Caroline Marx évoque son parcours et ses beaux projets !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Caroline,

 

Merci pour ces instants en votre compagnie pour échanger autour de vos projets.

 

Vous êtes une magicienne aux multiples talents. Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de faire de la magie ?

 

Mon père était magicien, j’ai souvent vu mes parents répéter dans la cuisine. Quand j’étais petite, j’ai vu ma mère coupée en 4 ! Je les ai suivis en tournée dans le monde, je jouais dans les boîtes d’illusion ! J’ai eu la vie d’artiste.

 

A 6 ans, ils m’ont monté mon premier numéro. A 8 ans, j’ai fait ma première télé dans « Les marches de la gloire » avec Laurent Cabrol. Vers 12 ans, j’ai voulu arrêter pour tester les parents en quelque sorte. Mais je suis vite revenue à la scène ! J’ai alors commencé les concours de magie et à gagner des prix. Un metteur en scène très connu dans le milieu de la magie, James Hodges, m’a repérée à mes 16 ans. Nous avons travaillé ensemble 2 à 3 ans, sur « ET ».

 

En parallèle je faisais beaucoup d’activités : chant, théâtre, danse, sport etc…A 18 ans, j’ai commencé le close-up, en passant de table en table. Je me suis rendue compte que j’avais le contact facile. Ensuite, j’ai fait du cabaret, puis du Music Hall, de la grande illusion. Je travaillais 6 heures par jour. Je faisais aussi les émissions à la télé. Nous donnions des fausses explications, c’était drôle. J’ai fini Bobino vers 25 ans, j’ai repris les comités d’entreprise, les théâtres etc…

 

Aujourd’hui , qu’est-ce qui vous plaît dans votre quotidien ?

 

J’aime les gens. C’est une passion. C’est comme un médicament. J’oublis tout, c’est l’endroit où je me sens bien. Si je ne fais pas de spectacle, je me sens mal.

 

Il y a plusieurs « registres » dans votre spectacle. Y a-t-il un domaine que vous préférez ?

 

Je préfère faire rire. Dès les premiers éclats, je me détends et, avec l'interactivité, je m’amuse beaucoup. Après, globalement, j’aime partager sur scène, je recherche l’osmose.

 

En moyenne, combien de temps mettez-vous à préparer un tour ?

 

Ça dépend, car on peut acheter des tours. Pour une création, c’est assez long. Une fois qu’on a eu l’idée de base, on rencontre plein d'embûches. On va chercher des aides auprès d’autres personnes. Ça peut prendre 4-5 mois. Ensuite, il faut l’apprendre : 2 mois toute seule pour avoir la technique.

 

Puis je soumets le tour en public. Je teste beaucoup avec les enfants parce qu’ils n’ont pas de filtre. Une fois que j’ai rodé le tour avec les enfants, je vais voir les adultes. Ce qu’il faut, c’est avoir la fluidité, la mise en scène, le timing. Là, c’est purement de l’entrainement. Il y a ainsi des tours que je travaille pendant un an.

 

Quelles sont vos inspirations ?

 

Ça peut être un rêve, ou à force de voir des spectacles, des congrès de magie. J’ai la chance d’avoir mes parents dans la magie, et mon compagnon qui est créateur de magie. Il a énormément d’idées !

 

Récemment, nous avons pu vous voir dans un numéro de "Diversion" sur TF1. C’est un peu nouveau que la magie soit proposée en prime time ?

 

Pour nous, c’est la récompense, bien sûr. Cette émission a eu une excellente audience, plus de 3 millions de téléspectateurs.

 

 

Vous êtes 6 grands noms de la magie. Comment est l’ambiance pendant le tournage ?

 

Nous ne sommes que des jeunes, nous nous entraidons et il n’y a pas vraiment de concurrence parce que nous avons tous notre spécialité. L’ambiance est très bonne. Bien sûr, nous avons un gros stress parce que nous avons peu de temps, nous sommes très concentrés.

 

Est-ce une base pour d’autres spectacles ?

 

Oui, c’est vrai. Nous devons être efficaces. On ne peut pas prendre autant de temps que lorsqu’on est en live. C’est une nouvelle habitude. Il y a aussi des différences d’intimité, on doit par exemple favoriser la caméra plutôt que le public présent sur le plateau. C’est très enrichissant pour la suite.

 

Vous avez aussi des activités en entreprise et vous préparez un nouveau spectacle parisien ?

 

Oui, je cherche une salle à Paris. C’est nouveau pour moi car, dans une soirée privée, les gens ne m’ont pas forcément demandée. Là, les gens vont payer pour me voir, alors je prends mon temps pour les effets, l’histoire, la mise en scène…

 

Je vais faire plusieurs univers, du close-up, du mentalisme, de la grande illusion. Je compte montrer ce que je sais faire, dévoiler ce qui existe et mon potentiel. Ce sera diversifié et large.

 

Que peut-on vous souhaiter ?

 

Du succès. J’aimerais que les émissions de "Diversion" continuent, que le spectacle soit une réussite. Et puis je voudrais aussi aller à l’étranger, notamment aux Etats-Unis. Je suis pleine d’envie et de projets, mais il ne faut pas perdre de temps !

 

Nous vous remercions pour ces très intéressants échanges, et ne manquerons de suivre vos projets.

 

Publié dans Théâtre, Télévision

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