on est toutes les trois vraiment complètement différentes. Que ce soit physiquement ou dans le jeu. On amène chacune notre personnalité, tout en prenant chez les autres des choses qui fonctionnent bien, que nous adaptons à notre sauce.

 

 

5/ Vous avez une belle expérience sur ce spectacle-ci. Juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations prédominent en vous ? Encore du stress et de l'angoisse d'avant représentation ? Ou uniquement du plaisir ?

Bizarrement, ça dépend des soirs. Je je me dis à chaque fois que j'ai une chance de fou, j'ai donc hâte de rentrer sur scène. Mais, certains soirs, je retrouve une petite boule au ventre. C'est souvent le cas quand de la famille ou des amis viennent me voir. Également quand des professionnels sont présents, la pression, mais une bonne pression, revient.

6/ En conclusion, comment convaincre définitivement les lecteurs de venir voir la pièce ?

Tout simplement, cette pièce est géniale ! C’est une comédie romantique très drôle. Si vous avez envie de vous divertir, de passer un bon moment pendant une heure quinze, venez rire avec nous, en famille, en couple, entre amis ou même seul !

Pour ceux qui ont des enfants, c'est le moment d'en rire ! Pour ceux qui n'en ont pas, c'est le moment de réfléchir !

Ce fut un plaisir, Marie-Cécile, d'échanger avec vous !

Publié dans Théâtre

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Laetitia Fourcade évoque sa belle actualité, à la fois théâtrale et sportive !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Lætitia,

Quel plaisir de vous retrouver pour ce nouvel entretien.


1/ Vous serez de retour le 9 juin sur les planches du théâtre de la Boussole, pour la pièce à succès « Dans la peau de ma femme ». Que vous aviez déjà interprétée il y a quelques mois. Juste avant votre retour sur scène, comment vous sentez-vous ? Plutôt heureuse et impatiente de refouler ces planches-là ?

Très heureuse de retrouver une équipe que j'ai quittée il y a quelques mois, avec laquelle je m'entendais très bien. Retrouver les comédiens, le théâtre et toute son équipe et surtout mon personnage Roxane me ravie .

Ces quelques mois d'intervalle ont été riches d'autres expériences, notamment théâtrales. A présent, voyez-vous votre personnage un peu différemment ? Pensez-vous l'aborder prochainement avec quelques petites nuances par rapport à ce que vous aviez proposé la première fois ?

Il y aura sans doute quelques nuances car avoir joué dans dans d'autres pièces et le fait d'aller voir d’autres spectacles m'ont donné plus confiance, j'ai quelques idées et envies différentes. Mais Roxane ne sera pas loin de ce que je faisais déjà.

2/ En termes de préparation, s'agissant d'une reprise d'un rôle que vous avez déjà interprété, ressentez-vous des différences comparativement à une première interprétation ?

Je ne repars pas de zéro donc la préparation est différente bien sur. C'est rassurant de retrouver un personnage que l'on a déjà joué, on le connaît. On a déjà intégré beaucoup de choses, on n'est plus dans une création de personnage, il existe, on le retrouve, on essaie juste de lui donner une ampleur et une étoffe un peu plus consistante.


Pendant ces instants de préparation, des réflexes et des sensations oubliés reviennent-ils naturellement et spontanément  ?

Oui, ce sont des choses qui reviennent vraiment sur scène, à partir du moment où l'on est dans la peau de son personnage. Des attitudes reviennent, des manières. Sans s’en rendre compte, on retrouve certaines mimiques. C’est ça que j’adore, ne plus être soit et devenir une autre.

3/ Les planches permettent un bien-être personnel. Pour cela, il faut aussi être bien dans son corps. Vous êtes justement une grande adepte de la pratique sportive. Dans ce cadre, vous proposerez un premier événement le 30 juin prochain, à l'Esplanade des Invalides. Comment vous en est venue l'envie ?

C'est un peu les phrases banales qui disent « no pain no gain » ou «  un corps sain dans un esprit sain  » mais on en est pas loin :) Je pense que c'est important de faire du sport au quotidien pour vivre mieux. C’est en plus prouvé chimiquement, plus vous faites du sport, plus vous libérez de l’endorphine, celle qui vous procure une sensation de bien être et parfois d’euphorie. Alors, pourquoi vous priver ?

