Un Si Grand Soleil : Fabrice Deville nous présente son nouveau personnage et évoque ses autres projets !

Bonjour Fabrice,

Merci d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour notre site.

Vous avez rejoint, il y a peu, le casting de la série à succès de France 2 « Un Si Grand Soleil ». Vous qui vivez cette aventure de l’intérieur, comment expliquez-vous la réussite de ce programme ?

Je pense qu’il y a un vrai enthousiasme de la part des gens qui font la série, aussi bien des producteurs, que des comédiens, que des réalisatrices et réalisateurs. Tout le monde essaye de faire de la qualité, on a à notre disposition les moyens nécessaires. Des studios ont été construits à Vendargues. Quand je suis arrivé, j’ai halluciné. Il y a des décors fantastiques, tous les lieux de tournage sont très bien équipés. On tourne avec des fonds verts et il y a une technologie que j’ai découverte, qui projette une image animée. Avant, on avait juste un poster, là on voit le tramway qui passe, les arbres qui bougent. Il y a donc vraiment des outils technologiques mis à disposition pour faire en sorte que la série soit vraiment très performante. Ils contribuent au réalisme total du programme.

Nous avons aussi des coachs pour nous aider à ne pas perdre de vue l’histoire, à savoir d’où l’on vient, à qui l’on parle, où on va. Ils nous font travailler le texte et ils collaborent en bonne intelligence avec tout le monde pour avoir les meilleures intentions. On tourne beaucoup de scènes par jour, ça demande une concentration importante. Je trouve que tout le monde s’en sort très bien avec cette contrainte-là.

En enfin n’oublions pas non plus les histoires, qui tiennent vraiment la route.

Avant d’arriver sur la série, regardiez-vous ce programme ? Vous était-il familier ?

Non, faute de temps. Mais je connaissais Mélanie Maudran depuis longtemps, j’avais tourné un film avec elle, « Les secrets du volcan ». On s’entendait déjà très bien. J’avais aussi joué avec Moise Santamaria, dans une série. On avait bien sympathisé et, lui partant à la découverte de « Un Si Grand Soleil », j’avais regardé de temps en temps.

J’ai retrouvé à l’image d’autres comédiennes et comédiens que je connaissais, notamment Lou Bonetti. Je suis donc ravi de rejoindre le programme.

Vous y interprétez Florent Gracai, avocat. Qui est-il ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

Florent est divorcé, il a un fils, il exerce la fonction d’avocat pénaliste à Montpellier. Il a évidemment plusieurs facettes, qui vont évoluer au fil du temps. Comme dans la vie, comme tout à chacun, il va avoir la possibilité de se dévoiler. Parfois, il sera plus froid avec certaines personnes, parfois plus chaud avec d’autres.

Son fils n’a parfois pas la meilleure des attitudes et, malgré lui, il va l’embarquer dans une aventure aussi bien romanesque que romantique. Je laisse aux gens imaginer mais je ne dévoile rien en disant que mon personnage va rapidement rencontrer Claire, jouée par Mélanie Maudran. Beaucoup d’imprévus vont aussi survenir.

De près ou de loin, vous retrouvez-vous dans ce personnage ? Avec le rythme intense de tournage, y mettez-vous parfois de vous ?

Oui, c’est un peu moi. Je vais peut-être faire bondir beaucoup de gens mais je considère que l’on ne se met pas dans la peau d’un personnage. Je laisse ce dernier venir dans la mienne. Forcément, il se mélange avec moi-même.

Je joue avec instinct, j’essaye de confondre réalité et fiction. Quand j’embrasse une partenaire, ce sont d’ailleurs des scènes qui sont toujours un peu gênantes, je me dis toujours qu’il faut que ça embête mes copains. Idem, si je gronde mon fils, je veux que les enfants de mes copains n’aient pas l’envie que je fasse de même avec eux.

Donc, oui, ce personnage de Florent est un peu moi, parfois c’est beaucoup moi, parfois ce n’est pas du tout moi, parfois j’aurais réagi autrement mais, en tout cas, j’y mets de moi.

On le sait, le rythme de tournage est soutenu. A ce titre, avez-vous une méthodologie particulière de préparation pour ensuite être efficace et disponible ?

On reçoit énormément de mails, les textes, les changements, les scènes qui vont être jouées avant, celles qui vont être jouées dans un bloc d’après, plus les mails des transports et ceux pour les interviews. Il y a beaucoup de sollicitations, il est donc nécessaire d’avoir une vraie organisation.

Lorsque je reçois mes textes, j’imprime toute ma partie, je la relie, pour connaitre les scènes d’avant et d’après. J’apprends une semaine avant l’ensemble de mes textes, en lisant deux à trois fois et j’ai besoin, 48 heures avant le tournage, de connaitre mes répliques par cœur. Sur le plateau, je sais du coup d’où je viens, à qui je vais parler et où je vais. Texte su, j’ai la disponibilité pour écouter la coach, le réalisateur et pour être au plus juste.

Il faut être rigoureux aussi, s’organiser, prendre du temps pour soi, faire du sport. Je vais nager régulièrement dans la piscine Olympique de Montpellier. Parce que le rythme général est quand même assez soutenu.

Votre personnage apparait à l’antenne le 16 septembre. Si le scénario le permet, aimeriez-vous rester sur la durée ?

Aujourd’hui, oui. Je prends vraiment beaucoup de plaisir, je le dis très naturellement et très simplement, je m’amuse beaucoup. Les équipes sont super, les comédiens sont top, les gens sont agréables et gentils. Il faut savoir se ménager et ne pas trop tirer sur la corde, sinon la fatigue arriverait. Avec cette ambiance, cela m’irait très bien d’être un personnage important ou non, en tout cas de revenir quand la production aurait besoin de moi.

La ville de Montpellier est très agréable, les gens sont supers. Je ne connaissais pas du tout cette région. Tourner là-bas souvent, régulièrement, m’irait très bien. En plus, la production laisse la possibilité de participer à côté à d’autres projets.

En parallèle, vous avez tourné récemment pour France 3 un épisode de « Mongeville », aux côtés notamment de Francis Perrin. Que dire sur cette autre actualité ?

J’ai tourné cela dans les Pyrénées, une région fantastique, à une heure de Pau. J’y suis instructeur de parapente, j’ai vécu un tournage délicieux, où tout s’est bien passé. J’ai découvert un super coin, avec des paysages fantastiques. Ce n’est pas très loin de Montpellier donc je pense que je vais faire de temps en temps des allers retours le week end.

Tout cela me donne l’envie de tourner encore plus. En tout cas, j’ai beaucoup de chance de faire ce que je fais. Je suis également dans « Cassandre », j’ai encore tourné en juin à Lyon, je suis un petit récurrent, un journaliste qui croise souvent le personnage de Gwendoline Hamon, une partenaire de jeu exquise et très sympa. On s’entend à merveille, on rigole bien.

Ce fut un plaisir, Fabrice, d’échanger avec vous !