Un Si Grand Soleil : Benjamin Bourgois évoque les débuts de la série !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Benjamin,

 

Quel réel de vous rencontrer pour cette interview !

 

 

L’aventure « Un si grand soleil » a démarré il y a quelques semaines. Qu’est-ce que vous évoque ce programme ?

 

C’est un programme quotidien, dynamique. On est dans un format-feuilleton. On y apporte notre touche d’originalité, via la réalisation. Ça nous importe également de tenir une patte artistique indépendante et différente.

 

 

Le fait que ce soit diffusé à 20h45 - ce n’est plus vraiment l’access, ce n’est pas encore le prime - est-il un facteur de challenge pour vous ? Pour garder sur la durée le public.

 

L’horaire de diffusion nous importe assez peu. Ça appartient à ceux qui décident et nous les suivons avec enthousiasme, c’est évidemment un challenge pour la chaine. Notre travail, en revanche, dans son exécution-même reste identique. Nous nous évertuons à fournir une qualité, on essaye d’amener au mieux ce feuilleton au plus haut niveau.

 

 

Comment vous décririez-vous votre personnage ? Quelles sont ses principales caractéristiques ?

 

C’est un homme pas très beau, pas très séduisant, mais qui est rigolo, très maladroit avec les filles, très admiratif de son supérieur, qui est un séducteur. C’est un portrait qui n’est pas très glorieux mais il ne faut pas avoir d’égo dans ce métier.

 

Il y aura forcément une évolution. Mais, pour l’instant, on est très proche de ce côté gauche-pataud. Il a des bonnes capacités de réflexion, c’est dû à son passé d’avocat. Il apprend le métier de flic, la communication dans sa profession comme dans la vie. Et puis on découvre, au fur à mesure, que sa famille a beaucoup d’importance, ce qui nous permettra de développer son côté affectif qu’en l’état il n’a pas du tout.

 

Il manque beaucoup de clés à ce garçon, malgré sa trentaine. J’essaye de lui apporter une certaine fantaisie.

 

 

Malgré tout, est-ce qu’il y a un peu de vous dans ce personnage ?

 

Oui, j’y mets un maximum de moi. Par exemple, le côté gauche, maladroit, a été un problème dans ma propre existence et donc cela me parle énormément. J’ai plus de facilités à communiquer avec l’humain, je suis un bon vivant. Du coup, j’essaye aussi de lui apporter d’autres couleurs, comme l’ironie ou quelque chose d’un peu plus léger…

 

 

Le tournage est soutenu. Bien qu’il ne se soit écoulé que quelques semaines, commencez-vous à développer votre méthodologie personnelle, pour être le plus efficace possible ?

 

Ça s’est fait de façon empirique. J’ai découvert un peu ce rythme-là, même si j’ai pu avoir des expériences qui nécessitaient d’aller vite et d’être efficace, comme la télévision peut l’être. Mais, là, nous sommes dans un système de production assez rapide, efficace, très bien rôdé. Et nous sommes dans l’obligation d’être prêt. Le travail se fait majoritairement en amont, et s’il se fait sur le plateau, c’est avec intensité.

 

C’est la première fois que je travaille comme cela. Ce n’est pas désagréable, même si ça peut être déstabilisant. L’avantage est que nous avons tous accepté les conditions de travail, les comédiens, l’équipe technique etc… on se sert les coudes. Je n’ai jamais vu une aussi bonne ambiance, pour faire avancer ce grand bateau, c’est assez hallucinant. Chacun sa méthode après, moi, j’ai besoin de beaucoup déconner. Les affinités se créent, les différences se tolèrent et s’acceptent. Tout va très vite mais tout va très bien.

 

Les conditions sont tout de même extraordinaires, entre les moyens qui ont été mis en place, l’expertise de la production… Et, nous, on en profite ! On s’amuse, ce qui me paraît être le principal moteur.

 

 

A moyen terme, est-ce qu’il y a des thèmes que vous souhaiteriez voir aborder grâce à votre personnage?

 

Tous les thèmes sont importants pour moi, le principal est la façon dont ils sont abordés. On est vraiment en accord et on travaille toujours de concert avec les équipes. Je crois que la seule chose à laquelle je tiens en tant que comédien est que ce qui arrive à mon personnage soit cohérent avec son parcours et sa personnalité, que je puisse le défendre d’une bonne façon. Pour l’instant nous n’avons pas à utiliser une astuce scénaristique ou de comédien pour maintenir la cohérence.

 

 

Que peut-on vous souhaiter, à vous et au reste de l’équipe, pour la suite de cette aventure « Un si grand soleil » ?

 

Qu’on continue à s’amuser, que ce soit dans le drame ou dans la comédie, pour faire avancer ce programme.

 

 

Merci, Benjamin, pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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