Cet événement est une manière de partager ce que j’aime et de le rendre accessible à tous. J’avais envie de faire découvrir aux gens un training à l’extérieur « outdoor ». Cet entrainement présentera une certaine diversité d’exercices. On travaillera sa rapidité, son cardio, ses réflexes, sa compétitivité, sa force, le dépassement de soi, son mental.

Le sport amène toutes ces choses-là, mais il faut en pratiquer régulièrement pour le comprendre.

 

 

On a eu envie de le proposer aux enfants car Il faut aussi leur donner l’envie de faire du sport.
Aujourd'hui, il y a quand même un impact très puissant avec les réseaux sociaux et internet, il faut aider les enfants à s’échapper, à s’évader et à laisser les téléphones de côté. Au moins quelques heures.

Quelles activités seront proposées aux personnes qui viendront le 30 juin ? Que pourront-elles faire, que pourront-elles découvrir ?

Ce seront différents ateliers, chacun tenu par un ambassadeur, en fonction de sa spécificité : un cardio, un dynamique, un sur le renforcement musculaire et un yoga .

Une préinscription se fait sur le site de 4Trainer, https://www.4trainer.fr/accueil/154-84-4trainer-pro-training-session-insep.html#/92-bootcamp-bootcamp_adulte  

C'est aussi possible via l'événement créé sur ma page Facebook et des infos sur mon Instagram : laetitia _fourcade

Pour finir, nous aimerions proposer deux événements « 4 trainer outdoor » par an. Après l'Esplanade, nous aimerions aller au Champs de Mars, face à la Tour Eiffel ça serait magique. Et peut être qu’un jour, quand nos training auront rencontré un grand nombre d’adhérents, nous demanderons à notre tour le Grand Palais ... on peut aussi rêver, n’est ce pas ... L'idée sera toujours, selon les lieux, d’en prendre aussi bien, plein les yeux que plein les muscles :)

Merci Laetitia pour ce bel échange !
 

Publié dans Théâtre

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Maria Kotrotsou nous présente son nouvel album !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Maria,

 

Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre blog.

 

1/ Vous venez de sortir votre troisième album, « Silence ». Tout d'abord, comment le présenteriez-vous ? Quelles sont notamment ses sonorités musicales ?

 

Il y a une variété dans l'album. On y retrouve de la musique contemporaine, du chant, de la musique moderne classique aussi cinématographique. Mais également un style « instelect », à savoir instrumental et électro.

 

Quand je m'assoies devant le piano ou quand je m'installe au calme pour écrire et composer, je n'ai pas dans la tête ce que je veux donner. Cela vient tout seul en fait.  J’ai une histoire dans ma tête et je la raconte comme je la ressens.

 

Au total, j'ai eu besoin de huit mois environ pour composer cet album, avec quelques petites pauses au milieu afin de me consacrer à d'autres projets.

 

2/ Selon vous, qu'est-ce qui va plaire aux gens qui écouteront votre album ? Quelles sont les clés de sa réussite ?

 

C'est quelque chose de différent car le style est peu joué. On y retrouve des mélanges de voix, soprano et baryton, ainsi que des sons électros mélangés avec du violon, violoncelle, flûte, clarinette basse. C'est original, ça ne s'entend pas beaucoup.

 

 

La mélodie provoque des images et une histoire que chacun peut ressentir. C’est pourquoi j’évite de répondre quand quelqu’un me pose la question « de quoi tu t’es inspirée pour composer un tel morceau ? ». J’aimerais laisser chacun ressentir sa propre histoire, ses émotions, ses souvenirs.

 

3/ Où cet album est-il disponible ?

 

On peut l'écouter sur tous les magasins numériques. On peut aussi le commander en format physique sur le site.

 

4/ Samedi 26 mai dernier, vous avez donné un très beau concert à Paris, à la Cité Internationale des Arts.  Quels souvenirs gardez-vous de cette soirée ?

 

 

J'ai un très bon souvenir du monde venu et de leur présence vraiment très chaleureuse. C'est réellement ce que j'ai ressenti, cela m'a beaucoup ému, ce fut un très bon moment.

 

La musique a énormément plu et je retiens aussi le contact avec le public, que j'ai particulièrement aimé. Jusqu’à aujourd’hui, je reçois des messages, des mails des personnes qui y sont assistées en me disant comme ils ont aimé la musique originale, l’ambiance.. mais c’est moi qui les remercie, car c’était un public formidable et j’ai apprécié chaque seconde à leurs cotés.

