Plus Belle La Vie : Grant Lawrens nous parle de César, son personnage !

Publié le par Julian STOCKY

 

Bonjour Grant,

 

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

 

Votre personnage sur « Plus belle la vie », César, a fini ses années lycée pour intégrer GreenTech. Comment avez-vous vécu, à titre personnel, ce changement ? Comment l’avez-vous interpréter en termes de jeu et d’interprétation ?

 

Cela m’a beaucoup intéressé car ce changement fait sortir le personnage de son cadre habituel, il quitte le lycée pour le milieu de l’entreprise. Du coup, il y a des rapports d’entreprise à traiter, des rapports de compétitivité notamment, là il est mis en concurrence dans une boîte. Avec ce qui se passe dans l’histoire, on arrive à trouver de nouvelles pistes pour le personnage, de nouveaux aspects, on se permet de creuser un peu plus loin.

 

 

En termes de diffusion pour GreenTech, nous n’en sommes qu’au début. Est-ce que le fait de jouer avec des partenaires qui n’intervenaient pas dans le cadre du lycée vous a impacté ?

 

Je joue avec Emma et avec Serge, que je connaissais tout de même un peu, pour avoir joué avec eux précédemment. Mais il y a de nouveaux personnages, comme celui d’Elodie ou de Cerise. J’ai plus tourné avec des personnages avec lesquels je n’avais pas l’habitude de tourner. C’était l’occasion de créer de nouvelles complicités, de s’adapter.

 

 

Le personnage de César est assez compliqué, pas nécessairement appréciable. Est-ce que vous aimeriez accentuer ce côté du personnage ou, au contraire, souhaiteriez-vous qu’on découvre une autre facette plus positive ?

 

Je crois que cette facette est intéressante. Nous avons eu l’occasion de nuancer et il faut continuer selon l’intrigue. Mais c’est aussi ce qui est à défendre : il est égoïste, compétiteur, il peut être très mauvais, parfois même machiavélique, prêt à tout. C’est quelque chose qui me plaît beaucoup à jouer.

 

 

Avez-vous des sources particulières d’inspiration, pour perfectionner votre jeu ?

 

Je n’ai pas le sentiment de m’inspirer particulièrement d’un personnage d’un film ou d’une autre série. Je le traite dans sa singularité, je le ramène à moi. Je ne me suis pas inspiré, j’ai fait avec ce qui me venait d’après le texte.

 

 

Est-ce qu’au-delà de la connaissance du texte, il y a une préparation particulière en amont, pour être aussi disponible que possible sur le plateau ?

 

La particularité de cette série est qu’on tourne très vite, nous n’avons pas de répétition avant, le travail de comédien à la table qu’on est censé avoir pour s’imprégner de la scène, du personnage, est très limité. Une fois qu’on a appris le texte et qu’on cherche des pistes, il faut aller sur le plateau. Tout est cadré, les déplacements sont déjà prévus, une fois en action, on obtient souvent des choses très différentes de ce qu’on aurait pu imaginer. Il faut être très malléable. Il faut connaitre le texte sur le bout des doigts et il faut être capable de fondamentalement changer le ton ou l’émotion : garder sa mobilité et être capable de changer son fusil d’épaule au cours de la scène. La réactivité est importante.

 

 

Avant votre arrivée à GreenTech, les spectateurs vous connaissaient un peu moins. Est-ce que, par la suite, vous aimeriez garder cette présence, voir être encore plus présent qu’actuellement ?

 

Tant que le rôle est intéressant, ça me donne envie de tourner, j’ai vraiment le souhait de jouer. Je m’adapte au rythme qui est demandé mais tant que ça me plaît, je suis présent.

 

 

La série existe depuis 14 ans, elle fait toujours d’excellentes audiences. Vous qui êtes plus récent dans la série (trois années), comment expliquez-vous ce succès qui ne se dément pas ?

 

Je dirais que le succès est lié à l’aspect quotidien du feuilleton. Comme il y a un épisode tous les soirs depuis des années, cela crée une fiction en parallèle de la vie. Le fait qu’il y a ait tout le temps du neuf, que ce soit toujours en suspens est attractif. Il n’y a pas besoin d’attendre des mois et des mois pour avoir la suite. Une grosse quantité de fiction est fournie. Je crois que ce qui fait le succès, c’est la récurrence et le fait qu’il y ait beaucoup de contenu.

 

Bien sûr, tout le monde se dépasse, tout le monde travaille à tous les postes, se creuse la tête, fait le maximum avec les contraintes qui sont imparties car faire 25 minutes dans la journée est une contrainte énorme.  Il faut donc savoir faire les bons choix, les bons sacrifices au bon endroit.

 

 

Pour un jeune comédien, cela doit être une bonne école ?

 

C’est une excellente école. J’ai beaucoup plus appris qu’en étant dans une école de théâtre parce que nous devons faire avec des contraintes réelles que nous n’avons pas dans un cours, où on peut travailler des mois une scène, avec différents partenaires, avec différentes mises en scène, où on a le temps d’y revenir, de réfléchir au texte très longtemps…

 

Dans « Plus Belle la vie », ce sont les contraintes de textes, de temps, de mise en scène qui orientent notre travail. Ça oblige à bien connaître le texte, à rester concentrer… Je crois que si l’on arrive à travailler dans ces contraintes de temps et de rigueur, après, sur les autres tournages, ça deviendra très agréable parce qu’on aura le temps d’explorer un peu le personnage.

 

 

Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?

 

De continuer à faire mon métier, tant que je le peux : je vis de mon rêve, tant que je peux poursuivre, je suis heureux.

 

Merci Grant pour votre disponibilité !

Publié dans Télévision

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