Charlotte Eisbrenner évoque son actualité et ses projets !

Publié le par Julian STOCKY

Bonjour Charlotte,

Quel plaisir de nous entretenir avec vous !

1/ Vous êtes une artiste aux multiples casquettes, comme en témoigne votre parcours notamment sur les planches, mais aussi au cinéma, en télévision et en publicité. Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’exercice artistique ?

C’est une passion que j’aie depuis l’enfance, j’ai commencé le théâtre à l’âge de 12 ans. Jouer et être sur scène m’a toujours rendu heureuse et apporté plein d’énergie.

Au théâtre, on est porté par le public, on reçoit son énergie, ce qui est génial ! En tournage, toute une équipe est présente autours de nous, une complicité se créé.

Je me sens bien, cela me fait du bien.

2/ Quelles complémentarités retrouvez-vous entre les différents exercices cités ?

Pour moi, ce sont des exercices assez différents. Je ne travaille pas de la même manière au théâtre et devant la caméra.

C’est complémentaire, oui, parce que ce n’est pas la même chose. Maintenant, je ne dirai pas qu’il y a un exercice qui va m’apporter quelque chose que j’utiliserai pour une autre manière de travailler.

3/ Juste avant de rentrer sur scène, quelles sensations et quels sentiments prédominent alors en vous ?

Forcément le stress, un peu d’angoisse et de l’impatience. Je sais aussi que, dès le rideau levé, le stress va s’effacer instantanément, pour laisser place au plaisir.

Ce stress est le même depuis le début de mon parcours mais il n’est pas le même sur le long terme. L’appréhension diminue progressivement au fil des représentations, avec un rodage et une maitrise du texte de plus en plus grands. Même si l’on n’est jamais à l’abri d’une bêtise, d’un oubli d’accessoire ou d’un évènement pouvant mettre en danger le show.

A chaque nouveau spectacle, c’est pareil : ce stress revient au début puis s’estompe un peu au milieu. Mais il demeure malgré tout, même à la fin car, d’un soir à l’autre, le public n’est pas le même.

Typiquement, quand je faisais des spectacles pour enfants, je ne pouvais pas me tromper, les gamins sont sans filtre et renvoient directement ce qu’ils reçoivent. C’est un public encore plus intransigeant.

4/ Face au rythme soutenu d’un plateau de tournage, quelle est votre méthodologie de travail en amont ?

J’essaie de me mettre un peu dans une bulle, souvent j’apprends mon texte plutôt à la dernière minute, volontairement. Parce que c’est dans un sentiment d’urgence que je l’imprime et que je l’intègre le mieux.

Une fois sur le plateau, le moment est plutôt à la complicité avec l’équipe présente, à la disponibilité de chacun, en passant par le maquillage et par l’habillage. Avant d’être équipée du micro pour ensuite répéter le texte très rapidement, puis d’entendre les indications du réalisateur. Tout s’enchaine très rapidement.

Pendant les moments de prise, je reste très concentrée et j’essaie de donner un jeu avec les autres comédiens.

5/ Plus généralement, quels sont vos projets et envies artistiques actuels ?

Des choses se dessinent actuellement, mais j’attends encore quelques confirmations. Les journées de tournage tombent généralement d’une semaine à la suivante.

J’ai un projet personnel indépendant du milieu artistique, qui me prend beaucoup de temps aussi.

Tous les domaines m’intéressent, je suis à l’écoute des propositions. Tout en restant sur l’univers du théâtre, du cinéma et de la télévision. J’écris un peu également et peut-être qu’un jour je m’essaierai à la mise en scène, cela me plairait bien.

6/ Pour finir, que peut-on simplement vous souhaiter pour la suite ?

Que la vie continue de me réserver de jolies surprises. Cela fait toujours plaisir de participer à de beaux projets, à des journées de tournages sympathiques ou à des choses plus sérieuses comme des pièces dramatiques.  

Merci Charlotte de nous avoir accordé un peu de votre temps.

Publié dans Télévision, Théâtre

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