 

J'aimerais refaire prochainement d'autres concerts. Si je pouvais en faire un chaque jour, je le ferai, croyez-moi. Ce serait un grand plaisir. Des discussions sont en cours pour une date en janvier, au théâtre de Trévise.

 

 

 

J'adorerais aussi que cet album prenne un bon chemin, qu'il voyage partout. Qu'il me donne également de belles inspirations pour la suite.

 

Cet échange fut un plaisir Maria !

Publié dans Musique

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Morgane Parelli évoque pour nous sa belle actualité artistique !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Morgane,

 

Quel plaisir d'effectuer cette interview avec vous !

 

1/ Vous êtes actuellement à l'affiche, au théâtre des Blancs Manteaux, de la pièce à succès « Les parents viennent de Mars, les enfants du McDO », version chez maman. Vous serez également en tournée trois jours fin Juin à Pau et au Festival d'Avignon en Juillet prochain. A titre personnel, comment décririez-vous ce spectacle ?

 

C'est une comédie familiale trans-générationnelle qui touche aussi bien les enfants que les parents et les grands parents. Je joue le rôle d'une jeune maman divorcée d'une trentaine d'années, avec ses deux petits, Lélé et Lulu. Ensuite, la pièce évolue dans le temps, je deviens un peu plus âgée, je dirais que j'ai alors une quarantaine d'années, accompagnée cette fois-ci de deux ados. Enfin, pour terminer, j'interprète une grand-mère, une maman âgée et mes deux enfants sont adultes et s'occupent à présent de moi. Je trouve drôle et émouvant cette inversion, au départ c'est moi qui m'occupe d'eux puis, à la fin, ils prennent soin de moi. C'est en cela que ça marche car ça parle à tout le monde, ça fait partie de la vie. Toutes les générations sont touchées.

 

2/ D'un point de vue artistique, comment parvenez-vous à enchaîner ces trois tranches d'âge, notamment les deux dernières que vous n'avez pas connues dans la vraie vie ?

 

Je suis passionnée et je suis très à l'aise pour interpréter des personnages différents de tout horizon. Cette évolution se fait aussi avec mes partenaires de scène car on évolue ensemble. La générosité est importante également, on se donne beaucoup mutuellement. Le fait que l'on soit autant à l'écoute les uns des autres et que l'on soit tous généreux dans le jeu aide à ce que l'évolution se fasse tout naturellement.

 

On est une équipe, on s'entend tous bien. Je n'avais, c'est vrai, jamais joué de grand-mère auparavant, je me suis du coup un peu inspirée de mes grands-parents pour mon jeu. Ils sont eux aussi très drôles donc c'est venu facilement. J'observe également beaucoup les gens, notamment ma famille, mon expérience de vie me permet de prendre ce que les gens me donnent.

 

Avant, ensuite, de fabriquer quelque chose et de faire une proposition de jeu avec.

 

 

3/ Le théâtre des Blancs Manteaux permet une certaine proximité avec le public. Vous avez déjà joué cette pièce dans d'autres lieux, notamment à Genève. Cette proximité physique avec le public influence-t-elle de près ou de loin votre jeu ainsi que votre interprétation ?

 

Non, ça ne change pas pour moi. J'ai toujours une phase de trac quand je suis dans les coulisses, que ce soit une grande ou une petite salle. J'ai envie de donner du plaisir aux gens donc, qu'ils soient nombreux ou pas, ça reste toujours un challenge de divertir les spectateurs qui viennent me voir jouer. Je ne fais pas de différence en fonction de la taille de la salle, chaque public est important donc le trac est le même.

 

Parfois, nous jouons devant un public complet, d'autres fois devant une vingtaine de personnes mais mon envie reste la même et mon trac ne change pas. J'ai vraiment le souhait de me donner à 200% pour faire plaisir aux gens qui ont payé leur place pour passer un bon moment avec nous.

De plus, lorsqu'on sent que le public est enjoué, cela participe à notre propre satisfaction.

 

4/ Le Festival d'Avignon auquel vous participerez en juillet prochain présente un cadre et un contexte différents des représentations parisiennes.  Tant dans les horaires que le nombre de spectacles notamment. Serez-vous donc dans l'esprit de présenter la même chose qu'à Paris ?

 

Complètement ! Il n'y a pas d'adaptation, je me donne à fond pour n'importe quel public dans n'importe quelle province ou dans une grande ville comme Paris. Le défi reste le même, celui de faire rire les gens. Le type de public ne change pas, c'est pour moi la même chose.

 

Je ne fais pas de différence entre les gens ni avec le nombre de personnes. Mon métier est d’apporter du bonheur, de la joie, de l'émotion aussi, qu'il y ait dix ou cent personnes. A Avignon, nous jouerons à 17h 30 au théâtre de l'Observance, tout en tractant pendant quatre heure par jour. Certes, ce sera un rythme épuisant mais ça ne me fait pas peur car j'aime ce que je fais.

 

Les conditions seront un peu différentes des Blancs Manteaux, où nous avons un peu plus de temps pour nous préparer, pour préparer aussi la salle. A Avignon, c'est un peu l'industrie, il faut s'accrocher au rythme. Je m'y suis préparée, je le sais à l'avance, nous n'aurons pas de marge de temps. Il faudra que l'on accélère les choses, tout en gardant intacte pour les gens notre envie de jouer, pour que rien ne change. Il faudra, peut-être, du coup que l'on s'adapte un peu au rythme. Tout de suite derrière arrivera une autre équipe pour une autre pièce.

 

C'est un peu stressant mais c'est du bon stress, de l'adrénaline. Comme ce sera, en plus, mon premier Avignon, j'ai vraiment hâte de le faire. Depuis le temps qu'on m'en parle, que l'on me dit que c'est une expérience à vivre au moins une fois ! Je vais aussi retrouver les copains, on est un petit milieu, on se connaît tous plus ou moins, on pourra donc ensuite aller boire un verre ensemble.

 

5/ En parallèle, vous serez prochainement sur grand écran. Que dire sur cette autre aventure artistique ?

 

Le 30 mai sort le long-métrage « Je vais mieux », de Jean-Pierre Améris, produit par EuropaCorp, dans lequel j'ai eu la chance d'interpréter un rôle aux côtés d'Ary Abittan. C'était vraiment une belle expérience.

 

C'est une comédie qui raconte l'histoire d'un homme qui, du jour au lendemain, a des douleurs au dos qu'il n'explique pas. Ces douleurs sont assez handicapantes pour lui car il a, du coup, du mal à travailler. Cela lui pose aussi des problèmes dans sa vie privée parce qu'il se plaint tout le temps. Personne ne sait d'où ça vient, personne ne comprend ce mal. Du coup, tout au long du film, il va rencontrer plein de spécialistes différents pour tenter de comprendre d'où provient cette douleur. C'est un film à aller voir, le rôle principal est interprété par Eric Elmosnino, c'est très drôle. Mais pas que, c'est également bienveillant et tendre. Il y a des scènes aussi dans l'émotion qui sont vraiment belles et touchantes.

 

 

6/ De façon générale, quels souvenirs gardez-vous de ce tournage ?

 

J'adore le réalisateur, je l'avais rencontré une première fois aux cours Florent lors d'une Masterclass. Il était venu parler de son métier de réalisateur dans ma classe de cinéma. J'avais de suite adoré la personne, c'est vraiment quelqu'un de gentil et de bienveillant.

 

Sur le tournage, ce fut magique. Ils nous a tous mis à l'aise. C'est toujours impressionnant pour de jeunes comédiens de jouer devant des gens connus, on se met toujours la pression car on a envie de faire les choses bien et, avec un réalisateur comme Jean-Pierre, qui vient en amont pour nous rassurer et nous mettre en confiance, c'est tout simplement génial.

 

En plus, sa direction d'acteurs est super, il est vraiment à l'écoute de ses comédiens. Il veille à leur bien-être. Ce sont les bons ingrédients pour faire une bonne recette non pas de cuisine mais de film. La bienveillance est toujours quelque chose de positif pour un comédien car, plus il est à l'aise, plus il va donner le meilleur de lui-même et plus le résultat final à l'écran sera bon.

 

Jean-Pierre fait parti de ces réalisateurs que j'admire énormément, aussi bien professionnellement qu'en tant que personne humaine. J'espère qu'à l'occasion, j'aurai à nouveau l'opportunité de travailler avec lui. Ce serait avec grand plaisir en tout cas.

 

Merci Morgane pour ce bel échange !

Publié dans Théâtre

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